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jeudi 28 décembre 2017

Ephésiens 3 : 1-8 (PQ de 30/12/2017)


LE PLAN MYSTERIEUX DE DIEU

Verset Clé 3 : 5

Paul se présente comme prisonnier du Christ. Il se porte volontaire ainsi parce qu’il a reçu la mission pour les païens.    

1.     Le mystère de Dieu sur les païens (1-6)  

Si quelqu’un est approché de la grâce de Dieu par Jésus-Christ, il est l’enfant de Dieu et Paul veut se faire volontaire à être prisonnier à son plein gré pour cet effet. Car autrefois, les païens ont été coupés de la grâce divine à cause de leur mode de vie idolâtre et pécheur. Vraiment, le plan salvateur du monde est un mystère. Jusqu’à maintenant personne n savait vraiment ce plan, il était longtemps dissimulé (6), quoi qu’à mainte reprise, Dieu veuille le communiquer aux hommes, mais ceux-ci ne voulaient pas l’écouter. Alors à un moment donné, Dieu en vint se révéler à Paul, pour qu’il prenne conscience de ce mystère. Comment les païens ont le même héritage avec les Juifs élus de Dieu ? A la pensée du fait que l’Evangile est arrivé jusqu’à moi pour le rendre possible, nous ne pouvons nous empêcher de nous émerveiller.     

2. Par l’Evangile (7-8)

Cela était impossible, mais par l’Evangile pourtant, cela devint possible. Paul dit qu’il était le moindre de tous les apôtres. Mais par le don de la grâce de Dieu, il fut utilisé comme son serviteur pour amener les païens au salut. Il dit aussi par l’efficacité de sa puissance. Même s’il était le plus savant qu’aucun autre, cela ne servait à rien pour le salut des païens. Seulement, le don de grâce, et le don de l’efficacité de la puissance divine, cela était possible. Son cœur fut débordé de la grâce divine d’être choisi pour être serviteur de cette volonté divine de salut des païens. Apporter la bonne nouvelle de la richesse insondable du Christ n’a rien de comparable comme bénédiction. Rendons grâce pleinement de ce qu’il nous a choisis parmi tant de gens du monde, pour être un instrument de la bonne nouvelle du royaume de Dieu pour le salut des païens comme nous.

Ephésiens 2 : 11-22 (PQ de 29/12/2017)


C’EST LUI, NOTRE PAIX

Verset Clé 2 : 14

Le rôle de Jésus dans l’histoire humaine est gigantesque. Le v. 14 le résume par excellence. Cette œuvre se produit également dans le cœur de chaque homme puissamment.     

1.     Jésus détruit le mur de séparation (11-15)  

L’histoire humaine était parsemée de la division et du conflit et de l’antagonisme incessant. Surtout celle entre les Juifs et les païens était hors de l’imagination. Ils s’excluaient totalement. Les premiers considéraient les deuxièmes moins valeureux que les animaux, et les deuxièmes les premiers comme des arrogants incorrigibles. Les deuxièmes incirconcis étaient méprisaient par les Juifs étant privés de tout droit de cité. Le mur de séparation était plus dur que la mure de Berlin ou celui entre la Mexique et les E-U. Il est indestructible. Mais Jésus vint et mourut sur la croix pour le détruire. Ainsi il réconcilia ces deux camps irréconciliables. Ainsi fut changée l’inimitié en la paix parfaite. Au niveau personnel également, en mourant ainsi, il annulait toute exigence du commandement. Les types de Juifs voulaient se justifier par leur loi, les types de païens par leur propre force et intelligence, mais en vain, le mur avec Dieu restait intact. Mais Jésus démolit ce mur pour que chacun ait une paix profonde, c’est venu par sa croix.    

2. Les deux forment une maison commune (16-22)

Paul dit que par la croix de Jésus, ils en vinrent à s’approcher l’un l’autre. Pour les uns et pour les autres, Jésus est la bonne nouvelle du salut. Communément désormais, ils peuvent s’approcher de Dieu. Tous sont saints et tous sont membres de la famille de Dieu. Jésus crucifié pour nos péchés est la pierre d’angle, et les saints et les apôtres étaient intermédiaires de la parole de Dieu, et Dieu établit le peuple soit Juifs et soit païens dont nous faisons partie, sur leur enseignement pour former le même peuple. Ainsi, comme les pierres bien coordonnées pour un édifice, tous les deux camps se liguent parfaitement pour former une maison de Dieu qui est l’église. Au niveau personnel, chacun est une pierre vivante, malgré la différence de caractère ou arrière-plan, même si leur mode de vie et de philosophie sont bien différents, ils vont former maintenant un édifice de Dieu solide, c’est l’Eglise.   

mercredi 27 décembre 2017

Ephésiens 2 :1-10 (PQ de 28/12/2017)

C’EST PAR GRACE
Verset Clé 2 :10
Paul nous explique le processus de la grâce par laquelle les païens en viennent à être sauvés. Beaucoup se glorifiaient de leurs œuvres, mais le salut ne vient que par la grâce. Mais le salut a une raison d’être de Dieu (10).  
1. Nous étions de leur membre (1-3)  
Les Pharisiens présomptueux prétendaient qu’ils étaient différents des autres gens du peuple, et montraient du doigt aux collecteurs d’impôt qui priaient à côté d’eux. Mais c’est une erreur de la plupart des hommes qui sont vite tentés de se distingués des autres. Mais l’Evangile de Paul commence par la reconnaissance du fait qu’on est du nombre des maudits de Dieu, et cela tous pareillement. Les païens marchaient selon le cours du monde qui était le chemin de Satan. Ils adoraient des idoles. Mais les Juifs vivaient aussi selon la convoitise de la chair. Ainsi tous les deux étaient enfants de colère de Dieu, sans différence, à cause de leur rébellion contre Dieu.
2. Nous sommes ses ouvrages (4-10)

Mais par la miséricorde de Dieu, nous qui étions si pécheur sommes sauvés. Tous les hommes étaient morts à cause du péché. Mais Dieu leur tendit sa main pour qu’ils soient sauvés. C’est en croyant en Jésus, son Fils que les hommes en viennent à être sauvés. Les gens se justifient par leurs œuvres. Mais ce ne sont que les œuvres mortes comparable aux vêtements usés. Si cela est ainsi, Dieu ne sera pas aussi puissant que cela, comme s’il a besoin de secours humain. Mais Dieu est assez puissant pour sauver les hommes sans avoir besoin de son aide. Donc, par l’unique grâce, l’homme en vint à être sauvé. Ainsi, la gloire s’incombera uniquement à Dieu. Alors Dieu qui nous a sauvé par sa grande miséricorde, manifeste sa volonté au sujet de but de ce salut. Ce n’est point pour notre aisance et la vie facile ou le bien-être, mais pour son future œuvre de salut. Donc, Dieu veut se servir de notre salut pour montrer dans la prochaine génération, l’espoir d’être sauvés par l’inchangeable abondance de grâce divine. Donc, nous sommes son ouvrage destiné à faire de bonnes œuvres. Dans la vie de l’homme et l’affaire de salut, celles-ci ne sont pas la cause, mais le résultat.  

mardi 26 décembre 2017

Eph 1 :15-23 (PQ de 27/12/2017)

PAUL REMERCIE ET PRIE
Verset Clé 1 : 15
Par cette parole, nous apprenons quel était le sujet de l’action de grâce de Paul en même temps quel était le sujet de prière pour les fidèles de Dieu dans l’église.
1. Je ne cesse de remercier Dieu (15-20)  
Paul entendit au sujet de la foi des Ephésiens et aussi l’amour qu’ils avaient pour les autres croyants. Maintenant en se basant sur ces merveilleux dons de Dieu, Paul se mit à prier encore davantage Dieu qu’il les bénisse. Son souhait profond fut qu’eux tous puissent arriver à la profondeur de la connaissance de Dieu. C’est la plus grande et précieuse bénédiction qu’un homme puisse avoir. Comme c’est l’Esprit qui le rend capable, Paul demanda à Dieu de leur accorder en abondance l’Esprit de Dieu. Il est comparable aussi à la lumière pour éclairer les ténèbres. Quand nous n’avons pas d’Esprit, notre pensée est obscure. Nous ne pouvons pas voir correctement la réalité spirituelle. Donc, Dieu, par l’Esprit, doit illuminer notre intelligence. Alors, nous reconnaissons combien grande l’espérance, et combien riche est son héritage et de quelle puissance le croyance dispose. Celle est manifestée surtout par la résurrection de Jésus-Christ d’entre les morts. 
2. Jésus placée au-dessus de tous (21-23)
La résurrection est un événement qui change tout le courant d’histoire. Jusqu’à maintenant, le monde semble être puissant et fort. Il a même crucifié Jésus entre les brigands. Il semblait que la puissance du mal et de Satan gagne. Mais ce n’était pas le cas. Dieu a ressuscité Jésus et l’a souverainement élevé. Ainsi, il a écrasé la tête de Satan et mit à ses marchepieds tous les pouvoirs de ce monde. Toute autorité, tout pouvoir et toute domination non seulement dans ce monde mais dans le ciel se soumet à son autorité et sa puissance. Jésus est donc le souverain de tout l’univers et aussi il est le chef suprême de l’Eglise qui n’est autre que son corps, et qu’il a racheté par son propre sang. Lui qui remplit toute chose de l’univers est aussi présent dans toute l’Eglise. Lui qui est présent dans l’Eglise est aussi présent dans la vie de chaque membre de son église, qui est une pierre vivante indispensable pour l’édifice. 

lundi 25 décembre 2017

Eph 1 :1-14 (PQ de 26/12/2017)

Ephésiens
Sans préciser la destination avec un style impersonnel, cette lettre sert d’une circulaire parmi les églises. L’idée-maître est la grâce de Dieu créatrice d’une Eglise unique où les Juifs et Gentils trouvent ensemble leur vraie place. La plus grande préoccupation de l’auteur est qu’en partant du principe d’ « un seul homme nouveau » (2 :15), la réconciliation s’accomplissant en Christ, les Juifs et les païens (ou tous les hommes de différents arrières—plans) s’unissent comme frères parfaitement dans la famille de Dieu. Date : l’an 60-61 ap. JC. par Paul à Rome. Nombreux points communs avec les Colossiens. Leurs idées se complètent, Tychique apportait les deux aux Eglises.
LA REDEPTION EN LE SANG
Verset Clé 1 : 7
Paul envoie une lettre pour l’église à Ephèse et pour d’autres églises aux alentours. D’abord, la salutation, ensuite il introduit le grand plan divin pour l’humanité perdue et divisée qui se réalisera par l’œuvre de son Fils Jésus.     
1. Que la grâce et la paix vous soit données (1-2)  
C’était la coutume. Paul salut les destinataires par la vocation. « Saints et fidèles en Christ-Jésus. » Il invoque ensuite la double bénédiction de grâce et de paix qui sont les dons du Père et du Fils (2).
2. Réunir tout sous un seul chef (3-14)

Dans ce début de l’épître dont le sujet est l’unité de la foi, Paul commence parler du plan trinitaire : Père, Fils et Saint-Esprit qui sont parfaitement unis en une seule personne. Mais chacun a une fonction différente : le Père ainsi, choisit son peuple (3-5), le Fils el rachète au prix de son propre sacrifice (7) et le Saint-Esprit applique cette œuvre à l’Eglise, et concrétise ainsi dans l’expérience humaine, l’éternel dessein de la Trinité (13-14). Paul considère le plan salvateur de Dieu dans tout son ensemble ; il commence dans l’éternité par concevoir le bienveillant dessein divin et finit par la rédemption complète dans l’éternité. L’un et l’autre ne s’exclue pas mais se complète et au milieu de cette œuvre, le point culminent est le verset 7. Etre enfant et membre de la famille de Dieu devient possible par la rédemption (7) ; c’est par son sang, offert en sacrifice, que Christ délivre son peuple de la tyrannie du mal et lui donne l’assurance du pardon (Dt 15 :15). Le bienveillant dessein conçu et manifesté dans son temps, ayant pour but « d’unir réunir sous un seul chef, le Christ ». Autrement dit, en Christ, l’univers entier trouve et comprend sa vraie raison d’être. En effet, il donne un sens au monde, dès que l’on existe (Col 1 :15), mais aussi le but vers lequel tend toute la création.

dimanche 24 décembre 2017

Luc 2:1-20 (M de 24/12/2017)

IL VOUS EST NE UN SAUVEUR, QUI EST LE CHRIST, LE SEIGNEUR
Luc 2 :1-20
Verset Clé 2 :10,11
« Mais l’ange leur dit : Soyez sans crainte, car je vous annonce la bonne nouvelle d’une grande joie qui sera pour tout le peuple, aujourd’hui dans la ville de David, il vous est né un Sauveur, qui est l Christ, le Seigneur. »
Joyeux Noël ! La parole de ce matin nous enseigne la bonne nouvelle apportée par l’ange aux bergers. Pourquoi est-elle si joyeuse ? Si nous le comprenons, nous saurons pourquoi à chaque Noël nous nous disons joyeux Noël. Ce n’est pas la fête qui nous rend joyeux, mais la bonne nouvelle peut nous rendre vraiment joyeux. Allons à la contré de Bethlehem pour partager ensemble cette grande nouvelle de joie avec les bergers de humble cœur.
I. Trois antipodes, Jésus étant leur antidote
I.               L’égoïsme <-> l’altruisme
Dans le verset 1, Luc, historien explique quelle était la circonstance où Jésus naquit. « En ces jours-là parut un décret de César Auguste, en vue du recensement de toute la terre. » Ici César Auguste était le fils adoptif de célèbre Jule César. Après l’assassinat de ce dernier, il forma ce qu’on appelle triumvirat, une sorte de gouvernement à trois, avec Marc-Antoine (l’orient), Lépide (l’Afrique du nord), mais en 31, il élimine Lépide et attaque Marc-Antoine qui bradait la partie orientale du monde romain. Vainqueur à Actium la même année, Octave devint le maître de l’Empire après le suicide de Marc-Antoine. Quelques années auparavant en 38, il fut nommé par le sénat – contrairement à César, Octave ne cherche pas rétablir la royauté, mais conserve les institutions républicaines, mais concentre en sa personne, les différents pouvoirs des magistrats de Rome –  Impérator, qui signifie général victorieux et chef de toutes les armées. Puis en 27, il reçut le surnom Auguste (jusqu’à là réservé aux dieux). Puis en 12, il devint grand pontife, c’est-à-dire de la religion nationale romaine et dirigeant de tous les cultes officiels.
Selon l’historien, pendant son règne, ses frontières ne cessèrent de s’élargir pour atteindre jusqu’à l’Inde, le Danube et en Allemagne de l’est et l’Afrique du nord, et l’économie de l’empire prospérait. Cependant le frais de maintien de l’armée était énorme, si bien que l’Empereur fut conduit à arranger les institutions pour ramasser plus d’argent de son territoire. C’est la raison pour laquelle il promulgua un recensement de la population pour relever plus de taxe de la population occupée. Cela fut fait au temps de Quirinius, gouverneur de Syrie. Selon le décret, chacun devait aller se faire recenser selon son origine.
Alors Joseph aussi, sans obtenir la dérogation du voyage, dut partir vers sa ville origine qui est Bethlehem. Comme nous avons appris dans Matthieu, la généalogie de Jésus monte à David et la ville de David était Bethlehem, une des villes de Juda, territoire qui fut attribué lors du partage du pays conquis de Canaan par le général Josué, par 3e fils de Jacob, Juda.
En tout cas, ici, nous voyons l’injustice de la société par laquelle une famille faible et impuissante d’un pays colonisé obligé de se déplacer quel que soit la cause, y compris la grossesse qui arrive à son terme.
Donc, la famille de Joseph et Marie fit un trajet long et pénible de la Galilée jusqu’à la Judée. En général, à cause de l’inimitié entre les Judéens et les Samaritains, les Juifs traversaient le Jourdain pour le longer l’autre côté de rive, appelé Transjordanie pour qu’il retraverser à la fin le Jourdain pour entre dans la Judée. Si la famille suivait cette trajectoire, la durée du voyage aurait dû être double. Mais en raison de la pénibilité du voyage, il est bien probable que la famille allait en ligne directe de la Galilée en Judée. Comme nous le raconte Jésus dans sa parabole, cette région était très dangereuse, si bien que les voyageurs rencontraient souvent des bandits qui arrachaient les biens et donnaient du coup mortel aux voyageurs. Mais Joseph fit aventure, car l’état de santé de Marie ne lui permettait pas de faire un long voyage. Ainsi, Joseph réalisa une sorte de préfiguration de la traversée de Samarie de Jésus qui allait arriver plus tard, quand il alla de la Judée en Samarie et rencontra une femme de Samarie.
En tout cas, la famille arriva enfin à la ville de Bethlehem, la ville de satellite de Jérusalem. Nous n’avons pas difficulté d’imaginer la bousculade des gens qui voyageaient comme cette famille à la recherche de leur pays d’origine généalogique, ce qui retarda le voyage de la famille de Joseph. Alors quand il arriva à Bethlehem, il n’y a pas de place. La Bible dit qu’à ce moment, le temps où Marie devait accoucher arriva. Donc, la famille dut se réfugier dans une étable pour y donner naissance à un enfant. Le verset 7 dit, « elle enfanta son fils premier-né et l’emmaillota et le coucha dans une crèche, parce qu’il n’y avait pas de place pour eux dans l’hôtellerie. Tous les hôtels de Bethlehem furent complets puis personne ne voulaient céder une place à une femme enceinte et dont la terme de grossesse arriva bientôt. Aucun foyer non plus voulait leur accorder ne serait qu’un petit coin de leur maison. Donc, la sainte famille fut acculée pour entrer dans une étable et faire l’accouchement parmi les animaux.
Les mots « pas de place » en disent long de quelle était la mentalité des Judéens à l’époque. Ils étaient les compatriotes, mais, je ne sais par quelle raison, peut-être à cause de la colonisation et l’exploitation du gouvernement, je ne sais, ils ne montrèrent aucun geste envers leurs compatriotes en difficulté, ne serait-ce qu’un moindre geste. Aucun marge de manœuvre, ni aucune flexibilité, ni aucune n’était possible dans leur mentalité. C’était en un mot l’égoïsme lui-même qui jouait dans leur vie.
Depuis que Satan tenta Eve dans le jardin d’Eden, ce mal d’égoïsme fut implanté dans le subconscient de l’homme. L’homme est tenté d’être égoïste. Cela a dû être du fait que le monde est maudit. Dieu maudit l’homme qui n’avait pas écouté la voix de Dieu, mais qui écoutait plurtôt la voix de sa femme, donc il disait : « le sol sera maudit à cause de toi ; c’est avec peine que tu en tireras ta nourriture tous les jours de ta vie. Il te produira des chardons et des broussailles et tu mangers l’herbe de la campagne. » Ainsi, étant chassé du jardin d’Eden, l’homme ne peut plus goûter de l’abondance et la générosité de la terre. Il dut souffrir pour travailler avec la sueur du front et gagner le pain de chaque jour.
Jésus est venu pour nous sauver de nos péchés dont l’un des principaux sera l’égoïsme. Jésus est pour ainsi dire lancer un antidote de notre nature d’égoïsme profonde. Jésus enseignait tout le temps l’altruisme pour tous ceux qui venaient vers lui. Par exemple, il dit « donnez leur vous-mêmes à manger » quand les disciples voulaient se débarrasser au plutôt que possible la foule qui les retenait déjà trois jours. En effet, ils étaient venus avec leur maître de l’autre rive de la mer pour avoir un peu de repos. Mais la foule était déjà là avec leur campement. Alors Jésus, sans se soucier de leur visage crispé, se mit de nouveau à enseigner longuement cette foule, car son cœur était ému de compassion. Le cœur de Jésus est à toute saison et à tout climat. Il était prêt à servir quiconque vint vers lui. C’est aussi l’esprit soldatesque. Les soldats que nous souhaitons ardemment devenir cette nouvelle année doivent avoir cet esprit. Jésus sentait toujours une odeur malfamée auprès de son groupe de jeunes, à cause de cet égoïsme, et ne cessait de leur donner l’enseignement sur l’altruisme. Jésus se lava un jour, juste avant qu’il fût crucifié, et fit un bassin dans lequel il versa l’eau et en se faisant entourer par la serviette, se mit à laver les pieds des disciples. Cela était pour les disciples vraiment une gêne insupportablement occasionnée. Donc, Pierre s’opposa carrément, en disant, « Tu me lave ? Pas possible. » Pierre sut que s’il se laisse laver les pieds, sûrement, il devrait laver les pieds sales de ses condisciples, ce qui lui était vraiment désagréable. Donc, il mit le véto sur table. Jésus voulut leur enseigner qu’ils s’aiment les uns les autres par cette occasion. C’était comme un testament pour eux.
Quand nous sommes accroupis dans notre propre monde ou dans notre propre problème de la vie, nous déplaisons à Dieu, car Dieu nous a créés à son image et cette image est altruiste, comme si ces mots nous disent, « je lui ferai une aide qui sera son vis-à-vis… L’os de mes os, la chair de ma chair. Ils deviendront une seule chair. Tous les deux nus et n’en avaient pas honte. » C’est une totale unité. Ce qu’on cherche seulement le bien des autres, car avec l’image de Dieu, nous devons bien gérer notre propre vie que Dieu nous a donné, mais se concentrer seulement sur notre vie n’est pas selon la volonté de Dieu. Donc, Paul dit, « Que chacun de vous, au lieu de considérer ses propres intérêts, considère aussi ceux des autres. » Mais hélas, les habitants de Bethlehem n’avaient de loisir de regarder un peu les autres et s’aviser de leur apporter un peu de soutien. Ils étaient tous les descendants de David, mais, dans la plupart étaient coulé le sang de leur ancêtre de méchants rois qui amena le pays à la déportation, à cause de leur attachement matériel jusqu’à devenir idolâtre des dieux cananéens. Trente ans plus tard, Jésus regardant Jérusalem, pleura et dit, « Jérusalem, Jérusalem, qui tue les prophètes et qui lapides ceux qui te sont envoyés, combien de fois ai-je voulu rassembler tes enfants, comme une poule rassemble ses poussins sous ses ailes, et vous ne l’avez pas voulu ! » Si on voit l’histoire d’Israël, la raison pour laquelle le peuple avait tué et lapidé les prophètes, était le fait qu’ils cherchaient leur intérêts égoïstes. Ils adoraient trop les dieux d’abondance des Cananéens, jusqu’à abandonner leur Dieu.
II.              La peur <-> la mission
Or, il y avait, dans cette même contrée des bergers qui passaient dans les champs les veilles de la nuit pour garder leurs troupeaux. C’était le premier groupe de gens qui reçurent la nouvelle de la naissance de Jésus. Soudain donc, l’ange apparut devant eux pour annoncer la bonne nouvelle. Mais avant nous voyons qu’ils étaient dans la crainte. En général, la présence de l’ange était considérée comme l’apparition de Dieu lui-même, donc les Israélites avaient beaucoup de crainte de voir un ange. Ils avaient même crainte d’appeler par nom Dieu. En tout cas, ici, nous voyons le sentiment craintif des bergers. Mais c’est une psychologie d’un être humain coupable. Ce sentiment provient des péchés de l’homme. L’homme coupable se fait sursauter de la présence soudaine de Dieu. Car Dieu est conçu par lui comme un être suprême et judiciaire. Devant la sainteté de Dieu, tout homme ferme la bouche et se sent coupable. Le jugement et la condamnation sont le corollaire des péchés de l’homme. Mais la venue de Jésus a pour but d’offrir à l’homme si coupable un antidote pour neutraliser ce sentiment. Quand Pierre expérimenta la première pêche miraculeuse par la puissance de Jésus, la première réaction était qu’il eut peur. Donc, sur le lac de Galilée, il dit, « Seigneur, éloignes-toi de moi parce que je suis un homme pécheur. » A ce moment, Jésus lui jeta son antidote pour lui enlever ce sentiment néfaste. Il lui répondit, « Sois sans crainte ; désormais, tu seras pêcheur d’hommes. » Zacharie eut peur, quand il vit l’ange dans le temps pendant son office, mais l’ange lui donna la mission de donner naissance à son fils, comme précurseur de Messie. Il en est de même pour Marie lors de l’apparition de l’ange, mais il lui donna la mission de porter Jésus dans son sein, et quand elle obéit à l’ange, toute la peur disparut. Zacharie dit, « Après avoir délivrés de la main de nos ennemis, de pouvoir sans crainte lui rendre un culte. » Il s’agit de l’antidote de Jésus pour l’humanité pécheresse, qui se donne quand celle-ci accepte pleinement la mission de rendre gloire à Dieu. Le dernier ennemi est la mort, et tous les hommes ont peur de la mort, mais Jésus ressuscité jeta l’antidote pour neutraliser la puissance de la mort. Ainsi Paul dit, « O mort, où est ta victoire ? O mort, où est ton aiguillon ? » Il dit continuellement, « Mais grâce soit rendue à Dieu, qui nous donne la victoire par notre Seigneur Jésus-Christ » et « Ainsi mes frères bien-aimés, soyez fermes, inébranlables, progressez toujours dans l’œuvre du Seigneur, sachant que votre travail n’est pas vain dans le Seigneur. Bien sûr que l’acceptation du sang de Jésus nous offre la délivrance de la peur, car Jésus est mort sur la croix pour cela, mais si nous retombons dans le mode de vie ancien après cette expérience, rien n’est garanti. Seuls ceux qui obéissent à la mission et s’engagent dans la mission peut éprouver la grâce durable dans leur âme pour la délivrance totale.  
III.            La tristesse <-> la joie
Alors dans le verset 10, l’ange transmit un message de la bonne nouvelle. L’expression nous semble exagérée, mais nous ne saurons trop souligner l’excellence et la beauté de cette nouvelle. C’est pourquoi l’ange le dit de cette façon. « Je vous annonce la bonne nouvelle d’une grande joie qui sera pour tout le peuple. » Les adjectifs « bonne, grande » et adverbe « tout » nous en dit long de quelle est l’envergure de la joie offerte par Dieu. La beauté et la grandeur de la nouvelle est incommensurable. Elles ne seront pas facilement mesurables. Cela est le troisième antipode de Jésus pour l’homme, car par nature l’homme est un être triste. Depuis la chute, l’homme s’était éloigné de la joie véritable. Nous nous souvenons du chant d’amour d’Adam envers sa femme Eve, quand celle-ci fut amenée par Dieu devant lui. « Oh, l’os de mes os, la chair de ma chair. » Ainsi s’était exprimée Adam la joie débordante dans son âme. Mais lors de chute, il perdit complètement la joie et celle-ci changea en tristesse profonde. Il accusa sa femme, accusa Dieu qui l’avait accordé, désormais destiné au monde triste chaque jour en transpirant pour manger. L’homme est triste dès le début et sa vie est fataliste, si bien qu’à chaque occasion, il doit lutter pour savoir par quel péché tout cela arrive. Malheureux est l’homme. Mais Jésus vint pour offrir la joie aux hommes. Maintenant tout son péché étant pardonné, l’homme peut se réjouir pleinement de la joie du ciel. Il était perdu à cause de son péché, mais grâce à Jésus, il fut retrouvé. Il devint enfant de Dieu, l’héritier du royaume de Dieu.
  1. Trois titres de Jésus
a.     Sauveur
L’ange dit la raison de cette joie. « aujourd’hui dans la ville de David, il vous est né un Sauveur, qui est le Christ et le Seigneur. » Jésus est notre Sauveur, Christ et Seigneur. Ces trois titres prennent une importance gigantesque pour l’humanité. Car l’humanité est tombé dans le gouffre de la mort à cause de la tentation de Satan. Elle a perdu le paradis et étant chuté de Dieu, sa destination n’est rien d’autre que l’enfer. Si un chemin d’y échapper n’était pas fourni par Dieu dans sa miséricorde, sans exception, tous doivent courir vers cette fin qui est catastrophique. Mais Dieu envoya son Fils Jésus pour sauver l’homme de ce gouffre de la mort.
Donc, Dieu est d’abord le Sauveur. Ce titre peut être remplacé par celui de « Rédempteur. » Enfermé par la puissance de Satan et ses péchés, l’homme est condamné à la mort éternelle. Il est devenu proie de Satan et esclave des péchés. Pour qu’il soit libre, il doit payer la rançon, mais personne ni rien ne lui permet de le payer. Alors Jésus vint pour cela, pour qu’il devienne la rançon pour nous. Il a donna son corps comme l’agneau pascal et répandit son sang abondamment sur la croix. En lui il n’y avait aucun péché, ce qui le rendit digne d’être un rançon pour l’homme. Il est donc notre Rédempteur.
b.     Le Christ
Ensuite, il est notre Christ. Le Christ est le Messie en grec. Ces mots désignent celui qui est oint. A l’ancien époque, on oint soit roi, soit sacrificateur soit prophète. Jésus assume tous ces trois rôles, ce qui était certifiés par les présents de trois mages d’Orient. Le message de Matthieu sur Noël se concentre sur la royauté de Jésus, car Jésus est le roi des Juifs prédit depuis des siècles. Mais dans le message de Luc, Jésus est reflété également le roi qui vainc. Quand on parle du roi, comme à l’époque de David, tous les sujets sont bien protégés par son amour et sa justice. Luc dit, « il nous procure la pleine délivrance dans la maison de David. Comme David, il vaincra les ennemis. Satan a 10 cornes pour empaler les hommes. Mais notre roi Jésus a la puissance de les détruire une à une, car il a la corne de salut. Donc, Jésus a ce titre incontournable de roi pour tous ceux qui se confient en lui. Il nous protège et nous aide à vaincre tous nos ennemis qui nous tentent.
c.     Le Seigneur
Il est aussi notre Seigneur. Ce titre est remplaçable par le Souverain. Jésus est le souverain de l’histoire et le souverain du monde entier. Il est le Dieu tout puissant qui garde et conduit le monde selon sa volonté. Luc parle surtout sur ce point dès le début. Dans le magnificat, Marie dit, « Il a déployé la force de son bras ; il a dispersé ceux qui avaient dans le cœur des pensées orgueilleuses. Il a fait descendre les puissants de leurs trônes, élevé les humbles, rassasié de bien les affamés, renvoyé à vide les riches. » 
  1. Le signe de Dieu pour l’homme
L’ange montra le signe de cette nouvelle. Par rapport à l’extrémité de la nouvelle sur la joie, le signe montré était médiocre, ou contrasté. Il dit, « voilà le signe, vous trouverez un enfant emmailloté et couché dans une crèche. » Comment un enfant couché dans une crèche sera une source de joie pour tout le peuple ? Il serait plutôt convenable pour devenir un sujet de tristesse, car sa naissance était trop pathétique. Il fut rejeté par tout le monde et acculé à naître dans cet endroit si misérable aux larmes des animaux. Mais justement c’est cela qui est signe. L’homme cherche trop ce qui est apparent et splendide, et l’homme méprise ce qui est humble. Mais là réside la vérité. Dans ce qui est humble reste une splendeur cachée. L’homme a besoin de voir et discerner ce fait en renonçant son désir de voir quelque chose qui frappe ses yeux. C’est la vérité d’incarnation. Seulement celui qui sait le voir verra. Mais c’est une vérité gigantesque. Elle a le pouvoir de changer le courant d’histoire, et elle a le pouvoir de pardonner le péché entièrement dans quiconque se confie.
Plus tard, en venant à cet enfant, tous les bergers, au lieu de faire fi de cette scène pathétique, en vinrent à comprendre cette grande vérité de l’incarnation. Donc, ils louèrent Dieu, en retournant dans leur pays, après avoir visité la crèche. Que Dieu nous donne leurs yeux pour voir cette grande vérité pour nous et pour les hommes. La raison pour laquelle Jésus s’abaissa si humblement pour devenir un enfant dans la crèche, c’est pour qu’il puisse enrichir l’homme. Paul dit dans 2Co 8 :9, « Car vous connaissez la grâce de notre Seigneur Jésus-Christ, qui pour vous s’est fait pauvre de riche qu’il était, afin que par sa pauvreté vous soyez enrichis. » Il y a avait un homme qui était grandi sans manquer rien comme fils aîné. Mais son orientation de vie était foncièrement vers la grandeur du monde. Il vint dans un pays étranger avec son rêve de devenir grand dans son pays après la réussite de l’étude à l’étranger. Mais quand il vit Jésus si humble dans la crèche, il changea sa direction de la vie. Il aurait pu retourner dans son pays, car son avenir était assuré en professorat. Mais il renonça et choisit le chemin de la croix que Jésus avait marché pour son salut. Il semble qu’il a à peu près 62 ans en ce moment, mais tout au long de sa vie, c’était un apprentissage de l’humilité. Parfois c’était difficile, mais il ne peut oublier les moments où la joie véritable lui rendit visite quand il se tenait debout toujours avec l’humilité. Dieu eut pitié de grâce et lui accordé un peu de fruit à ses labeurs. Et il sait que Dieu le bénira continuellement, s’il continue ce chemin d’apprentissage de ce merveilleuse vertu durant sa vie restant.  
  1. La gloire et la paix de Jésus
Le message de l’armée des anges qui joignirent le premier ange était ceci. « Gloire à Dieu dans les lieux très hauts et paix sur la terre parmi les hommes qu’il agrée. » C’est une restauration du monde de création qui sera possible par la venue de Jésus-Christ. Selon l’histoire de la Bible, autrefois, dans les lieux très hauts, il y eut la guerre, non des étoiles, mais des esprits. L’ange appelé Lucifer se ralliait avec ses anges pour se rebeller contre Dieu et ses anges, mais il ne put gagner et fut tombé sur la terre. Depuis il continue de ravager la terre. Il y eux un groupe de roc coréen qui abaissait le nom de Jésus en chantant Lucifer, mais il se suicidait. Dieu ne laissera pas les gens maudire le nom de Dieu. Il semble que le mal gagne le combat dans le monde. Il se propage de plus en plus apparemment. Mais ce n’est pas le cas. Dieu souverain jugera le mal, la méchanceté et l’injustice et la perversité de ce monde un jour. Jésus travaille toujours dans ce sens. A cause de la tentation de Satan, la paix de la terre qui était au début dans le jardin fut dérobée. Mais quand Jésus vient, la paix s’installe stablement dans le monde et dans le cœur des hommes. Jésus dit, « Je vous donne la paix, je vous donne ma paix. Moi, je ne vous donne pas comme le monde donne. Que votre cœur ne se trouble pas et ne s’alarme pas. » Jésus est appelé par Esaïe, prince de paix. Vraiment là où Jésus est, il y a la paix profonde. Alléluia.

En conclusion, Jésus est l’antidote aux maux de l’homme. Il est l’amour, il est l’appel à la mission et il est la joie véritable. Trois titres lui sont donnés pour contrer les ennemis et pour que la gloire de Dieu soit restauré et l’homme ait de nouveau la paix pendant sa vie sur terre. Que la joie de Noël vous rende visite abondamment ce Noël !