Jacob obtint la bénédiction d’Isaac selon la volonté de Dieu
Genèse
27 : 1-40
Verset Clé 27 :23
Au
commencement de l’humanité, la tromperie conduisit au péché et à la mort. Cette
semence continua d’œuvrer même au sein de la lignée de Jésus-Christ pour
l’attribution de la bénédiction patriarcale. Mais Dieu était attentif pour que
son plan rédempteur pour l’humanité s’accomplisse.
1. Jacob
obéit à sa mère et obtint la bénédiction patriarcale (1-29)
Isaac avait
atteint l’âge vieux de 137 ans. Il ne pouvait plus voir dans sa vieillesse.
Avant de mourir, il voulut transmettre la bénédiction patriarcale à son fils
aîné Esaü. Mais dans son choix, il n’avait pas consulté l’Eternel. Malgré les
agissements d’Esaü peu spirituel (26 : 34,35), il semble qu’Isaac manquait
de discernement en appelant son fils Esaü qu’il aimait, à chasser du gibier et
à lui faire un repas de fête, afin de le bénir.
Rébecca qui
avait surpris leur conversation, au sujet de la bénédiction, appela Jacob à
déjouer cette volonté, en se faisant passer pour Esaü. Sans consulter,
l’Eternel, elle agit avec ruse, bien qu’immoral. Elle croyait que la
bénédiction de Dieu devait revenir à Jacob en se référant au temps de sa
grossesse où Dieu lui indiqua que le plus grand de ses fils serait assujetti au
plus petit (25 :23). Agir de la sorte était un plan risqué, car si Isaac
s’en aperçu, au lieu de la bénédiction, c’était plutôt la malédiction
que Jacob risquait de recevoir. C’est pourquoi Jacob craignit d’y obéir.
Mais Rébecca lui dit qu’elle était prête à prendre sur elle toute la malédiction.
Aussi l’exhorta-t-elle à obéir à sa voix. Jacob décida d’obéir et collabora
activement, en lui apportant les chevreaux demandés (9,14) avec lequel Rébecca
fit un régal à Isaac comme il l’aimait. Pour tromper la vigilance d’Isaac,
Rébecca revêtit Jacob des habits de fête d’Esaü pourtant l’odeur des champs et recouvrit
mains et cou de peaux de chevreaux pour imiter Esaü qui était poilu. Quand
Jacob se présenta à son père, Isaac ne le reconnut pas, et le bénit (37). Blé,
vin nouveau, ressource de la terre, rosée du ciel, fertilité et domination lui
furent données.
2. Esaü
privé de la bénédiction (30-40)
Esaü ne put
que s’écrier avec amertume et plainte de la tromperie de son frère. Lui qui
avait méprisé son droit d’ainesse pour de la nourriture, Dieu ne lui permit pas
la bénédiction du droit d’ainesse. Bien qu’Esaü ait cherché la bénédiction de
Dieu avec larmes, celle donnée à Jacob était irrévocable. Aussi espérait-il
qu’elle n’était pas exclusive (38). L’histoire nous dit que le Pays d’Édom
(d’Esaü) était en effet sec, rocheux et stérile, tandis que le pays de Canaan
(de Jacob) était d’une remarquable fertilité. Esaü vivra de son épée (de guerre
et pillage), privé des dons du ciel et de la terre.
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