Rechercher dans ce blog

mercredi 31 mai 2017

Hébreux 13 :1-17 (PQ de 2/6/2017)

DEVOIRS DES CHRETIENS

Verset Clé 13 :2
L’auteur nous raconte d’abord les devoirs sociaux, ensuite les devoirs envers les pasteurs, ensuite, il dit l’attachement à la sainte doctrine.

1. N’oubliez pas l’hospitalité et souvenez-vous des conducteurs (1-8)
L’auteur exhorte comme base l’amour fraternel. Aimer les autres signifie laisser la place de cœur pour le bien des autres (Ph 2 :4) et se mettre à leur place (3a). Comme Abraham, l’hospitalier reçoit à son insu les anges de Dieu (2). Il faut garder la pureté de vie conjugale et se préserver de la convoitise matérielle. La sécurité est aux saints qui se confient à Dieu dans sa vie matérielle. Ensuite, il faut souvenir des peines de conducteurs et les honorer et imiter leur foi. L’auteur ajoute le caractère de Jésus inchangeable ici pour dire que Jésus est notre ultime conducteur d’une part et que nous devons suivre les conducteurs comme nous suivons Jésus d'autre part.

2. Ne vous laissez pas entraîner (9-17)
A part des devoirs divers, les hébreux doivent avoir une solide base de doctrine fondamentale. Il s’agit du sang de Jésus-Christ. La doctrine de grâce qui nourrit l’âme vs la doctrine des œuvres considérés comme des aliments inutiles. L’autel des chrétiens est la croix. Ils y font part et cette part n’a rien à voir avec le service des sacrificateurs du tabernacle. Cependant, il y a un symbole, comme le sacrificateur a brûlé la viande hors de camp, de même Jésus a souffert hors de la porte. Il faut que le chrétien, au lieu de bénéficier de la nourriture, souffre du rejet, mais offre des louanges, confessant son nom et témoigne de la largesse. Il exhorte de nouveau à écouter aux conducteurs. En effet, c’est par eux que viennent les enseignements de la sainte doctrine.

Prière : Seigneur, aide-moi à pratiquer l’amour fraternel et l’hospitalité. Puis aide-moi à obéir au conducteur et se tenir ferme sur la doctrine de grâce enseignée par lui.    

Un mot : Souvenez-vous en.

Hébreux 12 :12-29 (PQ de 1/6/2017)

PRENEZ GARDE

Verset Clé 12 :29
La parole nous avertit sur le grave danger à éviter et elle compare entre les privilèges de l’Ancien et de la Nouvelle Alliance. Elle nous dit aussi que nul ne peut échapper à Dieu.
1. Le grave danger à éviter (12-17)
Il faut surmonter le découragement et aller de l’avant avec courage, et en s’entraidant, de peur que ceux qui sont faibles s’écartent de la foi (13). Il faut aussi sur les gardes pour que l’un d’eux se détourne de la voie du salut par la grâce de Dieu, mais aussi que personne ne soit une influence pernicieuse contaminant toute la communauté (15). Cette sorte d’abandon revient à agir comme Esaü et à renoncer à l’héritage au profit de quelque gain matériel dérisoire (16). Sans pourvoir récupérer, il est définitivement condamné (17).
2. Les privilèges de la Nouvelle comparés à ceux de l’Ancienne Alliance (18-29)
Autrefois, les Israélites ne pouvaient pas s’approcher de la montagne de Dieu, de peur qu’ils soient consumés par le feu. Maintenant, les Hébreux peuvent s’approcher de la montagne de Sion et de la cité de Dieu vivant, la Jérusalem céleste, et de Jésus. La leçon d’histoire nous dit que les Israélites rebelles à la voix de Moïse, n’ont pas échappé au jugement. Alors à plus forte raison, ceux qui se rebellent contre la voix de Dieu, n’y échapperont pas. La voix de Jésus fait trembler la terre. Et ceux qui sont tremblants sur la terre disparaissent, en faisant ressortir ceux qui sont inébranlables. Nous en sommes héritiers par la grâce de Dieu, d’où notre reconnaissance à Dieu. Dieu est comme le feu dévorant et ce Dieu nous a épargné par Jésus.
Prière : Seigneur, aide-moi à ne pas être comme Esaü, et apprécie ta bénédiction proprement. Fais moi à rester inébranlable lors de ta venue redoutable et entrer dans ton royaume éternel.     

Un mot : Notre Dieu, comme feu dévorant

lundi 29 mai 2017

Hébreux 12 :4-11 (PQ de 31/5/2017)

LE PERE NOUS CORRIGLE AVEC SA BONTÉ

Hébreux 12 :4-11
Verset Clé 12 :4
L’auteur des Hébreux nous souligne que nous devons être sensés, quand nous passons une période de difficulté.    
1. Soyez soumis à la main de Dieu (4-9)
Nous devons savoir combien la souffrance de Jésus est grande et sa lutte inlassable. On n’a pas encore coûté la vie à chacun (4). De plus, nous devons savoir que les Ecritures nous disent que Dieu se sert des épreuves pour nous éduquer et nous discipliner. L’existence de ces épreuves est la preuve même de l’amour de notre Dieu, le Père. Si on est épargné de telles épreuves, c’est là qui fait affaiblir le sens d’appartenance à la famille de Dieu (8), ce qui sera une chose pénible pour le chrétien. Donc, nous devons reconnaître la main invisible de Dieu qui nous entraine et nous soumettre à au bon plaisir de notre Père céleste, comme l’enfant de la chair le fait pour son père.
2. Le but pour lequel il nous corrige (10-14)
De plus, il est important qu’on reconnaisse le but pour lequel notre Père nous corrige. Il ne le fait pas pour nous en faire voir de dures. Il veut que notre personne intérieure grandisse jusqu’à la stature du Christ et goûter la sainteté de Dieu. Il fait prendre conscience que cela est le bénéfice que nous retirons indubitablement à la fin de notre course. Toute correction nous rend tristes et nous cause de la peine au prime abord. Mais au final, nous avons le fruit paisible de la justice. Ce bénéfice appartient à ceux qui acceptent et coopèrent avec Père, pour que son discipline fasse l’œuvre en eux.      
Prière : Seigneur, aide-moi à recevoir ta main correctrice, quoi que pesante, pour être proprement façonné et devenir bénéficiaire de ta sainteté.    

Un mot :  Notre Dieu, Père débonnaire.

Hébreux 12 :1-3 (PQ de 30/5/2017)

LES YEUX FIXES SUR JESUS

Verset Clé 12 :2
L’auteur des Hébreux, après avoir exhorter la foi aux Hébreux par l’exemple des patriarches et héros, mentionne la persévérance, ici.   
1. Courons avec persévérance (1)
Acquérir une foi solide peut être un souhait de tous les croyants. Mais ceux-ci échouent d’avoir une foi solide, vacillant par les vents et marée. Quel est le problème ? Le verset 1 nous dit deux facteurs importants pour avoir la foi ou y atteindre. D’abord, il faut rejeter le fardeau et le péché. Dans le chemin de la vie, nous nous chargeons des fardeaux de la vie. Les soucis et inquiétudes nous environnent et nous assaillissent. Leur abord est tellement facile et chaque fois on tombe et se laisse accuser. Que faire ? Dieu n’a pas donné la tentation qui n’ait été humaine (1Co 10 :13). Il faut les rejeter loin de nous. Puis, nous devons persévérer. Une ou deux fois de succès ne nous rassurent pas la victoire, tant notre chair est vulnérable. Mais si nous persévérons, nous avons la possibilité de la victoire finale.
2. Les yeux fixés sur Jésus (2-3)
Cependant, nous, qui sommes faibles, avons besoin d’un repère ou exemple à suivre dans le chemin de la vie. Tout homme, quoi qu’excellent dans sa foi, a la limite. Mais nous avons l’exemple parfait : Jésus. N’ayant en lui aucun péché, il a supporté la croix pour le pécheur. Il a enduré toute opposition pour nous. En fixant nos yeux sur lui, nous pouvons surmonter notre découragement de nos péchés et les triompher. La persévérance est le corollaire de la foi.    
Prière : Seigneur, aide-moi à rejeter le fardeau et le péché et persévérer dans le chemin de la croix de Jésus, jusqu’à la finale victoire sur mes péchés.   

Un mot : La persévérance, le corollaire de la foi.       

Jean 5 : 1-18 (Q de 4/6/2017)


GUERISON D’UN MALADE DE BETHESDA

Jean 5 : 1-18

Verset Clé 5 : 8



1.      Lisez le verset 1. Quelle est la scène de Bethesda ? En quoi est-elle représentative du monde ? (Gn3) Comment le monde moderne surtout est-il semblable à la scène ? Réfléchissez sur l’individualisme et la concurrence acharnée.

2.      Lisez le 4. Que signifie ce phénomène de la descente de l’ange et l’agitation de l’eau, du point de vue de la providence de Dieu ?

3.      Qui est là pour être remarqué par Jésus, et en quoi se démarque-t-il ? Quel est le défi de Jésus pour cet homme ? (6) Une telle question est-elle adéquate pour cet homme ?

4.      Mais quelle est la réponse du malade ? (7) En quoi la plainte est-elle le corollaire du manque de volonté en un homme ?

5.      Mais de quelle façon Jésus fait-il descendre la guérison sur cet homme, autrement dit qu’il accorde la guérison sans dépendre en primauté de la volonté du protagoniste ? (cf. v. 4) Comment la puissance de la guérison de Jésus agit-elle pour cet homme ? (8,9)

6.      Quelle attaque de l’ennemi arrive-t-elle à Jésus ? Quelle prétexte avance l’ennemi ? En quoi cette tentation aurait été difficile à digérer, si c’était un homme ?

7.      Lisez le 14. Quel avertissement, au-delà du sentiment Jésus donne-t-il au malade guéri ? Que veut dire « de peur qu’il ne t’arrive quelque chose de pire » ?

8.      Que nous indiquent les versets 17-18 sur ce que pensent les Juifs des liens existant entre Jésus et Dieu ?

dimanche 28 mai 2017

Hébreux 11 :29-40 (PQ de 29/5/2017)

LA FOI VICTORIEUSE DES HEROS DE DIEU

Verset Clé 11 :29
L’auteur parle de la foi victorieuse dans cette partie par les exemples des hommes et femmes de foi.  
1. La foi des Israélites, Josué et Rahab (29-32)
Les Israélites traversent la mer Rouge comme une terre sèche, quand les Egyptiens les poursuivent. Traverser la mer Rouge comme une terre sèche demande une grande foi. Ils ont peur de faufiler au milieu des murailles aquatiques. Mais ils le réalisent uniquement en comptant sur leur Dieu qui est Créateur. La tentative de faire le pareille des Egyptiens s’avère vaine ; tous sont engloutis. A l’entrée au Canaan, l’armée d’Israélites fait attaque de Jéricho, ce premier rempart indomptable de Canaan par la foi seulement. Quand ils crient, le rempart tombe. Rahab a la foi en Dieu d’Israël qui est le souverain de l’univers et accueillit pacifiquement les espions, ce qui l’amène, elle et sa famille au salut.
2. La foi des juges et le reste (33-40)
Que dis-je encore ? dit l’auteur. Il y a d’innombrables exemples de la foi dans l’histoire d’Israël. En face des épreuves, tous les surmontent et et remportent la victoire sur elles. Les juges vainquent les royaumes, et David ferme la gueule des lions. Ils sont vaillants et font fuir les ennemis. Pourtant, la victoire n’est pas la seule solution de Dieu. Certaines femmes voient les morts ressuscités, mais certaines d’autres préfèrent la mort, pour avoir la résurrection meilleure. Ils supportent toute sorte de tribulations et souffrances, bravant jusqu’à la mort. L’auteur dit que le monde n’est pas digne d’eux et eux tous ont reçu le bon témoignage par leur foi, quoi qu’ils n’aient reçu ce qu’ils désirent sur la terre.         
Prière : Seigneur, merci de m’avoir appris la foi par les exemples de la foi des ancêtres de foi. Aide-moi à mettre la foi en toi et glorifier ton nom par la foi. Rends-moi victorieux par la foi.   

Un mot : La victoire de la foi      

Jean 4 :43-54 (M de 28/5/2017)

JESUS GUERIT LE FILS D’UN OFFICIER
Jean 4 :43-54
Verset Clé 4 :50
« Va, lui dit Jésus, ton fils vit. Cet homme crut à la parole que Jésus lui avait dite et il s’en alla. »
La semaine dernière nous avons appris la romance éternelle avec notre Seigneur Jésus. Je pense que chacun et chacune de vous se laissaient infiniment glisser dans la rêverie de l’amour avec Jésus, comme la femme de Samarie, quand elle dit « Seigneur, donne-moi cette eau, afin que je n’aie plus soif et que je ne vienne plus puiser ici. » Mais malheureusement, Jésus dit à la voix haute : « Va, appelle ton mari » à la femme. Pourquoi un tel moment difficile est donné par un si gentil et doux Jésus ? La femme aurait dû pleurnicher, en disant, « tu es méchant ! » ou en se disant dans son cœur, « il est méchant ! » Mais l’histoire est un happy ending, car Jésus et la femme se sont réconciliés et la femme confesse qu’il est son Messie. Mais réfléchissons y un instant avant d’avancer, car cela me semble être extrêmement important. Pourquoi un si gentil et doux Jésus a touché le point vif de la femme, le problème de mari ? C’est simplement et purement, parce que c’était le problème de péché de la femme. Le christianisme est une religion du salut et donc elle doit toucher le point vif de l’homme qui est le problème du péché. Sans y toucher, aucun n’arrivera au salut. Donc, si on est, vous et moi, chrétien, il faut savoir ce fondamental qui est le salut. Si nous ne sommes pas, cher frère et sœur, sauvé, à quoi sert ce titre chrétien, berger, missionnaire ? Ce serait un titre sans valeur. Donc, sachons que si nous sommes chrétiens, nous devons absolument, coûte que coûte, en tout état de cause ou d’une manière ou d’une autre, arriver et atteindre au salut.
Or, comme Jésus nous indique, si nous voulons arriver et atteindre au salut, il faut que nous nous laissions toucher par un quelconque problème du péché. Beaucoup veulent gagner le royaume de Dieu sans passer ce chemin. Soit par les œuvres philanthropiques, soit par les activités ardues dans l’église. Leur vie est privée de joie et de goût et ils cherchent lamour humain et reconnaissance comme puits de Jacob. Ils ne grandissent pas beaucoup malgré leur longue carrière spirituelle, et essayant vainement de conduire les autres.  
Mais heureusement, par cette mise du doigt par Jésus dans le vif de sa vie, la femme, après avoir un peu pleurnicher, se dresse comme une vraie femme, sur une base solide. Elle expérimente la grâce de pardon et de salut et se lève comme une vaillante héroïne de foi. Autrefois, elle regarde et épie sans cesse les humeurs des gens surtout des hommes, mais maintenant, mine de rien, elle conduit une queue interminable des robustes garçons vers la conférence où Jésus les enseigne. Maintenant, pendant ces deux jours, ils sont suspendus sous sa langue, et finalement, ils reçoivent la grâce de salut. Le résultat apparent est formidable. « Maintenant, ce n’est plus à cause de tes dires que nous croyons ; car nous l’avons entendu nous-mêmes, et nous savons que c’est vraiment lui le Sauveur du monde. »
Beaucoup font semblant d’écouter, mais à vrai dire, ils font apparence, ils font entrer la parole par une oreille et la fait sortir par l’autre. Mais heureusement, cette femme a rendu ses oreilles non convexes, mais concaves, et contient les mots de Jésus dans ses oreilles et essaient de faire un élan de la vie pour surmonter son triste sort. Elle écoute la parole de Jésus dure et finalement, une lueur commence à poindre au fond de son cœur. Toute la tristesse, tout le mécontentement, toute la plainte disparait vraiment comme un mensonge. Et finalement, elle se revêt d’une puissance inaltérable dans son âme, et en vient à conduire la foule de Samarie vers la conférence de deux jours.
Premièrement, le prophète n’est pas honoré dans sa patrie. La foi des gens en miracle.
« Le prophète n’est honoré dans sa patrie. » Que signifie cette parole. Il peut y avoir plusieurs interprétations. Du fait que la motivation de ce voyage marqué au début du chapitre 4 est de la rumeur concernant son ministère de baptême par rapport à celui de Jean-Baptiste, Jésus parle de celui-ci. Alors la patrie de Jean-Baptiste est la Judée et il a été méprisé par les Judéens jusqu’à être décapité. Donc, Jean s’en va à la Galilée, pour le fuir pour l’instant.  
En général, être ignoré ne devrait pas venir du où on va, mais du où on quitte. Donc, cette constatation nous suggère que la patrie de Jésus est Samarie. Alors Samarie avait fait du bon accueil, mais c’était un bon accueil apparent ayant semblant de la réception de la parole. Selon certain savant, c’est que malgré 2 jours de bon accueil, les Samaritains ont changé du coup leur attitude en voyant se violer par la parole de Jésus leur code moral ou coutume du pays.
Quand Dieu s’adresse à Abraham, il dit qu’il s’en aille de son pays, de sa patrie et de sa maison du père. Abraham vivait longtemps à Ours des Chaldéens où le mode de vie des habitants était fortement marqué par l’idolâtrie. Dans cette ambiance, Abraham ne pouvait pas vivre une vie de foi, d’où le commandement de Dieu de s’en aller. Arrivé au Canaan, Abraham mène sa vie de foi en dépendant de Dieu seulement. Les gens sont très attachés à la patrie, mais les gens de patrie ont une exigence très forte au sens de leur moral et coutume. Leur valeur est ancrée dans le système terrien très fort. Ils ont tendance d’être communautariste, si bien qu’un individu qui sort de leur moule est difficilement acceptable. Dans cette situation, Dieu a voulu le faire sortir de sa patrie Abraham pour qu’il recommence la nouvelle histoire pour Dieu.
Tout au long de sa vie Abraham aspirait à une patrie meilleure, dit Hébreux 11. Mais la plupart des hommes sont très attaché à leur patrie. Jésus voit que la Samarie est un champ de moisson et il semble que le résultat est là. Néanmoins, comme beaucoup ont quitté après avoir reçu la grâce, les Samaritains s’apprêtent à quitter Jésus par je ne sais quelle raison X ou Y. Luc et Matthieu racontent la naissance de Jésus à Bethlehem. Mais l’auteur du quatrième évangile nous donne l’impression qu’il considère que la patrie de Jésus est la Samarie. Il est persécuté par ses habitants et il est sur le point de les quitter. Alors la nature d’un homme déchu étant très changeante, les Samaritains aurait tourné leur dos à Jésus en raison de la non-observation de certain code moral de Jésus. La volte-face humaine est parfois inimaginable, si bien qu’une petite tournure défavorable fait l’homme changer leur avis instantanément. Les hommes qui ont été si accueillants au début, finissent par changer leur avis. C’est la nature de l’homme. Un diacre que j’ai rencontré pendant la conférence de cette semaine, a témoigné qu’un autre diacre qui travaillait dans son entreprise l’a trahi par la malversation de plusieurs centaines de milliers de dollars. En tant qu’entrepreneur, je peux comprendre un peu son sentiment. L’homme cherche la grâce quand il en a soif, mais une fois qu’il la reçoit, il oublie facilement et ne réfléchit par la suite que sur ce qui lui est amer et décevant. L’homme demande beaucoup quand il est dans le besoin, mais lorsque Dieu le lui donne, il pense que c’est grâce à sa force et lutte, que tout cela lui est arrivé. Mais au fond, il n’y a rien d’étonnant, car selon Jésus, « c’est ce qui doit arriver » jusqu’à cette parole de ne pas être honoré dans la patrie devienne un dicton populaire. César dit « toi aussi Brutus. » La trahison est quelque chose qui appartient à l’affaire de l’homme. 
L’histoire de Jésus raconté par Jean est l’histoire de trahison, partant de Nicodème, la malade de 38 ans de Bethesda, jusqu’à sa crucifixion. Déjà dans le premier chapitre, Jean l’a dit, quand il dit, « elle était dans le monde, et le monde a été fait par elle, et le monde ne l’a pas connue. Elle est venue chez les siens, et les siens ne l’ont pas reçu. » Comme prophète Esaïe a prédit, « il est méprisé et abandonné des hommes, homme de douleur et habitué à la souffrance, semblable à celui devant qui l’on se voile la face, Il était méprisé, Nous ne l’avons pas considéré. » Jésus est habitué des mépris, des tournement de dos et des faces, des trahisons de toutes sortes. Les Samaritains tournent leur dos à Jésus.   
Deuxièmement, la foi cherchant le miracle des Galiléen. Quand Jésus arrive à Galilée, les Galiléens l’accueillent à leurs bras grandement ouverts. Les Galiléens auraient organisé un orchestre de fanfare pour féliciter l’arrivée de Jésus. C’est vraiment émouvant, et surement, cela aurait marqué Jésus qui sourit jusqu’aux oreilles. Jésus aurait été très content. Mais il ne l’est pas autant, car Jésus sait quel est l’homme. Jésus est omniscient. Sur ce point, Jean a déjà marqué dans sa description du chapitre 2. « Mais Jésus ne se fiait pas à eux, parce qu’il les connaissait tous, et parce qu’il n’avait pas besoin qu’on lui rende témoignage de quelqu’un ; il savait de lui-même ce qui était dans l’homme. »
L’homme comprend l’homme par l’expérimentation. C’est un peu comme dans l’histoire du loup et garçon. Le garçon se met à courir vers le bas de la colline, en disant, « Le loup, sauve-moi. » Tous les villageois sortent pour le sauver, avant de comprendre que le garçon s’amuse par ce cri et grandement déçus. La deuxième fois où le garçon crie encore, ils sortent pour le sauver, mais c’est toujours un mensonge. La troisième fois où le loup est vraiment apparu, le garçon a beau crier, car personne ne croie ni ne sorte et il est déchiré. Ainsi, l’homme se laisse entraîner par l’affairer de la vie pendant sur la terre. Il en est de même pour Jésus.  
L’autre raison d’accueil de Jésus des Galiléens est parce qu’ils ont vu les miracles de Jésus faits à Jérusalem. Ils avaient été là selon le coutume des Israélites de visiter au moins une fois par an entre trois fêtes religieux du peuple, Jérusalem pour célébrer dans le temple leur Dieu Eternel. Donc, ici nous nous apercevons que leur motif d’accueil n’est pas très correct, mais plutôt calculé et biaisé. L’auteur Jean le commente sagement. Jean, qui était au début spirituellement très jeune, de sorte qu’il combattait sans cesse avec Pierre constamment pour la première place, au moment de l’écriture de l’évangile, il est changé ; il n’est plus dans la phase de l’initiation, mais dans la maturité, pouvant comprendre la réalité de l’homme. Il est une sorte de vétéran spirituel qui ne chancelle pas en voyant le manquement ou la faiblesse des hommes.      
Qu’aurait fait Jésus en arrivant à la Galilée. Les gens étaient tellement accueillant, quel que soit leur motif, Jésus se serait sûrement selon sa coutume, mis à annoncer la bonne nouvelle de Jésus. Ainsi Lc 4 :18 , 19 s’y réfèrent, « L’Esprit du Seigneur est sur moi, parce qu’il m’a oint, pour guérir ceux qui ont le cœur brisé ; pour annoncer la bonne nouvelle aux pauvres ; il m’a envoyé pour proclamer aux captifs la délivrance, et aux aveugles le recouvrement de la vue, pour renvoyer libres les opprimés, pour proclamer une année de grâce du Seigneur. » Voici le noyau de la bonne nouvelle de Jésus.
Par rapport à la première partie, quel est le moyen de nous immuniser de la déception humaine, alors que celle-ci n’est inévitable, comme je vous ai souligné ? Seule solution est d’apprendre et louer une relation solide avec Seigneur Jésus. Si notre relation d’amour basé sur la grâce de salut par Jésus est solide, nous pouvons résister à toutes les vicissitudes de la vie, y compris la déception des hommes. C’est cela qui s’appelle maturité ou sanctification. C’est se tenir fermement comme le roc sur lequel on bâtit la maison. C’est la parole de l’évangile. C’est la bonne nouvelle qui est venu jusqu’à nous pour nous sauver de nos péchés. Si cette conviction est faible, les gens tombent bas si facilement au moindre soulèvement du vent.
Jésus retourne avec les disciples à Cana ? C’est là-bas qu’il a changé l’eau en vin. La Bible ne nous dit pas la raison de ce retour. En tout cas, pour aller cette localité, il faut passer par Nazareth, car Cana se situe au nord de Nazareth et à l’ouest de Capernaüm. Par rapport aux autres évangiles, Jean ne mentionne pas le passage de Jésus dans sa ville Nazareth. Par contre Jean enregistre cet épisode de la guérison du fils d’un officier royal. Bien que celle-ci aie la ressemblance avec celle du serviteur du centurion, celle-ci est particulier et elle n’est écrite que dans l’évangile selon Jean, comme l’épisode sur les noces à Cana. Jean a la conscience de l’heure de Jésus dans son écriture de l’évangile. Tout s’organise selon le plan ou les horaires du temps de Dieu. Rien n’est donc au hasard. Tout ce qui se passe dans le ministère de Jésus et tout ce qui se passe même dans la vie de chacun, il y a la volonté certaine de Dieu et il se passe par l’ordre chronologique établi en avance par l’idée de Dieu. Jean raconte comme si Jésus en vient à passer la Samarie en raison de la rumeur des Pharisiens au sujet du baptême de Jésus comparé par celui de Jean, mais ce n’était pas au hasard qu’il y passait, a été programmé dans l’idée de Dieu, cette rencontre avec une femme perdue loin de Dieu dans le désert de la Samarie. C’est pourquoi Dieu a soulevé ce conflit avec les Pharisiens et le fait traverser la Samarie. L’objectif divin est très précis et très visé. Ici, c’est le même, car Jésus n’a pas besoin de repasser à Cana. Mais Jésus retourne à Cana, est-ce pour qu’il y fasse un tourisme de souvenir ou prenne un repos ou une cure ? Non, Jésus eut l’objectif, c’est que Jésus choisit cette localité comme un point de rencontre avec un officier royal et sa conversion. C’était le meilleur endroit où cet homme peut faire un trajet et descente pendant laquelle ses serviteurs viendront et qu’il leur demande l’heure de guérison et confirmer la puissance de Jésus par leur réponse, etc. 
En digression, j’aimerai réfléchir avec vous un peu sur l’enregistrement de Jeans sur ses miracles. Jean enregistre 7 miracles dans son livre. Bien sûr qu’il y avait beaucoup d’autres miracles, en sorte que Jean confesse qu’avec tous les miracles que faisait Jésus et les autres paroles dites de Jésus, le monde ne pourra contenir les livres qu’on écrirait.
Ce 2e miracle de la guérison du fils d’un officier royal est produit à Cana, donc deuxième miracle à Cana en Galilée et constitue au deuxième parmi les trois miracles faits en Galilée, sur 7 au total écrit par Jean et il est celui qui est seul appliqué au païen. Or, si nous analysons les 7 miracles de Jean, nous trouvons un point commun de ces miracles. L’évangéliste Luc raconte que Jésus ne donne aucun signe de miracle aux Pharisiens qui les demandaient. La raison est que le miracle n’a pas pour but de démontrer la puissance de Jésus, mais de faire naître dans le cœur des observateurs la foi en Dieu. Or, la foi ne naît pas de façon miraculeuse, mais de façon logique. Dans chaque épisode des miracles, Jésus donne un reproche quelconque pour que ceux qui sont ses objets en viennent à croire en Jésus-Christ. Peut-être que dans ce sens on n’a pas besoin de distinguer les 7 miracles de Jésus, car même dans d’autres épisodes Jésus procède à la même façon. Par exemple, Jésus, après avoir prononcé le principe de la nouvelle naissance à Nocodème, il lui fait reproche, afin qu’il croie en Dieu. Nous nous souvenons des paroles de Jésus, « Tu es docteur, mais tu ne connais pas cela, » « Si vous ne croyez pas quand je vous ai parlé des choses terrestres, comment croirez-vous quand je vous parlerai des choses célestes ? » « quiconque fait le mal a de la haine pour la lumière et ne vient pas à la lumière, parce que leurs œuvres étaient mauvaises. » Nicodème n’a pas accepté ce reproche, d’où son éloignement de la bénédiction de la nouvelle naissance. S’il aurait né de nouveau, ce fait de la conversion d’une si haute intellectualité d’Israël aurait été considéré comme un miracle. En effet, la nouvelle naissance est un miracle que puisse expérimenter l’homme sur la terre. Pour la femme de Samarie, Jésus lui fait reproche en disant, « Va, appelle ton mari. » Quoi que la femme échappe frontalement à cette question, Jésus veut dévoiler son aspect pécheur en demandant la repentance de sa vie immorale. Après quoi Jésus se révèle et la femme l’acceptant, en vient à reconnaître que son objet d’adoration est faux. La femme est celle qui expérimente le miracle du changement de son intérieur. Ainsi, en effet, le changement de la Samaritaine qui était extrêmement difficile à cause de son préjugé est censé être le deuxième miracle dans l’évangile selon Jean. Qu’est-ce que ce sera autre que miracle que de voir le changement de cette femme qui est si triste en une femme si joyeuse puissante. Jean 8 raconte la femme prise en flagrant délit d’adultère. Son pardon entier est censé être un autre miracle, mais plus que cela, la femme de Samarie est vraiment un miracle, car elle a conduit multiples machos de la Samarie au sein de Jésus-Christ par son propre témoignage puissant. En tout cas, mon propos est que là où il y a le reproche, il y a le miracle introduit. Si nous continuons les récits des miracles, il en est de même pour la guérison du malade auprès de la piscine de Bethesda. Jésus lui demande la volonté de guérir, car ce malade a perdu le goût de guérison et cela est un grave problème de péché pour les hommes.
Ensuite, Jésus met les disciples dans l’embarras, afin qu’ils mettent leur foi en Dieu et dépendent totalement de Jésus. Ainsi, les 4e et 5e miracles racontent le test fait par Jésus auprès de ses disciples avant de faire le miracle. Jésus dit aux disciples au sujet de comment nourrir la foule de 5000 dans le désert. Puis Jésus dit aux disciples de ne pas craindre car c’est lui qui marche sur l’eau. Donc, vu ce caractère ou l’arrière-plan de miracle, si nous acceptons le reproche de Jésus pour nous, et si nous réussissons le teste de Jésus dans nos embarras qu’il nous met avec foi, nous pouvons expérimenter le miracle dans nos vies.
Troisièmement, Va, ton fils vit. Or, quand il est arrivé à Cana, est arrivé en même temps un officier royal. Il est tombé dans un grand embarras de la vie, car son fils unique est tombé malade et il est mourant. Il est sûr qu’il consultait de multiples médecins de la ville et de la région, en vain, car son fils est toujours mourant. Dans ce grand embarras, il en vient à entendre la nouvelle du passage de Jésus dans la ville voisine. Donc il constitue une suite de visitation tout de suite et se met en route. Quand il arrive auprès de Jésus, il doit y avoir beaucoup de gens, mais il pénètre la foule pour demander l’aide de Jésus. Jean décrit la scène de la requête de l’officier auprès de Jésus de façon objectif en terme de tiers personne. Mais la réponse de Jésus qu’il encaisse est assez abrupte. Quelle était sa réponse ? Comme nous avons chanté dans les noces à Cana, elle est ahurissante, dira-t-on. Jésus dit, « Si vous ne voyez des miracles et des prodiges, vous ne croirez donc point. » L’objet de cette reproche n’est pas très clair, leur sujet étant « vous » il est bien probable qu’il s’agit de tous les Galiléens qui cherchent aveuglement les miracles. Quoi qu’il en soit, ces dires de Jésus en face de l’officier royal comporte une grande humiliation. Car cet homme qui cherche la guérison de son fils est un cas exemplaire de chercher le miracle comme une condition de croire. La dignité d’un officier royal est tombée par terre et il encaisse une grande honte devant tout le public. C’est un peu comme la parole de Jésus en face d’une femme syro-phénicienne qui veut obtenir la faveur de Jésus pour la guérison de sa fille malade, mais à qui Jésus dit qu’il n’est pas juste de jeter le pain de la table à un chien. En effet, les juifs considèrent les païens comme chiens. Plus que cette femme syro-phénicienne, cet homme noble de royauté aurait digéré difficilement ces dires de Jésus. Jésus est en train de le traiter comme « une espèce de chercheur de miracle à l’aveuglette ». La honte que subit le supérieur est la chose la plus difficile à supporter. Imaginez-vous que si vous êtes supérieur, et vous êtes éhonté par vos subalternes devant tout le public. Votre réaction sera immédiatement soit licenciement, soit punition en vengeance.
En tout cas, pour le cas de l’officier royal, c’est un peu comme si Jésus envoie à lui un sms en disant, « il vaut mieux de retourner, car tu ne croiras point si je te fais pas de miracle, Eim ? » Ce serait vraiment humiliant. Je ne suis pas trop fan de sms, et préfère que mes ouailles me téléphonent aussi souvent que possible. C’est vraiment la joie d’entendre la voix de mes frères et sœurs. Mais en sms, l’officier n’a pas de choix que ce l’accepter. Donc, il faut retourner. Mais ici Jésus devant tout le monde, exprime sa décision de façon impersonnelle et pitoyable, « je n’ai point envie de réaliser le miracle pour vous, car vous êtes des chercheurs aveugles des miracles. Voilà un cas vivant devant vous. »
Autrement dit, Jésus semble de lui dire : « A cause de votre fausse conviction sur le miracle, vous êtes tous les candidats de faux croyants. » Alors Jésus veut vraiment qu’à travers le miracle, les gens deviennent le vrai croyant. Le vrai croyant est semblable au vrai adorateur que Dieu cherche dont Jésus a parlé lors de son entrevue avec la Samaritaine. Il est celui qui adore Dieu en esprit et en vérité. Ce n’est pas parce qu’il a expérimenté le miracle dans sa vie qu’il adore Dieu et loue Dieu. Tout simplement parce qu’il a vu la grandeur de Dieu par laquelle il a sauvé sa vie pécheresse et l’a fait devenir une nouvelle création, il chante et loue l’Eternel. Il adore Dieu parce qu’il lui a donné la parole si profonde et si touchante comme une oasis rafraichissante qui le fait goûter à chaque mot la joie d’éternité. Par elle, sa vie si maudite a changé en une vie débordante de joie et de sens. Que de plus à désirer dans sa vie ? Donc, il loue, change, et danse. Quel croyant ou quel genre de croyant êtes-vous ? Etes-vous un croyant qui a décidé de ne pas croire avant qu’il vous montre quelque signe visible telle prospérité, réussite, ou paix, guérison, ou des choses pareilles. Puis si Dieu ne vous bénit pas, tant pis, vous ne croirez pas. Si nous cherchons seulement le miracle, nous devenons de faux adorateurs et faux croyants.   
Ici, regardez, combien Jésus agit comme s’il n’a pas atteint au niveau espéré de l’officier. Quand l’officier est venu auprès de Jésus, il aurait conçu une valeur expectative à l’égard de Jésus. Quand vous rencontrez quelqu’un, vous aurez peut-être conçu à son égard une valeur expectative. Mais comment agirez-vous, si cette personne n’atteint pas à cette valeur expectative ? La valeur expectative ou le niveau espéré de l’officier a été énorme. Il a décidé de venir à Jésus, car il a entendu parler de lui qui a guéri beaucoup de malade avec sa puissance miraculeuse. Donc, il s’assure que s’il va vers lui, il fera quelque chose pour son fils, et de plus les gens disent qu’il est un homme très débonnaire.
Mais la réaction de Jésus est non seulement pas à la hauteur de sa valeur expectative ; loin de là, elle est contraire à sa valeur expectative. Il dit comme s’il n’a pas en vue d’écouter sa requête, car il cherche à l’aveuglette le miracle. Donc, c’était plutôt un refus. Dans cette situation, c’est vraiment quelque chose qui le vexe et le met en colère. Jésus n’est vraiment pas gentil. De plus, qui suis-je, moi, qui est venu me courber devant cet évangéliste de la campagne. Il n’est que ça. C’en est fini, donc je pars. Adieu, mon ami. On va penser que rien ne s’était produit entre toi et moi. Le traitement humiliant a laissé une profonde blessure dans l’âme de l’officier et fait tout de suite la valise pour le voyage de retour.
Mais quelle était la réaction de l’officier ? Autrefois, l’officier a laissé la description de sa requête à l’auteur Jean, mais maintenant, il s’avance pour qu’il dise directement et adresse sa requête directe à Jésus-Christ. Il hausse donc un ton pour s’adresser à Jésus. « Seigneur, descends avant que mon petit enfant ne meure. » Bien sûr que l’urgence de la situation le rend désespéré pour adresser ainsi instamment sa requête à Jésus. Mais, il y en a qui ne s’apprêteront pas à faire ça à cause de la fierté blessée. A cause de celle-ci, les gens parfois refusent de se courber malgré leur urgent besoin absolu. La fierté humaine est si terrible. Nous allons voir comment un homme si fier refuse de demander la guérison de sa malade chronique. Il ne veut pas être guéri, si bien que Jésus a du lui demander « veux tu retrouver la santé » ? La fierté humaine le laissait à perpétuité se rouler par ce côté-ci et par ce côté-là sur son lit durant 38 ans. Si je dois choisir, je suis d’avis avec le pasteur que j’ai rencontré et conversé pendant le séminaire, qui a dit qu’il n’y a pas de guérison qui ne puisse pas être guéri, si on se repend vraiment sincèrement. Etant autrefois, un célèbre journaliste en Corée, il vivait une vie qui était plongée dans le jarre de l’alcool pendant plus de 35 ans et il a été opéré plus de quatre fois le cœur, avant qu’il expérimente finalement la guérison parfaite en rencontrant Jésus.
Un jour, John MacArther a raconté une histoire amusante. Il y avait un candidat de missionnaire mais son problème était une sorte d’accusation qu’il n’est pas assez obéissant à Dieu. Un jour, il a reçu une certaine vision qu’il devienne un missionnaire. En face de son pasteur John, il confesse « Pasteur, j’ai une vision que je devienne un missionnaire, mais je ne suis pas sûr que je dois devenir missionnaire dans l’intérieur du pays ou missionnaire à l’étranger. » MacArther dit, « Frère, à mon avis, je pense qu’avant que tu devienne missionnaire, tu dois devenir sous-missionnaire. » Ce dernier mot est un mot composé de sous-mission et naire. Le propos de MacArther est quoi qu’il en soit, pour lui, avant de devenir quelconque homme de mission, il faut d’abord qu’il apprenne la soumission à l’homme. Quant à la soumission à l’homme, il faut une courbure de l’inutile fierté humaine, sans quoi il sera difficile pour Dieu d’utiliser quiconque. S’il se soumets à l’homme, en courbant la fierté, Dieu l’utilise comme son instrument, et Dieu peut pour ce but, être très favorable d’écouter sa requête de guérison, et ce parfaitement même.   
En tout cas, l’officier royal, désespéré de la maladie de son fils, refuse d’être découragé. Il résiste, au risque de sa fierté courbée, à toute sorte de découragement. Jésus a beau, se dit-il, répéter sa tentative de le décourager, car il se lèverait et triompherait. Donc, il dit, « Seigneur, descend avant que mon petit enfant ne meure. » Vraiment il s’agit du temps d’une seconde ou deux, dont dépend la vie de son enfant. Il y avait beaucoup de raison de décourager, surtout les paroles répétitives de la fin de vie de son fils dites par les médecins. En se croisant dans sa tête tous ces conseils humains ces médecins, il se serait affaissé par terre. Mais il refuse catégoriquement tout découragement en se disant, « non, je triompherai. Non je triompherai. » Jésus semble qu’il n’écouterai pas tant qu’il se repente de sa vie aveugle de la recherche des miracles. Il semble avoir beaucoup de temps pour arriver à ce niveau de la foi. Mais pour le père, il n’y a pas de temps à perdre. Il se repend tout de suite, à son intérieur, et s’adresse encore audacieusement, « Seigneur descend, descend avant que ce fils meure. » C’est mon unique espoir, S’il te plaît, viens à mon secours. Bien que le père ne le prononce pas, il se repend de sa recherche aveugle du miracle, je croie maintenant en toi dont la puissance est d’éternité en éternité. En voyant ses regards si enflammés, Jésus comprend que ces mots ne sont pas sortis simplement de sa recherche aveugle de la guérison miraculeuse, mais de sa croyance absolue en sa puissance de guérison. A l’instant, le cœur de Jésus s’adoucit, et il se décide de guérir le fils. Le Dieu d’Israël penche ses oreilles sur ses enfants en sondant les vœux les plus chers de Noël. Pour ceux qui sont si adouci comme le cœur de chair si douce d’enfant, Dieu adoucit le sien aussi pour entendre son cri désespéré. Jésus veut sauver son fils.
Ensuite, Jésus dit, « Va, ton fils vit. » Pour l’officier, c’est un autre choc. Car sa valeur expectative venant vers lui est qu’il aille chez lui et impose la main sur la tête de l’enfant, jusqu’à ce que l’enfant reprenne l’esprit. Encore une autre déception par rapport à son expectatif. Ce n’est pas raisonnable que de croire que comme il le dit, il est guéri. Mais la réaction de l’officier justifie le changement de cœur de Jésus précédent, car l’officier a cru en Dieu, avant qu’il espère la guérison de son fils. Donc, le verset 50b dit, « Cet homme crut à la parole que Jésus lui avait dite et il s’en alla. »  
Ici, Jésus n’est pas celui qui ignore le vrai cœur d’un croyant. D’où une autre version est possible. C’est le suivant. Quand Jésus reproche aux gens de la Galilée leur aveugle poursuite de la guérison, l’officier royal se sent amer, car il semble que Jésus ne le méprenne. Car il n’est pas venu simplement en vue d’une guérison de son fils. Mais, il est venu avec une authentique foi en Jésus et sa parole. Quand il avait entendu de lui, une foi de je ne sais d’où a surgit dans son cœur, et c’était comme un tourbillon incontrôlable. Il avait cru en Dieu qui avait envoyé ce Jésus pour qu’il guérisse son fils, comme une puissante parole divine envoyée. Donc, dès le début il n’a aucun doute de la puissance de la parole divine. Mais regrettablement, Jésus semble mettre dans le même sac ces maudits Galiléens qui n’aiment que voir des miracles pour se divertir. L’officier s’adresse de nouveau sans se laisser attrister par ses mots, à Jésus pour exprimer son désir de voir la guérison de son fils bien sûr, mais cela n’est pas basé sur la superstition, mais sur une authentique foi en Jésus, ayant sa confiance sans faille en Jésus et sa parole.
Pendant son expression, il semble que ce cœur ardent pour son fils et surtout sa foi absolue en sa parole a été transmis à Jésus. Jésus est le bon berger qui ne néglige jamais un cœur sincère croyant en lui. Donc, ce n’est pas la peine de nous attrister à cause de l’apparence d’être mal compris dans nos vrais cœurs devant Dieu. Dieu comprend notre cœur et il finit par donner la récompense pour nos cœurs.
Alors l’officier descend, jusqu’à ce qu’il croise ses serviteurs qui lui annoncent que son fils est guéri. Maintenant l’officier reçoit la grâce par la guérison tant attendue de son fils. Mais l’officier est un homme qui sait rendre grâce à Dieu après avoir reçu la grâce. Ici, si un homme ne cherche que de voir le miracle, ce miracle le satisfait immanquablement, si bien qu’il oublie tout après le miracle. Mais celui qui n’attend pas que le miracle, mais qui croit vraiment en Dieu sa puissance et sa parole, agit différemment, de façon extraordinaire, ou un peu dingue. Pourquoi calculer tout ça, dira-t-on, car ça suffit que ton fils vive. C’aurait été la façon de penser des serviteurs qui sont venus annoncer la nouvelle. Ils sont un peu comme l’organisateur dans les noces à Cana, qui ignore ce qui se passe. Ils tâtonnaient et trouvaient qu’une telle heure, l’enfant a bougé et semblait améliorer la santé, et cela était vraiment incompréhensible, car tout le monde pensait, y compris le médecin de famille, qu’il mourrait, sans aucune possibilité de revivre. Mais tout à coup, le souffle de l’enfant est revenu et ses doigts ont bougé. Alors les serviteurs ont couru vers leur maître. Donc, ici le maître pense qu’il y a après la grâce un autre travail à faire : rendre proprement la grâce dont Dieu est origine. Donc, il s’assoit avec ses serviteurs sur le banc et tapote le clavier de tablette Excel pour voir à quelle heure et à quelle minute, le souffle de l’enfant revenait.

Quand il y a un homme qui sait rendre propre grâce digne de Dieu, il y a la propagation de l’évangile dans le monde. Il est possible que l’homme garde en secret personnel comment il a reçu cette grâce à travers le renoncement de soi, la supplication ardente auprès de Jésus. C’est un souvenir si cher, que je dois chérir au fond de cœur. Beaucoup de chrétiens choisissent cette option, de peur qu’il soit trop long d’expliquer tout ça. Mais le chrétien doit prendre longtemps pour enquérir la trace de la grâce descendu pour lui de façon exhaustive et rendre proprement pour une par une de ces grâces à Dieu, afin que les autres le constatent et y fassent part ensemble. Alors, en reconnaissant l’intervention de Dieu en faveur de son peuple, les gens en viendront enfin à croire en Dieu, ce qui s’est passé dans la famille de l’officier. Regardez le verset 53. « Le père reconnut que c’était à l’heure même où Jésus lui avait dit : Ton fils vit. Et il crut, lui et toute sa maisonnée. » Inutile de distinguer ce que Jésus avait dit de ce qu’il avait cru, car le père crut ou instantanément ou il avait cru déjà depuis son départ de Capernaüm. En tout cas, cet incident l’amène à croire plus profondément et il amène toute sa maisonnée, à croire en Dieu absolument. Un missionnaire à Philippine meurt dès qu’il commença son ministère. Ses collègues se lamentaient, et écrirent l’épitaphe que son tombeau. « Nous ne pouvons comprendre, mais nous mettons confiance continuellement. » Que Dieu vous donne au milieu des vicissitudes de la vie, malgré tout, y compris la trahison de l’homme, la confiance absolue continuellement en Dieu. Surtout que Dieu vous accorde la foi absolue en Dieu comme l’officier royal, au-delà des miracles visibles.