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dimanche 16 avril 2017

Philippiens 2 :1-18 (M de 16/4/2017)

AYEZ LA PENSEE EN CHRIST-JESUS
Philippiens 2 :1-18
Verset Clé 2 : 5
« Ayez en vous la pensée qui était en Christ-Jésus. »
Joyeuse Pâque 2017 ! Avant le message, permettez moi vous raconter un peu d’anecdote. Pendant le voyage à l’Ecosse, les enfants parlent peu l’anglais. Mais quand même c’était un très joyeux voyage bien organisé par missionnaire Sarah Loew. Elle devançait les enfants qui la suivaient comme les poussins suivent la poule et le pasteur les suivait comme gardien de corps. Celui-ci était leur grand père, mais, il marche comme un jeune homme. Pendant le voyage, le niveau d’anglais à beaucoup à désirer, quand j’ai posé la question : Quant did you like ? écrit sur le menu dans une restaurant.
J’ai été impressionné du fait que l’homme de foi John Knox se fait intervenir dans la politique pour finalement détrôner la reine Anne. Si nous sommes serviteurs de Dieu, nous devons nous intéresser à la politique et être influenceurs. Une politicienne française a dit qu’elle est extrêmement croyante, mais que l’église s’emmêle trop dans l’affaire, mais qui s’intéressera à la société et à la politique vraiment si ce n’est les hommes de Dieu et les croyants ?
A la question du cuisinier francophone que nous avons rencontré par hasard, « Qu’est-ce que tu vas devenir ? » notre petit poète répond, « je vais devenir un militaire ». Avec mon esprit restant depuis mon dernier message, je l’ai interprété comme s’il veut devenir comme général De Gaule. J’ai trouvé que l’écosse est la patrie des grandes personnages tels Adam Smith, le grand économiste écossais appelé père de l’économie moderne, et Livingstone, le grand explorateur et missionnaire d’Afrique du 19e siècle. C’est pourtant navrant de voir les églises transformés soit hub soit gallery. Depuis 1999, le parlement écossais est formé pour avoir une certaine autonomie à l’égard du gouvernement du Royaume uni. En retournant, nous avons à cœur de prier que ayant pour ascendant John Knox – le grand réformateur écossais équivalant à Luther en Allemagne et Jean Calvin en France – et Eric Liddel, - athlète de champion olympique de 1924 de Paris, qui est devenu très célèbre à cause de son renoncement de la compétition du fait que c’était le dimanche elle se tenait, - la chrétienté du pays d’Ecosse soit restaurée tant soit peu par les bons politiciens selon Dieu.
Maintenant entrons dans le corps du message. Premièrement, Si vous avez quelque consolations… Lisez les versets 1 et 2. « S’il y a donc quelque consolation en Christ, s’il y a quelque encouragement dans l’amour, s’il y a quelque communion de l’Esprit, s’il y a quelque compassion et quelque miséricorde, mettez le combe à ma joie afin d’avoir une même pensée ; ayez un même amour, une même âme, une seule pensée. »
D’abord consolation. Qu’est-ce que consolation ? Larousse définit, « 1) Soulagement apporté à un chagrin, à la peine de quelqu'un. 2) Sujet de satisfaction, de joie au milieu des épreuves » Où pouvons-nous trouver la consolation, dans ce monde, où il arrive beaucoup d’événements tristes et désolants. Vraiment, nous sommes désolés d’entendre les mauvaises nouvelles dans ce monde. Parfois, on est attristé d’entendre la nouvelle du décès inattendu de nos proches. On est désolé de voir les gens se décrocher sans effort. Nous nous désolons de voir le phénomène de croissance des morts sur la route, le terrorisme grandissant, la guerre par le bombardement, etc. Mais Paul dit que tous peuvent trouver la consolation dans le nom de Jésus-Christ. S’il dit que si vous trouvez quelques…, cela veut dire que si nous voulons la chercher, nous en viendront à la trouver. A cette Pâques, Jésus, notre Agneau pascal s’apprête toujours à donner à beaucoup d’âmes désolées sa consolation. Quand Marie Madeleine pleure devant tombeau de Jésus, Jésus ressuscité vient et essuie ses larmes. Quand la veuve de Naïn vivant seule avec son fils unique, voit celui-ci mourir et que son corps git dans le cercueil froid, Jésus vient vers lui, et dit, « Femme, ne pleure pas. » Quand la femme Samaritaine se désole de son insatisfaction malgré 5 fois de mariage, et son concubinage actuel avec une star de Samarie, Jésus vient et lui dit « si tu me connais, tu m’aurais demandé à boire et cet eau jaillira en toi jusqu’à la vie éternelle. »
Ensuite, encouragement dans l’amour. Ici, l’amour est la même chose que la promesse avec laquelle Dieu manifeste son amour envers ses élus. Il y a le dicton, « ne doutez jamais, dans l’obscurité, de ce que Dieu vous a révélé dans la lumière. » Tout le monde passe l’obscurité de la vie un moment ou l’autre. Les gens se disent, « Bon courage », pour camoufler un peu leur incapacité de trouver la solution. Comment peut-on trouver le vrai courage avec lequel nous pouvons nous en sortir de notre obscurité de la vie ? En un mot, nous pouvons saisir le courage, quand nous saisissons la volonté de Dieu mise sur nous par notre Créateur. Il y a trois exemples les plus représentatifs dans la Bible. D’abord Paul. Paul est prisonnier et rencontre la tempête meurtrière avec l’équipage du bateau qui mène à Rome et il est considéré comme mort. Mais à ce moment, Jésus apparait et dit, « Prend courage, car de même que tu as rendu témoignage de moi dans Jérusalem, il faut aussi que tu rendes témoignage dans Rome » (Ac 23 :11) Paul survit la tempête et arrive à Rome avec tous les prisonniers qu’il encourage. Nous souffrons des souffrances dont nous ne connaissons pas parfois pourquoi, alors nous nous décourageons. Mais si nous connaissons ce pourquoi, en nous basant sur sa volonté, nous prenons courage et nous levons. N’est-ce pas le cas récent de Joseph dans la Genèse ? Il est vendu pars les frères et comploté par Madame Potiphar concupiscente, et ignoré par le Chambellan qu’il a sauvé, donc, toutes les conditions de découragement sont fournis pour Joseph, mais il ne se décourage jamais, alors que lui aussi est un homme plein de tristesse et de larmes. Il pleure devant ses frères. Seulement, il ne se décourage jamais parce qu’il sait pourquoi il a été amené ainsi pour souffrir sans fin dans un pays étranger. C’est la volonté de Dieu de sauver quelques-uns de son entourage en Egypte, surtout sa famille dans un temps inconnu d’avenir. Un autre exemple sera Jérémie. Malgré la promesse de le sauver dite par Dieu, la situation de Jérémie ne s’améliore pas, Jérémie tombe encore plus bas dans la détresse et la difficulté ; il est emprisonné, et peut craindre la mort, à la fois de la part des citoyens de la ville et de la part de l’ennemi qui est extérieur des murs. Mais quand la ville est prise, il entend de nouveau Dieu lui parler : « En ce jour je te délivrerai et… je te sauverai, et tu ne tomberas pas sous l’épée ; ta vie sera ton butin, parce que tu as eu confiance en moi, dit l’Eternel » (Jr 39 :17,18). C’est sa source de courage au moment le plus sombre que de croire en le salut prochain de Dieu.
Ensuite la communion de l’Esprit. La communion est différent que la communication. Nous sommes d’une époque de communication. Mais la mauvaise communication est une source de la division plutôt qu’une source de l’union. Vraiment il semble que la désunion est un des plus graves problèmes de nos jours, contrairement à ce qu’on espère avec l’inimaginable développement de la communication. Nous pouvons communier avec Dieu par l’Esprit. Nous pouvons devenir un avec Dieu par l’Esprit qui agit toujours avec la parole de vie. Une fois, quand 5000 hommes se réunissent auprès de Jésus, Jésus a plein cœur de berger et réalise un miracle de multiplication de pain pour nourrir tous ces hommes. Mais après cela, Jésus se met à parler du pain du ciel qui se réfère à la parole de Dieu qui nourrit l’âme de l’homme, car l’homme ne vivra pas de pain seulement, mais par la parole qui sort de la bouche de Dieu. La foule se dit de quoi il parle, puis 100 par 100, 50 par 50, 10 par 10, 5 par 5, 1 par 1, tous sont dispersés et disparaissent de la scène, en sorte qu’il n’y reste plus personne auprès de Jésus sauf les 12 disciples, donc 24 yeux écarquillés et 12 bouches mangeurs. Jésus ne leur dit pas à ce moment « t’inquiète », mais, « C’est l’Esprit qui vivifie. La chair ne sert de rien. Les paroles que je vous donne sont Esprit et vie. » Alors, « vous aussi vous en allez ? » dit Jésus. Pierre répond, « Seigneur, où allons-nous, tu as la parole de la vie éternelle. » Si chacun, reçois la parole de Dieu, l’Esprit est là et il agit, afin qu’il noue une relation d’amour profond avec son Créateur.  
Ensuite, la compassion et la miséricorde. Ces deux mots peuvent être traités en même temps, mais, avec seulement le poids différent des sujets qui sont homme et Dieu. Dans la compassion, c’est l’homme qui est sujet. Il compatit avec l’un de ses semblables qui pâtît. Si vous sentez la peine au fond de cœur avec un souffrant de la vie que vous trouvez autour de vous, c’est que vous concevez en vous la compassion. La miséricorde a pour sujet Dieu. Souvent ce mot est utilisé pour dire la qualité de l’homme, mais l’origine de ce caractère est Dieu. Celui qui sent profondément la miséricorde divine, devient miséricordieux et compatissant. Matthieu 5 : 7 dit, « Heureux les miséricordieux, car ils obtiendront miséricorde ! » J’ai été très étonné de voir une de nos sœurs qui, en voyageant en Afrique, et voyant un garçon pauvre qui mendiait au-delà de la vitre de notre voiture, lui a lancé toute sa trousse remplie de stylos et croyons, et ce garçon, comme s’il a obtenu un trésor inestimable, l’a apporté à ses parents et dansé devant eux. Sûrement cette miséricorde était venue de la miséricorde que Dieu avait manifestée pour elle. 
Deuxièmement, mettez le comble à ma joie. Paul disait que s’il trouve quelques… L’homme a tendance de négliger de petites choses. Jésus dit qu’il confiera de grandes tâches à celui qui est fidèle à la petite tâche. Mais cette nature négligeant ne profite en rien. Souvent négliger de petite chose et se concentrer sur des grandes choses semble être plus sage. Mais ce n’est pas le cas. Quelqu’un d’un élève s’est dit : je ferai peu de cas des matières moins importantes et mettrai l’accent sur les matières qui ont plus de poids c’est-à-dire plus de coefficients. Son premier temps aurait pu être consacré à ces petites matières, mais en raison de son habitude de procrastination, il ne faisait rien jusqu’à ce que le moment lui arrive où il ne lui reste que quelques temps qui ne suffisent à peine pour les grandes matières. Mais il a subit un échec quand une question imprévue est tombé de cette grande matière et il est privé du moyen de récompenser son échec. Paul exhorte ici que ses ouailles ne négligent rien mais cherchent et trouvent des choses utiles, ne serait-ce que quelques-unes.  
Or, cette trouvaille est étroitement liée ou corrélée à la joie. Ces quelques petites choses trouvées et communiquées peuvent servir à augmenter notre joie de vivre. Paul, sachant ce fait, exhorte aux Philippiens à faire état de leur grâce pour mettre le comble à sa joie. Le sujet de prière de Paul à l’égard des Philippiens était que leur amour abonde de plus en plus en connaissance et en vraie sensibilité. Ici nous voyons l’ardent désir de l’apôtre Paul de voir les Philippiens abonder dans la joie. Déjà la joie de Paul à l’égard des Philippiens était grande, quand il dit qu’il prie pour eux avec joie. Pour Paul, selon sa confession plus tard, ils sont eux-mêmes sa joie et sa couronne à cause de leur lutte inlassable pour l’Evangile. Mais Paul veut que leur joie atteigne le sommet par la reconnaissance de l’œuvre du Saint-Esprit. 
Où se trouve la joie dans ce monde où il y a plein de tristesse et de regret partout ? La joie se trouve en Chris-Jésus. L’évangéliste Luc est celui qui traite le plus de la joie qui est en Jésus-Christ. La joie de Dieu est grande quand un pécheur se repend et revient de ses mauvaises voies. Le grand virement de notre chère sœur Victoire après la parole de la croix de Jésus pendant la conférence dernière a fourni à l’église de CCU une immense joie, et le pasteur souhaite que cette joie se propage au milieu de beaucoup de jeunes ados de ce pays. Luc 15 est l’histoire bien connue de la parabole du fils prodigue. Le fils cadet d’un père ramasse son héritage et part loin de la maison. Mais dans le pays étranger, il gaspille tout son argent par les jeux et avec les prostitués. Puis frappe le pays la famine. Celle-ci est tellement écrasante que l’homme est obligé de travailler comme gardien des cochons. Parmi les cochons, il est devenu comme cochon. Ayant faim, il veut manger les caroubes, aliments des cochons, mais le maître ne lui permet pas. C’est alors, il s’écrit vers le ciel, « Au secours ». Il revient à lui-même. « Oh, combien j’ai été mauvais, pour être rebelle. Je reviendrai à la maison de mon père, car là, il y a pleine d’ouvriers et plein de nourriture, surtout plein d’amour » Ainsi il retourne ses pas pour se diriger vers sa maison. Pendant qu’il est encore sur le chemin, le voyant de loin, le père court vers lui pour embrasser et lui bombarder les bisous. Puis, le père fait un grand festin avec le veau gras et la danse de la musique en lui mettant au doigt l’anneau qui symbolise son statut princier inchangeable. Le fils aîné est stigmatisé par ce fait. Pour lui c’est un scandale, car son père ne lui a fait jamais un tel festin avec ses amis, malgré ses travaux diligents. Il est fâché et ne veut pas entrer dans le festin. Mais son père dit, « Ne te fâche pas, mon fils, voilà, ton frère qui était mort, et il est revenue à la vie. » La fin de l’histoire, si le fils aîné est entré dans le festin ou pas n’est pas marqué, mais il est évident que cet histoire en dit long comment la joie de Dieu est grande quand un homme pécheur revient à lui-même et se repend de ses péchés.
L’église à Philippe, est née par le virement de beaucoup de pécheurs vers Dieu comme ce fils prodigue. Quand Paul arrive à Philippe pour la première fois, il ne trouve pas la synagogue dans laquelle en général en Asie Paul prêche et prie. Alors Paul cherche un endroit où il peut prier, et au bord de la rivière, il trouve une femme appelé Lydie et quelques femmes. Paul cause avec elles, et pendant cette conversation, le cœur de Lydie est ouvert et invite Paul pour parler plus de l’Evangile chez elle. Elle est une marchande de pourpre de la classe aisée. Elle est devenue la première femme européenne chrétienne et devient sûrement une très bonne collaboratrice. Un peu tard, Paul est emprisonné par quelconque accusation des citoyens, mais Dieu est en sa faveur et le visite par le tremblement de terre en sorte que toutes les portes de la prison soient ouvertes. En voyant cela, le geôlier veut se suicider en pendant que tous les prisonniers ont fui. Mais Paul dit au geôlier de ne pas le faire, car il est là. Alors le geôlier croit en Jésus et est sauvé. A toutes ces pensées concernant les Philippiens, Paul a toujours une grande joie. Néanmoins, quant à la joie, elle n’est pas du passé, elle doit être toujours présent. Mais Paul veut que sa joie actuelle soit grande et qu’il en soit ainsi pour la joie des Philippiens.
Paul dit qu’il veut avoir la joie pour qu’on puisse avoir la même pensée. Puis il exhorte qu’ils aient le même amour et la même âme. Vraiment l’église doit porter ces mots importants tout le temps comme une devise, car sans quoi elle perd la validité. Même pensée, même amour, même âme, quoi que différents statuts, différents arrière-plan, différents origines, etc. des membres. Puis Paul y ajoute les mots « seule pensée. » Donc comme le verset clé du texte d’aujourd’hui, pensée est le thème principal du message de Paul. Les ouailles de l’église doivent avoir seule et même pensée.
Paul dispense quelques autres exhortations pour les Philippiens. Sinon, Paul aurait considéré indispensable quelques disciplines de la vie auprès d’eux. Les hommes sont par nature très concurrentiels. Ils sont compétitifs. Selon le dicton coréen, si un cousin achète un champ, mon ventre a du mal. C’est la réalité de l’homme déchu. Mais si on est chrétien, on doit adopter un autre mode de pensée. Il faut bénir tous.
Dans les versets 3 et 4, il y a deux verbes très importants pour la vie chrétienne, dont le premier est estimer. Un croyant doit savoir estimer ce qui est important. Paul dit une fois « J’estime qu’il n’y a aucune commune mesure entre les souffrances du temps présent et la gloire à venir qui sera révélée pour nous. » L’estimation du royaume de Dieu a une valeur incommensurable. Or, savoir estimer les valeurs dans ce monde de façon juste est aussi pour un chrétien normal une grande valeur. Souvent on estime mal soi-même, et estime mal les valeurs des autres. Mais Paul dit qu’il faut estimer les autres à juste titre, c’est-à-dire supérieurs à lui-même. Plus on est intelligent, plus cela est une tâche difficile. Quand on rivalise, et qu’on cherche la vaine gloire, ce n’est pas parce qu’on se concurrence pour concurrence, mais parce qu’on s’estime démesurément ou au moins supérieur à ce qu’on est. Cela fait partie de l’aspect orgueilleux de l’homme. Le chrétien doit renoncer à cela, comme le fondement de sa foi. Bien sûr que si un recru entre dans la société, son expérience est moindre par rapport aux anciens. Mais cela ne signifie pas que ceux-ci sont meilleurs que le recru. Si nous cherchons, nous en venons à trouver sans faute quelque point supérieur de chaque homme par rapport à nous-mêmes. Paul est en train de parler de ce point. Seuls ceux qui sont humbles peuvent y arriver.
Ensuite le deuxième verbe est considérer. Il faut que pour l’homme une juste considération des choses est primordiale. Dans le monde spirituel, on l’appelle plutôt le discernement. Quand quelqu’un agit, il agit premièrement en considérant ses intérêts. Paul ne dit pas que cela est mauvais, mais simplement qu’on ne doit pas s’arrêter là. Si un chrétien ne pense qu’aux intérêts des autres en négligeant ses propres intérêts, cela ne sera certainement pas recommandé. Si un chrétien prie qu’un berger à côté prenne soin de douze brebis, mais qu’il ne prie pas pour qu’il prenne soin de même une brebis, ce n’est pas si normal. Ce peut risquer d’être négligeant. Il faut que nous priions pour les réussites des études des autres, mais, avant ça, nous devons prier que nous réussissions nous-même dans nos études. Après, le chrétien doit sortir de son cocon d’intérêt personnel, pour observer et considérer les intérêts des autres correctement. Si nous tournons nos regards autour de nous, d’innombrables besoins et intérêts se déploient en attendant nos regards et attraits.    
Troisièmement, ayez en vous la pensée qui est en Christ-Jésus. Le verset 5 dit, « Ayez en vous la pensée qui était en Christ-Jésus. » Le traducteur français utilise le mot pensée dans cette traduction, et cela s’harmonise avec d’autres versets. La pensée est en effet le thème principal de ce texte, pour indiquer quelle pensée nous devons adopter pour être de vrais chrétiens. Mais ce mot a d’autre traduction, tels en anglais, « mind » ou « mindset », en français, « pensée » ou « sentiment », et en allemand « Sinn » qui correspond ni à la pensée (Denken) ni au sentiment (Gefült) mais qui correspond plutôt au « sens » en français qui comprend à la fois pensée et sentiment.
Le mot anglais « mindset » se serait traduit comme « un cadre de pensée » ou « système de pensée » le mot d’origine grec « frono » est un verbe qui indique penser et estimer. Donc, les verbes que nous avons trouvés dans le verset précédent ont tous étroit rapport avec le mot penser. Ce peut former ou entrer dans le cadre de pensée. Donc, le verset peut transcrire, « pensez comme Jésus pensait, considérez comme Jésus considérait, estimez comme Jésus estimait, et sentez comme Jésus sentait et ressentez comme Jésus ressentait. » En fait tout le cadre et mouvement mental doit suivre l’exemple de Jésus. Quand on parle de la pensée, on peut le lier au mouvement intellectuel de l’âme, mais ce n’est pas le cas, ici, le sens est beaucoup plus large, comprenant le sentiment et the sens in english.  
Alors quel était le cadre de pensée de Jésus ? et quel est son sentiment ou son sens ? En un mot, c’est l’humilité. Tous ses pensées, sentiments, et sens se tournent autour de cette divine nature : humilité absolue. C’est paradoxal, car Dieu est l’être le plus haut, assis dans le ciel, gouverneur du monde visible et invisible, digne d’être autoritaire et austère. Mais il est le plus humble de tous. Dieu doit siéger sur son trône et juger le monde selon son droit et ses lois indiscutables. Mais Dieu ne choisit pas ce chemin de jugement, mais il choisit un autre chemin. C’est le mystère des mystères comme nommé par Andrew Murray, la beauté de la sainteté qui est digne d’être étudié pendant toute la vie de l’homme et digne d’être célébré pendant toute sa vie.
D’abord la vérité de l’incarnation. L’histoire commence par la naissance de Jésus-Christ. Les versets 6-7 dit, « lui dont la condition était celle de Dieu, il n’a pas estimé comme une proie à arracher d’être égal avec Dieu, mais il s’est dépouillé lui-même, en prenant semblable aux hommes ; après s’être trouvé dans la situation d’un homme. » Jésus est égal à Dieu. Jésus était décrit dans les premiers versets de Jean, comme étant égal avec Dieu, car au commencement il était, il était avec Dieu et il était Dieu. Il existait sous forme de la parole de Dieu et celle-ci devient un jour homme en descendant sur la terre. La proie à arracher est une expression pour indiquer la chose la plus précieuse. Vous pouvez imaginer un aigle qui voltige l’air à la recherche d’une proie pour ses petits affamés. Quant à Dieu, il ne considère pas Jésus son Fils unique, comme une proie à arracher et décide de le livrer comme une victime expiatoire. Quant à Jésus, il n’a pas hésité d’abandonner sa gloire céleste sur le trône, en le considérant comme une proie à arracher.  
Ensuite, c’est la crucifixion de Jésus. A la question de son interlocuteur, « comment l’incarnation est-elle déraisonnable aux yeux des infidèles qui objectent en pensant que nous outrageons Dieu, comme s’il mange et boit et se fatigue etc. » Anselme dit dans « Cur Deus Homo » (Pourquoi Dieu s’est fait homme ?) qu’il fallait en effet que, de même que par la désobéissance d’un homme la mort était entrée dans le genre humain, de même par l’obéissance d’un homme, la vie fût restaurée. Il fallait aussi que, de même que le péché qui fut la cause de notre condamnation eut sont origine dans une femme, pareillement l’auteur de notre justification et de notre salut naquît d’une femme. Il fallait en outre que le diable, qui avait vaincu l’homme en l’engageant à goûter au fruit du bois (de l’arbre du paradis terrestre), fût vaincu par l’homme dans la passion qu’il subit sur le bois (de la croix). On dit que son époque de 12e siècle est une époque de spéculation. Mais elle comporte néanmoins une certaine vérité.
La prière de Getsémané de Jésus : « que ta volonté soit faite » était la pensée de Jésus-Christ non seulement devant sa mort, mais toute sa vie même avant sa naissance. Anselem interprète avec raison, comme Jésus disait, « Du moment que tu ne veux pas d’une autre réconciliation avec le monde, j’affirme que par là même tu eux ma propre mort. Que soit donc accomplie cette volonté qui est la tienne, ce qui revient à dire : qu’advienne ma propre mort pour que le monde se réconcilie avec toi. » 
Son humilité est tellement grande qu’il s’est humilié comme esclave. Avant sa passion, Jésus s’abaissa pour laver les pieds sales des disciples. En voyant son maître laver ses pieds avec la tête sous ses yeux, Pierre objecte, car dans le monde jamais un maître prend le bassin et lave les pieds de ses disciples, et que s’il en est ainsi la vie des adeptes de Jésus, lui aussi devrai laver les pieds sales de ses condisciples. C’était vraiment dégoûtant de laver les pieds de Judas qui brandit la bourse pour leur chanter ceci et cela. Ainsi Jésus s’abaisse pour que chaque disciple apprenne l’humilité de Jésus. Martin Luther a dit, « quand je dis apprendre de Jésus, ce n’est pas que j’apprend sa puissance miraculeuse, mais son humilité. » Saint Augustin a dit, « en tant que chrétien, la première chose à aspirer est l’humilité, et la deuxième chose à aspirer est l’humilité, et le troisième chose à aspirer est aussi l’humilité. » L’humilité est le contraire de l’orgueil. Si nous sommes orgueilleux, nous devenons instruments de Satan tôt ou tard, comme il a fait de lui un instrument de chute de Eve et Adam. C’est une rigole par lequel Satan s’infiltre dans l’homme, pour qu’il soit inutile. Donc, nous devons absolument apprivoiser l’orgueil inné de nous-mêmes, pour que nous soyons instruments utiles à Dieu. Souvent la vraie humilité est difficile à discerner. L’humilité est différente de la gentillesse humaine. Quand Pierre disait, « pourquoi je ne peux y aller maintenant ? Je veux mourir pour toi, » cela semblait à tout le monde un acte marqué par l’humilité. Mais ce n’était qu’une humilité déguisée, car il pensait qu’il pourrait suivre par sa force humaine qui le corollaire de son orgueil caché. 
Mais la mort n’est pas la fin en soi. Elle est suivie de la résurrection de Jésus. Jésus est ressuscité d’entre les morts le troisième jour de sa mort. Dieu en voyant son obéissance absolue jusqu’à la mort, a un cœur très satisfait. Dieu se décide de l’élever. Il l’a donc souverainement élevé, afin que tout genoux se fléchisse, et toute langue se lui confesse. Ainsi il est devenu Roi des rois et Seigneur des seigneurs. La croix n’est jamais vaine, après quoi vient la gloire et la couronne. Sans croix, sans couronne. Beaucoup de gens veulent avoir la couronne, voire beaucoup de couronnes, mais sans passer par la croix. Mais ce genre de chose n’existe pas. Ceux qui s’endorment et font grasse matinée ne doivent pas espérer qu’ils auront de bonnes notes. Pour avoir ceux-ci, il faut qu’on se lève tôt matin et bosser diligemment à l’école et à la maison. Comme Psaume 126, ceux qui sèment avec larmes, moissonneront avec cris de triomphe. Celui qui s’en va en pleurant, quand il porte la semence à répandre, s’en revient avec cris de triomphe, quand il porte ses gerbes. C’est là le principe de la vie.
Les mots ambigües de verset 12 « travaillez à votre salut » se traduit autrement, « mettez votre salut en action. » Si nous sommes sauvés par le sacrifice de Jésus jusqu’à la mort, ce n’est pas pour notre bien-être que nous sommes sauvés. C’est pour que nous mettions notre salut en action. L’œuvre de Dieu file, file, chante notre petit poète. C’est vrai, l’œuvre de Dieu, parfois immobile semblablement, ne cesse de s’étendre et grandir. Souvent Satan tente l’église, mais aucune puissance maligne ne peut empêcher l’œuvre de Dieu qui file. Donc la vie sauvée a pour corollaire une activité combattive. Les âmes sauvées parcourent le pays pour propager le message de salut aux gens du pays. Et ils reviennent avec les gerbes. La croix de Jésus avait une telle puissance que berger Elise a décidé de consacrer entièrement à Dieu sa vie sans regarder même l’humeur de son mari. Elle était si puissante également pour un ado, qu’elle a décidé de renoncer à son désir charnel, car Dieu a ouvert ses yeux grandement pour voir comment la raison humaine est un péché irréversible devant Dieu. Quand elle prie pour le holy club dans son école, elle peut avoir une vision de voir son école devenir une école pleine d’ados disciples pieux. Ainsi, joignant au cœur du pasteur chantant, le salut était en marche.
Si nous lisons les versets 12 et 13, nous pouvons sentir qu’il y a un peu de paradoxe. En effet, dans le premier verset, il semble que c’est nous qui devons mettre en action notre salut, tandis que dans le verset suivant, il semble que c’est Dieu qui est le maître de nos actions. Mais c’est une marque d’un chrétien humble qui se révèle dans son mode de pensée. Quoi que nous tentons et réussissons dans nos affaires, nous ne devons pas oublier que c’est Dieu qui a soulevé et suscité nos pensées, nos volontés et nos actes. Si nous avons ce mode de pensée, nous pouvons nous protéger de toute la tentation maligne de Satan. De même nous devons rejeter notre esprit de rivalité et de vaine gloire, nous devons renoncer à notre esprit plaintif en murmurant intérieurement. Jaques prévient que si on ne bride pas notre langue, notre religion est fausse. Nous devons facilement des instruments de Satan. Donc, nous devons surmonter nos murmures et nous efforcer plutôt de chercher et trouver les sujets de remerciement qui se produisent dans nos vies sans cesse. Ainsi, nous pouvons devenir enfants de Dieu sans reproche au milieu de la génération corrompue et perverse, et brillions comme flambeau dans le monde.

En conclusion, nous devons avoir des yeux éminents pour trouver ne serait-ce que dans la petite mesure, les sujets d’encouragement, de consolation, de communion et compassion et de miséricorde. Nous devons les communiquer les uns aux autres pour augmenter notre joie de vie en même temps que l’unité dans l’église. Par-dessus tout, nous devons apprendre la pensée qui était en Chris-Jésus, qui est celle de l’humilité, noyau de la vie chrétienne. Si nous persévérons à apprendre cette importante matière, Dieu vient nous transformer d’un homme charnel en homme pieux dans cette génération pour briller comme flambeau, si sombre soit le monde. Puis, nous serons irréprochable au jour du Seigneur ! Gloire à Dieu. 

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