LEVITIQUE
< Introduction >
A travers l’étude de Lévitique, nous pouvons apprendre le vrai
culte exigé par Dieu au peuple d’Israël. Certains théologiens disent qu’il
dérive des cultes des avoisinants en raison de quelques points de ressemblance.
Mais ce n’est pas le cas. La déclaration générale de 18 :3,4 « Vous
ne ferez point ce qui se fait dans le pays d’Egypte …. » est suivie de
nombreux exemples de pratiques païennes dont les Israélites doivent absolument
se distancer car ce sont les « abominations. » La religion de Sinaï
est monothéiste, spirituelle ; elle a un caractère morale, tandis que les
cultes avoisinants sont polythéistes, idolâtres et souvent extrêmement
immoraux. Le lévitique met l’accent sur la différence de ces deux systèmes. La
religion d’Israël est unique et distinct de tous les autres. Les ressemblances
sont secondaires, mais elles peuvent induire en erreur, si on ne garde pas
présentes à l’esprit les différences fondamentales, par exemple le pain de
proposition. Par cette étude, -nous prions - nous pouvons en venir à réformer
notre culte. Donc, le but de ce livre est de fixer les lois et les principes
qui régleront la conduite d’Israël en tant que peuple de Dieu. Son Dieu est
Dieu saint : le peuple doit donc lui aussi être saint. « Soyez
saints, car je suis saint, moi l’Eternel, votre Dieu » (19 :2). « Il
se tient devant l’Eternel » revient environ 60 fois, ce qui signifie qu’il
doit se séparer de l’impureté, du péché, et puisque le peuple est pécheur et
porté au péché, il lui faut nécessairement une expiation et une purification du
péché ainsi que de toute impureté. C’est pourquoi la loi du sacrifice figure au
début du livre.
LES HOLOCAUSTES
Lévitiques 1 : 1-17
Verset Clé 1 :2
Moïse, l’auteur de ce 3e livre Pantateuque parle du
système de sacerdoce et d’offrande.
1. Une oblation (1-2)
Dieu appelle Moïse pour donner la directive concernant les
holocaustes. Si un des Israélites veut faire une oblation, il doit apporter
soit gros bétail ou menu bétail, selon le statut de l’homme. C’est une
expression de remerciement envers leur Dieu et leur vœu de consécration pour
Dieu. Même si la relation entre les officiants et les offrandes n’est pas
marqué, il semble être normal que si l’officiant est riche il apporte le gros
bétail, mais s’il est pauvre, il apportera un menu bétail et il lui est même
permis d’apporter des oiseaux tels pigeons, comme le cas de la famille de
Jésus, quand Marie offre l’holocauste de la purification. L’endroit est devant
la tente de Rencontre. Et on offre sur l’autel. Le sens de l’holocauste est
« entièrement brûlé ».
2. La direction des holocaustes (3-17)
Il y a trois catégories d’animaux qu’on peut apporter. D’abord
le gros bétail apporté par l’officiant doit être investi par la main de
l’officiant. C’est pour l’expiation. Mais cela se porte au caractère de cette
offrande, qui s’applique même aux officiants des menus bétail et oiseaux. C’est
d’expier leur péché. L’offrande a ce sens important devant Dieu :
l’aspiration de la pureté divine. La tête et la graisse sont offertes sur le
feu, mais les entrailles doivent être lavés. Elles doivent être les mâles sans
défaut. La consommation de ces offrandes sur le feu d’autel est une agréable
odeur à l’Eternel. Quand nous offrons l’offrande de tout notre cœur, poussés
par l’amour de Dieu, cela est un parfum vraiment agréable à Dieu.
Prière : Seigneur, merci de ce que tu nous a donné l’agneau
de Dieu sans tâche pour être sauvé et purifié. Aide-moi à apporter mes
offrandes avec le cœur digne de toi.
Un mot : Mon cœur tout dévoué, un agréable offrande à Dieu.
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