Rechercher dans ce blog

jeudi 15 août 2019

Genèse 27:1-40 (PQ du 16/08/2019)


Jacob obtint la bénédiction d’Isaac selon la volonté de Dieu

Genèse 27 : 1-40
Verset Clé 27 :23

Au commencement de l’humanité, la tromperie conduisit au péché et à la mort. Cette semence continua d’œuvrer même au sein de la lignée de Jésus-Christ pour l’attribution de la bénédiction patriarcale. Mais Dieu était attentif pour que son plan rédempteur pour l’humanité s’accomplisse.

1. Jacob obéit à sa mère et obtint la bénédiction patriarcale (1-29)

Isaac avait atteint l’âge vieux de 137 ans. Il ne pouvait plus voir dans sa vieillesse. Avant de mourir, il voulut transmettre la bénédiction patriarcale à son fils aîné Esaü. Mais dans son choix, il n’avait pas consulté l’Eternel. Malgré les agissements d’Esaü peu spirituel (26 : 34,35), il semble qu’Isaac manquait de discernement en appelant son fils Esaü qu’il aimait, à chasser du gibier et à lui faire un repas de fête, afin de le bénir.
Rébecca qui avait surpris leur conversation, au sujet de la bénédiction, appela Jacob à déjouer cette volonté, en se faisant passer pour Esaü. Sans consulter, l’Eternel, elle agit avec ruse, bien qu’immoral. Elle croyait que la bénédiction de Dieu devait revenir à Jacob en se référant au temps de sa grossesse où Dieu lui indiqua que le plus grand de ses fils serait assujetti au plus petit (25 :23). Agir de la sorte était un plan risqué, car si Isaac s’en aperçu, au lieu de la bénédiction, c’était plutôt la malédiction que Jacob risquait de recevoir. C’est pourquoi Jacob craignit d’y obéir. Mais Rébecca lui dit qu’elle était prête à prendre sur elle toute la malédiction. Aussi l’exhorta-t-elle à obéir à sa voix. Jacob décida d’obéir et collabora activement, en lui apportant les chevreaux demandés (9,14) avec lequel Rébecca fit un régal à Isaac comme il l’aimait. Pour tromper la vigilance d’Isaac, Rébecca revêtit Jacob des habits de fête d’Esaü pourtant l’odeur des champs et recouvrit mains et cou de peaux de chevreaux pour imiter Esaü qui était poilu. Quand Jacob se présenta à son père, Isaac ne le reconnut pas, et le bénit (37). Blé, vin nouveau, ressource de la terre, rosée du ciel, fertilité et domination lui furent données.

2. Esaü privé de la bénédiction (30-40)

Esaü ne put que s’écrier avec amertume et plainte de la tromperie de son frère. Lui qui avait méprisé son droit d’ainesse pour de la nourriture, Dieu ne lui permit pas la bénédiction du droit d’ainesse. Bien qu’Esaü ait cherché la bénédiction de Dieu avec larmes, celle donnée à Jacob était irrévocable. Aussi espérait-il qu’elle n’était pas exclusive (38). L’histoire nous dit que le Pays d’Édom (d’Esaü) était en effet sec, rocheux et stérile, tandis que le pays de Canaan (de Jacob) était d’une remarquable fertilité. Esaü vivra de son épée (de guerre et pillage), privé des dons du ciel et de la terre.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire