Gn
32:1-24 (PQ du 24/08/2019)
Le
chemin de retour
Verset clé : 12
1. La peur et la prière
de Jacob
Il y avait une dizaine d’année, Jacob avait passé le Jourdain
avec un bâton pour fuir vers le pays de frère de sa mère en vue de sauver sa
vie et aussi d’épouser une femme de la bas selon le conseil de Rebecca et
Isaac, ses parents. Bien que plus de dix ans passés, la peur initiale vis-à-vis
de son frère Esaü restait toujours vivante et présente comme si c’était hier. Cette
peur d’être tué et vengé par son frère est comme un cauchemar qui n’a jamais
quitté l’esprit de Jacob pendant tous ces années de fuite. Ainsi, quand les messagers
lui ont fait rapport en disant que son frère Esaü était aussi en marche à sa
rencontre, avec quatre cents hommes, Jacob était saisi de crainte de d’angoisse.
Nous avons tous une peur qui ressemblent à celle de Jacob. Comme
pour Moise, la plus grande peur est le moment où Dieu lui avait demandé de
retourner en Egypte et libérer son peuple. Comme pour Paul, la plus grande peur
est le moment où il a décidé de prêcher l’Evangile aux églises qu’il avait
fortement persécutées auparavant. Chaque homme a une peur qui est tellement
grande et lourde et qu’un jour, nous devons le confronter d’une manière ou
autre.
Dans le cas de Jacob, face à cette peur invincible, il décida
une chose : la prière. Jacob rappelle d’abord la promesse de Dieu envers
ses ancêtres. Ensuite il rend grâce à Dieu de sa bienveillance et sa fidélité
tout au long de ces dernières années. Enfin, il demande à ce que Dieu le
délivre de la main de son frère.
2. Un présent à son frère
Esaü
Après la prière, Jacob a passé la nuit seul et il a pris de ce
qui était venu en sa possession pour faire un présent à son frère car il a
voulu apaiser la colère d’Ésaü. Dans ce passage, l’auteur a détaillé le nombre
de chaque cadeau que Jacob avait préparé. Jacob avait même préparé le discours
afin que ses serviteurs puissent annoncer à Esaü avant leur rencontre. Ici,
nous voyons l’humilité de Jacob. En fait, il se considère comme un serviteur d’Ésaü.
Jacob, auparavant un homme qui a gagné le droit d’aînesse, a
ensuite obtenu toutes les bénédictions comme chef de la famille par la bouche
de son père. Maintenant, Jacob a appris l’humilité et s’est soumis à Ésaü comme
un serviteur. De nos jour, combien il est difficile pour un homme qui veut être
grand de se soumettre à une autre personne ? Pourtant c’est ce que la
Bible nous demande - « Ne faites rien par rivalité ou par vaine gloire,
mais dans l’humilité, estimez les autres supérieurs à vous-mêmes. »
(Philippiens 2 :3) et encore « Avant le désastre, le cœur de l’homme
s’élève ; mais l’humilité précède la gloire. » (Proverbes 18 :12)
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