Rechercher dans ce blog

dimanche 6 août 2017

Jean 8:12-59 (M de 6/8/2017)

LE CHEMIN MENANT A LA VERITE ET A LA LIBERTE
Jean 8 :12-59
Verset Clé 8 :31, 32
Rendons grâce à Dieu qui a béni abondamment notre dernière conférence avec le thème de « sens de la vie ». Beaucoup de second gen dont le cœur a été préparé par le camp de scoots ont accepté l’appel de Dieu de devenir leader spirituel du pays. Un leader spirituel ne dit jamais, « je n’ai pas de temps. » Une jeune ado, en face d’une année chargée, se met à donner son cœur pour prier pour le Holy Club dans son école. Tous nos jeunes et nos enfants désirent maintenant tous devenir leader puissant comme Josué et Moïse de cette époque. Une jeune fille a pu saisir un mot puissant sur l’espérance vivante dans le royaume de Dieu et vaincre sa pensée triste de la vie en elle. Gloire à Dieu. J’ai entendu un reporteur qui dit que la France va devenir dans les prochaines années un pays le plus influent, par je ne sais quelle raison. Ca me semblait un peu bête. Mais en tout cas, tant que les jeunes dans un pays ont décidé de vivre selon l’appel de Dieu comme généraux comme Moïse et Josué, le monde n’en sera pas digne. La France sera vraiment un pays grand qui peut influer sur le monde par la foi. Je me souviens qu’une de nos sœurs a porté le message de la croix de Jésus en pleurant. Il s’agissait en effet le chemin de disciple. Jésus a reçu la confession de Pierre « Tu es le Christ ». Alors Jésus s’est mis à enseigner que le Christ devait monter à Jérusalem et être rejeté par les souverains sacrificateurs et les scribes et mis à mort après quoi dans trois jours il ressuscitait. Puis, il dit, « celui qui veut venir après moi, qu’il renonce à lui-même, qu’il se charge de la croix et qu’il me suive. » Le chemin de disciple est le chemin qui imite le chemin de Jésus, quoi que rempli d’épines et de broussaille, avec joie. Il est le chemin le plus valeureux du monde. Tous nos jeunes candidats de disciples y compris nos enfants doivent s’écrier, « Bienvenu les souffrances et les nuits blanches, les pleines tâches pour Dieu dans son église ». Jamais, en oubliant ce que Dieu a fait, il faut dire « je n’ai pas de temps. » Dans ce monde où chacun cherche le chemin le plus propre et le plus sécurisant et le plus confortable, chercher un chemin de disciple si raboteux est quelque chose de fou. Mais ce n’est pas le cas. C’est vraiment le chemin le plus glorieux. Aujourd’hui, nous voulons apprendre le chemin qui mène à la vérité et à la liberté. Un homme de la fin du moyen âge cherchait un chemin qui aurait mené son âme angoissée à la vraie liberté, mais en vain. Il gravit l’escalier de la basilique de Saint-Pierre par genoux, en vue d’atteindre cette liberté. Mais son âme restait toujours angoissée. Finalement, il a trouvé que la clé à la liberté est dans la Bible. Cet ancien moine va enflammer le monde par son étude de la Bible et sa pratique de vérité dans sa vie. Vous savez sûrement de qui il s’agit. Le droit de l’homme du temps moderne en France et dans le monde a pour origine les protestants français, appelé Huguenot. Nous avons chanté les protestants au temps présent, il y a quelque semaine. C’est un poème d’un protestant contemporain de Marie Durant qui a été enfermé pendant plus de 60 ans dans la tour de constance en raison de sa foi. Au début du 18e siècle, en voyant s’ouvrir tant soit peu la porte de la religion, les protestants en France en sont pleinement réjoui et ont chanté la liberté. Dans le poème, nous voyons qu’ils souhaitaient que Dieu fasse permettre cette liberté de conscience venir et en fasse réjouir par les ouailles dans les temples. Mais vite, l’histoire nous raconte que les traditionalistes les ont étouffés. Mais la roue de l’histoire ne s’arrête pas, mais continue de rouler, afin que finalement le gouvernement de la France adopte dans la constitution la liberté de conscience. Pour l’homme, il ne peut vire sans la liberté ; Donc, Patrick Henry s’écria, « Donne-moi la liberté, sinon donne moi la mort. » Que Dieu bénisse la parole de ce matin et vous bénisse jusqu’à ce que vous éprouviez la vraie liberté.   
Premièrement, Je suis la lumière du monde. Dans le verset 12, Jésus dit qu’il est la lumière du monde ; celui qui le suit ne marche point dans les ténèbres, mais il aura la lumière de la vie. Les yeux physiques ont besoin de la lumière pour que ses possesseurs marchent. Ici, Jésus parle d’une vie spirituelle. De même que les yeux ont besoin de la lumière, de même l’âme a besoin de la lumière. Comme toute lumière physique a sa source, la lumière spirituelle aussi a sa source. Jésus en parle que lui est cette source. Si on efface la source lumineuse, la lumière s’éteint bien entendu. De même si quelqu’un enlève Jésus, la source de la lumière d’âme, son âme s’éteint. Ainsi son état devient, en sorte que même si elle semble vivre, elle est morte. Dans l’évangile selon Jean, comme trois L en initial anglais soutiennent la thèse, l’auteur met l’accent sur trois aspects de Jésus : vie (life) amour (love) et lumière (light). Pour lui ces trois choses sont aussi très liées les uns aux autres, par exemple, comme il dit dans son épître, « Celui qui prétend être dans la lumière, tout en haïssant son frère, est encore dans les ténèbres. » Ou paradoxalement, après que Juda est sorti avec son morceau encore dans sa bouche, dont Jean décrit que c’était la nuit, Jésus se mit à enseigner l’amour, en disant, « Aimez-vous les uns les autres, comme  je vous ai aimés, aimez-vous les uns les autres. » Dans cette nuit ténébreuse, Jésus fait jaillir la lumière de l’amour. Paul dit que même s’il parle les langues mystérieuses, s’il n’a pas d’amour, il n’est rien, c’est-à-dire qu’il est semblable à un mort dans le tombeau. D’autre part, l’amour donne la vie à l’homme, en faisant briller les yeux des amants. Mais pour qu’une âme vive, il faut l’amour, celui du Père. Dieu qui est Père, Fils et Saint-Esprit dit, « Faisons l’homme à notre image selon notre ressemblance. » Le Créateur insufflant dans la narine de l’homme son souffle vital, et il devint l’homme. Au vue de notre vie, nous sentons l’amour du Père pour l’homme sa créature la plus sublime. Sans l’amour du Père, notre âme est comme une errante dans le désert. Enfin, la vie et la lumière sont inséparables. Pour tout âme humaine désobéissant à la vérité, l’angoisse profonde la domine, mais tout âme humaine qui persévère à bien faire et cherche la gloire, l’honneur et l’incorruptibilité, dit la Bible, la vie éternelle est donnée chaque instant en la réjouissant. Jean 1 :4 dit, « en Elle était la vie et la vie était la lumière des hommes. » La vie est un corollaire de la lumière. Ainsi, ces trois choses : vie, amour et lumière sont primordiales pour l’homme. Paul fait primer l’amour, car il est éternel au-delà de la mort. Mais la lecture de Jean nous donne l’impression qu’il fait primer la lumière. La preuve : différemment des autres évangélistes, qui essaient de prouver la divinité de Jésus par les miracles, Jean dont on peut dire qu’il est diviniste, d’emblée déclare que Jésus est Dieu dès le premier chapitre. Ainsi on considère son évangile comme un livre inductif, alors que les autres évangiles comme déductif. Jeans, lors de cette description de la création, met l’accent sur l’aspect de la lumière. En effet, Moïse dit qu’au début de la création, il y eut la lumière. Car comme Jean dit, « Dieu est par nature lumière, et en lui il n’y a pas de ténèbres. » Ainsi, quand les ténèbres envahissent la terre pour qu’elle soit comme une abîme profonde, l’Esprit planant dessus, Dieu dit, « que la lumière soit » et les ténèbres se retirèrent et la lumière fut. L’auteur dit ensuite, « Il (Jean-Baptiste), n’était pas la lumière, mais il vint pour rendre témoignage à la lumière. C’était la véritable lumière qui, en venant dans le monde, éclaire tout homme. »
Alors que signifie que Jésus est la lumière ? C’est qu’il est la parole. La parole est personnifiée par Jean, pour qu’elle soit écrite par P majuscule au début. Jésus jette la lumière par la parole. Quand la parole demeure en nous, nous expérimentons la lumière. Jésus dit aux gens qui se dispersent, « C’est l’Esprit qui vivifie. La chair ne sert de rien. Les paroles que je vous ai dites sont Esprit et vie. » Les paroles que Jésus dit ne sont que le corollaire de sa personne qui est la Parole et elle donne la vie aux hommes, et ne cessent de jeter la lumière dans l’âme qui les écoute.
« Celui qui commet le péché est esclave de péché » définit Jésus plus tard. Les esclaves demeurent dans les ténèbres, comme nous le voyons dans le cas des Israélites en Egypte. Donc, celui qui commet le péché est à son insu privé de la lumière. C’est le cas de la femme prise en flagrant délit d’adultère. Elle semblait être libre en commettant le péché à son gré, c’est au moins ce qu’elle avait pensé. Mais cela n’était pas ainsi. Elle se sentait coupable non parce qu’elle était jugé et condamné par les leaders religieux, mais parce qu’elle a commis en cachette le péché et par celui-ci, elle a senti la colère de Dieu envers elle. Les mains levées avec pierre contre elle n’étaient qu’une représentation de la loi divine contre tout âme qui pèche. Elle souffrait d’un symptôme de la maladie incurable qui la conduirait inévitablement à la mort. Elle avait beau nier ce fait en se consolant par ses bons actes ou aumônes. Le sentiment de condamnation la tourmentait sans cesse comme si un voleur est pourchassé par la police. Alors fort heureusement, elle rencontre Jésus qui déclare devant tous qu’elle n’est plus coupable, mais elle est pure et innocente. Car Dieu ne la condamne pas, il ne condamne personne d’ailleurs, car Jésus est là. La présence de Jésus a ainsi changé toute la donne. Jésus est venu non pour condamner les pécheurs, mais pour pardonner les pécheurs. Donc, une fois accepté ce fait, chacun sent libéré des péchés non à cause de sa dignité, mais grâce à l’œuvre unilatérale de Jésus. Donc, une fois accepté ce fait, le pécheur assis dans les ténèbres voient se lever la lumière. Jésus n’est pas encore mort sur la croix comme un sacrifice du sang pour l’homme. Mais Jésus déclare à la femme que personne ne la condamne. Comment cela ? C’est simplement par la foi en Jésus. Il y a une alternative. Comme nous avons appris par le message dernier, cela est possible par l’effet de la doctrine de prédestination de Jean Calvin que cela est possible. Selon le plan de Dieu, omniscient, la femme aurait cru en le sang rédempteur de Jésus, plus tard, et cela est compris dans la volonté de Dieu de la sauver. Mais indépendamment de la doctrine de prédestination, l’homme peut être sauvé par la foi en la personne de Jésus, car il est Dieu, et en Dieu, tout est possible. Jésus dit sa parole, « Moi non plus je ne te condamne pas » et la femme croit en elle, et elle est sauvée. C’est la puissance de la foi et la parole. Quand les protestants disent « sola fide », par la foi seule, il semble s’agir de la foi en prédestination. Mais ce précédent épisode nous fait croire que la parole du Seigneur suffit, pour que le pardon et le salut arrivent à quiconque croit. Autrement dit, si Jésus déclare et que l’homme accepte, le salut peut venir pour l’homme. Cependant, Jésus met une condition pour son pardon et salut qu’elle ne péchera plus désormais. Donc, non seulement la foi, mais aussi l’obéissance est nécessaire pour qu’un homme puisse avoir le pardon et la lumière de salut venant de Dieu.    
En tout cas, il est certain que Dieu a voulu utiliser cet épisode, afin de révéler l’attribut de sa personne envers toute l’humanité qui est assombri dans les ténèbres du péché. Mais dans la course de l’évangile, cette déclaration se situe dans la meilleure place, dira-ton, car bientôt, Jésus allait guérir un aveugle de naissance dont la situation est semblable aux ténèbres de la nuit. Nous allons voir dans la leçon suivante, cet infirme représente au vu des hommes, une condamnation divine due à un péché caché quelconque. D’où le malheur de cet homme. Nous voyons ici d’autres sources de ténèbres. Celles-ci ne sont pas toujours le résultat de quelque chose. Mais elles sont aussi un départ pour quelque chose. L’optique des disciples qui voient cet infirme est très sombre et fataliste. Mais Jésus le voit différemment. Dieu en a décidé de manifester sa gloire divine. Donc, en Jésus, toute la fatalité de l’homme change en une cause pour la gloire de Dieu, si seulement le protagoniste croit et obéit en sa parole. En effet, l’aveugle de naissance crut et s’en alla au Siloé pour se laver, et de retour, ses yeux s’ouvrirent. Ainsi se manifeste le fait que Jésus est la lumière du monde. Jésus est celui qui pardonne nos péchés, et non seulement cela, Jésus est celui qui touche nos corps malades et les guérit parfaitement.      
Deuxièmement, Jésus rend témoignage et jugement. Les Pharisiens, là-dessus, disent, « Tu rends témoignage de toi-même, donc ton témoignage n’est pas vrai. » Jésus n’a pas de témoin pour lui et il parle lui-même. C’était une optique purement humain, car si Jésus est Dieu, il est normal que Dieu parle lui-même sans aucune besoin d’avoir le témoin. Mais les Pharisiens n’y croient pas. Donc, ils le critiquent. Mais selon Jean, Jésus est dès commencement Dieu. Il est le Créateur. Jésus est autonome, c’est-à-dire, celui qui existe sans l’aide de personne. Donc, il dit à Moïse, je m’appelle « je suis ». Jésus dit : Vous ne croyez pas que Moi je suis (24,28). Après les noces de Cana, les gens en sont venus à croire en lui. Mais il n’avait pas besoin qu’on lui rende témoignage de quelqu’un ; il savait de lui-même ce qui était dans l’homme. 
Mais Jésus dit que son témoignage est authentique, même s’il n’a pas de témoin. Il dit la raison pour laquelle son témoignage est authentique. Il s’agit de sa mission ? Il est celui qui sait d’où il vient et où il va. Cette connaissance est déterminante pour rendre la parole de quelqu’un authentique. Jésus a cette connaissance parfaite sur son origine et sa destination, ce qui signifie pourquoi il existe sur la terre. Il en est de même pour l’homme. Car cette vérité est parfaitement applicable pour l’homme. Plus un homme connait d’où il vient et où il va, autrement dit comme Jésus, qu’il vient de Dieu et qu’il retourne à Dieu, donc il connaît la mission sur la terre, l’homme n’en viendra pas ou très rarement à mentir dans ses propos. La plupart de mensonge de l’homme a pour cause son attachement égoïste au monde et à sa vie. Nous sommes ahuri de voir qu’un procès de l’affaire de petit Grégory dure plus de 30 ans. Il y a quelque part des mensonges dans l’affaire. Pourquoi cela ? C’est parce que malgré l’approche de la mort, l’homme s’attache encore à la vie. Si un vieil homme de 100 ans a peur de perdre sa vie, cela nous fera rire. Mais c’est ça la réalité de l’homme. Mais celui qui connait qu’il est venu de Dieu et qu’un jour il retourne à Dieu ne verra pas la nécessité de cacher la vérité. Cette affaire est grave, car certains savent la vérité, et tous meurent sans la révéler, et la parole de Jésus qui dit, « vous mourrez dans vos péchés » est vraiment flagrant. Il y a beaucoup de parole concernant le témoignage de la vérité pour l’homme dans la Bible. La connaissance d’un homme sur son origine et destination qui est Dieu le rend innocent et honnête et son témoignage se rend vrai. D’où l’importance de prendre sérieusement conscience que nous sommes sortis de Dieu et un jour nous retournons à Dieu. Nous ne sommes pas une écume de la mer qui se fait au hasard, et qui s’anéantit au hasard après avoir surfer quelque temps, mais nous sommes là avec un clair but posant les planches des pieds sur la terre pour accomplir la volonté du Créateur d’en-haut. Chacun reçoit pleinement le sens de vie par la mission qu’il a reçu de Dieu. Ainsi, l’homme ou la femme devient vrai devant Dieu. Il ou elle est heureux et heureuse d’être instrument de Dieu sur la terre. Jésus dit que les Pharisiens ne savent pas d’où Jésus vient et où il va. En effet, ils ne savent pas d’où eux-mêmes viennent et où eux-mêmes vont. Ils vivent comme les existentialistes qui philosophent qu’ils sont dans une nacelle qui navigue en titubant. Ils cherchent leur gain personnel immédiat en ignorant la vérité. Ils souffrent de leur prémonition que la fin de toutes choses est la mort et ils vont dans l’enfer, quoi que leur prestige soit énorme sur la terre.    
Ensuite, Jésus parle du jugement. Chaque instant, l’homme est amené à prendre quelconque jugement autour de lui. Il juge lui-même, il juge les autres et ce sans cesse. Jésus aussi juge. Mais son jugement est différent des autres humains. Il dit de ne pas juger aux hommes, car ils seront jugés avec la mesure avec laquelle il juge. Mais il dit d’autre part : jugez selon le juste jugement. Pour l’homme avoir le juste jugement est extrêmement difficile, quasi impossible, car l’homme est par nature charnel. Il faut qu’il naisse de nouveau, pour devenir de l’homme charnel qu’il est l’homme spirituel pour qu’il puisse voir toutes choses selon les critères de Dieu. C’est une tâche très laborieuse, mais ce n’est pas totalement impossible. Jésus dit que son témoignage est conforme à la vérité, car il est avec lui le Père dans le ciel et c’est Lui qui l’a envoyé. Donc, ici nous pouvons extraire la même conclusion que le témoignage. Si quelqu’un connaît d’où il vient et où il va, il connaît la vérité, et il rend témoignage à la vérité, et son jugement est véridique. Non parce qu’il veut devenir un bon juge, mais parce que cette ontologie, son être, le rend ainsi.
Or, le jugement des Pharisiens était particulièrement mauvais, car ils avaient la malignité de nuire et détruire Jésus. Jésus ne juge personne, il est prêt à pardonner tous. Mais comme je vous ai dit, étant un être qui s’habitue de juger, l’homme doit avoir une bonne base pour juger. Dons selon le juste jugement. Parfois, nous chrétiens sont confrontés au jugement des autres, surtout des non-chrétiens. Nous ne cessons de juger, mais selon la chair, mais, si ce n’est pas le cas des Pharisiens meurtriers, ne soyons pas découragé, car le jugement peut être à la fois bonne chose et mauvaise chose. Par exemple, C.S. Lewis a posé une fois dans son ouvrage célèbre « mere Christianity » cette question : si la chrétienté est bonne, pourquoi tous les chrétiens ne sont pas évidemment mieux que les non-Chrétiens ? En une partie raisonnable, et en une autre partie, pas du tout raisonnable, dit l’auteur. En tout cas, il expose la partie raisonnable. Jésus dit aux hommes de juger la vie par ses fruits. Et cette exhortation s’applique non seulement entre les chrétiens, mais surtout à la relation entre chrétiens et non-chrétiens. Si malgré soi-disant chrétienté, un chrétien, quand les autres pensent qu’il aurait amélioré ses actes après sa conversion, ne s’améliore pas, ce peut être une épreuve, dit Lewis. Sa soi-disant conversion n’est qu’un imaginaire. L’arbre se connaît par ses fruits. Ou, comme disent les anglais, la preuve d’un pudding est d’en manger. Quand nous chrétiens se comportent mauvais, ou échouent de se comporter bien, nous rendons la chrétienté non crédible eu égard du monde extérieur. Je cite les mots de Lewis, « Le poster en temps de guerre nous dit, ‘les propos insouciants coûtent les vies’. C’est également vrai de dire que ‘les vies insouciantes coûtent les propos’ Nos vie insouciantes incitent le monde extérieur à jaser, un autre mot de juger ; et nous leur donnons la raison de leur propos de façon à jeter le doute à la véracité de la chrétienté elle-même. » (fin de citation) Mais ce n’est pas la peine de nous décourager, car il y a une partie déraisonnable dans le raisonnement des non-croyants. En tout cas, à mon avis, vu notre nature coupable ancrée dans notre personne, changer en une autre personne ne s’effectue pas facilement même après la conversion. Mais, si nous en venons à reconnaître d’où nous sommes venus et nous allons, alors, nous pouvons en venir à nous détacher de nos vies et vivre une vie pleine de sens et fruits pour Dieu. Car c’est vrai que malgré l’âge avancé, il y en a qui restent dans l’état enfantin au niveau de leur foi, ce qui est une tristesse aux yeux de Dieu. Mais que faire ? C’est la vie.  
Or, cela s’est passé dans le lieu appelé Trésor. Comme il dit que Dieu saint est son Père, les religieux veulent mettre leur main sur Jésus. Mais personne ne peut l’arrêter, car son heure n’est pas venue. Alors, Jésus dit le jugement sévère pour eux. Il dit dans les versets 21 à 24, trois fois les mêmes mots : « vous mourrez dans vos péchés. » C’est une triste constatation que tout homme dans le péché meurt avec ses péchés. Aucun salut n’est palpable, vu le cumul de leurs péchés toute la vie. A la parole de Jésus, « quiconque ne commet pas de péché lui jette le premier la pierre » personne ne peut jeter la pierre. Malgré leur répétition de cérémonie de purification, cette conscience de péché reste au fond de leur âme comme le lie qui gît dans le lait et coagule durement dans le temps. Jésus dit gravement ce constat de l’homme, « Ce qui est né de la chair est chair, et ce qui est né de l’Esprit est esprit. » Tout homme étant né de la chair, il reste tout le temps chair et subit le jugement de leur vie charnelle, aucun remède ne lui est impossible. D’où la nécessité de changer de substance en l’homme. Il faut l’Esprit pour devenir un être spirituel. Quand l’homme nait d’eau et d’Esprit, par la repentance et la foi, une nouvelle vie surgit dans son intérieur. Alors, Jésus dit qu’il ne mourra pas, mais qu’il vivra éternellement. Jésus dit, « celui qui écoute ma parole et qui croit à celui qui m’a envoyé, a la vie éternelle, mais il est passé de la mort à la vie. » Puis, « la volonté de Dieu est ceci : quiconque voit le Fils et croit en lui ait la vie éternelle ; et je le ressuscite au dernier jour. » Donc, il est important de recevoir la parole de Dieu non intellectuellement, mais spirituellement, pour ne pas périr dans nos péchés.
Jésus leur dit  le mystère. Personne ne pourra éviter le jugement éternel étant né de la chair. Les Juifs ne connaissent pas le chemin de la vie. Mais il en est de même pour tous les hommes. Le seul chemin pour éviter le jugement est la croix de Jésus. Jusqu’à la compréhension de la croix de Jésus, l’homme tâtonne le chemin du salut, mais en vain. Il en était pour Martin Luther, qui se mortifiait incessamment pour son salut, en gravant les escaliers de Saint Pierre, comme je vous ai dit au début, mais après quoi il se disait « est-ce vraiment ainsi ? » Par aucune œuvre humaine ne peut sauver l’homme de la condamnation du péché. Mais dès qu’un homme lève les yeux et fixe le regard sur Jésus mort sur la croix, d’emblée, il franche la frontière et entre dans un monde nouveau. Il ne se sent plus condamné, mais se sent délivré du joug du péché et de sa condamnation. Jésus comprend pourquoi les leaders religieux agissent si méchamment. Mais quand l’heure sera venue, ils comprendront tout.
En entendant les propos de Jésus sur la croix, quelques Juifs sont vivement touchés et parmi eux il y en a qui croient en lui. Dans le verset 30, il est dit, « plusieurs crurent en lui. » Ce sont les Juifs qui ont accepté la parole de Jésus. Pendant la conférence, nous avons appris que Joseph d’Arimathée était un disciple caché. Quand il voit Jésus crucifié, il prend courage et s’adresse à Pilate pour demander le corps de Jésus. Comme lui, il y en a plusieurs parmi eux, qui malgré leur dissimulation de la foi, croient en lui dans leur intérieur. D’où vient ce résultat ? Jésus est sévèrement persécuté par les leaders religieux, mais il ne doute pas la présence de Dieu et continue d’exercer les bonnes œuvres. Il confesse qu’il fait toujours ce qui est agréable à Dieu. Jésus est Dieu, et il aurait senti que Dieu est toujours là. Mais Jésus aussi lutte pour saisir la présence de Dieu dans sa vie. Parfois, nous tombons dans le doute, vu la vie dure ou le résultat défavorable. A ce moment la présence de Dieu s’affaiblit, non parce qu’il se retire de nous, mais parce que nous perdons la foi en lui. Jésus était de même, nous entendons encore aux oreilles, « Mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? » La haine du monde étant grande, Jésus aurait douté, mais il ne doutait pas que le Seigneur Dieu le Père est toujours avec lui. Comment ? Jésus nous parle un mystère. C’est parce qu’il n’arrête pas de faire le bien pour les autres. Si nous continuons de verser la bonté vers le monde hostile, nous pouvons nous assurer de sa présence, et en venons à gagner le monde. Car Dieu se plait à écouter les hommes qui sont ainsi. Enfin, dit la Bible, plusieurs Juifs en viennent à croire en lui.
Alors pouvons-nous poser la question : comme peut-on mener une vie pieuse comme Jésus pour amener plusieurs à croire en lui ? C’est un mystère. Est-ce que sans cesse on peut pratiquer le bien, alors que le mal est dominant dans ce monde ? Est-ce que je peux aimer les gens qui se moquent de moi sans cesse. Je ne suis pas si saint. Jésus est le bon exemple de pratiquer sans cesse le bien, malgré l’hostilité du monde sans cesse croissante. Or, où est ce mystère ? La force de Jésus est la reconnaissance. La vie de Jésus est parsemée de la reconnaissance. Combien le cœur de l’homme est-il apte à se laisser décevoir des choses du monde ! Mais Jésus ne se laisse jamais décevoir par quoi que ce soit. Beaucoup de gens qui l’accueillirent si chaleureusement à l’entrée de Jérusalem font la volte-face pour lui crier « crucifie-le. » Ce sont les gens qu’il a guéri et nourri et à qui il prêchait la bonne nouvelle du royaume de Dieu. Mais Jamais, Jésus ne se laisse décevoir de tels événements. Le cœur de Jésus ne cesse de remercier Dieu, dans le plus cruel événement de sa vie, d’être crucifié, en disant « Seigneur, pardonne-leur. » La reconnaissance est la force motrice d’une vie pieuse, nous motivant à faire du bien. Selon le sondage, plus de 60 % des françaises se sentent insatisfaites pour leur corps. Ce n’est pas bon. A ma vue asiatique, tous les françaises sont actrices, et tous les français acteurs du cinéma. Quelle que soit la condition corporelle de nous, nous devons remercier Dieu, car il nous a créé par son image parfaitement. En ce qui concerne la reconnaissance, Albert Schweitzer a dit, « la manifestation de la reconnaissance nous aide à croire à la victoire du bien dans le monde et elle fortifie notre ardeur à faire le bien. Par contre, la déception qui frappe notre âme affaiblit notre élan. » Il dit encore, « C’est pourquoi l’ingratitude, qui rabat sans cesse notre enthousiasme, est l’une des forces destructrices les plus haïssables qui soient. »
Troisièmement, le chemin qui mène à la vérité et à la finale liberté. Alors Jésus dit aux Juifs qui avaient cru en lui, « Si vous demeurez dans ma parole, vous êtes vraiment mes disciples ; vous connaîtrez la vérité et la vérité vous rendra libres. » Les propos suivants s’adressent à ceux qui avaient cru en lui, donc ils sont différents de ceux qui viennent de croire en lui. Une fois, ils ont cru en lui, mais maintenant, à cause de leurs pensées humaines, ils ont quitté la croyance en Jésus. Donc, pour eux, il aurait été mieux d’interpréter la parole de Jésus sous le conditionnel, c’est-à-dire « si vous demeuriez dans ma parole, vous auriez été vraiment mes disciples ; vous auraient connu la vérité et la vérité vous aurait rendu libres. » Mais hélas, ils ne demeuraient pas dans la parole de Dieu. Ils ne devenaient pas disciples de Jésus, ils s’éloignaient de la vérité et ils restaient captifs ou étaient retombés dans leur péché. Ils sont comme ces gens dont le livre des Hébreux 6 dit, « à ceux qui ont été une fois éclairés, qui ont goûté le don céleste et sont devenus participants à l’Esprit Saint, qui ont goûté la bonne parole de Dieu et les puissances du siècle à venir, et qui sont tombés, il est impossible de les ramener à une nouvelle repentance. »
Mais Jésus décrit cette vérité sous forme de présent, car c’est une vérité universelle. Cette parole constate l’évolution de la foi d’un chrétien en trois étapes. La trilogie a chacune des étapes très importantes. Le début est « demeurer » et la fin est « se libérer ». Dans l’évangile selon Jean, le mot « demeurer » est récurrent. Il apparait très fréquemment surtout dans le chapitre 16, « demeurez en moi, moi en vous, et vous porterez beaucoup de fruits. » Le mot demeurer est équivalent à obéir. Si nous n’obéissons pas à une des paroles, elle est infructueuse, et notre vie est maudite et elle sèche et le sort d’une telle vie est d’être ramassée et jetée au feu. Donc, l’obéissance est le point de départ de la réception de beaucoup de bénédiction divine. Regardez la vie d’Abram. Sa vie était maudite, car à l’âge de 75 ans, il n’a pas d’enfant. Au début Dieu lui a donné un ordre incompréhensible en disant, « va-t’en de ton pays, de ta patrie et de la maison de ton pays » en plus « vers le pays que je te montrerai. » Quoi que la promesse de Dieu soit grande, il aurait pu raisonner comment un vieil homme devient une source de bénédiction, mais il obéit et s’en va. La suite de l’histoire nous en dit long comment Dieu bénit son obéissance. Petit à petit, comme notre messagère l’a souligné pendant la conférence, Abram est amené à dépendre uniquement de Dieu en étant conduit dehors de sa ville natale. Nos frères ont quittés leur ville et leur pays non pour devenir errant, mais pour devenir un ancêtre de foi pour cette nation. Il y a beaucoup de contrainte qui survient dans la vie d’Abraham, mais nous constatons que sa vie est un emblème de liberté. Nous voyons qu’il est libre de la déception quand Loth part et se séparer, qu’il est libre de consacrer 318 les vaillants hommes de sa maison pour sauver cet homme ingrat et qu’il est libre d’accueillir les visiteurs avec sa plus grande hospitalité, et enfin qu’il est libre de sacrifier son fils unique Isaac, quand Dieu le lui demande. Abraham est disciple de Jésus et petit à petit avec haut et bas de sa vie s’approche de l’incommensurable vérité de Dieu.
Donc, tout commence par l’obéissance à la parole de Dieu. Nous avons beaucoup de paroles apprises, et nous avons devant nous beaucoup de parole à obéir. Mais si nous retenons une de ses paroles et y obéissons, nous en venons à devenir disciple de Jésus. Selon Jésus devenir disciple de Jésus est équivalant à devenir connaisseur de la vérité. Etre disciple signifie d’apprendre du maître tout son être. Cela n’est pas facile d’apprendre même sa façon de prononcer les mots, son mode de vie de manger et boire et de marcher et de s’asseoir. Mais l’avantage d’un disciple est qu’en apprenant tout du maître, il en vient à apprendre sa philosophie la plus profonde : pour Jésus, c’est la vérité. Ces jours, le vrai disciple et le vrai maître n’existent pas, si ce n’est le transfert de la connaissance. Le transfert de la personnalité est rare. Mais si on est disciple, il est sommé à apprendre tout l’être du maître, y compris la façon de mâcher la nourriture.
Donc, si nous sommes de vrais disciples dans l’école du Christ, nous devenons dispensateurs de la vérité. Les gens ont tendance de penser que le disciple a un rôle limité d’apprendre toujours et de dire que ce n’est pas encore l’heure qu’il enseigne. Ce n’est pas le cas. Si nous sommes de vrais disciples de Jésus en obéissant à sa parole, nous devenons à la fois connaisseurs et dispensateurs de la vérité, et nous sommes habilités d’enseigner la parole de Dieu. Il appartient aussi au sacerdoce universel du Luther. Non seulement le prêtre, mais tous les ouailles doivent être apte à enseigner la vérité, dès le premier moment qu’elles appréhendent la vérité. C’est ainsi que Paul dit à Timothée, son enfant, « Efforce-toi de te présenter devant Dieu comme un homme qui a fait ses preuves, un ouvrier qui n’a pas à rougir et qui dispense avec droiture la parole de la vérité. »
Les Juifs avancent leur dignité humaine telle d’avoir Abraham comme ancêtre. Mais ils méconnaissent qu’ils sont dans le péché et flattent la fierté humaine. Ils veulent même nier qu’ils sont le peuple d’une colonie romaine. Ils prétendent qu’ils sont complètement libres, en raison d’être un possesseur de la promesse faite à Abraham. Mais ils se trompent grandement, car de telle chose ne peut pas donner la vraie liberté. La vraie liberté visite quelqu’un quand il connaît la vérité. Beaucoup de gens prétendent qu’ils sont libres de faire quoi que ce soit, en raison d’un citoyen dans un pays libre ou démocratique, et libre pensée, etc. Mais ils ne sont pas vraiment libres, parce qu’ils sont entravés par quelques forces qu’ils ne peuvent défaire. Certains sont entravés par la convoitise matérielle inlassable, certains sont entravés par le pouvoir du monde qu’ils poursuivent. Ils considèrent cette entrave comme une fatalité, et se résignent de vivre avec elle. Mais quand on en vient à connaître la vérité, il se sent vraiment libre. Les catholiques croient l’impuissance de la nature sans la grâce ne détruit pas l’ordination naturelle de la volonté au Bien. En un mot, ils ne croient pas en la déchéance totale de la nature humaine c’est-à-dire du libre arbitre. Les protestants croient la totale corruption de la nature et la perversion du vouloir.
Or, la liberté est un don de Dieu. Donc, la Grâce. Par le biais compliqué de division de grâce suffisante et grâce efficace, et la double délectations, les catholiques limite la Grâce. Mais l’effet de la grâce est incommensurable. Jésus dit dans le verset 36, « Si donc le Fils vous rend libres, vous serez réellement libres. » L’exemple du drogué, de l’alcoolique ou du fumeur invétéré peuvent aisément illustrer notre propos : ils voudraient réellement pouvoir s’arrêter de se droguer, de boire ou de fumer, mais l’habitude acquise, et enracinée dans le corps, s’impose désormais avec la force d’une nécessité quasi-naturelle, qui les empêche réellement de faire ce qu’ils voudraient. Dire que la Grâce nous libère de l’esclavage du péché, c’est donc dire qu’elle nous affranchit de cette habitude vicieuse, en permettant à la volonté de réaliser ce à quoi elle aspire. Et si l’homme, régénéré par la Grâce, éprouve un sentiment de libération intérieure, c’est précisément par ce que tous les obstacles qui l’empêchent de faire ce qu’il veut sont soudainement ôtés. 
Les Juifs agissent mal non parce qu’ils est par nature mauvais, mais parce qu’ils est conditionnés par un être malin derrière eux. Ils sont enfants de Satan qui soufflette sans cesse leur esprit pour agir contrairement à la vérité. Ils sont, quoi que prétendant libre, esclaves de leur péché et mourront avec péché. Il subira le même sort que leur père qui est Diable. Le diable a caractère fondamental de meurtre et menteur. En lui, il n’y a pas de vérité. Jésus parle de la résurrection, en disant, « si quelqu’un garde ma parole, il ne goûtera jamais la mort. » Il n’a pas encore 40 ans, mais il dit qu’avant Abraham il fut. Cela blesse la fierté des Juifs, mais c’est la vérité concernant sa messianité. Jésus qui est Dieu transcende toute l’histoire humaine. Il est le Fils de Dieu qui vient dans le monde pour le sauver et le conduire au royaume de Dieu éternel. Que Dieu vous donne la liberté en faisant de vous le disciple obéissant.  

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire