LE
CHEMIN MENANT A LA VERITE ET A LA LIBERTE
Jean
8 :12-59
Verset Clé 8 :31, 32
Rendons grâce à Dieu qui a béni abondamment notre dernière
conférence avec le thème de « sens de la vie ». Beaucoup de second
gen dont le cœur a été préparé par le camp de scoots ont accepté l’appel de
Dieu de devenir leader spirituel du pays. Un leader spirituel ne dit jamais,
« je n’ai pas de temps. » Une jeune ado, en face d’une année chargée,
se met à donner son cœur pour prier pour le Holy Club dans son école. Tous nos
jeunes et nos enfants désirent maintenant tous devenir leader puissant comme
Josué et Moïse de cette époque. Une jeune fille a pu saisir un mot puissant sur
l’espérance vivante dans le royaume de Dieu et vaincre sa pensée triste de la
vie en elle. Gloire à Dieu. J’ai entendu un reporteur qui dit que la France va
devenir dans les prochaines années un pays le plus influent, par je ne sais
quelle raison. Ca me semblait un peu bête. Mais en tout cas, tant que les
jeunes dans un pays ont décidé de vivre selon l’appel de Dieu comme généraux
comme Moïse et Josué, le monde n’en sera pas digne. La France sera vraiment un
pays grand qui peut influer sur le monde par la foi. Je me souviens qu’une de
nos sœurs a porté le message de la croix de Jésus en pleurant. Il s’agissait en
effet le chemin de disciple. Jésus a reçu la confession de Pierre « Tu es
le Christ ». Alors Jésus s’est mis à enseigner que le Christ devait monter
à Jérusalem et être rejeté par les souverains sacrificateurs et les scribes et
mis à mort après quoi dans trois jours il ressuscitait. Puis, il dit,
« celui qui veut venir après moi, qu’il renonce à lui-même, qu’il se
charge de la croix et qu’il me suive. » Le chemin de disciple est le
chemin qui imite le chemin de Jésus, quoi que rempli d’épines et de broussaille,
avec joie. Il est le chemin le plus valeureux du monde. Tous nos jeunes
candidats de disciples y compris nos enfants doivent s’écrier, « Bienvenu
les souffrances et les nuits blanches, les pleines tâches pour Dieu dans
son église ». Jamais, en oubliant ce que Dieu a fait, il faut dire « je
n’ai pas de temps. » Dans ce monde où chacun cherche le chemin le plus propre
et le plus sécurisant et le plus confortable, chercher un chemin de disciple si
raboteux est quelque chose de fou. Mais ce n’est pas le cas. C’est vraiment le
chemin le plus glorieux. Aujourd’hui, nous voulons apprendre le chemin qui mène
à la vérité et à la liberté. Un homme de la fin du moyen âge cherchait un
chemin qui aurait mené son âme angoissée à la vraie liberté, mais en vain. Il
gravit l’escalier de la basilique de Saint-Pierre par genoux, en vue d’atteindre
cette liberté. Mais son âme restait toujours angoissée. Finalement, il a trouvé
que la clé à la liberté est dans la Bible. Cet ancien moine va enflammer le
monde par son étude de la Bible et sa pratique de vérité dans sa vie. Vous
savez sûrement de qui il s’agit. Le droit de l’homme du temps moderne en France
et dans le monde a pour origine les protestants français, appelé Huguenot. Nous
avons chanté les protestants au temps présent, il y a quelque semaine. C’est un
poème d’un protestant contemporain de Marie Durant qui a été enfermé pendant
plus de 60 ans dans la tour de constance en raison de sa foi. Au début du 18e
siècle, en voyant s’ouvrir tant soit peu la porte de la religion, les
protestants en France en sont pleinement réjoui et ont chanté la liberté. Dans
le poème, nous voyons qu’ils souhaitaient que Dieu fasse permettre cette
liberté de conscience venir et en fasse réjouir par les ouailles dans les
temples. Mais vite, l’histoire nous raconte que les traditionalistes les ont
étouffés. Mais la roue de l’histoire ne s’arrête pas, mais continue de rouler,
afin que finalement le gouvernement de la France adopte dans la constitution la
liberté de conscience. Pour l’homme, il ne peut vire sans la liberté ;
Donc, Patrick Henry s’écria, « Donne-moi la liberté, sinon donne moi la
mort. » Que Dieu bénisse la parole de ce matin et vous bénisse jusqu’à ce
que vous éprouviez la vraie liberté.
Premièrement, Je suis la lumière du monde. Dans le verset
12, Jésus dit qu’il est la lumière du monde ; celui qui le suit ne marche
point dans les ténèbres, mais il aura la lumière de la vie. Les yeux physiques
ont besoin de la lumière pour que ses possesseurs marchent. Ici, Jésus parle
d’une vie spirituelle. De même que les yeux ont besoin de la lumière, de même
l’âme a besoin de la lumière. Comme toute lumière physique a sa source, la
lumière spirituelle aussi a sa source. Jésus en parle que lui est cette source.
Si on efface la source lumineuse, la lumière s’éteint bien entendu. De même si
quelqu’un enlève Jésus, la source de la lumière d’âme, son âme s’éteint. Ainsi
son état devient, en sorte que même si elle semble vivre, elle est morte. Dans
l’évangile selon Jean, comme trois L en initial anglais soutiennent la thèse, l’auteur
met l’accent sur trois aspects de Jésus : vie (life) amour (love) et
lumière (light). Pour lui ces trois choses sont aussi très liées les uns aux
autres, par exemple, comme il dit dans son épître, « Celui qui prétend
être dans la lumière, tout en haïssant son frère, est encore dans les
ténèbres. » Ou paradoxalement, après que Juda est sorti avec son morceau encore
dans sa bouche, dont Jean décrit que c’était la nuit, Jésus se mit à enseigner
l’amour, en disant, « Aimez-vous les uns les autres, comme je vous ai aimés, aimez-vous les uns les
autres. » Dans cette nuit ténébreuse, Jésus fait jaillir la lumière de
l’amour. Paul dit que même s’il parle les langues mystérieuses, s’il n’a pas
d’amour, il n’est rien, c’est-à-dire qu’il est semblable à un mort dans le
tombeau. D’autre part, l’amour donne la vie à l’homme, en faisant briller les
yeux des amants. Mais pour qu’une âme vive, il faut l’amour, celui du Père.
Dieu qui est Père, Fils et Saint-Esprit dit, « Faisons l’homme à notre
image selon notre ressemblance. » Le Créateur insufflant dans la narine de
l’homme son souffle vital, et il devint l’homme. Au vue de notre vie, nous sentons
l’amour du Père pour l’homme sa créature la plus sublime. Sans l’amour du Père,
notre âme est comme une errante dans le désert. Enfin, la vie et la lumière
sont inséparables. Pour tout âme humaine désobéissant à la vérité, l’angoisse
profonde la domine, mais tout âme humaine qui persévère à bien faire et cherche
la gloire, l’honneur et l’incorruptibilité, dit la Bible, la vie éternelle est
donnée chaque instant en la réjouissant. Jean 1 :4 dit, « en Elle
était la vie et la vie était la lumière des hommes. » La vie est un
corollaire de la lumière. Ainsi, ces trois choses : vie, amour et lumière
sont primordiales pour l’homme. Paul fait primer l’amour, car il est éternel
au-delà de la mort. Mais la lecture de Jean nous donne l’impression qu’il fait
primer la lumière. La preuve : différemment des autres évangélistes, qui
essaient de prouver la divinité de Jésus par les miracles, Jean dont on peut
dire qu’il est diviniste, d’emblée déclare que Jésus est Dieu dès le premier
chapitre. Ainsi on considère son évangile comme un livre inductif, alors que
les autres évangiles comme déductif. Jeans, lors de cette description de la
création, met l’accent sur l’aspect de la lumière. En effet, Moïse dit qu’au
début de la création, il y eut la lumière. Car comme Jean dit, « Dieu est
par nature lumière, et en lui il n’y a pas de ténèbres. » Ainsi, quand les
ténèbres envahissent la terre pour qu’elle soit comme une abîme profonde,
l’Esprit planant dessus, Dieu dit, « que la lumière soit » et les
ténèbres se retirèrent et la lumière fut. L’auteur dit ensuite, « Il
(Jean-Baptiste), n’était pas la lumière, mais il vint pour rendre témoignage à
la lumière. C’était la véritable lumière qui, en venant dans le monde, éclaire
tout homme. »
Alors que signifie que Jésus est la lumière ? C’est
qu’il est la parole. La parole est personnifiée par Jean, pour qu’elle soit
écrite par P majuscule au début. Jésus jette la lumière par la parole. Quand la
parole demeure en nous, nous expérimentons la lumière. Jésus dit aux gens qui
se dispersent, « C’est l’Esprit qui vivifie. La chair ne sert de rien. Les
paroles que je vous ai dites sont Esprit et vie. » Les paroles que Jésus
dit ne sont que le corollaire de sa personne qui est la Parole et elle donne la
vie aux hommes, et ne cessent de jeter la lumière dans l’âme qui les écoute.
« Celui qui commet le péché est esclave de péché »
définit Jésus plus tard. Les esclaves demeurent dans les ténèbres, comme nous
le voyons dans le cas des Israélites en Egypte. Donc, celui qui commet le péché
est à son insu privé de la lumière. C’est le cas de la femme prise en flagrant
délit d’adultère. Elle semblait être libre en commettant le péché à son gré,
c’est au moins ce qu’elle avait pensé. Mais cela n’était pas ainsi. Elle se
sentait coupable non parce qu’elle était jugé et condamné par les leaders
religieux, mais parce qu’elle a commis en cachette le péché et par celui-ci,
elle a senti la colère de Dieu envers elle. Les mains levées avec pierre contre
elle n’étaient qu’une représentation de la loi divine contre tout âme qui
pèche. Elle souffrait d’un symptôme de la maladie incurable qui la conduirait inévitablement
à la mort. Elle avait beau nier ce fait en se consolant par ses bons actes ou
aumônes. Le sentiment de condamnation la tourmentait sans cesse comme si un
voleur est pourchassé par la police. Alors fort heureusement, elle rencontre
Jésus qui déclare devant tous qu’elle n’est plus coupable, mais elle est pure
et innocente. Car Dieu ne la condamne pas, il ne condamne personne d’ailleurs,
car Jésus est là. La présence de Jésus a ainsi changé toute la donne. Jésus est
venu non pour condamner les pécheurs, mais pour pardonner les pécheurs. Donc,
une fois accepté ce fait, chacun sent libéré des péchés non à cause de sa
dignité, mais grâce à l’œuvre unilatérale de Jésus. Donc, une fois accepté ce
fait, le pécheur assis dans les ténèbres voient se lever la lumière. Jésus
n’est pas encore mort sur la croix comme un sacrifice du sang pour l’homme.
Mais Jésus déclare à la femme que personne ne la condamne. Comment cela ?
C’est simplement par la foi en Jésus. Il y a une alternative. Comme nous avons
appris par le message dernier, cela est possible par l’effet de la doctrine de
prédestination de Jean Calvin que cela est possible. Selon le plan de Dieu,
omniscient, la femme aurait cru en le sang rédempteur de Jésus, plus tard, et
cela est compris dans la volonté de Dieu de la sauver. Mais indépendamment de
la doctrine de prédestination, l’homme peut être sauvé par la foi en la
personne de Jésus, car il est Dieu, et en Dieu, tout est possible. Jésus dit sa
parole, « Moi non plus je ne te condamne pas » et la femme croit en
elle, et elle est sauvée. C’est la puissance de la foi et la parole. Quand les
protestants disent « sola fide », par la foi seule, il semble s’agir
de la foi en prédestination. Mais ce précédent épisode nous fait croire que la
parole du Seigneur suffit, pour que le pardon et le salut arrivent à quiconque
croit. Autrement dit, si Jésus déclare et que l’homme accepte, le salut peut
venir pour l’homme. Cependant, Jésus met une condition pour son pardon et salut
qu’elle ne péchera plus désormais. Donc, non seulement la foi, mais aussi
l’obéissance est nécessaire pour qu’un homme puisse avoir le pardon et la
lumière de salut venant de Dieu.
En tout cas, il est certain que Dieu a voulu utiliser cet
épisode, afin de révéler l’attribut de sa personne envers toute l’humanité qui
est assombri dans les ténèbres du péché. Mais dans la course de l’évangile,
cette déclaration se situe dans la meilleure place, dira-ton, car bientôt,
Jésus allait guérir un aveugle de naissance dont la situation est semblable aux
ténèbres de la nuit. Nous allons voir dans la leçon suivante, cet infirme
représente au vu des hommes, une condamnation divine due à un péché caché
quelconque. D’où le malheur de cet homme. Nous voyons ici d’autres sources de
ténèbres. Celles-ci ne sont pas toujours le résultat de quelque chose. Mais
elles sont aussi un départ pour quelque chose. L’optique des disciples qui voient
cet infirme est très sombre et fataliste. Mais Jésus le voit différemment. Dieu
en a décidé de manifester sa gloire divine. Donc, en Jésus, toute la fatalité
de l’homme change en une cause pour la gloire de Dieu, si seulement le
protagoniste croit et obéit en sa parole. En effet, l’aveugle de naissance crut
et s’en alla au Siloé pour se laver, et de retour, ses yeux s’ouvrirent. Ainsi
se manifeste le fait que Jésus est la lumière du monde. Jésus est celui qui
pardonne nos péchés, et non seulement cela, Jésus est celui qui touche nos
corps malades et les guérit parfaitement.
Deuxièmement, Jésus rend témoignage et jugement. Les
Pharisiens, là-dessus, disent, « Tu rends témoignage de toi-même, donc ton
témoignage n’est pas vrai. » Jésus n’a pas de témoin pour lui et il parle
lui-même. C’était une optique purement humain, car si Jésus est Dieu, il est
normal que Dieu parle lui-même sans aucune besoin d’avoir le témoin. Mais les
Pharisiens n’y croient pas. Donc, ils le critiquent. Mais selon Jean, Jésus est
dès commencement Dieu. Il est le Créateur. Jésus est autonome, c’est-à-dire,
celui qui existe sans l’aide de personne. Donc, il dit à Moïse, je m’appelle
« je suis ». Jésus dit : Vous ne croyez pas que Moi je suis
(24,28). Après les noces de Cana, les gens en sont venus à croire en lui. Mais
il n’avait pas besoin qu’on lui rende témoignage de quelqu’un ; il savait
de lui-même ce qui était dans l’homme.
Mais Jésus dit que son témoignage est authentique, même s’il
n’a pas de témoin. Il dit la raison pour laquelle son témoignage est
authentique. Il s’agit de sa mission ? Il est celui qui sait d’où il vient et
où il va. Cette connaissance est déterminante pour rendre la parole de
quelqu’un authentique. Jésus a cette connaissance parfaite sur son origine et sa
destination, ce qui signifie pourquoi il existe sur la terre. Il en est de même
pour l’homme. Car cette vérité est parfaitement applicable pour l’homme. Plus
un homme connait d’où il vient et où il va, autrement dit comme Jésus, qu’il
vient de Dieu et qu’il retourne à Dieu, donc il connaît la mission sur la
terre, l’homme n’en viendra pas ou très rarement à mentir dans ses propos. La
plupart de mensonge de l’homme a pour cause son attachement égoïste au monde et
à sa vie. Nous sommes ahuri de voir qu’un procès de l’affaire de petit Grégory
dure plus de 30 ans. Il y a quelque part des mensonges dans l’affaire.
Pourquoi cela ? C’est parce que malgré l’approche de la mort, l’homme
s’attache encore à la vie. Si un vieil homme de 100 ans a peur de perdre sa
vie, cela nous fera rire. Mais c’est ça la réalité de l’homme. Mais celui qui
connait qu’il est venu de Dieu et qu’un jour il retourne à Dieu ne verra pas la
nécessité de cacher la vérité. Cette affaire est grave, car certains savent la
vérité, et tous meurent sans la révéler, et la parole de Jésus qui dit,
« vous mourrez dans vos péchés » est vraiment flagrant. Il y a
beaucoup de parole concernant le témoignage de la vérité pour l’homme dans la
Bible. La connaissance d’un homme sur son origine et destination qui est Dieu
le rend innocent et honnête et son témoignage se rend vrai. D’où l’importance
de prendre sérieusement conscience que nous sommes sortis de Dieu et un jour
nous retournons à Dieu. Nous ne sommes pas une écume de la mer qui se fait au
hasard, et qui s’anéantit au hasard après avoir surfer quelque temps, mais nous
sommes là avec un clair but posant les planches des pieds sur la terre pour
accomplir la volonté du Créateur d’en-haut. Chacun reçoit pleinement le sens de
vie par la mission qu’il a reçu de Dieu. Ainsi, l’homme ou la femme devient
vrai devant Dieu. Il ou elle est heureux et heureuse d’être instrument de Dieu sur
la terre. Jésus dit que les Pharisiens ne savent pas d’où Jésus vient et où il
va. En effet, ils ne savent pas d’où eux-mêmes viennent et où eux-mêmes vont.
Ils vivent comme les existentialistes qui philosophent qu’ils sont dans une
nacelle qui navigue en titubant. Ils cherchent leur gain personnel immédiat en
ignorant la vérité. Ils souffrent de leur prémonition que la fin de toutes
choses est la mort et ils vont dans l’enfer, quoi que leur prestige soit énorme
sur la terre.
Ensuite, Jésus parle du jugement. Chaque instant, l’homme
est amené à prendre quelconque jugement autour de lui. Il juge lui-même, il
juge les autres et ce sans cesse. Jésus aussi juge. Mais son jugement est
différent des autres humains. Il dit de ne pas juger aux hommes, car ils seront
jugés avec la mesure avec laquelle il juge. Mais il dit d’autre part : jugez
selon le juste jugement. Pour l’homme avoir le juste jugement est extrêmement
difficile, quasi impossible, car l’homme est par nature charnel. Il faut qu’il
naisse de nouveau, pour devenir de l’homme charnel qu’il est l’homme spirituel pour
qu’il puisse voir toutes choses selon les critères de Dieu. C’est une tâche très
laborieuse, mais ce n’est pas totalement impossible. Jésus dit que son
témoignage est conforme à la vérité, car il est avec lui le Père dans le ciel
et c’est Lui qui l’a envoyé. Donc, ici nous pouvons extraire la même conclusion
que le témoignage. Si quelqu’un connaît d’où il vient et où il va, il connaît
la vérité, et il rend témoignage à la vérité, et son jugement est véridique. Non
parce qu’il veut devenir un bon juge, mais parce que cette ontologie, son être,
le rend ainsi.
Or, le jugement des Pharisiens était particulièrement
mauvais, car ils avaient la malignité de nuire et détruire Jésus. Jésus ne juge
personne, il est prêt à pardonner tous. Mais comme je vous ai dit, étant un
être qui s’habitue de juger, l’homme doit avoir une bonne base pour juger. Dons
selon le juste jugement. Parfois, nous chrétiens sont confrontés au jugement
des autres, surtout des non-chrétiens. Nous ne cessons de juger, mais selon la
chair, mais, si ce n’est pas le cas des Pharisiens meurtriers, ne soyons pas
découragé, car le jugement peut être à la fois bonne chose et mauvaise chose.
Par exemple, C.S. Lewis a posé une fois dans son ouvrage célèbre « mere
Christianity » cette question : si la chrétienté est bonne, pourquoi
tous les chrétiens ne sont pas évidemment mieux que les non-Chrétiens ? En
une partie raisonnable, et en une autre partie, pas du tout raisonnable, dit
l’auteur. En tout cas, il expose la partie raisonnable. Jésus dit aux hommes de
juger la vie par ses fruits. Et cette exhortation s’applique non seulement
entre les chrétiens, mais surtout à la relation entre chrétiens et non-chrétiens.
Si malgré soi-disant chrétienté, un chrétien, quand les autres pensent qu’il
aurait amélioré ses actes après sa conversion, ne s’améliore pas, ce peut être
une épreuve, dit Lewis. Sa soi-disant conversion n’est qu’un imaginaire. L’arbre
se connaît par ses fruits. Ou, comme disent les anglais, la preuve d’un pudding
est d’en manger. Quand nous chrétiens se comportent mauvais, ou échouent de se
comporter bien, nous rendons la chrétienté non crédible eu égard du monde
extérieur. Je cite les mots de Lewis, « Le poster en temps de guerre nous
dit, ‘les propos insouciants coûtent les vies’. C’est également vrai de dire
que ‘les vies insouciantes coûtent les propos’ Nos vie insouciantes incitent le
monde extérieur à jaser, un autre mot de juger ; et nous leur donnons la raison
de leur propos de façon à jeter le doute à la véracité de la chrétienté
elle-même. » (fin de citation) Mais ce n’est pas la peine de nous
décourager, car il y a une partie déraisonnable dans le raisonnement des
non-croyants. En tout cas, à mon avis, vu notre nature coupable ancrée dans
notre personne, changer en une autre personne ne s’effectue pas facilement même
après la conversion. Mais, si nous en venons à reconnaître d’où nous sommes
venus et nous allons, alors, nous pouvons en venir à nous détacher de nos vies
et vivre une vie pleine de sens et fruits pour Dieu. Car c’est vrai que malgré
l’âge avancé, il y en a qui restent dans l’état enfantin au niveau de leur foi,
ce qui est une tristesse aux yeux de Dieu. Mais que faire ? C’est la vie.
Or, cela s’est passé dans le lieu appelé Trésor. Comme il
dit que Dieu saint est son Père, les religieux veulent mettre leur main sur
Jésus. Mais personne ne peut l’arrêter, car son heure n’est pas venue. Alors,
Jésus dit le jugement sévère pour eux. Il dit dans les versets 21 à 24, trois
fois les mêmes mots : « vous mourrez dans vos péchés. » C’est
une triste constatation que tout homme dans le péché meurt avec ses péchés.
Aucun salut n’est palpable, vu le cumul de leurs péchés toute la vie. A la
parole de Jésus, « quiconque ne commet pas de péché lui jette le premier
la pierre » personne ne peut jeter la pierre. Malgré leur répétition de
cérémonie de purification, cette conscience de péché reste au fond de leur âme comme
le lie qui gît dans le lait et coagule durement dans le temps. Jésus dit
gravement ce constat de l’homme, « Ce qui est né de la chair est chair, et
ce qui est né de l’Esprit est esprit. » Tout homme étant né de la chair,
il reste tout le temps chair et subit le jugement de leur vie charnelle, aucun
remède ne lui est impossible. D’où la nécessité de changer de substance en
l’homme. Il faut l’Esprit pour devenir un être spirituel. Quand l’homme nait
d’eau et d’Esprit, par la repentance et la foi, une nouvelle vie surgit dans
son intérieur. Alors, Jésus dit qu’il ne mourra pas, mais qu’il vivra
éternellement. Jésus dit, « celui qui écoute ma parole et qui croit à
celui qui m’a envoyé, a la vie éternelle, mais il est passé de la mort à la
vie. » Puis, « la volonté de Dieu est ceci : quiconque voit le
Fils et croit en lui ait la vie éternelle ; et je le ressuscite au dernier
jour. » Donc, il est important de recevoir la parole de Dieu non
intellectuellement, mais spirituellement, pour ne pas périr dans nos péchés.
Jésus leur dit le
mystère. Personne ne pourra éviter le jugement éternel étant né de la chair.
Les Juifs ne connaissent pas le chemin de la vie. Mais il en est de même pour
tous les hommes. Le seul chemin pour éviter le jugement est la croix de Jésus.
Jusqu’à la compréhension de la croix de Jésus, l’homme tâtonne le chemin du
salut, mais en vain. Il en était pour Martin Luther, qui se mortifiait
incessamment pour son salut, en gravant les escaliers de Saint Pierre, comme je
vous ai dit au début, mais après quoi il se disait « est-ce vraiment
ainsi ? » Par aucune œuvre humaine ne peut sauver l’homme de la
condamnation du péché. Mais dès qu’un homme lève les yeux et fixe le regard sur
Jésus mort sur la croix, d’emblée, il franche la frontière et entre dans un
monde nouveau. Il ne se sent plus condamné, mais se sent délivré du joug du
péché et de sa condamnation. Jésus comprend pourquoi les leaders religieux
agissent si méchamment. Mais quand l’heure sera venue, ils comprendront tout.
En entendant les propos de Jésus sur la croix, quelques
Juifs sont vivement touchés et parmi eux il y en a qui croient en lui. Dans le
verset 30, il est dit, « plusieurs crurent en lui. » Ce sont les
Juifs qui ont accepté la parole de Jésus. Pendant la conférence, nous avons
appris que Joseph d’Arimathée était un disciple caché. Quand il voit Jésus
crucifié, il prend courage et s’adresse à Pilate pour demander le corps de
Jésus. Comme lui, il y en a plusieurs parmi eux, qui malgré leur dissimulation
de la foi, croient en lui dans leur intérieur. D’où vient ce résultat ?
Jésus est sévèrement persécuté par les leaders religieux, mais il ne doute pas
la présence de Dieu et continue d’exercer les bonnes œuvres. Il confesse qu’il
fait toujours ce qui est agréable à Dieu. Jésus est Dieu, et il aurait senti
que Dieu est toujours là. Mais Jésus aussi lutte pour saisir la présence de
Dieu dans sa vie. Parfois, nous tombons dans le doute, vu la vie dure ou le
résultat défavorable. A ce moment la présence de Dieu s’affaiblit, non parce
qu’il se retire de nous, mais parce que nous perdons la foi en lui. Jésus était
de même, nous entendons encore aux oreilles, « Mon Dieu, pourquoi m’as-tu
abandonné ? » La haine du monde étant grande, Jésus aurait douté,
mais il ne doutait pas que le Seigneur Dieu le Père est toujours avec lui.
Comment ? Jésus nous parle un mystère. C’est parce qu’il n’arrête pas de
faire le bien pour les autres. Si nous continuons de verser la bonté vers le
monde hostile, nous pouvons nous assurer de sa présence, et en venons à gagner
le monde. Car Dieu se plait à écouter les hommes qui sont ainsi. Enfin, dit la
Bible, plusieurs Juifs en viennent à croire en lui.
Alors pouvons-nous poser la question : comme peut-on
mener une vie pieuse comme Jésus pour amener plusieurs à croire en lui ?
C’est un mystère. Est-ce que sans cesse on peut pratiquer le bien, alors que le
mal est dominant dans ce monde ? Est-ce que je peux aimer les gens qui se
moquent de moi sans cesse. Je ne suis pas si saint. Jésus est le bon exemple de
pratiquer sans cesse le bien, malgré l’hostilité du monde sans cesse croissante.
Or, où est ce mystère ? La force de Jésus est la reconnaissance. La vie de
Jésus est parsemée de la reconnaissance. Combien le cœur de l’homme est-il apte
à se laisser décevoir des choses du monde ! Mais Jésus ne se laisse jamais
décevoir par quoi que ce soit. Beaucoup de gens qui l’accueillirent si
chaleureusement à l’entrée de Jérusalem font la volte-face pour lui crier
« crucifie-le. » Ce sont les gens qu’il a guéri et nourri et à qui il
prêchait la bonne nouvelle du royaume de Dieu. Mais Jamais, Jésus ne se laisse
décevoir de tels événements. Le cœur de Jésus ne cesse de remercier Dieu, dans
le plus cruel événement de sa vie, d’être crucifié, en disant « Seigneur,
pardonne-leur. » La reconnaissance est la force motrice d’une vie pieuse,
nous motivant à faire du bien. Selon le sondage, plus de 60 % des françaises se
sentent insatisfaites pour leur corps. Ce n’est pas bon. A ma vue asiatique,
tous les françaises sont actrices, et tous les français acteurs du cinéma. Quelle
que soit la condition corporelle de nous, nous devons remercier Dieu, car il
nous a créé par son image parfaitement. En ce qui concerne la reconnaissance,
Albert Schweitzer a dit, « la manifestation de la reconnaissance nous aide à
croire à la victoire du bien dans le monde et elle fortifie notre ardeur à
faire le bien. Par contre, la déception qui frappe notre âme affaiblit notre
élan. » Il dit encore, « C’est pourquoi l’ingratitude, qui rabat sans
cesse notre enthousiasme, est l’une des forces destructrices les plus haïssables
qui soient. »
Troisièmement, le chemin qui mène à la vérité et à la finale
liberté. Alors Jésus dit aux Juifs qui avaient cru en lui, « Si vous
demeurez dans ma parole, vous êtes vraiment mes disciples ; vous
connaîtrez la vérité et la vérité vous rendra libres. » Les propos
suivants s’adressent à ceux qui avaient cru en lui, donc ils sont différents de
ceux qui viennent de croire en lui. Une fois, ils ont cru en lui, mais
maintenant, à cause de leurs pensées humaines, ils ont quitté la croyance en
Jésus. Donc, pour eux, il aurait été mieux d’interpréter la parole de Jésus
sous le conditionnel, c’est-à-dire « si vous demeuriez dans ma parole,
vous auriez été vraiment mes disciples ; vous auraient connu la vérité et
la vérité vous aurait rendu libres. » Mais hélas, ils ne demeuraient pas
dans la parole de Dieu. Ils ne devenaient pas disciples de Jésus, ils
s’éloignaient de la vérité et ils restaient captifs ou étaient retombés dans
leur péché. Ils sont comme ces gens dont le livre des Hébreux 6 dit,
« à ceux qui ont été une fois éclairés, qui ont goûté le don céleste et
sont devenus participants à l’Esprit Saint, qui ont goûté la bonne parole de
Dieu et les puissances du siècle à venir, et qui sont tombés, il est impossible
de les ramener à une nouvelle repentance. »
Mais Jésus décrit cette vérité sous forme de présent, car c’est
une vérité universelle. Cette parole constate l’évolution de la foi d’un
chrétien en trois étapes. La trilogie a chacune des étapes très importantes. Le
début est « demeurer » et la fin est « se libérer ». Dans
l’évangile selon Jean, le mot « demeurer » est récurrent. Il apparait
très fréquemment surtout dans le chapitre 16, « demeurez en moi, moi en
vous, et vous porterez beaucoup de fruits. » Le mot demeurer est
équivalent à obéir. Si nous n’obéissons pas à une des paroles, elle est
infructueuse, et notre vie est maudite et elle sèche et le sort d’une telle vie
est d’être ramassée et jetée au feu. Donc, l’obéissance est le point de départ
de la réception de beaucoup de bénédiction divine. Regardez la vie d’Abram. Sa
vie était maudite, car à l’âge de 75 ans, il n’a pas d’enfant. Au début Dieu
lui a donné un ordre incompréhensible en disant, « va-t’en de ton pays, de
ta patrie et de la maison de ton pays » en plus « vers le pays que je
te montrerai. » Quoi que la promesse de Dieu soit grande, il aurait
pu raisonner comment un vieil homme devient une source de bénédiction, mais il
obéit et s’en va. La suite de l’histoire nous en dit long comment Dieu bénit
son obéissance. Petit à petit, comme notre messagère l’a souligné pendant la
conférence, Abram est amené à dépendre uniquement de Dieu en étant conduit
dehors de sa ville natale. Nos frères ont quittés leur ville et leur pays non
pour devenir errant, mais pour devenir un ancêtre de foi pour cette nation. Il
y a beaucoup de contrainte qui survient dans la vie d’Abraham, mais nous
constatons que sa vie est un emblème de liberté. Nous voyons qu’il est libre de
la déception quand Loth part et se séparer, qu’il est libre de consacrer 318
les vaillants hommes de sa maison pour sauver cet homme ingrat et qu’il est
libre d’accueillir les visiteurs avec sa plus grande hospitalité, et enfin qu’il
est libre de sacrifier son fils unique Isaac, quand Dieu le lui demande.
Abraham est disciple de Jésus et petit à petit avec haut et bas de sa vie
s’approche de l’incommensurable vérité de Dieu.
Donc, tout commence par l’obéissance à la parole de Dieu.
Nous avons beaucoup de paroles apprises, et nous avons devant nous beaucoup de
parole à obéir. Mais si nous retenons une de ses paroles et y obéissons, nous en
venons à devenir disciple de Jésus. Selon Jésus devenir disciple de Jésus est
équivalant à devenir connaisseur de la vérité. Etre disciple signifie d’apprendre
du maître tout son être. Cela n’est pas facile d’apprendre même sa façon de
prononcer les mots, son mode de vie de manger et boire et de marcher et de
s’asseoir. Mais l’avantage d’un disciple est qu’en apprenant tout du maître, il
en vient à apprendre sa philosophie la plus profonde : pour Jésus, c’est la
vérité. Ces jours, le vrai disciple et le vrai maître n’existent pas, si ce
n’est le transfert de la connaissance. Le transfert de la personnalité est
rare. Mais si on est disciple, il est sommé à apprendre tout l’être du maître,
y compris la façon de mâcher la nourriture.
Donc, si nous sommes de vrais disciples dans l’école du
Christ, nous devenons dispensateurs de la vérité. Les gens ont tendance de
penser que le disciple a un rôle limité d’apprendre toujours et de dire que ce
n’est pas encore l’heure qu’il enseigne. Ce n’est pas le cas. Si nous sommes de
vrais disciples de Jésus en obéissant à sa parole, nous devenons à la fois
connaisseurs et dispensateurs de la vérité, et nous sommes habilités
d’enseigner la parole de Dieu. Il appartient aussi au sacerdoce universel du
Luther. Non seulement le prêtre, mais tous les ouailles doivent être apte à
enseigner la vérité, dès le premier moment qu’elles appréhendent la vérité. C’est
ainsi que Paul dit à Timothée, son enfant, « Efforce-toi de te présenter
devant Dieu comme un homme qui a fait ses preuves, un ouvrier qui n’a pas à
rougir et qui dispense avec droiture la parole de la vérité. »
Les Juifs avancent leur dignité humaine telle d’avoir
Abraham comme ancêtre. Mais ils méconnaissent qu’ils sont dans le péché et
flattent la fierté humaine. Ils veulent même nier qu’ils sont le peuple d’une
colonie romaine. Ils prétendent qu’ils sont complètement libres, en raison d’être
un possesseur de la promesse faite à Abraham. Mais ils se trompent grandement,
car de telle chose ne peut pas donner la vraie liberté. La vraie liberté visite
quelqu’un quand il connaît la vérité. Beaucoup de gens prétendent qu’ils sont
libres de faire quoi que ce soit, en raison d’un citoyen dans un pays libre ou
démocratique, et libre pensée, etc. Mais ils ne sont pas vraiment libres, parce
qu’ils sont entravés par quelques forces qu’ils ne peuvent défaire. Certains
sont entravés par la convoitise matérielle inlassable, certains sont entravés
par le pouvoir du monde qu’ils poursuivent. Ils considèrent cette entrave comme
une fatalité, et se résignent de vivre avec elle. Mais quand on en vient à
connaître la vérité, il se sent vraiment libre. Les catholiques croient
l’impuissance de la nature sans la grâce ne détruit pas l’ordination naturelle
de la volonté au Bien. En un mot, ils ne croient pas en la déchéance totale de
la nature humaine c’est-à-dire du libre arbitre. Les protestants croient la
totale corruption de la nature et la perversion du vouloir.
Or, la liberté est un don de Dieu. Donc, la Grâce. Par le
biais compliqué de division de grâce suffisante et grâce efficace, et la double
délectations, les catholiques limite la Grâce. Mais l’effet de la grâce est
incommensurable. Jésus dit dans le verset 36, « Si donc le Fils vous rend
libres, vous serez réellement libres. » L’exemple du drogué, de
l’alcoolique ou du fumeur invétéré peuvent aisément illustrer notre
propos : ils voudraient réellement pouvoir s’arrêter de se droguer, de
boire ou de fumer, mais l’habitude acquise, et enracinée dans le corps,
s’impose désormais avec la force d’une nécessité quasi-naturelle, qui les
empêche réellement de faire ce qu’ils voudraient. Dire que la Grâce nous libère
de l’esclavage du péché, c’est donc dire qu’elle nous affranchit de cette
habitude vicieuse, en permettant à la volonté de réaliser ce à quoi elle
aspire. Et si l’homme, régénéré par la Grâce, éprouve un sentiment de
libération intérieure, c’est précisément par ce que tous les obstacles qui
l’empêchent de faire ce qu’il veut sont soudainement ôtés.
Les Juifs agissent mal non parce qu’ils est par nature
mauvais, mais parce qu’ils est conditionnés par un être malin derrière eux. Ils
sont enfants de Satan qui soufflette sans cesse leur esprit pour agir
contrairement à la vérité. Ils sont, quoi que prétendant libre, esclaves de
leur péché et mourront avec péché. Il subira le même sort que leur père qui est
Diable. Le diable a caractère fondamental de meurtre et menteur. En lui, il n’y
a pas de vérité. Jésus parle de la résurrection, en disant, « si quelqu’un
garde ma parole, il ne goûtera jamais la mort. » Il n’a pas encore 40 ans,
mais il dit qu’avant Abraham il fut. Cela blesse la fierté des Juifs, mais c’est
la vérité concernant sa messianité. Jésus qui est Dieu transcende toute l’histoire
humaine. Il est le Fils de Dieu qui vient dans le monde pour le sauver et le
conduire au royaume de Dieu éternel. Que Dieu vous donne la liberté en faisant
de vous le disciple obéissant.
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