Apocalypse 13 : 1-18 (PQ de 23/8/2017)

L’ANTECHRIST ET LE FAUX PROPHETE

Verset Clé 13 : 1

Le grand dragon du Ch 12 est Satan, le père de mensonge. La bête qui monte de la mer dans Ch 13a est l’Antéchrist, le fils de la perdition. La bête qui monte de la terre dans 13b est le faux prophète, l’esprit de l’erreur. Dans Ch 12, Satan est chassé du ciel, et dans Ch 13, il déploiera une intense et maléfique activité.

1. La bête qui monte de la mer (1-10)

Cet animal de Ch 13 dont la description s’approche de celle de 4^e animal de Daniel 7 (cf : 5->8 : arrogance de parole, 6-> 25 : blasphématoire, 7->21 guerre aux saints, 5->25 : 3 ans 1/2) est l’Antéchrist dont le pouvoir est l’union des forces de 4 animaux de Daniel : majesté de lion, la brutalité de l’ours, la rapidité du léopard et la force extraordinaire de lion. La guérison de la blessure (mortelle) parodie la résurrection et attire les habitants à l’adorer. Il lui sera donné l’autorité (4). Ce peut être un surhomme politique de qui l’humanité a tiré l’adoration. La grande puissance lui est donné, mais « il lui fut donné » (4 fois dans 5-7), c-à-d, il ne pourra agir que dans les limites imposées par le Tout-puissant. Il persécutera des saints (7a) et fera adorer la bête. Mais les adorateurs auront la perdition éternelle (8). Les saint persévéreront parce qu’ils ancrent leur foi sur la victoire finale (10b).  

2. La bête qui monte de la terre (11-18)

Si la bête qui monte de la mer a pour l’origine les autres peuples, la bête qui monte de la terre a pour origine le peuple juif. Celle-ci imite la parodie du Saint-Esprit. La bête prétendra remplir le rôle de « consolateur » en lieu et place du Saint-Esprit. Il magnifie le fils de perdition, dont il sera le très zélé et très efficace serviteur. Le faux prophète jouera le rôle de bras droit de l’Antéchrist (12). Les prodiges accomplis par le faut prophète séduiront les habitants de la terre. L’orgueil de l’Antéchrist sera sans borne. La passion du pouvoir le poussera à entrer dans le temple de Dieu et à se proclamer lui-même Dieu. Il formera une sorte de religion fausse, en faisant adorer l’Antéchrist par image interposé (13-14). Il fera l’image parlant (madonne ?) et fera adorer l’image. Mais il sera anéanti lors de la second venue de Jésus. Il oblige la marque de la bête sur le front de tous ses sujets, comme condition de la survie (16-17). Alors vient le nombre spéculatif de 666. Si 7 est le nombre parfait selon Dieu, le 6 est un nombre parfait selon l’homme, comme 600 chars de Pharaon, 600 sicles de fer de Goliath et 6 degré devant le trône de Salomon, etc.