SELON MON ARDENT DESIRE ET MON
ESPERANCE
Philippiens
1 :1-30
Verset Clé 1 :20
« Selon mon ardent désir et mon espérance, je n’aurai
honte de rien. Mais maintenant comme toujours, Christ sera exalté dans mon
corps, avec une pleine assurance, soit par ma vie, soit par ma mort. »
Aujourd’hui, dans ce message vers la fin de la période de
Carême, nous apprenons le témoignage de la foi de l’apôtre Paul. Paul est un
grand serviteur de Dieu, mais nous pouvons voir comment il est devenu si grand
par ce témoignage. Que Dieu vous inspire par ce message et fasse de vous aussi
un serviteur et une servante du Seigneur grandement utilisé par lui pour cette
génération.
Premièrement, l’identité de Paul. Quelle est l’identité de
Paul qu’il avance dans cette épître ? Que ce soit l’homme que ce soit le
peuple, l’identité est importante. Dans la création de Dieu, le sexe est
compris dans l’identité. Quant au serviteur de Dieu, pour assumer et accomplir
sa mission, l’identité est primordiale, car la mission sans identité n’amènera à
nulle part. Quand on a une claire identité, elle donne une force
incommensurable pour mener à bien toute la tâche donnée. D’où mes mots que la
ontologie précède la déontologie. Qu’en dit Paul ? Regardons le verset 1.
« Paul et Timothée, serviteurs du Christ-Jésus, à tous les saints en
Christ-Jésus qui sont à Philippes, aux évêques et aux diacres. » Paul
s’identifie serviteur de Christ-Jésus. Puis, il identifie les destinataires
comme saint en Christ-Jésus. Paul est humble, car il n’a pas dit, « moi,
Saint de Dieu à tous les serviteurs à Philippes. » En fait, tous les
rachetés de Jésus sont serviteurs et saints à la fois. Par exemples, diacres
ainsi que diaconesse comme Phoebe dans le dernier chapitre des Romains ont le
sens originaire : serviteur. A la différence de doulos qui signifie
« esclave », diakonos est un intendant-esclave comme Joseph dans la
Genèse. Donc serviteur du Christ n’est pas un serviteur banal, mais un
serviteur qui a reçu une tâche sainte de la part de Dieu.
Par rapport au verset clé du texte d’aujourd’hui,
« selon mon ardent désir et mon espérance, je n’aurais honte de rien,
et… », l’identité claire de serviteur de Dieu fait surmonter la honte. Cete
honte peut être nommé faiblesse. Quand on va au monde, n’est-ce pas, nous
sentons un peu de la honte d’être chrétien, car vraiment dans le monde, il ne
semble pas qu’il y a des chrétiens. Tous semblent cacher leur identité. Ce peut
être notre faiblesse dans le monde. Mais ce n’est pas un mur non surmontable. Rébecca
Leppik a récité son poème en disant, « Je veux te consacrer ma vie te
donner ma jeunesse et ma force ainsi que mes faiblesses. » Bien sûr que
comme Rébecca est jeune, elle n’a pas d’inquiétude du vieillissement, mais j’ai
vu récemment un article intéressant, comme des acteurs qui réalisent leur rôle
de façon si performants sont aussi plein de faiblesses, mais les célèbres
acteurs sont tous ceux qui savent comment suppléer à leur faiblesse et
transformer leurs faiblesses en atout et la longévité de leur rôle d’acteur ou
celle de leur vie même dépend de ce fait de compléter leur faiblesse. Le
rapporteur a dit au sujet d’un chanteur français âgé de 92 ans toujours en
activité a ce secret qu’il est conscient qu’il doit compenser ses faiblesses et
qu’il ne doit pas se contenter de ses facilités. En face de cette faiblesse
quotidienne en tant que chrétien, nous pouvons la pallier si nous avons une
claire identité comme Paul. Les gens nous moquent, mais si nous nous en moquons
et affichons notre chrétienté, un jour viendra, comme Jérémie dit, où les gens
viennent nous voir pour découvrir notre secret chrétien.
Notre petite
Jonathan dit, « quand quelqu’un me critique, je m’en moque, car je suis
chrétien. » Ce petit témoignage a touché une de nos sœurs récemment. Il
est nommé notre petit poète, car il a bien composé David et Goliath. Il a écrit
aussi un autre poème qui s’intitule « Les œuvres de Dieu. » Voici, c’est
intéressant.
« Les
œuvres de Dieu, J’en veux !! (point d’exclamation deux fois),
Quand j’aime
les œuvres de Dieu, je suis heureux.
Les œuvres
du Souverain,
Ca file
comme un train
Les ouvres
des humains
Je n’en veux
point !!
Mais les
œuvres du souverain
J’aime
bien !!!
1e
couplet
3…2…1…
Courez,
courez
Filez, filez
Charger,
charger,
Défoncer,
défoncer
Rotez,
roter,
Vous avez la
liberté !!!
Maintenant,
vous le savez, car c’est les œuvres de Dieu !!
2e
couplet
Si vous
voyez un tableau chrétien
Vous voyez
que ça ne ressemble pas à un chien !!
Car le
tableau humain, ça nous mène dans le chagrin !!
3e
couplet
Les œuvres
de Dieu, c’est respectueux
Mais si
Satan vous serre, vous saurez quoi faire. »
Qui a dit
ça, je me souviens que quelqu’un de philosophe a dit que nous pouvons entendre
la voix divine à travers la voix de l’enfant. Moi, je pense que c’est un peu ça
quand nous entendons les poèmes de nos enfants pendant notre dernier Asaph. Ca
enrichit et ça rafraichit. Ne vous laissez pas intimider par le monde. Il ne
fait rien à ceux qui ont la claire identité chrétienne. Dieu les rendra
victorieux. Grand grand grand, il couvre toutes nos faiblesse, comme une de nos
sœurs a écrit, si au moins nous avons cette identité de Paul partout où nous
allons.
Deuxièmement, la prière de Paul. Ensuite, Paul parle de sa
prière inlassable en faveur des Philippiens. D’abord, sa prière se porte sur le
souvenir agréable des Philippiens. En effet, la prière est un corolaire de
l’action de grâce. Quand nous sommes avancés profondément dans l’action de
grâce, ému du remerciement des œuvres de Dieu dans les hommes et en nous, nous
sommes naturellement amenés à nous courber devant lui et le prier. L’homme est
par nature très charnel et ingrat. Donc, il ne saura jamais trop se souvenir de
la grâce du Seigneur. Si nous nous souvenons de ses œuvres, alors par l’action
de l’Esprit, notre cœur de pierre se transforme en le cœur de chair. Il faut
que la paroi de cœur soit d’abord amollie, afin que nos mots de prière puissent
monter. Quand nous écrivons le témoignage selon la parole apprise très
sincèrement, nous en venons à nous souvenir de ce que Dieu a fait pour nous à
notre insu si merveilleusement.
Ensuite, Paul a une attitude persévérante ou incessante de
la prière. Une fois ou deux fois avant d’arrêter précipitamment, ne sera pas
une attitude digne de prière. Cela signifie aussi qu’on doit prier ardemment.
Nous venons devant le trône de Dieu, dans la prière, donc, nous devons nous
examiner nos cœurs et attitudes, avant de venir à lui. Quand nous exposons nos
prières, nous devons les déposer avec ardeur. Une prière qui manque l’ardeur et
l’enthousiasme est comme une soupe refroidie qu’on offre au voyageur ou resto
au cœur. Si nous respectons la manière de nous adresser à Dieu ainsi ardemment,
il nous protège à tout moment. Et quand Satan nous serre, comme nous dit notre
petit poète, nous savons quoi faire, car Dieu content ne tardera pas à nous
répondre avec toute sa sagesse du ciel. Donc, ne perdons pas quoi que nous
fassions, l’enthousiasme de cœur quand nous prions le Dieu des cieux qui
pénètre le cœur de tous les hommes. J’ai été un peu déçu de l’absence des
brebis pendant Asaph, nous avons excuse des vacances, mais ne serait-ce que
cela révèle l’absence de nos enthousiasmes, car selon le journal, 4/5 de la
population ne partent pas en vacances en raison économique. Après la soirée, une
des nouvelles brebis s’est enthousiasmée des chants chantés par le pasteur et l’a
interrogé comment il a composé ainsi. Il a indiqué même tel ou tel chant lui
plaisaient. Le pasteur lui a dû répondre assez longuement comment Dieu l’a
inspiré. En tout cas, c’est curieux qu’un pasteur a composé une vingtaine de
cantiques dans l’espace d’un trimestre. Je m’en étonne à mes propres yeux. Ce
que je voulais dire que si vous voulez être enthousiasmés, il faut ne pas
cesser d’être étonnés ou ébahis. Quand les jeunes perdent la curiosité, ce peut
être la fin du monde, dira-t-on. Souvent quand on s’enfonce à ses propres
problèmes ou l’égoïsme, les yeux baissent et ne voient rien. On perd naturellement
la curiosité et se prive de l’enthousiasme. Quand nous venons à Dieu prier,
nous devons faire monter au Roi des rois notre zèle ardent, le désir d’obtenir
ce que nous lui demandons, de peur qu’il soit déçu de notre tiédeur, ou de
l’indifférence et tourne le dos.
Selon la comparaison de Spurgeons, dans l’assemblée, il y a
beaucoup qui ressemblent à la toupie qui ne peut se tenir sans que l’enfant le
fouette. Mais cette situation est une situation heureuse, car c’est ainsi que
leur cœur s’humilie et en vient à crier vers Dieu et Dieu retourne le regard
vers eux. Tellement laxiste sont les gens, Spurgeons confesse qu’il avait plus
qu’une fois désiré que les gens traversent le moment du tourment. Dans la
prospérité et la bénédiction, les gens se relâchent pour tomber dans le
ritualisme, en disant : Oh combien ce que je fais dans l’église est exemplaire,
combien je vois les gens si sérieux et majestueux autour de moi rendre un
culte, et le sermon est parfaitement porté par mon pasteur, etc. Mais aucun de
ces choses n’est plus agréable qu’une prière sincère d’un croyant humilié et
désespéré. Quelle situation êtes-vous ? Etes-vous dans une situation
insurmontable angoissante ? Etes-vous souffrant ? Etes-vous dans la
solitude ? Etes-vous abandonné ? Etes-vous devant l’échec
scolaire ? Vos conjoints sont-ils malades ? Avez-vous sinon un enfant
mourant, l’emploi perdu, l’entreprise en déclin, la mauvaise santé, la pauvreté
à laquelle vous vous confrontez ? C’est à ce moment, qui est le moment où
nous pouvons venir à lui pour lui demander sa miséricorde. Robinson Crusoé qui
a eu un naufrage, est tombé malade, complètement alité, n’ayant personne qui
puisse apporter le verre d’eau. Alors à ce moment, il lève la Bible et lit un
passage, retrouve le repos de Dieu et voit la lumière. C’était le psaume
50 :15. « Invoque-moi au jour de la détresse ; Je te délivrerai,
et tu me glorifieras. » Dieu attend jusqu’à ce que son peuple ait l’ardeur
au frais des difficultés insurmontables dans leur vie, car ce n’est que ça qui
a la valeur à ses yeux.
Ensuite, l’attitude de prière doit être avec joie. Paul dit
qu’il ne cessait prier avec joie. Le mot joie est le vocable le plus répété de
cette épître. La situation actuelle de Paul est l’emprisonnement. Donc, ce
n’est pas le moment de se réjouir selon le consensus du monde. Mais le cœur de
Paul est toujours rempli de joie. En général, les gens ont la difficulté de
sentir la joie quand ils sont dans la difficulté, même lorsqu’ils entendent la
bonne nouvelle sur les autres ou sentent la joie des autres. C’est la nature de
l’homme. Mais Paul se réjouit pleinement et librement de la réalité joyeuse des
Philippiens indépendamment de sa propre situation difficile et affligeante.
En tout cas la joie est l’attitude fondamentale avec
laquelle le croyant aborde Dieu qui est le Roi des rois. N’est-ce pas que vous
vous regardez dans le miroir pour avoir une bonne mine si vous avez un rendez-vous
avec un président ou un monarque. Souvenez-vous de Néhémie qui retint sa
tristesse devant le roi Artaxerxès, car la nouvelle de la destruction de
Jérusalem était tellement accablante. Mais même un petit signe de tristesse n’est
pas permis devant le roi. A plus forte raison devant le Souverain du monde, le
Dieu Eternel.
Examinez votre attitude quand vous venez donc rendre culte à
Dieu. Avec quelle attitude venez-vous dans son temple pour lui rendre
culte ? Il faut laisser tous vos soucis dans votre maison et la cadenasser
pour ne pas vous accompagner jusqu’au temple de Dieu. Puis, dans le temps de
Dieu, pendant la cérémonie, il ne faut pas se balader ? Il faut préparer
nos corps, pour ne pas sentir le besoin urgent pendant le culte. Nous ne devons
pas nous distraire mais nous concentrer sur le sermon pour recevoir une parole
venant de Dieu par son serviteur. Cette préparation nous aidera à avoir la joie
dans le temps.
Mais, quand Paul de de la joie, de quelle joie se serait-il
agi vraiment ? La joie ne consiste pas à avoir une bonne mine ou condition
corporelle. Il s’agit de la vraie joie dans le cœur. Même si toutes les choses dont
j’ai parlé là-haut telles la bonne tenue dans la salle de culte sont faites par
vous, cela n’a aucune valeur, tant que vous n’avez pas la vraie joie dans le
cœur. Qu’est-ce ? Le cœur contrit, le repentir, l’esprit affligé, voici ce
qui plaît à Dieu, chantions-nous. C’est vrai, nous devons creuser ce cœur à
tout moyen, car sinon Dieu ne se réjouira pas de notre culte, en le considérant
comme une simple formalité. Spurgeons a dit une fois, que réalisme est
préférable au ritualisme tel celui de Vatican. Ce que Dieu veut de nous, c’est
de l’adoration en esprit, non ritualisme qui est plutôt odieux aux yeux de
Dieu.
Ensuite, il faut prier avec l’assurance sur la puissance de
Dieu. Autrement dit, il s’agit de la foi. Nous devons nous adresser à Dieu avec
la foi. N’est-ce pas que même si nous avons la joie, si nous n’arrivons pas avoie
la foi, Dieu déplu ne se serait pas avisé d’écouter nos requêtes. Si nous
allons par chance faire la requête auprès du président, nous devons avoir
confiance en son pouvoir par lequel il arrangera les choses. Sans la foi à
cela, il est sûr que nous n’obtiendrons pas la réponse.
Paul a cette foi en Dieu et en sa puissance. Ainsi dit-il,
« Je suis persuadé que celui qui a commencé en vous une œuvres bonne, en
poursuivra l’achèvement jusqu’au jour du Christ-Jésus. » Paul ne dit pas
cela pour dire que Dieu s’en occupera tout, une fois qu’il débuté pour le salut
des âmes. Loin s’en faut. Le verset 6 comporte une vérité beaucoup plus
profonde. Paul croyaient que malgré son absence, le Saint-Esprit travaillera
pour le murissement de la foi des Philippiens, et non seulement cela, partant
de leur ville, l’œuvre continuera jusqu’à la seconde venue de Jésus-Christ pour
la multiplicité du salut.
Spurgeons a dit – excuse moi de l’imperfection de la
langue, car c’est une google traduction – : « Si aucun autre homme ici ne
peut le dire, j'ose dire cela, et je sais que je peux le prouver. Ma propre
conversion est le résultat de longues prières qui étaient affectueuses,
sérieuses, persistantes. Les parents ont prié pour moi; Dieu a entendu leurs
cris, et je suis ici prêchant l'évangile. Depuis lors, je me suis aventuré sur
des choses qui dépassaient beaucoup ma capacité, comme je le pensais; Mais je
n'ai jamais échoué, parce que je me suis jeté sur le Seigneur. Vous savez comme
une église que je n'ai pas de scrupule de tenter de grandes idées de ce que
nous pourrions faire pour Dieu; Et nous avons accompli tout ce que nous avions
prévu. J'ai cherché l'aide et l'assistance et le secours de Dieu dans toutes
mes multiples entreprises, et je ne peux pas dire ici l'histoire de ma vie
privée dans l'œuvre de Dieu, mais si elle était écrite, ce serait une preuve
permanente qu'il y ait un dieu qui répond à la prière! Il a entendu mes
prières, pas de temps en temps, ni une ou deux fois, mais tant de fois qu'il
m'a été né une habitude de déployer mon cas devant Dieu avec la certitude si absolue
que tout ce que je demande à Dieu, il le donnera pour moi. Ce n'est pas
maintenant un «peut-être» ou une possibilité: je sais que mon seigneur me
répond, et je n'ose pas douter, c'était vraiment une folie si je le faisais. De
même que je suis sûr qu'un certain cumul de levier soulera un poids, de même je
sais qu’un certain cumul de prière fera obtenir les choses de Dieu. Comme le
nuage de pluie apporte l'averse, la prière apporte la bénédiction. De même que
le printemps éparpille les fleurs, de même la supplication garantit des
miséricordes. Dans tout le travail, il y a du profit, mais il y en a tant surtout
dans le travail d'intercession; Je suis sûr de cela, car je l'ai récolté. »
Selon la logique de la foi de Spurgeons, si nous avons assez de foi pour prier
sans douter, nous pouvons réaliser largement l’évangélisation de 13 campus
parisiens. Dieu a commencé son œuvre de salut dans une famille immigrée
d’origine de Corée quand il était dans la fac de Marseille, et partant d’elle Dieu
a envoyé plusieurs jeunes français pour devenir disciple de Dieu. Même une
famille de cette ville du sud a monté pour suivre l’appel de Dieu. Je crois que
Dieu utilisera tous pour évangéliser les jeunes gens du pays et récolter des
âmes des campus en abondance pour être établis comme des serviteurs dévoués
tels Eric Liddel dans la faculté d’Edinbourg en Ecosse dans le 21e
siècle.
Enfin, la prière de Paul nous montre qu’il prie avec le
clair sujet de prière au niveau spirituel. Je dis spirituel parce qu’il y a
beaucoup d’autres sujets de prière en ce qui concerne nos vies physiques et
ceux-ci ne sont pas exclus dans la prière, mais jamais il ne faut pas manquer
le sujet de prière de priorité spirituelle. Quels sont les sujets de prière de
Paul concrets et spirituels ? Les versets 9 et 11 nous disent :
« Et ce que je demande dans mes prières, c’est que votre amour abonde de
plus en plus en connaissance et en vraie sensibilité ; qu’ainsi vous sachiez
apprécier ce qui est important, afin d’être sincères et irréprochables pour le
jour de Christ, remplis du fruit de justice (qui vient) par Jésus-Christ, à la
gloire et à la louange de Dieu. »
Donc, d’abord, l’abondance de l’amour et sa croissance
incessante. Mais pas n’importe quel amour, mais l’amour spirituel. L’homme
moderne a tendance de confondre l’amour et la sensualité. Mais ce n’est pas le
cas. Le vrai amour est spirituel. Ch 13 de 1 Co dit de l’amour « l’amour
et patient, l’amour et serviable, il n’est pas envieux ; l’amour ne se
vante pas, il ne s’enfle pas d’orgueil, il ne fait rien de malhonnête, il ne
cherche pas son intérêt, il ne s’irrite pas, il ne médite pas le mal, il ne se
réjouit pas de l’injustice, mais il se réjouit de la vérité, il pardonne tout,
il croit tout, il espère tout, il supporte tout. » L’amour en connaissance
spirituel néanmoins risque d’être sec, d’où le propos de Paul sur la vraie
sensibilité. L’homme est un roseau pensant dit pascal. Il est par nature très
fragile, alors que dans l’intérieur il peut être fort et logique. L’homme doit
être respecté à tout point. Le chrétien ne doit pas blesser les autres. Dans la
vie de mission française, bon gré mal gré, j’en viens à apprendre la
sensibilité française. Je dois confesser que c’est un acquis très utile pour
moi. Une de nos sœurs est très douce, remarqué par une bergère qui l’a
rencontré et cela est une très grande avantage pour être berger. Quand un
chrétien en vient à connaître le vrai amour, il en vient à comprendre aussi ce
qui est important dans la vie. Le chrétien doit chercher le fruit de justice
venant de Jésus-Christ. Jésus est devenu une justification pour nous en mourant
sur la croix. Les péchés que nous ne pouvons-nous racheter, il les a pardonnés
en devenant victime expiatoire pour nous. D’où notre impossibilité de juger les
autres. Si nous nous réfugions dans le sacrifice de Jésus, nous pouvons
renoncer à notre propre justice et aimer les autres sans condition et porter
beaucoup de fruits visibles et invisibles. Et si nous portons de tels fruits,
Dieu sera glorifié et nous pouvons nous tenir devant le tribunal du Christ
glorieusement, quand Christ reviendra au dernier jour.
Troisièmement, la relation de confiance entre les
protagonistes. Or, quand on prie pour quelqu’un d’autre, l’ambiance de la
prière est importante. Elle doit être se baser sur la confiance. Dans les
versets 7 et 8, nous constatons qu’entre Paul et les Philippiens, il y a une
étroite relation de confiance. D’abord, Paul dit qu’il porte les Philippiens
dans son cœur. Il dit de plus qu’il les chérit tous avec la tendresse du
Christ-Jésus. Paul est comme le père tendre pour les enfants. Paul a sûrement
un sentiment très affectif à l’égard des Philippiens, car c’est lui qui a
pionnié cette première ville européenne. Mais les Philippiens agissait
favorablement pour Paul, en prenant part à l’Evangile. Paul est un saint. Mais
il est aussi un homme. Donc, lui aussi aurait eu des doutes à l’égard des
Philippiens, surtout quand il entend la perturbation des faux docteurs. Mais
malgré cette attaque de l’ennemi de l’Evangile, les Philippiens ne s’écartent
pas de la foi de l’Evangile et font un bon combat pour l’Evangile. En général,
les brebis souhaitent que leur berger fasse le premier pas vers elles, mais
elles ne savent pas que leur berger est aussi un homme ou une femme. Dieu
établit la réciprocité comme principe de roulement de l’histoire de l’humanité.
Et si Dieu voit par exemple les enfants faire un petit élan pour plaire à leur
moniteur ou pasteur, alors cela plaît à Dieu et il écoute la prière ce
celui-ci. Bien sûr que celui-ci aurait plus d’aisance et plaisir de porter leur
prière.
Quatrièmement, selon mon ardent désir et mon espérance… Le
verset 20 est le témoignage personnel de Paul. Un serviteur que je connais a
reçu de Dieu ce verset comme le verset clé de sa vie. Quand il a été dans
l’accusation de sa vie pleine de honte du passé, ce verset l’a délivré
complètement. Quand Jésus ressuscité a visité Paul quand il a été sur le chemin
de Damas, il l’a délivré complètement de sa vie condamnable. Paul est
bouleversé et voit son aveuglement, et se repent et est délivré complètement de
son sentiment de culpabilité. Désormais, le but de sa vie est changé. Il a vécu
pour lui-même, jusqu’à maintenant, mais désormais il veut seulement vivre pour
la gloire de Dieu, Seigneur Jésus, mort pour ses péchés et ressuscité d’entre
les morts.
Il y a deux sentiments de Paul qui le poussent à se
consacrer à la cause du Christ. D’abord c’est son ardent désir. Désir de faire quoi ?
Autrefois le désir de Paul etait de promouvoir dans le monde religieux
judaïque. Il a obtenu la lettre de souverain sacrificateur pour amener les
chrétiens coupables à Jérusalem pour les emprisonner et tuer. Au mieux, il veut
établir la religion judaïque, qui est la seule et valable religion du monde.
Mais finalement par la rencontre de Jésus sur le chemin de Damas, il voit la
réalité. Désormais, il voulait servir l’unique et vrai Dieu qui est
Jésus-Christ qui par sa mort et sa résurrection, d’emblée, a résolu le problème
de péché et de la mort. A la pensée de ses compatriotes qui sont mourant à
cause de leur fausse croyance, il veut sortir comme ressort chaque matin et
soir pour prêcher l’Evangile et pour les amener à la repentance et au salut.
Mais Dieu a mit sa volonté sur lui, afin qu’il devienne l’apôtre des païens,
non celui des Juifs. Donc, dans l’obéissance, il s’en est allé pour les païens,
même si cela provoque la colère de ses compatriotes. Son ancien ardent désir
judaïque se transforme en ardent désir d’évangéliser les païens d’un aussi
grand nombre des gens dans le monde. « Selon mon ardent désir et mon
espérance, je n’aurai honte de rien. Mais maintenant comme toujours, Christ
sera exalté dans mon corps, avec une pleine assurance, soit par ma vie, soit par
ma mort. » Ensuite son espérance. Autrefois, son espérance est d’établir
un royaume théocratique en Israël, en éliminant les sectaires de Nazareth, car
ils sont vraiment les gangrènes de la société en Israël. Mais maintenant, son
espérance a changé complètement. Il ne vois plus la situation actuelle de la
terre, mais il a une espérance vivante dans le royaume de Dieu que le Seigneur
Jésus reviendra rétablir bientôt. Ce sentiment est celui qui conduit Paul à
être si actif dans son ministère.
Paul dit ensuite que pour lui, Christ est sa vie et la mort
lui est un gain. Dans l’histoire humaine, la mort est entrée à cause de la
chute de l’homme. Depuis, elle est l’objet de peur et d’appréhension constant
pour les hommes. Mais pour Paul, la mort a une autre conception. C’est une
délivrance complète de la vie de terre dans la chair coupable. Pour le
chrétien, la mort est un moment de gagner le ciel donc ce n’est pas la perte
comme on pense, mais un gain. Notre corps retournant à la poussière, notre âme
regagne notre pays natal pour y vivre auprès de Dieu éternellement. C’est une
chose enviable vraiment. Comme Paul Verlains psalmodie, notre nuit ne peut
suivre avant la mort sa clarté, donc, d’esprit nous allons y vivre. Donc, nous
converti du Christ attend avec patience le moment de la mort afin de gagner
définitivement la clarté de Jésus.
Mais quelle est l’attitude de Paul ? Il veut ne pas
précipiter vers la mort car la volonté de Dieu est ailleurs. Il veut simplement
suivre la volonté de Dieu. Il est certain qu’il reste encore en vie afin
d’encourager les premiers chrétiens en difficulté et persécution. Donc, Paul
accepte cette volonté et vivre encore sur la terre pour accomplir la tâche
divine. Pour lui, l’objectif de la vie est qu’il soit d’une manière ou d’une autre,
un instrument de Dieu jusqu’au dernier souffle de vie. Donc, dans le dilemme de
Paul, Paul choisit le côté de Dieu au lieu de choisir son côté. Paul est un
modèle d’un chrétien exemplaire qui renonce à son propre désir, ou ce que je
nommerai auto-spiritualité. Beaucoup de gens s’établit à soi un idéal chrétien
dans sa vie et la suit aveuglement. Mais ce n’est pas vraiment la volonté de
Dieu.
Par exemple, quand on est étudiant ou élève, la volonté de
Dieu est qu’il se consacre au prime abord à ses études pour remporter la
victoire et glorifier Dieu. Si quelqu’un – je souhaite qu’il n’y a personne de
la sorte dans notre église de CCU, pense que j’excellerai dans ma spiritualité
au prix des autres choses qui paraissent peu importantes, il sera dans l’erreur,
car pour l’étudiant ou l’élève, ce qui est important – remarquez le verset 10
dans lequel Paul dit « vous sachiez apprécier ce qui est important, afin d’être
sincère… etc. » Au moment où l’élève néglige ses études, ou que l’étudiant
néglige ses études, c’est pas sincère ni sérieux. Il faut qu’ils accomplisse la
première tâche que Dieu a donné à accomplir et cela sans procrastination mais
avec une concentration accentuée de l’esprit, l’âme et l’intellect, après quoi
Dieu lui donnera la tâche qui sera plus large. Je voudrais vous témoigner mon
exemple. Voulez-vous l’écouter ? Savez-vous, que depuis quelques temps,
vous remarquez que votre pasteur met l’accent sur la créativité dans notre église,
c’est qu’en le faisant il souhaite attirer les jeunes gens qui s’y intéressent.
En écoutant le pasteur chanter ses chants composés, un de ses ouailles s’étonne
de son don caché. Vous savez de qui il s’agit. Mais je peux vous dire que ce vieux
pasteur aurait dû faire ce qu’il voulait pendant sa jeunesse, c’est-à-dire que
son préféré domaine de littérature ou la musique. Mais mes parents demandent de
faire le droit ou l’économie car ça gagne la vie facilement. Donc, j’ai obéi en
renonçant à mon don de littérature et musique. Savez-vous le cas de Dr Albert
Schweitzer qui est nommé même par les communistes, « saint du 20e
siècle ». La médecine n’était pas vraiment son domaine. Il est musicien
par défaut. Mais il y renonça et entra dans l’école de médecine et il la finit
tant bien que mal, c’était pour partir en Afrique comme missionnaire, selon le
principe de l’organisation. C’est aussi le cas de l’apôtre Paul qui renonce à
son désir de partir aussitôt que possible, pour rester sur la terre. Sans
renoncement quelconque, si un serviteur ne fait que ce qu’il aime, ce serait un
mauvais serviteur.
Un peut comme lui et comme Paul, bien que je n’étais pas
encore chrétien, j’ai renonce à mon désir littéraire et artistique dans ma
jeunesse – sinon je ne serait devenu qu’un écrivain de troisième rang dans ma
patrie, mais je travaille durement pendant ma jeunesse en passant souvent la
nuit blanche, en me levant 4 heures piles pendant le lycée et un peu moins tôt pendant
l’université. Or, la volonté de Dieu est qu’il utilise ce domaine – c’était
l’économie que j’ai choisi par défaut – pour venir en France et je devienne une
source de bénédiction des étudiants français. Le suivi de doctorat en France
était difficile, mais je l’ai fini tant bien que mal, car je pensais que c’est
la volonté de Dieu, et savais qu’un jour Dieu utilisera ce diplôme d’une
manière et d’une autre. J’ai voulu être embauché dans une société française,
mais personne en France n’a pas voulu mon diplôme. Mais Dieu utilisant
l’économie coréenne assez prospère, une société coréenne s’implantant en France,
elle avait besoin d’un conseiller économique diplômé en France d’origine
coréenne, et j’étais la seule personne rare qui entra dans ce critère de société.
Donc, je suis entré dans une société comme responsable comptable. Mais je ne
connaissais pas bien ce domaine, car la compta est un travail inférieur par
rapport à mon diplôme de docteur d’économie. En plus je ne le connaissait pas
très bien la compta. Mais j’ai bossé et j’ai maîtrisé cette matière par
l’auto-didacte. Pourquoi, car je voyais que c’est la volonté de Dieu, et je
savais qu’un jour Dieu va encore utiliser cette spécialité pour lui. Quand j’ai
du quitté la société au moment de montée à Paris et ai monté une boîte, j’ai pu
utiliser cette connaissance pour que je mène la société pour assez dégager le
profit. Si je ne le maitrisait pas, je ne pense pas que j’ai pu mener à bien ma
société, elle aurait sûrement en faillite, car la compta coute cher. J’ai
sacrifié en quelque sorte mon salaire, en tant que chef d’entreprise, pour
recevoir simplement un salaire d’un comptable. Ainsi, l’entreprise a pu se
maintenir et être utile pour l’œuvre de la formation des disciples de Jésus en
France ; c’est vraiment la grâce qu’elle grandisse jusqu’à soutenir
financièrement une sœur dans une difficulté financière par la bourse.
Savez-vous pourquoi j’apporte ce matin, ce témoignage ?
L’homme n’est pas créé pour faire seulement ce qu’il veut. L’homme est là pour
qu’il accomplisse la mission. Pour faire la mission, il est amené à faire ce
qu’il n’aime pas parfois. Ecoutez bien les enfants, vous éliminerez désormais ces
mots « je n’aime pas » dans votre dictionnaire, car non parce que je
n’aime pas ces mots, mais parce que ce n’est pas un vocabulaire en tant
qu’enfant de Dieu. Même parmi les élites de ce monde, savez-vous, il y en a qui
ont éliminé ces mots. Ils renoncent à eux-mêmes pour bosser et réussir dans la
société pour être utile dans la société. Vous souvenez de l’histoire de mon
oncle qui m’a beaucoup influencé, il n’est pas chrétien, mais sa philosophie
est claire et puissant : l’homme doit beaucoup à la société qui l’élève
donc, travaille durement pour y contribuer. Vous êtes futurs dirigeants de la
société. Je ne vous dirai pas ce témoignage si vous êtes futurs employés de la
société pour gagner à peine la vie comme caissier ou ouvrier, ou footballer de
club régional. Non, vous n’êtes pas là pour ça, vous êtes là pour devenir
dirigeant de la société française, c’est pourquoi je vous dit cela aujourd’hui.
Faites votre mieux en offrant le meilleur de vous-même dans vos écoles, dans
votre société, dans votre famille, et cela vous exigerait à renoncer parfois à
votre goût et se mettre à table toute la nuit sur vos livres. Si vous
faites comme ça selon mon conseil, un jour comme moi, votre pasteur, vous
verrez que tout ce que vous avez appris ne seront pas inutile, utilisable par
n’importe quelle occasion par Dieu. Dieu n’est pas assez puissant pour vous
utiliser dans le domaine dont vous ne maitrisez pas la matière. Souvenez-vous
en les enfants, c’est une leçon très important. Au futur l’Eglise CCU aura
beaucoup de juristes, généraux, médecins, économistes, etc. Mais souvenez-vous,
ils ne sont pas toujours ceux qui avaient le don inné qui le deviennent.
Surtout ce sont ceux qui renoncent à eux-mêmes et portent la croix de leur mission
en terme mondain je parle, en études et en travail. Et ils dirigent le pays.
J’aimerai voir sortir de notre église un grand prédicateur comme Billy Graham.
Mais ce serait un phénomène semblable à une tête de soja dans le temps de sécheresse.
Nous n’avons pas ce but. Nous voulons être utiles dans la société en
travaillant en même temps comme missionnaire et berger laïc pour contribuer à
la société en même temps qu’élargir le royaume de Dieu.
Cinquièmement, l’exhortation au combat. Paul envisage de retourner
à Philippes un jour, Dieu voulant. Mais en attendant, Paul veut que les
Philippiens gardent la foi et fassent un bon combat pour Dieu. Ce serait le
même combat que lui-même qu’il ne cesse de lancer dans la prison. Ce combat est
un acte de défi pour l’ennemi. Il n’aime pas que le serviteur combatte car son
royaume se rétrécit par ce combat. Donc, Satan ne cesse d’attaquer les fidèles
pour qu’ils puissent arrêter leur combat. Mais Dieu leur envoyer l’Esprit Saint
pour les soutenir. Et Dieu le fait gagner le combat. Ce combat sert par défaut
d’une preuve. Pour les adversaires il est une preuve qu’ils sont en train de
marcher dans le chemin de perdition. Pour les fidèles, il est une preuve qu’ils
seront amenés au salut.
Il y a plusieurs sortes de grâce dans la chrétienté.
D’abord, la grâce de pardon et de salut. C’est la grâce de croire. Mais il y a
aussi la grâce de souffrir. Ca personne n’aime. Cela n’est en général pas
considéré comme grâce, mais plutôt comme une lutte ou épreuve. Mais nous devons
savoir que souffrir au nom de Jésus-Christ est une immuable grâce.
En conclusion, Paul s’identifie serviteur, Paul prie, et
Paul confesse sa foi en Dieu pour vivre comme un instrument divin pendant la
vie sur terre. Le vrai serviteur est celui qui prie. Il est celui qui sacrifie
la vie, il est celui qui renonce à son désir pour accomplir joyeusement la
volonté de Dieu sur la terre. Que Dieu bénisse afin que vous soyez enflammés du
saint désir et l’espérance pour le salut des âmes.
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