LA
PAROLE FAITE CHAIR
Jean 1 :1-18Verset Clé 1 :14
« La Parole
a été faite chair, et elle a habité parmi nous, pleine de grâce et de
vérité ; et nous avons contemplé sa gloire, une gloire comme celle du Fils
unique venu du Père. »
L’évangile selon Jean est l’évangile non
synoptique. Le point de vue de l’auteur Jean est différent des auteurs des
autres évangiles. En sus des autres études que nous avons fait jusqu’à
maintenant, au fil de l’étude de cet évangile, nous verrons comme sujet combien
importante la position de la vérité dans la vie de l’homme. En effet, cet
évangile est le meilleur évangile pour avoir un accès incontournable à la
vérité. Si nous l’appréhendons proprement, j’en suis sûr que notre vie sera
vraiment enrichie et enjouée. Je vous invite à partir avec moi pour explorer ce
thème important dans la vie de l’homme. Qu’est-ce que la vérité ? dira
Pilate. Qu’est-ce que la vérité vraiment ? Que le Saint-Esprit qui est
aussi l’un des thèmes johanniques, nous guide à chaque sabbat pour cela.
Premièrement, La Parole au commencement. Le
verset 1 dit, « Au commencement était la Parole, et la Parole était avec
Dieu, et la Parole était Dieu. » A la différence des mots « au
commencement » du début de la Genèse qui signifie le début de la création
à un moment fini, « au commencement » de l’évangile selon Jean
commençant est l’éternité, c’est-à-dire un moment infini sans début vraiment.
Donc, la Parole avait été de l’éternité, et son existence remonte au temps
infini. Donc, selon le verset 14, si cette Parole descend sur la terre et se
fait entendre aux oreilles des hommes, ceux-ci sont en train d’entendre une
voix venant de l’éternité. Une voix est quelque chose qui se soulève
instantanément et se fait entendre et disparaît. Mais cette Parole de l’évangile
selon Jean et dans la Bible en général est la Voix dont l’origine remonte
jusqu’aux lointains passés immémoriaux. Toute voix humaine est vouée à un court
laps de temps et à la disparition. Bien sûr il y a une voix intermédiaire.
Esaïe 40 :3 dit, « Une voix crie dans le désert : Ouvrez le
chemin de l’Eternel, Nivelez dans la steppe Une route pour notre Dieu. »
Il s’agit de la parole de Jean-Baptiste, précurseur du Messie. C’est un
prophète qui prononce le monde d’avenir selon le plan de Dieu. Dieu utilise ainsi
la langue de l’homme pour publier son décret. Mais la Parole du verset 1 est
différente. La Parole était au commencement, était avec Dieu et était Dieu. Comme
dans la Bible Thomson toute la parole de Jésus est écrite en couleur rouge,
vraiment la Parole de Jésus se distingue de toutes les autres paroles.
Qui est la Parole ? La Parole est avant
tout le Dieu Créateur. Si nous lisons le premier chapitre de la Genèse, nous
voyons que Dieu ne cesse de dire ceci ou cela, pour que de néant, quelques
choses animés ou inanimés sortent. En commençant « Dieu dit : que la
lumière soit ! et la lumière fut, et en finissant, « Dieu
dit : Faisons l’homme à notre image selon notre ressemblance, pour qu’il
domine sur les poissons, etc… » Dieu parle toujours. Comme ce dernier
énoncé utilise le pluriel, nous pouvons constater que Dieu n’agissait pas seul
pour faire venir la création, mais toujours en collaboration avec quelqu’un. Autrement,
Dieu aurait conçu la volonté créatrice
du monde, mais quant à l’exécution, ce aurait été une autre personne qui
dispose de la parole de Dieu pour former le monde. C’est Jésus, son Fils. Jésus
est la Parole de Dieu et c’est lui qui met en œuvre la volonté divine. Nous
avons tout raison de remarquer que la Parole dans Jean est écrite avec une
majuscule P, ce qui nous fait voir qu’elle est personnifiée.
La Parole fait donc le monde merveilleux de la
création. Il est si puissant que tout y a obéi, même du néant surgit un être.
La Parole est descendue au temps défini de Dieu, mais la puissance de la Parole
est d’éternité. Si nous observons l’œuvre de Jésus-Christ, c’est toujours par
l’intermédiaire de la parole, qu’elle s’avance et se réalise. Jamais, une œuvre
ne s’est produite tacitement et silencieusement. Jésus ne travaille pas, quoi
que Dieu, en dormant, ou en repos, ou en télépathie, mais il prononce toujours quelque
chose de sa bouche, et ce qui est dit est arrivé. Il en est de même pour nous.
Certains auraient dis : je prie, et hop, cela va arriver. Oui, c’est
possible, car notre Dieu est grand. Mais pour qu’il arrive quelque chose, il
faut bouger et surtout parler. Comme Romains 10 : 14, « Comment
croiront-ils en celui dont ils n’ont pas entendu parler ? Et comment
entendront-ils parler de lui, sans prédicateurs ? » Quand Jésus dors,
il y a la tempête dans la barque, et les disciples ramaient avec une grande
peine. Mais Jésus se réveille et gronde la tempête en disant,
« Tais-toi ». Elle s’est calmé, et Jésus gronde les disciples, en
disant, « Où est votre foi ? »
Le verset 2 nous paraît un pléonasme, mais
c’est une introduction du verset 3 et affirmation de la Création par le
Créateur unique. En effet, la répétition du fait que la Parole était avec Dieu
se rapportant à l’œuvre créatrice de Dieu, elle souligne l’absolu importance de
croire en la création de Dieu. D’où le verset suivant qui souligne encore ce
fait, en disant que tout a été fait par elle, et rien de ce qui a été fait n’a
été fait sans elle. C’est une double négation qui constitue l’accentuation du
fait. De nos jours, la Création est généralement nié par les contemporains. A
mesure que la science se développe, beaucoup sont devenus agnostiques. Mais
aucunement n’est permise ici les théories des intermédiaires ou de hasard pour
la création de l’univers.
Deuxièmement, la vie de Dieu est devenu la
lumière des hommes. Le verset 4 dit, « En elle était la vie, et la vie
était la lumière des hommes. » Qu’est-ce que la vie ? Les
scientifiques et les philosophes ont cherché son fonctionnement (science de la
vie et de la terre) et son sens. Mais personne n’a vraiment trouvé cela, sauf
une conclusion qu’elle est éphémère comme une bougie sous le vent. Mais elle
est si minutieuse et suffisant à provoquer l’exclamation de tous. D’où vient
cette vie et qu’est ce que la vie ? Devant l’immensité de l’univers, une
vie semble être peu de chose, mais ce n’est pas le cas. Une vie est précieuse
aux yeux de Dieu Créateur. Non, notre vie n’est pas si fragile ni éphémère, car
elle est venue de Dieu, notre grand Créateur qui est dans la coulisse pour nous
protéger par son souffle de vie. En effet, quand il nous a créé chacun dans sa
tête, il l’a conçu à son image et par je ne sais quelle bonne volonté il a pris
de l’argile pour nous façonner à cette image, et après il a insufflé en nous
son souffle vital et voilà nous sommes nés sur la terre. Tous nos organes qui
n’étaient qu’un embryon se sont développés de façon inimaginable jusqu’à ce que
nous ayons le corps remarquable et formidable. Dieu a vraiment raison de
s’exclamer sur nous, « C’était très bon. » Notre vie dont les
Français disent souvent être belle vient de Dieu. Si Dieu ne nous l’avait pas
donné, elle est vraiment privée de la vraie vie, et elle serait la poursuite du
vent et sujette à la pensée de mort qui s’approche pas à pas dans la
vie. Notre Dieu est l’origine de la vie, et celui qui la vivifie. Nous
devons remercier pleinement Dieu qui nous a donné la vie si précieuse et si
belle pour que nous la vivions sur la terre. Quand Jean dit « en elle
était la vie », cette vie est distincte de toute autre vie sur la terre,
par laquelle les animaux par exemple vivent. La vie humaine est inexplicablement
belle et grandiose. L’homme doit avoir fierté de pouvoir éprouver cette joie de
la vivre sur la terre.
La Parole, Fils incarnée est l’origine de la
Vie et elle est aussi la lumière aux hommes. Nicodème, quand il vint à Jésus,
dans le chapitre 3 du présent évangile, il vint de nuit. Quand lors de la cène,
Juda prit le morceau et sortit, c’était la nuit. La vie du serviteur cité
là-haut est une vie comme la nuit. Mais Jésus vint à chacun d’eux pour jeter un
coup de lumière. Jésus entretint longuement dans la nuit avec Nicodème, pour
qu’il choisisse la vie, au lieu des péchés et ainsi il devienne enfant de
lumière et enfant du royaume de Dieu, mais Hélas ! pour le moment, il
préfère les ténèbres à la lumière, il aime trop sa vie coupable amusante.
A chaque fin de cours, il va avec les amis pour avoir un coup. Il ne peut la
lâcher ce plaisir. Il veut continuer son statu quo de sa vie. Mais il devait savoir
qu’en Jésus seul était la vie, et cette vie était la lumière des hommes par
laquelle il pouvait s’en sortir de sa vie fataliste et son désespoir. Pour la
plupart des gens et les Juifs n’ont pas accueilli Jésus comme la lumière. Cette
lumière donnant vie brilla au milieu des ténèbres, mais étrangement, personne
ne l’accueillit.
Il
est judicieux d’opposer la lumière aux ténèbres. Quand Dieu créa la lumière, il
dit que la lumière soit et la lumière fut. Alors les ténèbres se retirèrent, en
faisant éclater la lumière qui venait d’être créée. Donc, les ténèbres ont l’instinct
inné de fuir la lumière. Mais d’un autre côté, il faut passer par les ténèbres
pour arriver à la lumière. C’est-à-dire que plus une personne reconnaît sa
corruption et sa noirceur dans la vie, plus elle en vient à reconnaître la
splendeur de la lumière. Les 2d gen témoignent qu’ils n’ont pas beaucoup péché,
n’ont pas commis les péchés, heureusement c’est grâce à la prière de leurs
parents. Mais est-ce qu’en passant toujours par les ténèbres qu’on connait la
lumière ? Ma réponse est non affirmatif. Dieu est grand, il est notre
maître et souverain, et surtout il est notre Créateur. Il peut agir dans le
cœur de l’homme pour que celui-ci en vienne à comprendre et connaître la
grandeur de Dieu. Je cite souvent le cas de Phoebe de 4 ans en Amérique à
l’époque de Jonathan Edwards qui défendait son pasteur dans tout son village.
Donc penser que c’est toujours par l’empirisme de péché qu’on arrive à la
vérité est d’enfermer les pensées au fatalisme. Timothée dit que la parole
n’est pas liée. La Parole Jésus-Christ peut toucher tous les gens de toutes
catégories pour qu’ils connaissent la vie qui est la lumière des hommes, même
si personne ne leur a enseigné. C’est vraiment à mon avis un mystère de l’homme,
c’est la vie qui vient de Dieu et cette vie est la lumière des hommes. Comme
Jean-Baptiste, dans le désert elle habitait au milieu des sauterelles, et
chaque jour il communique cette vie et prêchait la parole aux gens qui viennent
vers lui.
Ceux
qui reçoivent ainsi la vie de par Dieu, ils deviennent la petite lumière. Jean
limite quand-même cette lumière reflétée en l’homme, car ce n’est pas la vraie
lumière, une bougie peut-être. La lumière véritable est Jésus-Christ. Jean
parut, et il vint auprès du peuple et il rendait témoignage à la lumière afin
que nous croyions en Jésus. Jean enfonce les mots, en disant, « il n’est
pas la lumière, mais il vint pour rendre témoignage à la lumière. » Nous
devons bien distinguer le vrai et le faux, dans ce monde où tout système se
mélange et se confond, de sorte que le vrai apparaisse faux, et le faux
apparaisse vrai. Vous êtes dans l’école, et dans le travail, sans cesse
conditionné par le faux du point de vue de science (par exemple le darwinisme)
et de la moralité (une espèce de genre par exemple). Jean a ce rôle, comme
celui d’Aaron dans la Lévitique oint par Moïse, afin qu’il ait le discernement
entre le saint et le profane, et le pur et l’impur, de distinguer entre le vrai
et le faux. Car lui-même déclara qu’il n’est pas la lumière, ni le Messie que
les gens réclame, seulement il est la voix qui crie dans le désert pour
préparer le chemin du Seigneur. Beaucoup de gens se confondent au milieu des
pseudos vérités proposés par les adeptes des sectes. Mais tout homme doit
savoir que la vraie lumière résident en un seul être, Jésus-Christ, car en lui
seul est la vie et cette vie qu’il donne est la vraie lumière des hommes. Donc,
nous devons bien vérifier que tout retourne à Jésus-Christ. Il est le seul qui
sauve l’homme de ses péchés et le seul qui puisse le conduire dans le royaume
de Dieu pour avoir la vie éternelle.
Troisièmement,
Un vrai témoin de Jésus, mais qui n’est pas la lumière. Comme nous l’avons vu,
le monde Juif n’accueillit pas Jésus, leur lumière véritable. Jean vint pour leur
rendre témoignage. Le verset 15 nous dit comment il rendit témoignage à la
lumière. « Il s’est écrié : C’est celui dont j’ai dit : Celui
qui vient après moi m’a précédé car il était avant moi. » Sa façon de
témoigner est assez singulière, car il ne parle pas des œuvres de Jésus, Messie
qui vient, mais simplement il dit que Jésus est moins âgé que lui mais il le
précède. Jésus dit un jour : « je suis même avant qu’Abraham ne
fut, » ce qui provoqua une grande colère de la part des Juifs. Les Juifs
étaient un peuple très attaché à la tradition, et les traditionalistes sont
très sensibles aux chronologies dont les événements ne sauront être inversés.
Donc, ce genre de constatation de Jean-Baptiste était une grande provocation pour
le monde Juif. Un jour Jean-Baptiste s’écria, « Voici, l’Agneau de Dieu
qui ôte le péché du monde. » Dès que son entourage entendit ces mots,
quelques premiers disciples chez lui tournèrent leur dos à leur maître, et se
mirent à suivre Jésus. C’était Jean-Baptiste. Il n’avait aucun ego pour
lui-même et accomplit sa mission de faire tourner les regards des hommes vers
Jésus qui venait.
Le
but de la venue de Jésus, envoyé de Dieu est marqué dans le verset 7b.
« afin que tous croient en lui. » C’est la vérité de l’être chrétien
et le témoignage chrétien. Tout chrétien sauvé par Jésus est témoin et sa
fonction est de rendre témoignage à la vérité au monde. Et il a pour but unique
d’amener les autres à la foi, dont le champ d’action est universel comme le
terme tous le prouve. Cette semaine, Dieu bénissant la prière des
collaborateurs d’Orsay, étend son champ d’action vers le nord, à Paris 8. Tous
les collaborateurs qui allaient prêcher là-bas rendent témoignage puissant
d’avoir rencontré chacun une brebis. C’est une grande œuvre de Dieu que dans la
faculté dont la plupart sont musulmans nous pouvons faire un stand. Nous sommes
appelés à être des témoins de Jésus pour rendre témoignage à la lumière et
amener tous les âmes de toutes races et de toutes confessions au Christ afin
que tous croient en lui et soient sauvés, même si cette année, nous prions
beaucoup pour les âmes autochtones. A propos, dans l’évangile selon Jean les
mots « afin que » apparaissent beaucoup. Certains se disent et prie,
Seigneur Dieu donne-moi un but. Pour l’homme le but est important. Dans
l’œuvre de Dieu, le but est important, pour que nous ne travaillions pas pour
travailler. Quel est votre but de travailler pour Dieu. Les actes des Apôtres
est un live d’histoire. Les historiens disent que l’histoire humaine ne s’en va
vers nulle part. Mais nous pouvons voir qu’il y a un but de Dieu dans les Actes.
C’est que le champ de Dieu s’élargisse au monde païen ténébreux par les
chrétiens. Nous sommes émerveillés de voir que malgré la persécution, l’église
en cesse de grandir dans le monde. C’est parce que les chrétiens primitifs
avaient un seul but de rendre témoignage à la vérité, et ce par l’intermédiaire
des prières ardentes. Au début après la pentecôte, dit Luc, les croyants s’y
ajoutaient de plus en plus, une fois par 3000, une autre fois par 4000. On se
dit comment cela est possible ? Le verset 2 : 42 autour duquel nous
nous réunissons chaque mardi soir, nous en dit long du principe de l’évangélisation
puissante. Ce mot ajout des fidèles est une conséquence de l’ajout spirituel,
c’est-à-dire, d’abord, étant à un cœur uni, on se tient ferme sur
l’enseignement des apôtres, puis on y ajoute la communion fraternelle, un peu
comme notre réunion de témoignage après PCQJH, ensuit on y ajoute encore la
fraction des pains, partage des choses matérielles est un grand encouragement
pour les hommes qui souffrent dans la privation, et enfin s’y ajoutent encore
les prières. Si ces 4 éléments spirituels s’ajoutent convenablement dans l’ordre,
le résultat du réveil spirituel par la multiplication des âmes qui s’ajoutent
sera aussi évident que le nez au milieu de la figure.
Dans
le dernier message, nous avons entendu le bruit imité de grommellement par la
bouche de votre pasteur, qui décrivait par là les gens qui ayant été blessé et
humilié se mettent à se plaindre, comme un antipode de l’humilité de Jésus qui
n’a pas considéré comme une proie à arracher d’être égal à Dieu. Cependant, encore
je remarque quelques-uns qui manifestent ce symptôme néfaste de se considérer comme
supérieur et donc ignoré dans le ministère quand ils ne sont pas respectés. Je
pense que cette facteur est d’autant plus forte qu’on est d’origine d’immigré
constituant une minorité dans le pays, y compris moi. De toute façon, pour la
direction du pasteur qui propulse l’œuvre de Dieu, il est difficile de plaire à
tout le monde. On ne peut demander à un à un ceci ou cela, qu’il lui plaise ou
déplaise. Sinon elle sera entravée. D’une manière ou d’une autre, les uns ou
les autres, il doit y avoir les gens qui savent supporter l’inconfort et l’humiliation.
Bernanos a dit, l’humilité est le seul moyen d’éviter l’humiliation. Si nous
sommes assez humbles, nous éviterons l’humiliation, car comme notre monitrice Loew
a relevé pendant son voyage, les mots sur la vitre de l’église : « Those
who honor me, I will honor. » Mais si à ses yeux nous ne sommes pas assez humbles,
Dieu lèvera sa main pour nous humilier, un peu comme la parabole de toupie de
Spurgeons que nous avons appris il y a trois semaines. Jean-Baptiste est
vraiment notre modèle d’humilité de serviteur de Dieu. Il est à peine de 30
ans, mais, il est si humble, qu’il dit qu’il n’est rien par rapport à celui qui
le suit. D’où vient, on se demande parfois, cette humilité ? Surement,
c’est à cause de l’entrainement de l’humiliation de Zacharie son vieux père
devant Dieu, quand il avait prononcé la parole d’incrédule dans le sanctuaire.
A mon avis, après cet événement, ce vieux père détestait de prononcer de
moindres mots incrédules de sa bouche, et éduquait son fils de façon grave de
sorte qu’il ne commette pas le péché par un moindre parole de sa bouche
plaintive, car il savait qu’un moindre grognement serait corrigé sérieusement. Certains
hommes ont des habitudes silencieuses, en sorte que son caractère est jugé calme
et paisible, mais étonnement, quand il ouvre la bouche une fois ou deux fois,
on entend sortir des mots grognards. C’est une réalité triste de l’homme déchu.
L’humiliation, savez-vous dans la vie humaine, n’est pas quelque chose de très fataliste.
On ne peut pas juger que ce vieux Zacharie, objet maudit d’entrainement de Dieu
sera encore enclin de commettre la même erreur. Il fera son mieux pour que
lui-même, ses contemporains et la génération future ne tombent pas dans la même
erreur. C’est un peu comme le pasteur de quelque part au sujet de ses enfants.
En tout cas, l’entraînement est utile pour faire grandir la stature spirituelle
d’un homme, quel que soit l’âge. C’est dans ce sens que l’entraînement est
utile. En tout cas, par son éducation assez rigoriste de son père,
Jean-Baptiste est grandi comme un grand serviteur de Dieu doté d’une humilité
divine.
Quatrièmement,
la Parole s’est fait chair, une marque de l’humilité. Luther dit : quand
nous apprenons de Jésus, nous n’apprenons pas ses puissances miraculeuses, mais
l’humilité. Que veut dire cela ? Le verset 14 en dit long cette vérité. Ce
verset est dit de façon placide, c’est-à-dire comme si rien de spectaculaire ne
se produit, mais ce n’est pas vrai. Au-dedans de ce verset, se trouve une
vérité insurmontable. « La Parole a été faite chair » Voilà la vérité
immuable. L’humilité divine, un exemple à suivre pour tous les hommes pour
qu’il ait la vie.
La
vie de l’homme, avant que la Parole se fasse chair est inexistante. Elle est
morte. Chaque jour l’enfer de ténèbres l’enveloppait. Il vit car il ne pouvait
mourir. Chaque jour est cauchemardesque à cause de la concurrence acharnée
parmi les hommes, et à cause des méchancetés des hommes et à cause de sa nature
incontrôlable qui est la prémonition de l’enfer et le jugement. L’homme n’avait
pas d’espoir et sa destination est une ruine totale. Chaque jour, il s’écrit à
l’intérieur, « Au secours, qui me sauvera de ce corps de mort ? »
Or toute cette situation est à cause de lourd poids de péché en l’homme, et
s’alourdit de jour en jour jusqu’à l’arrivé à la porte de l’enfer. Alors en
voyant cette situation gravissime, Bon Dieu est descendu sur la terre pour
tendre sa main gracieuse à l’homme pour le conduire à son royaume de Dieu.
N’est-ce pas si excitante et émouvante cette histoire d’un Absolu si
miséricordieux ? Mais l’histoire n’est pas aussi simple que cela. Comment
ce gentil Dieu amènera-t-il l’homme coupable et sale dans son royaume, va-t-il
les laver à l’entrée dans un grand bassin ? Non, il est coupable et
corrompu de bout en bout de la tête jusqu’au plante des pieds. Donc, Dieu
établit un plan de purifier l’homme de ses péchés par le sacrifice d’un
suppléant. Car il savait que sans tuer quelqu’un de pur, aucun homme n’aura
cette purification. Donc, Dieu, avec ce plan dans son sein, parcourait toute la
terre à la recherche de quelqu’un qui peut servir d’un suppléant. Mais personne
n’est digne de l’être. Dieu abandonne sa recherche et retourné dans sa maison
et s’assit sur son trône. A ce moment, son Fils s’approche et dit comme Anselme
a dit, « si c’est le seul moyen pour sauver l’homme, j’y serais prêt, prêt
à mourir cette mort, si cruel soit-elle. » Ainsi l’affaire est conclue.
Jésus, le Fils de Dieu a décidé de descendre sur la terre en devenant chair
comme tous les hommes, et après avoir habité parmi eux, sera conduit au
bourreau qui crucifiera sur la croix pour expier les péchés des tous les
hommes. Cette descente était tellement pathétique, il n’y aura aucune cérémonie
d’envoi, moindre boisson et repas n’était préparé pour le départ de son royaume
glorieux. Pas plus en arrivant à la terre, aucune cérémonie d’accueil des
hommes, mais plutôt tous sont endormis, et même ils n’ont pas voulu préparer
une petite place ou dans l’hôpital, ou dans la chambre d’hôtel, ils ont d’un
commun accord rejeté le Messie incarné pour qu’il soit traité comme ordure et
aille dans un petit coin de l’étable des animaux.
Vraiment,
c’est un renoncement et abaissement inimaginable que le Fils de Dieu vient sous
forme humaine. Vraiment personne en regardant, ne pourrait s’empêcher de
pleurer, tant il est pathétique. Donc, lisez ce verset à mainte reprise,
jusqu’à ce que les glands lacrymogènes de vous éclatent pour verser beaucoup de
larmes à cette pensée de Jésus incarné si humble pour vous, ce soir, ou cette
semaine. Or, c’est justement ce que Jean l’auteur a expérimenté. Il dit,
« Nous avons contemplé sa gloire, une gloire comme celle du Fils unique
venu du Père. » Et plus tard, « nous avons tous reçu de sa plénitude,
et grâce pour grâce. » Quand Jean a contemplé Jésus né dans le Bethlehem,
ce n’est pas un bébé misérable couché dans la mangeoire, mais c’est un Dieu qui
a visité l’humanité coupable pour la sauver. Les infidèles, comme
l’interlocuteur d’Anselme Bason a dit, s’exciteront, en disant, « c’est un
blasphème, comment Dieu mange, boit et se fatigue comme nous ? »
Peut-être cette contemplation johhanique aurait dû être postérieur de son
expérience de salut par Jésus crucifié ou peut-être avant quand Jésus posa la
question qui suis-je pour vous, et Pierre répondit, « Tu es Christ ».
Mais en tout cas, en tant que Messie, se faire homme et se coucher dans
l’étable est une chose impossible pour l’homme. Chantons Alélouia et louons
notre Seigneur Dieu. Et prions que nous soyons tant soit peu ainsi.
Retournons
un peu avant pour voire le contexte du moment où Jésus vint. Vraiment Jésus est
la véritable lumière digne d’être accepté par tous. Mais dans les versets 11,
l’auteur dit que les siens ne l’ont pas reçu. Puis un peu avant, le monde ne
l’a pas connu. Mais il dit aussi, « mais à tous ceux qui l’ont reçue, elle
a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu, à ceux qui croient en son
nom. » Pour l’homme il y a deux naissances. La première est la naissance
charnelle. Un homme et une femme rencontrent et donnent naissance aux enfants.
Mais ce n’est qu’un commencement. Il y a une autre naissance, naissance
spirituelle, ce qu’on appelle nouvelle naissance. Elle se fait par l’eau et
l’Esprit, comme Jésus explique à Nicodème, par la repentance et la foi. Chacun
est conscient que l’homme ne peut changer, ni l’homme ne peut faire changer un
autre homme. Mais la foi en Jésus-Christ est différente, car celui-ci est un
Messie promis et en qui réside tout le pouvoir. Il exerce son pouvoir pour
réaliser ce qui n’est pas possible pour l’homme, transformation d’un homme
charnel en un nouvel homme en Dieu. L’enfant du diable en l’enfant chéri de
Dieu.
Anselme
a écrit duo cur homo, « pourquoi Dieu s’est-il fait chair ? En un mot,
l’incarnation est la seule solution de l’homme déchu pour qu’il soit récupéré
et sauvé. Certains théologiens scientistes, en face du questionnement de la
datation du globe qui remonte les millions d’années, supposent qu’entre le
premier verset et le deuxième verset du chapitre 1 de la Genèse, il y a des
millions d’années qui s’écoulaient. C’est un peu spéculatif. Mais personne ne
sait, car Dieu n’en parle pas. Or, si ce raisonnement est appliqué aussi au
premier chapitre de notre évangile, on pourra également supposer qu’entre le 3e
verset et 4e verset, il y a des millions d’années qui se seraient
écoulées. Le monde est plongé dans l’état chaotique de chute, et les ténèbres
dominent. Mais Jean dit, « en Elle était la vie et la vie était la lumière
des hommes. » Seule la Parole de Dieu est donateur de la vie et elle seule
est la lumière pour les hommes déchus.
Comment ? Dès que le monde est déchu et l’homme souffre de son état de
chute, Dieu a conçu sa volonté de le secourir. Déjà Dieu a prévu qu’il enverrait
le Messie pour sauver l’homme de ses péchés et de l’ennemi Satan qui l’avait
tenté et fait chuter. Comment encore ? Par l’incarnation. Gn 3 : 15
appelé pré-évangile nous dit, « Je mettrai inimitié entre toi et la femme,
entre ta descendance et sa descendance, celle-ci t’écrasera la tête et il lui écrasera
le talon. » La parole se fera chair et combattra contre l’ennemi et
finalement l’écrasera, de sorte que quiconque croit en lui récupère la vie
éternelle du paradis. C’est la vérité. Cet abaissement humble est l’origine et
la source de la vie et la lumière des hommes, sans rencontrer duquel personne
ne jouira de la vie et personne ne verra la lumière.
Pour
tout homme coupable et orgueilleux, il est vraiment important de pouvoir
regarder ce Jésus incarné, car avant ce moment, comme Augustin a dit et que
Calvin a répété, l’homme n’aura pas de paix. Son âme est constamment angoissée
et sent de la prémonition du jugement sur la terre. Mais dès qu’il lève la tête
et regarde à Jésus incarnée si humblement, alors la lumière brille dans le
monde, et il éclaire tout moi.
Il
y avait un pasteur dans une église, son verset clé était Jn 1 :4. pendant
longtemps, avant qu’il change en Ph 1 :20. Ces jours-ci, j’ai entendu qu’il
avait organisé un voyage avec les enfants de son église. J’ai entendu aussi qu’il
avait mangé et conversé ensemble avec les enfants pendant le voyage. C’est un
peu humble, mais assez hilarant. Quand il parlait avec une enfante, en mangeant
face à face, il a été étonné de ce qu’elle avait un si grand nombre de questions
à poser à lui. Il n’a pas eu mal de peine de répondre à tout cela, mais il
était heureux de lui répondre. Quand il est arrivé à l’aéroport, contrairement
à son expectative, personne ne l’a accueilli, ou plutôt personne ne LES a
accueilli, sauf qu’un des parents a envoyé à son enfant un sms dirigiste. Vraiment,
en voyant ça, se disait ce pasteur, l’accueil à Paris est déplorable. Mais il
doit remercier Dieu qui lui a permis ce voyage dans sa vieillesse pour avoir ce
qu’on appelle une jouvence qui est la prémonition de la jouvence éternelle dans
le royaume de Dieu.
Récemment, ce pasteur a entendu une de ses
ouailles a son projet de start-up accepté par un organisme appelé
incuballiance. Ce nom est à ses yeux assez singulier. D’abord, parce que ça à
l’aire un peu du nom biblique. Ca a été provenu surement du nom d’incubateur.
Le pasteur a dû passé trois ans pour incuber le talent d’une de ses ouailles,
qui ne savait même pas ce que c’est au début le start-up et était assez rigide
pour son idée. Enfin, Dieu a ouvert le chemin pour que son projet marche. Ceci
étant, chers ouailles de CCU, vous êtes cordialement invités à suivre la
direction de leur pasteur, vous ne subirez jamais aucun dégât, plutôt vos
avenirs sont prospères. Car cette ouaille est devenue dans son église deuxième
PDG de la société. Sans aucune intention de me glorifier, je tiens à remercier
cette organisation qui a choisi le projet de notre Dr Elise comme un
incubateur. Cette affaire personnelle nous rappelle, me semble-il, la vertu de Jésus.
Quand il vient dans le monde, il est comme une poule qui couve ses ouailles.
Dieu veut vraiment venir en aide l’humanité désespéré, afin qu’il revienne vers
lui par Jésus. Jésus pleure une fois en regardant Jérusalem, « Jérusalem,
Jérusalem, combien de fois ai-je voulu rassembler tes enfants,
comme une poule rassemble ses poussins sous ses ailes, et vous ne l'avez pas
voulu! » Si nous sommes assez humbles pour recevoir sa grâce, venant à sa
parole, Jésus est là pour nous incuber, et nous développer, et nous fait
prospérer.
Jean
dit en guise d’épilogue que la loi vient de Moïse, et la grâce vient de
Jésus-Christ. Jésus nous fait voir la face de Dieu. Nous ne pouvons pas aller
tout seul à Dieu, à cause du péché, mais Jésus, le Fils incarnée nous amène
vers lui, pour que nous soyons réconciliés avec lui et retrouve le paradis.
Nous le voyons de nouveau et avons la paix en lui. Que Dieu vous bénisse
abondamment par la grâce de notre Seigneur Jésus, la Parole incarnée, la Vie et
la Lumière pour nous.
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