Rechercher dans ce blog

dimanche 20 août 2017

Jean 9 :1-12 (M de 20/8/2017)

LA VERITE QUE NOUS ENSEIGNE LA GUERISON DE L’AVEUGLE DE NAISSANCE
Jean 9 :1-12
Verset Clé 9 :3
« Jésus répondit : Ce n’est pas que lui ou ses parents ont péché ; mais c’est afin que les œuvres de Dieu soient manifestées en lui. »
La parole de ce matin débute par la déclaration de Jésus qui est la lumière du monde. Là où la lumière, il y a l’œuvre de la lumière, comme si la source de lumière brille l’alentours. Grâce à l’œuvre de Jésus, un homme dans les ténèbres en vient à voir la lumière. Par la guérison de l’aveugle de naissance, Jésus enseigne une vérité très importante pour l’homme. Ecoutons-le. 
Premièrement, « je suis la lumière du monde. » Au début du récit de chapitre 9 que nous étudions, Jésus prononce la parole pareille à celle de la dernière leçon, en disant « Je suis la lumière du monde. » Donc, il vaut mieux de réfléchir sur Jésus la lumière à travers deux leçons successives qui sont dignes d’être objets de notre réflexion de la semaine, d’où ma recommandation de l’écriture du témoignage sur deux paroles. Comme je vous ai dit, il y a deux conceptions des ténèbres différentes suivant leurs origines, ce qui nous fait avoir des regards différents pour l’une et pour l’autre. Jésus dit que quiconque commet le péché est l’esclave du péché. Donc le péché est l’origine des ténèbres. Au moyen âge à cause de l’ignorance qui persistait des siècles, on l’appelait âge des ténèbres au période dites « lumière ». Mais les ténèbres dont la Bible parle ont d’autres caractères, c’est l’esclavage. Comme les Israélites vivaient pendant 430 ans en Egypte sous la constante oppression, les gens vivent dans les ténèbres à cause de leur esclavage du péché, qu’ils veuillent accepter ou pas cette vérité, car clairement Jésus dit – je le répète – quiconque commet le péché est l’esclave du péché. Mais Jésus venant dans le monde, déclare qu’il libère des prisonniers de la sorte avec la parole puissante. Quiconque la reçoit reçois la délivrance de son âme « vous connaîtrez la vérité et la vérité vous rendra libre ». Quel grand et étonnant contraste avec l’axiome définitif de Jésus sur l’esclavage ! Nous avons vu qu’une parole « le juste vivra par la foi » chez Luther avait une puissance incommensurable libératrice de culpabilité et de peur. Jamais, le ritualisme ne nous libère, mais la parole vivante et vivifiante de Dieu !
Jésus a dit la dernière fois que son témoignage est vrai, car il sait d’où il est venu et où il va. Aujourd’hui Jésus dit qu’il fait les œuvres de celui qui l’a envoyé. Les deux déclarations reviennent au même. Ces œuvres de Jésus sont différentes de toutes les œuvres humaines et elles sont véridiques. Pourquoi ? Parce que celui qui fait ces œuvres ne suit pas sa propre volonté, mais celle de celui qui l’a envoyé. Or, de même que le témoignage de Jésus peut s’appliquer aux hommes, de même l’œuvre de Jésus s’applique aux hommes. Précédemment dans Jean 6 :29, Jésus dit que l’œuvre de Dieu, c’est que les hommes croient en celui qu’il a envoyé. Donc, c’est de croire tout simplement en Jésus. Mais il y a un sens plus profond. C’est qu’on accepte en sachant et reconnaissant que Jésus a été envoyé par le Père. Autrement dit que Jésus est sorti du Père et il retourne au Père. Si nous reconnaissons ce fait, nous faisons l’œuvre de Dieu. De la même manière du témoignage qui devient véridique, si nous reconnaissons ce fait qui se rapporte au sens d’existence de nous-mêmes sur la terre, nous en venons à faire partie de l’œuvre de Dieu, débuté par Jésus-Christ. L’œuvre de Dieu est répandre et élargir le royaume de Dieu dans le monde accaparé par Satan autrefois. Si nous croyons en Jésus qui est sorti de Dieu et qui retourne à Dieu, et ainsi si nous reconnaissons notre origine et destination et trouvons le sens d’existence sur la terre, nous faisons reculer la sphère de Satan déjà au niveau individuel. Puis nous pouvons plaire à Dieu en faisons l’œuvre de Dieu.
Donc, ces deux constats reviennent au même. Jésus dit le témoignage qui est vrai quoi qu’il n’ait pas de témoin selon la loi, et cela en raison du fait qu’il sait d’où il est venu ou il va. Maintenant, Jésus dit qu’il fait les œuvres de celui qui l’a envoyé. Celui qui connait celui qui l’a envoyé ou autrement celui qui sait d’où il vient été où il va est amené à faire les œuvres de celui qui l’envoie. Il connait le sens de la vie. Ses œuvres sont justes et véridiques. Si on ne le sait pas, on est amené à commettre au su et à l’insu, des actes injustes, quoi qu’apparemment sa vie ressemble à une vie décente. Par exemple, Nicodème dans le chapitre 3 du présent évangile en dit long. Il a acquis trois titres éminents : chef des Juifs, Pharisien et docteur de la loi. Il est donc un chef politico-académico-religieux. Mais il ne connaissait pas le sens de sa vie, si ce n’est le fait qu’il attendait la fin de sa vie qui sera la privation de tous ses titres ainsi que ses richesses accompagnatrices. Son intérieur était tellement noir et une grande agonie tracassait la vie de tous les jours, il est devenu insomniaque. Ainsi il était obligé de venir auprès de Jésus de nuit. Jésus dit la grande vérité qu’il fallait naître de nouveau, s’il voulait voir la lumière du ciel. Mais il ne le comprenait pas, et ne cessait de cligner ses sourcils devenus éparses. En effet, il aimait les ténèbres, non parce qu’il aimait une vie particulièrement corrompue, mais parce qu’il ne savait pas d’où il venait et où il allait, ce qui le faisait vivre au gré du vent, en se donnant aux désirs au jour le jour pour ses intérêts égoïstes. Ce n’est qu’une vie maudite.
Jésus vit de bout en bout la vie de mission. Sa vie conforme à la volonté de celui l’a envoyé est une vie sainte et glorieuse et elle est la plus bénie de toutes les vies. Sa vie était une vie totalement dépouillée, humiliée devenant comme esclave. Pourtant il s’est donné à la croix pour les pécheurs avec pleine volonté. Sa souffrance était extrême et intolérable. Mais la conséquence de cette vie souffrante est une récompense inaltérable par une extrême exaltation. Paul dit que c’est pour cette croix que Dieu l’a souverainement élevé et lui a donné le nom qui est au-dessus de tout nom, afin qu’au nom de Jésus tout genoux fléchisse dans les cieux, sur la terre et sous la terre, et que toute langue confesse que Jésus-Christ est Seigneur, à la gloire de Dieu le Père. Nous apprenons en profondeur dans l’école matinale de la Bible de ces jours-ci, l’Apocalypse. C’est la fin de notre vie qui est décrite par vision de l’apôtre de même auteur, Jean. Beaucoup se disent que la vie s’en va au néant. Leur point de vue est extrêmement négatif et nihiliste. Mais sans savoir la fin de notre vie, notre vie est comme les ténèbres. C’était la question tracassant tous les hommes depuis les hommes du Grèce. Platon a insisté sur le fait que la chair disparait, mais l’esprit vit éternellement, d’où son théorème de l’immortalité de l’âme. Personne ne peut se rendre libre sans connaître la destination de sa vie et de son âme. A la fin, le livre de vie sera ouvert et celui sur le front de qui est marqué le sceau de Dieu seul sera sauvé. Qui sont-ils ? Ce sont ceux qui vivent la vie de mission sur la terre. Jésus vit l’excellent exemple de la vie de mission sur la terre. Il est venu sur la terre dans l’obéissance absolue à la volonté de Dieu, quand Dieu dit qui il enverrait sur la terre, il y a obéi et est venu. Il s’est donné à la mort sur la croix selon la volonté de Dieu qui le ressuscitera.  
Jésus dit que la nuit vient où personne ne peut travailler. Dieu donne à chacun un laps prédéfini du temps qu’il vivra sur la terre, ni plus ni moins. Toute la durée de la vie est dans la main absolue de Dieu. Personne ne peut la prolonger ne serait qu’un millimètre. Dieu donne à chacun l’énergie et la force et l’intelligence en vue de se mouvoir, tantôt d’une grande envergure, tantôt dans un petit espace, mais soit grand soit petit, l’homme se meut jusqu’à ce que le dernier soupir lui soit enlevé. Quand Jésus dit, « la nuit vient où nul ne peut travailler », il veut souligner l’importance d’une vie humaine sur la terre. Combien de jeunes font peu de cas de leur temps abondant et les gaspillent ? Mais le temps est depuis la création du monde, est une des plus précieuses choses. Nous sommes appelé à les faire valoir pleinement pour notre Créateur. Les plus grandes œuvres sont, du point de vue de Dieu, bien sûr que nous croyons en Jésus-Christ. Le brigand à côté de la croix de Jésus est chanceux, car par force de sa foi, il a pu entrer dans le royaume de Dieu. Mais nous ne devons pas vivre la vie comme cet homme. C’est vraiment quelque chose d’improbable d’espérer entrer dans le royaume de Dieu comme cet homme. C’est comme si avec une pomme on tente d’attraper l’oiseau, d’espérer ce genre d’entrer dans le royaume de Dieu. Nous devons nous habituer de vivre la vie de mission pendant le vivant sur la terre. Sans cette habitude, nous serons vite stupéfaits de la scène redoutable du jugement qui se déploie un jour immanquablement et inlassablement devant nous yeux.
Donc, comme Jésus dit, il nous faut travailler. Remarquez que le Seigneur utilise le pronom pluriel, au lieu du pronom singulier, en disant, « il me faut travailler ». C’est une pleine exhortation de notre Seigneur à notre égard. Nous devons travailler donc, non le devoir de l’école bien sûr, mais pour l’œuvre rédemptrice de Dieu. Et si nous ne travaillons pas selon cette volonté de Dieu, nous devons nous attendre à la verge de Dieu. La correction d’homme est peu de chose, par rapport à la verge céleste. Paul mentor des Thessaloniciens a dit que si quelqu’un ne veut pas travailler, qu’il ne mange pas non plus. Cette parole sévère est réfutée par beaucoup de libertins, mais elle était sortie à cause du cœur ardent de Paul envers ses ouailles à Thessalonique. Car la nuit viendra sans faute et comme le sujet principal des épîtres aux Thessaloniciens qui est la seconde venue de Jésus, à ce dernier temps une grande verge attendrait ceux qui vivaient en pêle-mêle sa vie selon ses désirs personnels.
Alors comment pouvons-nous travailler pendant la vie sur la terre ? Il y a beaucoup de travailleurs malformés. J’ai vu qu’ils s’installent chaque jour dans la rue en attendant que les autres s’approchent et prendre des livres à leur propre invention. Les sectaires de témoins de Jéhova que j’ai rencontré à Worms disent qu’il y a la hiérarchie dans le royaume de Dieu et il faut beaucoup travailler pour promouvoir au rang élevé constitué à 144000 élus dans Apocalypse 7. Mais le travail de Dieu conçu par Dieu n’est pas de la sorte. Nous devons être proprement formés en étudiant la parole de Dieu diligemment et correctement par le guide du Saint-Esprit.
Surtout le travail souhaité par le Seigneur est bien marqué par le récit de ce chapitre. Jésus vit, en passant, un aveugle de naissance. Autrement dit, Jésus côtoie un homme malheureux en passant. Autrefois, Jésus, en passant, vit c’est-à-dire côtoya Lévi, fils d’Alphée, assis au bureau des péages. Lévi était un péager à qui personne n’allait. Sa souffrance intérieure était énorme, mais personne ne souciait de son âme, car il était un renégat national. Où passez-vous votre journée ? C’est là, vous trouverez quelqu’un qui a besoin d’aide. Il faut aller à la recherche de ceux qui ont besoin d’aide de Dieu, au lieu de vous restez assis. Il faut se rendre visiter et frapper, comme Jésus dans l’Apocalypse 3 :20, « Voici : je me tiens à la porte et je frappe. Si quelqu’un ouvre… » Parfois dans la rue nous voyons deux à deux envoyé par une organisation. C’est parce qu’ils croient une partie à la Bible. Mais la vraie façon de travailler est plutôt la foi intérieure. Laquelle ? Nous allons voir. Seulement en un mot, comme certains sectaires le croient, ce n’est pas l’amélioration de la vie matérielle qui compte, mais la vraie foi dans le royaume de Dieu et une vie digne de cette espérance céleste pendant cette vie.
Deuxièmement, « qui a péché ? » Alors quand la compagnie de Jésus rencontre l’aveugle de naissance, quel est le questionnement qui se soulève ? D’abord, en le voyant, les disciples posent la question à leur maître. « Rabbi, qui a péché, lui ou ses parents, pour qu’il soit né aveugle ? » Cette question monte ainsi si naturellement dans la psychologie des disciples. Ce système ou logique de pensée et raisonnement n’est pourtant pas propre ou exclusif aux Juifs. N’est-ce pas que quand un malheur nous arrive, c’est notre instinct premier de rapporter ce malheur à une cause antérieure de quelque part chez nous ou chez les autres ? Mes ancêtres Coréens se disaient de façon bouddhique, en soupirant, « A cause de quel péché de ma vie précédente, suis-je né ainsi si malheureux ? » Ainsi ce système est devenu une banalité d’Occident et d’Orient partout. C’est parce que cette pensée est la conséquence du péché originel par lequel l’humanité entière est déchue. En effet, quand Dieu créa le Jardin d’Eden, il n’y a pas de ce système de pensée appelé cause à effet. Genèse 2 : 17 en dit long. Il s’agit du commandement sur l’arbre de connaissance du bien et du mal. Dieu dit à Adam, « mais tu ne mangeras pas de l’arbre de connaissance du bien et du mal, car le jour où tu mangeras, tu mourras. » Or, quand Satan a tenté Eve, il a manigancé de façon à ce que la femme pense, « sinon tu mourras. » Dieu n’a pas dit « si tu le mange », mais il dit « le jour où tu manges ». Mais Eve interprète cela en « si tu ne manges pas, tu seras béni, mais si tu manges, tu seras maudit. »
Prêtons attention ici à combien ce changement du système de pensée hors de la volonté de Dieu a ravagé l’humanité. Non seulement dans le système socio-politique, mais surtout dans le système religieux, il a fait un grand dégât. Il s’agit du système religieux basé sur les œuvres. Ce dernier mot œuvre que Jésus a utilisé d’ailleurs comme nous l’avons vu en vient à avoir une grande importance dans l’affaire humaine en général. On travaille beaucoup. Mais l’homme a grandement mal compris ce mot. L’homme pense qu’il faut accumuler assez suffisamment les œuvres pour qu’il soit sauvé ou digne d’être sauvé. Une sœur dit qu’elle est indigne de recevoir le salut, car elle et tellement insuffisante et trop faible. Elle ne cesse d’accuser elle-même, car plus elle accumule les œuvres, plus elle se désespère de son insuffisance. Elle ne voit plus le Seigneur et ses vertus qui sont entières pour la sauver. Nous savons très bien que Luther s’y a opposé violemment, car c’est contre l’enseignement biblique. Le système catholique est basé sur les œuvres, comme une de nos sœurs l’a indiqué pendant le voyage de Luther pour recevoir la médaille d’or de la question de ma réforme. Ses adeptes doivent bien collaborer à l’œuvre de Dieu par l’accumulation de leurs propres œuvres, car ils croient que le libre arbitre n’est pas complètement anéanti malgré la chute de l’homme, d’où la raison de bien en faire valoir pour satisfaire au désir de Dieu. Leur logique semble être raisonnable. Mais nous nous apercevons que leur logique est basée sur le système de cause à effet. Mais la volonté initiale de Dieu Créateur n’était pas ainsi. Il veut accepter tel qu’il est l’homme. Il ne dit pas que tu manges, tu seras maudite, mais dit seulement, le jour où tu en manges, tu te verras mourir. Même après la chute, quand Dieu le chassa du jardin d’Eden, il ne les maudit pas, mais il compatit à leur état de mort à cause de sa désobéissance. Mais il attendit son retour en gardant l’arbre de vie dans le ciel. L’homme souffre par son propre système de pensée qui n’est qu’un mirage, car il est hors du paradigme de pensée de notre Dieu. C’est une des plus grandes tragédies de l’homme. Dieu et son Fils nous acceptent tel que nous sommes. Nous n’avons pas besoin de nous comparer avec les autres, nous n’avons pas besoin de nous culpabiliser de nos faiblesses ou nos insuffisances par rapport à la perfection, Dieu se réjouit de notre existence elle-même qui le cherche. Par la foi seule, nous sommes sauvés, comme le dit Luther protestant. Quand Satan nous accuse, nous devons le débarrasser par la foi, car par ce que nous sommes à présent, Dieu se plaît à nous utiliser pour son œuvre. Chaque fois il nous tente par notre niveau moral, nous devons brandir l’épée de l’Esprit pour le débarrasser, car Jésus m’a racheté par son sang pour que ce que je ne peux, il l’accomplisse pour me rendre parfait et pur. Donc, ne soyons pas ébranlables, en ne nous tenant ferme à l’appel de Dieu, comme Pierre l’a dit, « chers frères, efforcez-vous d’autant plus d’affermir votre vocation et votre élection : en le faisant, vous ne broncherez jamais. »
Or, quand Luther dit la foi seule et la grâce seule, il n’exclue pas les œuvres des hommes. Jacques dit que la foi sans œuvre est morte, tandis que Paul dit comme Luther l’a reçu, le juste vivra par la foi. Mais la foi et les œuvres ne sont pas les antipodes. Ils sont complémentaires. Donc, l’homme protestant fait l’œuvre par la foi. Donc, nous nous efforçons de faire l’œuvre de Dieu. D’où cette exhortation de Pierre qui prend par la main gauche Jacques et par la main droite Paul selon mon imagination : « Sa divine puissance nous a donné tout ce qui contribue à la vie et à la piété – donc, ce n’est pas de nous mais de Dieu, d’où la grâce (ndlr) – en nous faisant connaître celui qui nous a appelés par sa propre gloire et par sa vertu. Par elles les promesses les plus précieuses et les plus grandes nous ont été donnée – de nouveau ce n’est pas de nous, mais de Dieu (ndlr) –, afin que par elles vous deveniez participants de la nature divine, en fuyant la corruption qui existe dans le monde par la convoitise ; à cause de cela même, faites tous vos efforts – Dieu n’exclue pas ces efforts, non parce que libre arbitre est encore vivant en l’homme, mais il les dispense pour sa gloire en renforçant notre volonté, par l’unique grâce venant Dieu (ndlr) – pour joindre à votre foi la vertu, à la vertu la connaissance, à la connaissance la maîtrise de soi, à la maîtrise de soi la persévérance, à la persévérance la piété, à la piété la fraternité, à la fraternité l’amour. En effet, si ces choses existent en vous et s’y multiplient, elles ne vous laisseront pas sans activité ni sans fruit pour la connaissance de notre Seigneur Jésus-Christ ; mais celui qui ne les possède pas est un aveugle, il a les yeux fermés, il a mis en oubli la purification de ses anciens péchés. »
Selon les termes de David Hume, philosophe écossais dont le statut s’est érigé en face d’Adam Smith, célèbre économiste lui aussi écossais, le cause à effet est la conclusion que tire l’homme à partir de l’expérience du passé, mais cette causalité est comme la foi ; elle est indémontrable, dit-il. Imaginez qu’il y deux boules, une boule se lance vers l’autre et se heurte, et simultanément au moment du toucher ou de la connexion selon le terme de Hume, la deuxième boule se meut. Adam dans la Genèse, premier homme, au début, ne le saurait. Mais s’il voit se répéter le phénomène, dès que la première boule se lance, il infère qu’il y aura le heurt et le mouvement succédant de la deuxième boule. Mais cette inférence ne garantit pas que ce phénomène ne puisse pas changer dans le futur. Donc, c’est indémontrable. La foi est définie comme démonstration de ce qu’on ne voit pas. Mais l’homme croit cause à effet sans démonstration, selon Hume, et ce qu’il dit est vrai. L’homme est vraiment un être à une logique étrange. En tout cas, le système de pensée de cause à effet qui ronronne dans les pensées des disciples et dans la psychologie de l’humanité en général est indémontrable, étant formé seulement par l’expérience ou l’habitude. Et nous l’adoptons si facilement.
Mais à mon avis, ce système de cause à effet n’est pas comme le dit Hume, le résultat de l’habitude ou l’expérience. C’est plutôt comme je l’ai exposé déjà, à cause du péché. Hume compare Adam à un être vierge de l’expérience. Mais Adam est un être pur. Il aurait pu avoir l’expérience du heurt, ou celle de la nature, par exemple, s’il sème une semence et arrose, elle pousse et porte du fruit. Et si cela se répète plusieurs années, il aurait compris le phénomène de cause à effet, et comme Hume le dit, même s’il ne peut le démontrer, l’année prochaine s’il arrose, le sol portera du fruit.
Mais le problème c’est que si la cause à effet s’applique dans la positivité, il est anodin. Mais s’il est entré dans la pensée sous forme de négativité, il fait un dégât. Dans le jardin d’Eden, le phénomène de cause à effet existait, mais jamais la causalité négative n’existait. Mais Satan induit en erreur Adam et le fait concevoir la causalité négative. Dès que le malheur arrive, l’homme a l’instinct de le relier à une cause apparente ou invisible négative, l’homme est devenu pour ainsi dire le spécialiste de trouver une cause pour l’effet malheureux qu’il subit. Le problème est comme je vous ai dit, ce système n’est pas dans le répertoire (ou paradigme) de la volonté divine. C’est ce que Dieu n’a pas voulu et ne veut toujours pas, donc ce n’est qu’une simple imagination de l’homme. 
Jésus en venant dans le monde, veut corriger ce faux système de pensée des hommes. En un mot, le malheur n’est pas le malheur en soi, mais il est la bonne volonté de Dieu pour l’homme. Si Adam sème une semence et l’arrose, elle porte du fruit, Alléluia, c’est la volonté de Dieu. Mais à part le péché qui incombe à l’homme, si un malheur arrive pour l’homme, ce n’est pas pour le punir, mais pour plutôt le bénir, voilà la volonté de Dieu. Autrement dit, le malheur est dans le processus d’accomplir la volonté de Dieu pour l’homme. Donc, tout concourt au bien de ceux qui croient en Jésus. De plus, même le péché, Dieu a le pouvoir de l’utiliser le faire tourner pour la gloire de Dieu. Adam a péché, c’est vrai, mais Dieu ne s’en finit pas, mais Dieu veut utiliser cet état de péché pour le tourner vers sa gloire. Seulement depuis la tentation de Satan pour la chute, l’homme est inlassablement enclin de penser négativement. Mais Dieu est puissant, il peut tourner tout le malheur pour sa gloire, y compris le péché de l’homme. C’est un peu comme le fils prodigue. Quand il est débauché, il commit beaucoup de péché. Puis il s’abat un malheur de la famine. On peut imaginer : « voilà, ce dont tu es digne. » Non, ce n’est pas la pensée de Dieu. Dieu veut bénir le fils prodigue. Il utilise la famine pour son salut. Il couvre (ou « fait l’usage de ») ses péchés en manifestant son amour immuable. Donc, dans ce récit, en fait, il n’y a pas vraiment quelque chose négative.
Troisièmement, Il y alla et revint, voilà il voit. Jésus donc guérit le malade pour sa gloire. Avant d’étudier la guérison du malade, faisons comparaison entre la guérison de l’infirme de Bethesda, le précédent miracle de guérison et la guérison de cet aveugle de naissance. Comme nous avons appris par les deux suites d’l’histoire de ces deux guérisons, le premier est devenu ingrat en trahissant la grâce, alors que le deuxième est reconnaissant en gardant sa grâce jusqu’au bout malgré la persécution ardente. D’abord, il faut être claire : le deuxième est destiné à devenir instrument de gloire, alors que le premier est destiné à devenir instrument de mal. Quand on reçoit le salut et la grâce, l’un les garde et l’autre les trahit. Qu’est-ce ? On ne saura rien en ce qui concerne la destinée de chacun. L’homme ne peut mesurer la providence de Dieu. La prédestination est le domaine de Dieu intouchable pour les hommes. Ensuite, néanmoins, nous pouvons constater quelque différence entre deux hommes peut-être annonciatrice de la suite. A la question de Jésus, « veux-tu retrouver la santé ? » l’infirme de Bethesda répond, « je n’ai personne pour me jeter dans la piscine… » Jésus lui fait un choc, « lève-toi et marche. » Pourquoi un traitement si brutal ? Ici, nous voyons un facteur important dans l’homme qui empêche la guérison : orgueil. En effet, quand Jésus pose la question, « veux-tu retrouver la santé ? » c’était son plein cœur de berger par lequel il se donne la peine pour engendrer tant soit peu une semence de volonté dans son cœur. Mais le malade se révolte, en se disant dans son intérieur peut-être : « quelle bizarre question ? Penses-tu que je ne le veux pas ? Alors je te dirai plutôt, comme tu es Messie : Veux-tu me guérir ? » Alors Jésus fait un choc, « lève-toi, prends ton lit et marche. » Jésus ne maudit pas le malade à cause de ce cœur désinvolte, mais l’aimait continuellement, sinon il aurait pu le détruire sur place. Jésus daigne de le traiter si bonnement malgré le danger inhérent de cet acte. Mais l’orgueil de cet homme reste tant il est attaché à sa derme profonde.  
Mais ce malade de chapitre 9 est différent. Bien sûr que Jésus ne lui pose pas la question : « veux-tu retrouver la santé ? » Mais il se met tout de suite à travailler pour la guérison. Mais quelle humiliation qu’un tiers traite avec la boue et la salive. Déjà c’est une épreuve, peut-être plus dure que la question blessante de si on la volonté d’être guérie ou pas. La salive coule des yeux et la boue a une odeur peu agréable et bien qu’il ne le voie pas, ou s’en fiche, sa physionomie est humiliante. Le malade est vraiment humilié. Mais il veut être guéri. Il garde le silence, au lieu de proférer la parole plaintive. Il maintient le calme et reçoit docilement le traitement jusqu’à ce qu’il se termine. Il renonce à sa sensibilité d’un infirme qui est d’habitude plus forte que les gens ordinaires et accepte le traitement avec soumission. Ici, à part les immobilisations corporelles, nous trouvons les immobilisations incorporelles, qui sont l’humilité. Souvent dans la comptabilité d’une entreprise, les immobilisations incorporelles (traduit en anglais par « asset ») sont beaucoup plus coûteuses que les immobilisations corporelles, par exemple, la marque d’une société plus chère qu’un bâtiment. Il en est de même pour cet homme. Jésus investit la salive et la boue, mais l’homme y ajoute sa marque de l’humilité. Jésus s’en sert pour aboutir à la guérison parfaite de l’aveugle. L’ouverture des yeux de l’aveugle n’est jamais arrivée dans l’histoire. Mais elle est arrivée à cause de cette immobilisation incorporelle appelée humilité investie par cet homme. N’est-ce pas que ça vaut la peine de renoncer ainsi à l’orgueil.
Donc, le malade s’en va pour se laver les yeux. Quand il vient, il voit. Il jette la canne et marche audacieusement de l’avant, sautant et louant Dieu. La fidélité est la vertu demandée aux administrateurs, dit Paul dans Timothée. L’humilité est la vertu demandée à tous les hommes comme le souligne St Augustin. Quand l’homme est orgueilleux, et il lui manque de crainte et de tremblement devant le Saint Dieu et la sainte Eglise, Dieu se met en colère, et nuit à l’âme. Il attarde la guérison en le faisant persister dans la torpeur. Que toutes nos ouailles de CCU soient revêtues de F- et H-lité. Ainsi, nous verrons prospérer l’œuvre de Dieu et beaucoup de cures d’âme sont possibles.
Le témoignage de l’aveugle de naissance guéri est plus que frappant. Les gens au lieu de se donner le libre cours à la joie indicible de la guérison d’un malade souffrant dès sa naissance, critiquent et cherchent le blâme, en demandant, « Qui t’a guéri ? Comment tes yeux ont-ils été ouverts ? » Quels gens à la joie sadique ? Mais c’était plutôt une menace, car cette guérison incommensurable va servir de l’augmentation de la notoriété de Jésus et la leur est fortement menacée. Donc, « ne dis pas, tais-toi » était leur message implicite par cet interrogatoire. Mais le malade guéri s’en moque et dit clairement. L’infirme de Bethesda esquive la question, au sujet de l’identité de Jésus. Mais cet homme rend témoignage audacieux à Jésus qui l’a guéri. « L’homme appelé Jésus a fait de la boue, me la appliquée sur les yeux et m’a dit : Va te laver à Siloé. J’y suis allé, je me suis lavé et j’ai recouvré la vue. » Il est un peu comme le serviteur d’Abraham, quand il alla chercher la femme de son Seigneur, qui raconte devant l’éventuelle candidate de la belle-famille, tout ce qui s’était passé sur comment l’Eternel l’a conduit jusqu’à leur fille Rébecca. Il répéta son histoire longue jusqu’à ce que le repas chaud fût tout refroidi. Le rapport en détail est souvent le signe de l’humilité. Nos anciens ont bien fort travaillé, mais à cause du manque de cet esprit, leur honneur est un peu compromis. L’homme garde le silence pendant la guérison, mais au moment venu, sa bouche s’ouvre et il crie haut les mérites de Jésus. Il est homme vraiment humble. L’homme aime le bavardage, mais au moment où on a besoin de son service ou son témoignage, on ne plus le trouver. Raconter en détail que ce soit le projet, ou le résultat, ou le processus est méticuleux, et aussi humiliant. Pour ce malade, c’était une expérience qu’il n’est pas très plaisant de raconter. Mais le malade n’hésite pas de raconter cela aux autres à plusieurs reprises. Sûrement, le malade le considère comme la vraie histoire d’amour.
Dans cette partie, nous apprenons la foi, comme le thème principal. Quel est selon vous, selon le questionnaire de l’étude, l’antipode du fatalisme ? Quel est l’antipode du désespoir ? Quel est l’antipode de la peur ? Quel est l’antipode de l’incrédulité ? La réponse commune sera la foi. Si nous avons la foi, nous pouvons vaincre le fatalisme profond en nous. Si nous avons la foi, nous pouvons vaincre le désespoir, et la peur. Si nous avons la foi nous pouvons vaincre l’incrédulité. Le malade est très fataliste à cause de sa maladie depuis sa naissance. Les disciples regardent le malade et sont remplis de tristesse et mélancolie et pensent qu’ils ne sont pas différents que lui. Leur situation est tellement pathétique et pitoyable que personne n’égale à eux dans leur malheur. Ils sont incrédules, peur d’avenir, et la situation est vraiment désespérant. Mais comme Hume, supposant que le futur doit ressembler au passé, et que cela découlerait d'une nécessité logique, cependant, remarque que nous pouvons concevoir un monde irrégulier et chaotique où le futur n'aurait aucun point de comparaison avec le passé, ou plus simplement, un monde comme le nôtre, régulier jusqu'à aujourd'hui, mais qui changerait ensuite complètement. Ce changement de la donne peut arriver quand l’Esprit Saint agit en nous. Nous optons un regard tout à fait différent du passé et nous concevons la foi en nous. C’est la grâce de Dieu. Si nous renonçons à notre orgueil et adoptons le mode de vie de F and H lité, nous ferons beaucoup d’œuvres de Dieu ainsi que conduire les âmes à la guérison. Que Dieu vous bénisse en vous faisant adopter le mode de vie de foi dans la vie de tous les jours, ou dans la vallée la plus sombre que vous aurait passée.

Entre autres, une vérité importante que Jésus enseigne aux hommes par ce récit de guérison de l’aveugle de naissance est qu’en Dieu, il n’y a rien de fataliste. Tout dépend de l’optique de l’homme. Dieu veut que nous ayons le regard de foi pour surmonter tout fatalisme semblable dans nos vies. Que Dieu vous donne cette foi et fasse de vous les protagonistes de l’œuvre rédemptrice de Dieu en France et dans le monde.  

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire