GUERISON
D’UN MALADE DE BETHESDA
Jean
5 : 1-18
Verset
Clé 5 : 8
« Lève-toi, lui dit Jésus, prends ton lit et
marche. »
Dans Jean 1 :17, il est dit, « car la loi a été
donnée par Moïse, la grâce et la vérité sont venues par Jésus-Christ. »
Jamais, si c’était Moïse, quoi qu’il fut un homme le plus humble sur la face de
la terre, il aurait dit à une femme comme prostituée, « donne-moi à
boire ». Peut-être que nous pouvons le dire, car nous sommes d’ordinaires.
Mais il est absolument impossible que le prince du ciel le demande. Jésus est
vraiment l’incarnation de la grâce. Mais aussi il est l’incarnation de la
vérité. Par celle-ci, Jésus n’a pas fait passer le problème de faux maris de la
femme. C’est en passant par là que la femme atteindra le salut éternel. Jésus
qui a demandé l’eau à boire est trop cool. Il est plein de grâce. Ensuite,
Jésus a béni la foi de l’officier royal. Souvent, la foi et la grâce sont comme
pile et face. Ce fait sera révélé par l’épisode d’aujourd’hui sur la guérison
du malade de Bethesda. Qu’un mot de Dieu vous soit donné ce matin !
Premièrement, la scène pitoyable de Bethesda. Après le
miracle de la guérison du fils de l’officier royal, Jésus se rend à Jérusalem.
C’était une des fêtes des Juifs. Là il y a un endroit appelé Bethesda, du côté
de la porte septentrionale appelée Brebis. C’est par là que toutes les brebis
doivent passer pour entrer dans le temple avant d’être égorgés pour le péché
des hommes. Aucun animal qui y entre ne sortira plus. Les Pharisiens sont les
hommes à gages, ils ne regardent pas à la douleur des brebis, ils les égorgent
et reçoivent leur salaire en contrepartie. Ils perdent l’esprit de la loi
décrétée en Lévitique d’antan de Dieu, et cherchent le gain et renom. Mais
Jésus ne vient pas par là pour étouffer les brebis avec sa loi, mais il est
venu pour protéger les brebis avec sa grâce. Lui-même dira plus tard qu’il est
la porte des brebis. C’est-à-dire qu’il devient la porte des brebis pour la
bergerie commune du village. Toutes les brebis qui sont gardées dans la
bergerie devront passer par cette porte. Aucun n’y entrera ni sortira si ce
n’est que par lui. Même celles qui veulent s’y échapper sont obligées de fouler
Jésus couché par terre. Par la porte des brebis, les bêtes font la marche vers
la mort, mais Jésus y entre pour protéger ses brebis et les amener à la vie.
Or, là est une piscine appelé en hébreux, « Bethesda. »
Il a le sens étymologique de la maison de miséricorde. Là se couchent d’énorme foule
des malades entassés en vue d’obtenir la guérison. Car là tremble l’eau de
temps en temps par le Dieu qui envoie ses anges régulièrement. Quand il y a le
tremblement de terre et l’eau agitée, quiconque malade y entre, est délivré de
sa maladie, quelle qu’elle soit. Donc, c’est un endroit plein de bonté divine qui
aurait laissé pas mal d’histoires ou anecdotes de l’amour de Dieu pour les infirmes
d’Israël. Mais l’histoire n’est pas aussi romantique que ça, car d’un côté, le
malade guéri donne pleine inspiration de l’amour de Dieu, mais d’un autre côté,
ceux qui ont échoué d’y entrer et guérir, c’est une amertume impitoyable qui
les frappent. Ils doivent ruminer leur blessure pendant une longue période
avant de se ressaisir pour la nouvelle tentative. On ne sait pas exactement la
fréquence du mouvement de l’eau, mais si on suppose qu’elle est assez rare, par
exemple une fois par an, tout le reste du troupeau doit attendre avec une
amertume profonde pendant une longue année. De plus, si on ne sais quand ça
bouge, il a y une incertitude ambiante qui domine le lieu et les gens sont
extrêmement angoissés et déprimés. C’est
là souvent le dilemme de l’homme. Les gens peuvent en temps ordinaire
s’entre-aider avec une apparente bonté. Mais au fond de leur cœur, il y a ce
sentiment pesant de l’incertitude, ce qui l’amène à être double et hypocrite.
Et au moment venu, ils désespèrent avant décider quoi faire. Par exemple,
jusqu’au bord de la piscine, l’aveugle peut servir à être un pieds pour
l’estropié, et celui-ci à être les yeux pour l’aveugle. Mais devant le bord,
qui descend le premier pour être guéri, devient problématique et dilemmatique.
Il se peut que l’aveugle jette l’estropié par terre pour se jeter dans l’eau le
premier, ou l’estropié dit à l’aveugle que l’eau est par là non pas là, afin
qu’il le jette dans la direction de l’eau et qu’il y tombe.
Or, cette descente de l’ange qui agite l’eau se réfère à la
providence de Dieu. C’est un choix de Dieu qui se fait pour quelqu’un qui se
guérit. Bien sûr qu’il y a un effort de la part des hommes, mais le facteur
principal est la volonté divine qui joue le principal rôle pour la guérison.
C’est la grâce de Dieu qui se manifeste pour l’homme. Le verset 3b et 4 nous
disent donc, « une multitude de malades tels aveugles, boiteux, etc. sont
couchés en attendant le mouvement de l’eau ; car un ange descendait
périodiquement dans la piscine et agitait l’eau, et celui qui y descendait le
premier après que l’eau avait été agitée, était guéri, quelle qu’ait été sa
maladie. » Cela peut représenter le triomphalisme de l’acquis humain auquel
les efforts humains aboutissent. Les gens se revêtent en général de cette
idée ; celui qui s’efforce le plus fort gagnera le combat et obtiendra le
prix le plus élevé. Mais le problème n’est pas aussi simple que cela, car tout
le monde se bat, mais la porte est tellement petite que la plupart doivent
boire la coupe de la défaite qui leur laisse une amertume profonde. Les gens
fixent le regard sur l’aspect humain, pour que chacun ou chacune s’est débatte
pour gagner le grand prix, mais ils ignorent combien cette affaire appartient à
la providence de Dieu, autrement dit, c’est Dieu qui choisit la personne qu’il
décide de guérir. Donc, c’est une affaire purement de la grâce, non de la loi.
Regardez comment réagit le malade depuis 38 ans, quand Jésus
s’adresse à lui, il est un homme totalement légaliste et dans ce sens, quoi que
sa réponse nous paraisse ahurissante, il ne représente que par excellence la
réalité de l’homme. Nous y reviendrons.
En effet, quand Jésus y entre, il trouve un homme très
particulier, et singulier, il est ce fameux infirme de Bethesda depuis 38 ans. Tout
le monde le connaît. La Bible ne catégorise pas cet homme en un infirme de telle
ou telle maladie, mais le décrit simplement, un homme malade depuis 38 ans. Quel
malade singulier pour qu’il reste au même endroit pendant ses 38 dernières
années. Avant que la plupart d’entre vous naissent dans le monde, il était
toujours là auprès de la piscine, ayant un regard trouble et mélancolique et parfois
absent sur l’eau. Mais il est à noter que ce personnage singulier peut se
référer à n’importe qui sur la terre qui a une malade ou un défaut inné depuis
longtemps ou naissance. En quelque sorte tout le monde est sensé attendre le
bougement de l’eau selon la providence de Dieu en faveur de sa personne, un peu
comme Dimitrich dans Attendant Godo de Samuel Bekette, mais finalement il
s’aperçois que cela ne lui arrive pas, il résigne de garder ce défait toute sa
vie, avec un certain sentiment d’échec et de fatalisme.
Deuxièmement, le défi providentiel de Jésus. Or, un jour
selon la providence de Dieu, le Fils de Dieu est descendu du ciel pour
s’approcher de lui et se lui adresser. Il l’ignore, comme il ignore plus tard
qui l’a guéri, lors de l’interrogatoire des Juifs. Beaucoup de gens ignorent ainsi
la providence de Dieu. Surtout, que la maladie chronique en nous est guéri par
la rencontre théâtrale de Jésus venant dans le monde soit par la lecture par
hasard de la bible ou par la visite par hasard d’un serviteur de Dieu
appartient tout à fait à la providence de Dieu qui est si miséricordieux envers
l’humanité pécheresse. Déjà quand la présence de Jésus lui est accordée, cet
homme malade aurait été ébloui de sa lumière. Mais malheureusement, assailli
par ses problèmes personnels, il ne le reconnait pas.
Alors Jésus approchant, lance une question, c’est une
question de défi providentiel pour lui. « Veux-tu retrouver la
santé ? » Que signifie cette question singulière qui aurait eu une réponse
toute évidente ? Nous nous disons, c’est que cet homme, à force de sa « carrière
de la maladie », en vient à perdre la volonté d’être guéri. De même que le
malade de Bethesda peut concerner tout homme, comme je vous ai dit, vous et
moi, de même, cette question est une question existentielle de tout homme ;
est-ce que vraiment chacun ou chacune a le désir de guérir de sa maladie ou de
ses défauts par défaut ? Une de nos bergères dit au sujet de sa
brebis d’assez longue date soupire en disant, « que son problème est, quoi
que souffrant, d’aimer le péché. » Voilà le problème essentiel et existentialiste.
On souffre de ça, mais on ne veut pas s’en sortir, si on résume le cas du
malade de depuis 38 ans. Au début, il aspire à la guérison ou au moins
l’amélioration, mais au fils des ans, en ne voyant aucune amélioration, il
abandonne l’espoir et vit en s’accouplant côte à côte avec son problème, et
cela durant toute sa vie. D’où ce dicton, le défaut d’un enfant se pérennise
jusqu’à être octogénaire. Sa souffrance est interminable, mais il s’y résigne
enfin comme une fatalité intouchable. La tragédie est que cet état souffrant de
statu quo ne vient que de lui-même. Mais pour tout homme, la descente de Jésus
est un événement qui marque la différence total dans sa vie. C’est la visite du
Fils de Dieu en qui Dieu a remis toute sa puissance. Une fois qu’on regarde à
lui et accepte sa puissance, la guérison est là. Mais….
« Veux-tu retrouver la santé ? » Alors quel
est l’état de lieu de la volonté de cet homme ? Il vaut mieux d’y
réfléchir encore. Est-ce que cet homme a une moindre volonté en lui de guérir
de sa maladie chronique ? Bien sûr sera notre réponse. Mais le problème
n’est pas si simple que cela. Il n’a pas de désir de guérir peut être une des
réponses. En effet, il ne veut pas trop guérir. Son intérêt est de seulement garder
son état actuel pour le mieux. Le taux de propension vers guérison est selon le
thermostat divin est au début de la maladie aurait été 100, mais au fil des
ans, il est descendu pour arriver au niveau presque zéro. Pourquoi ? C’est
parce que son état est trop bien et il est dans sa peau avec cette maladie. Les
gens regardent comment il souffre, mais lui-même ne sent pas aussi souffrant
qu’ils pensent. Il est dans sa peau avec ça. D’où aucune chance d’amélioration
de la santé pour cet homme. Il fait la ronde chaque année, comme une cérémonie
annuelle de sa présence à la piscine comme un abonné, puis, regarde les autres se
mouiller et s’en aller, guéri, avale un goût amer. Au début ça a donné le plein
envie, ensuite quelques années plus tard, ça a donné une envie, mais encore
quelques années plus tard, ça ne lui fait rien, puis encore quelque années plus
tard, cela lui apparait dingue de lutter comme ça si inlassablement pour gagner
le combat. Il se dit, « la vie n’est pas seulement pour ça. » Et il
regard celui qui sort de la piscine en échec avec pitié, mais non seulement
celui qui sort vaincu, mais celui qui sort vainqueur, en se
disant, « Hé, gars, qu’est-ce que tu vas faire maintenant avec ta vie
guérie ? » Il devient ainsi cynique. Je rends grâce que pendant la
prière nocturne de cette semaine Dieu a donné la grâce particulière à une de
nos collaborateurs ; nous y avons médité l’événement de l’affranchissement
de Pierre emprisonné par le roi Hérode raconté dans Actes 12. Nous avons saisi par
quelle raison, la terre de la prison en vint à trembler et Dieu a écouté la
prière de l’assemblé pour faire sortir sain et sauf Pierre. La conclusion est
qu’il y a une servante parmi tant de prieurs semblables appelé Rhode qui priait
véritablement en faisant monter sa prière vers Dieu, et la personne Pierre
lui-même qui est une type qui est centripète (ce mot est selon dictionnaire,
ayant la force de se diriger vers le centre) vers l’église. Quand il est dans
la prison, il pensait toujours à la communauté des saints et quand il voit
l’ange qui l’a délivré disparaître, après réflexion, il se dirige vers l’église
des saints. Voilà le type centripète, qu’il dorme ou veille, dont la pensé se
tourne autour de la maison de Dieu, l’église des saints. Quel est le centre de
vos pensées de votre journée, ou de votre semaine. Daniel est un autre type de
mode de croyance centripète, car chaque jour de sa captivité, trois fois, il
ouvre sa fenêtre vers Jérusalem et se courbe vers la ville. Si parmi vous, il y
en a qui aspire à la présence dans le temple, et dès qu’il termine son boulot,
hâte ses pas pour se mettre et se mêler dans l’assemblée des saints, il est de
ce type centripète. Mais cet homme malade de 38 ans, n’a pas de mode
centripète. Il sait que son intérêt est de se jeter dans l’étang et se mouiller
et bénéficier de la guérison. Donc en apparence, son intérêt semble tourner
autour de la piscine de Dieu, mais en réalité, sa pensée n’est pas si centripète
que cela, il est plutôt centrifuge. Sa pensée est si diversifiée et si
compliquée, qu’il a abandonné l’intérêt de la piscine depuis longtemps. Le mot centrifuge
est comme si quelqu’un qui s’éloigne du centre comme un objet tourne autour
d’un centre et s’éloigne. L’homme en tournant la piscine chaque fois, adopte
cette pensée, « que fera-t-elle pour moi la guérison ? »
« Je suis tellement bien maintenant. » « Si je guérit, je dois
s’inscrire au pôle emploi et se débattre dans la concurrence ; je perdrai
l’indemnité. » Surtout ce métier de mendiant le satisfait. Son physique tourne
autour de la piscine avec une certaine apparence centripète, mais son esprit
tourne avec une autre force contraire qui est centrifuge. Voilà la raison, que
rien n’aboutit dans sa vie. La journée est toujours le même topo. 38 ans, même si
la nature a changé son méandre plusieurs fois, son état de santé est toujours
du même niveau.
Troisièmement, la réponse désespérante du malade. Alors
quelle était la réponse du malade ? « Le malade lui répondit :
Seigneur, je n’ai personne pour me jeter dans la piscine quand l’eau est agité,
et pendant que j’y vais, un autre descend avant moi. » Nous pouvons
facilement analyser le problème de cette personne : la plainte. Il
grommelle car personne ne l’aide. Pendant 38 ans, il voyait les autres se
mouiller et guérir. Il pensait que c’est injuste, parce que les autres ont
l’aide des proches, tandis qu’il n’avait personne. Mais ce qui est à souligner
est comme je vous ai dit là-haut, c’est qu’il ignore la providence de Dieu. Il
pense que c’est toujours l’homme qu’il faut faire quelque chose pour son propre
salut. Mais le salut ne vient pas de l’homme, mais de Dieu. Donc, la conclusion
évidente est que ce manque de volonté et sa stérilité a un très étroit rapport
avec sa foi. Il ne sait pas que s’il a seulement la foi, il est possible de
guérir, même s’il n’a personne autour de lui. Il ne croyait jamais en la
puissance de Dieu qui puisse le guérir parfaitement dans n’importe quelle
situation qu’il se situait. On ne sais jamais, si Dieu peut déplacer la piscine
elle-même vers lui pour qu’il soit trempé complètement avant n’importe qui. Ou
l’ange paralyse toutes les personnes autour de la piscine, pendant qu’il s’en
approche et se jette en piscine. Rien n’est impossible à Dieu. Seulement, sa
pensée est limitée à cette idée que lui-même doit se débrouiller avec un grand
D, pour obtenir son salut. Vraiment, le monde n’est pas tout à fait la même
chose que la piscine de Bethesda, parce que cette piscine, il n’y a que des
malades physique tels aveugles et estropiés et boiteux, mais il y a une grande
ressemblance, car on pense tous de la même façon que ce malade, chacun pour
soi, chacun doit être débrouillard pour son propre bien. Donc, il n’y a pas de
solution. Chacun doit absolument gagner le prix, mais que donnera le prix, le
résultat est le même, toujours malade et insatisfait, malheureux.
Donc, quand Jésus pose la question, « Veux-tu retrouver
la santé », elle est une invitation au monde de grâce, qu’on peut obtenir
avec une volonté moindre. Autrement dit, ce n’est pas parce qu’il a perdu
complètement sa volonté, mais parce que sa volonté est mal orienté, comme s’il
pense obtenir ce qu’il désir s’il a une volonté. Nous ne pouvons pas, aucun
homme ne peut trouver la santé vraiment avec sa propre volonté. Regardez
Pierre, pendant le ministère de Jésus. Il se vantait qu’il suive jusqu’au bout
Jésus, mais il a échoué, car il a renié trois fois Jésus pendant la
crucifixion. Beaucoup de gens pensent que s’ils ont la volonté, cela suffit, il
gagnerait le monde. Mais le problème, c’est qu’il ne peut s’endormir pendant la
nuit, et même s’il gagne la place dans la société si désiré, ce problème
d’insomnie comme une maladie chronique ne change pas, et elle le fait souffrir
continuellement.
Donc, la réponse du malade doit être ainsi :
« Seigneur, je veux être sauvé et guéri. Et sauve-moi et
guéris-moi. J’ai tenté tout, mais ça n’a pas marché, au bout de mes
forces. » Voilà une réponse très simple, mais qui a pour base la grâce de Dieu.
Si nous avons cette conception de vie, nous sommes déjà à moitié dans la
guérison de notre âme. Car ce qui est impossible à l’homme, est possible à
Dieu, et Dieu regardant notre état d’esprit bien préparé, se met à travailler
en notre faveur. Mais malheureusement, dans l’ignorance totale, beaucoup de
gens foncent pour acquérir le sommet, et finalement ils sont privés de
l’intervention divine qui lui donne la grâce et la bénédiction. Sa santé
mentale et physique s’aggrave. En France, 22 milliards d’Euros est consacré aux
malades mentaux, c’est le champion du monde, alors qu’il a plein de pays
beaucoup plus peuplés que la France sur le globe. C’est la 2e position
du budget de sécurité sociale du pays après l’hospitalisation momentanée, selon
l’information de TF1 il y a quelques jours. Comment tout ce peuple en apparence
beau et normal souffre-t-il si inlassablement dans leur intérieur ? Et
puis, ce ne sont pas toujours ceux qui sont privés du moyen qui
souffrent ; ceux qui réussissent souffrent autant. Quelle est donc la
cause et quelle est la solution ? Jésus demande aux gens, « Veux-tu
retrouver la santé ? » Pour retrouver la santé, il faut bien sûr la
volonté, mais pour retrouver la santé, il faut absolument aller à Dieu, et non
à la piscine où la concurrence s’acharne et nous rend épuisés. L’homme est créé
en corps et esprit, comme nous l’apprenons dans Gn 2 : 7. La santé
constitue donc celle de corps et celle d’esprit. Et après avoir formé l’homme
par la poussière, Dieu insuffle son souffle vital avant qu’il soit vivant, il
est essentiel de trouver la vitalité de Dieu par souffle de Dieu avant que ses
poussières se font aérer un peu. C’est une vérité très importante. Si nous
sommes entouré par le monde concurrent, notre esprit ne tardera pas asphyxié.
Notre esprit a besoin de trou d’air pour souffler. C’est le sabbat, le culte,
la prière matinale, le témoignage de Dieu, le prêche, après quoi vient le
sport, la nourriture. Jésus veut que nous, en tant qu’homme déchu vivant dans
le paradis perdu, retrouvions la bonne santé spirituelle qui est déterminant de
tous les autres santés, santé mentale et santé physique. Quand nous entrons
dans le monde de grâce, c’est alors que nous trouvons la vraie bonne santé.
Avec cette santé, nous nous réjouissons de l’air de Dieu chaque jour et nous
éprouvons d’une joie indicible dans la présence de Dieu. Après quoi, notre
souverain Dieu a beaucoup de possibilité de nous faire réussir dans nos
affaires. C’est ce que dit le psaume 1. Nous, après avoir médité le sens du
sabbat dans l’Ancien Testament par les Lévitiques, et dans le Nouveau Testament,
par l’épître des Hébreux, voulons débuter à partir de demain l’étude les
Psaumes. Venez nombreux. La plupart des psaumes sont comme vous le savez, ceux
de David. Chaque fois que je les lis, ce qui m’intrigue, c’est que la plupart
des psaumes de David sont écrits quand il était dans des tribulations
inimaginables. Quand nous sommes dans la situation, nous serons vite tous des
candidats de suicidaires. Mais David n’était pas devenu un malade mental, mais
il louait Dieu sans cesse et adorait infiniment les bienfaits de Dieu. Le
Psaume 1 dit, « Heureux l’homme qui ne marche pas selon le conseil des
méchants, qui ne s’arrête pas sur le chemin des pécheurs, et qui ne s’assied
pas sur le banc des moqueurs, mais qui trouve son plaisir dans la loi de
l’Eternel, et qui médite sa loi jour et nuit ! Il est comme un arbre
planté près d’un cours d’eau, qui donne son fruit en son temps, et dont le
feuillage ne se flétrit pas : Tout ce qu’il fait réussir. » Après le
Psaume, nous étudierons l’Apocalypse dont la connaissance nous fournira la foi
eschatologique. Elle la finit et finit la Bible par un chapitre de nouveau ciel
et nouvelle terre, dans lequel se trouve ces mots : Au milieu de la place
de la ville et sur les deux bords du fleuve, se trouve l’arbre de vie, qui produit
douze récoltes et donne son fruit chaque mois. Les feuilles de l’arbre servent
à la guérison des nations. » Les mots dans le Psaume : Heureux,
Plaisir, Cours d’eau, Fruit, Feuillage, absence de flétrissement, Réussir, se
rapportent tous à cette bonne santé spirituelle de l’être humain. Celui qui
entre dans le monde de grâce pressent la guérison parfaite que le Seigneur a
préparée dans le ciel où il n’y a pas de maladie, ni mort, ni deuil, ni
tristesse, et éprouve déjà sur la terre cette santé du ciel. Quand Jésus
demande au malade, « Veux-tu retrouver la santé ? » c’est une
révélation de son désir profond du Seigneur de la sauver et guérir envers
l’humanité pécheresse qui est tombé dans l’engouement des œuvres mortes dans
l’état déchu après le péché d’Adam.
Quatrièmement, la puissance de la guérison de malade de
Jésus. Alors que dit Jésus à ce malade ? Le verset 8, Jésus n’attend pas
que les mots de sa bouche se corrigent. Il ordonne, « Lève-toi, prends ton
lit et marche. » Malgré 38 ans, la maladie n’était pas si urgente à cet
homme. Il est insouciant et tranquille. Mais pour Jésus, c’était une affaire grave
qu’il reste dans cet état de non grâce et qu’il en sorte en urgence. Donc, il
voulait donner ou injecter la matière de grâce dans ses veines. Tout homme, si
on est privé de la grâce, est semblable à un animal. Il en souffre
intérieurement et extérieurement. Il faut qu’il arrive absolument entrer dans
le monde de grâce. Etre malade ou guéri physiquement, n’a pas trop d’importance
à Jésus pour l’homme, l’importance primordiale est qu’il soit inspiré par la
grâce de Dieu. D’où cet ordre impitoyable et forcé de Jésus pour cet homme. Cet
homme, pendant qu’il se grogne, a le
sentiment d’être frappé à la tête par une sorte de massue, en sorte qu’il se
lève instantanément, en sentant une sorte de force dans ses jambes. Finalement
en tout cas, il en vient à se lever. C’était un miracle, maintenant, tout est
devenu normal, il pouvait marcher, bouger et travailler comme les autres
désormais, et le mariage est devenu possible, Alléluia ! Voilà par un
simple ordre de Jésus, cet homme a retrouvé la santé.
Quand la parole de Dieu frappe le tympan des oreilles du
malade, aussitôt, dit le verset 9, cet homme retrouva la santé. Ici, la santé
est la santé physique. Jésus donne la santé physique, sans dépendre de la
volonté. Pour Jésus, c’est une moindre affaire. Il s’accorde à la lui donner,
sans poser le problème. Alors le malade prend son lit, et se met à marcher.
C’est la puissance de la parole de Dieu. Parfois, elle agit de façon
surnaturelle. Parfois, il agit de façon surhumaine. C’est-à-dire qu’elle est
parfois au-delà de la raison humaine. Une fois frappé par la parole, elle peut
changer toute la condition physique de l’homme. Elle peut changer le système d’adrénaline,
il peut changer l’ADN et organe génétique. Mais réside encore le problème,
lequel ?
C’est la santé spirituelle. Jésus a invité l’homme à entrer
dans le monde de grâce, mais il a refusé, en remettant en cause l’aide des
autres, d’entrer dans le monde de grâce. En raison de sa pitié, Jésus se met à
travailler et donne à l’homme sa santé physique. Mais pour cet homme, il reste
encore en-dehors du monde de grâce. Il est ‘centrifuge’ de la grâce de Dieu, à
cause de sa sorte de rébellion contre Dieu. Jésus le sait, cependant il veut
offrir à cet homme la bonne chose pour lui. Il ne juge pas ni condamne, car il
aime. Il veut son bien et il veut sa santé. Mais quant à accepter et refuser ce
monde de grâce, il ne peut rien faire, et cela dépend seulement de la volonté
de l’homme. Excuse-moi d’être un peu philosophique, mais je crois que cette
partie est très révélatrice de l’aspect existentiel de l’homme. Nous pouvons à
la fois avoir la bonne santé, et avoir la maladie profonde.
Or, la guérison du malade depuis 38 ans ne donne pas d’effet
très favorable, car étant donné que c’est le sabbat, tout de suite ces hommes à
gages, les Pharisiens s’attaquent. Eux pensent qu’ils sont très sains et
normaux, mais en fait, ils sont des gens profondément malades, comme Jésus l’a
dit dans Mc 2. Ils sont privés du monde de grâce à cause de leur mode de vie
foncièrement légaliste. Ils sont des gens incorrigibles. Ils ne sont pas
physiquement aveugles, mais ils sont spirituellement aveugles et font tomber
beaucoup de gens dans le péché. Si Jésus a posé la même question qu’au malade
depuis 38 ans, leur réponse aurait dû être, « sommes-nous aussi
malades ? » Au moins, le malade a un sentiment de besoin d’être
guéri, mais ces religieux n’ont même pas le sentiment de besoin pour Dieu, pour
la grâce. Il leur suffit quelque cérémonie selon la loi et garder une position décente
avec une rémunération honorable. Ainsi ils sont maudits.
Ces gens ne sont pas intéressés au bien-être de leurs
ouailles. Un peu de besogne cérémonial pour gagneur leur nourriture et vêtement
et respects du peuple, cela leur suffit, donc, ils sont vexés de voir un des
brebis malades ne reste pas toujours malade et ne souffre plus, mais commence à
marcher, ils sont devenu très mécontents. Et ils viennent à lui poser
« pourquoi tu te meus ? » « Couches-toi et ne bouge pas,
c’est le sabbat ! » « Qui t’a fait marcher ? » Mais
cet homme garde silence, car il ne sait pas qu’il l’a fait. Donc, il est obligé
de répondre par le fait qui arrive, « il y a eu quelqu’un qui m’a retrouvé
la santé, et il a dit de marcher. » Il est ignorant.
Cinquièmement, Dieu travaille. A ce moment, Jésus a été
disparu. Mais il revient vers le malade guéri et dit son conseil. C’est un
conseil spirituel pour qu’il ait la santé spirituelle, mais l’homme est dans
totale ignorance et s’en va pour dénoncer Jésus auprès du pouvoir religieux.
Jésus a donné le conseil suivant : « Tu as retrouvé la santé, ne
pèche plus, de peur qu’il ne t’arrive quelque chose de pire. » Que
signifient ces mots ? Ils signifient bien sûr qu’il faut qu’il se
souvienne de la grâce et ne la trahisse pas. Mais comme nous avons étudié,
c’est de nouveau que Jésus invite le malade guéri à entrer dans le monde de
grâce par la foi. Jésus dit, « ne pèche pas. » A ce sujet, Paul dit
un mot très significatif, « tout ce que nous faisons sans foi est péché. »
Cet homme a retrouvé la santé, mais il n’a pas encore retrouvé la foi. Sa
plainte antérieure avait pour cause justement cette absence de foi. Il n’a pas
de foi qu’en Dieu tout est possible. Maintenant où il retrouve la santé, il
faut qu’il apprenne à avoir la foi en Dieu. Jésus ne le force pas de lui rendre
grâce. Ce n’est pas son but. Jésus est celui qui nous donne beaucoup de grâce,
mais Jésus ne le donne pas comme le font les hommes, à donnant donnant. Il ne dispense
pas sa grâce pour nous, en espérant de retour de nous. Seulement, s’il nous
donne la grâce, il a un seul espoir, c’est que nous ayons la foi en lui. Or,
malgré la grâce, si le malade guéri n’apprend pas la foi, c’est une chose grave
pour lui. Il devrait assumer sa responsabilité de subir la conséquence beaucoup
plus grave. Ici, retenons une chose très importante au niveau spirituel, le but
ultime de la grâce faite par Jésus n’est pas la récompense de nous par action
de grâce, ça aussi est bien sûr important, mais le plus fondamental, c’est la
foi en lui. Et si nous en venons à avoir la foi, nous pouvons surmonter toutes
épreuves et tentations et attaques des ennemis. Sinon, nous tomberons
facilement, malgré beaucoup de grâce. Un frère de retour du baptême de ses
cousines de son pays de sud pour participer absolument au culte dominical à
Paris, a senti un peu de tristesse, en attendant le train à la gare. Mais, il a
pu vite comprendre combien Dieu l’a aimé en fidélité parfaite par cette petite expression d’amour de lui pour lui. Surtout,
il a saisi ce qu’est la foi, car il dit que la vraie foi est celle qui dérange
les incrédules et qui rend fou Satan au point d’attaquer désespérément. « Les
persécutions est la grâce, dit-il encore, car c’est le signe que cette ennemi
tremble et peur de ma foi. »
Malheureusement, le malade guéri n’a pas reçu la leçon du
conseil de Jésus, donc, s’en va pour dénoncer le nom de Jésus auprès des
religieux. A cause de cette guérison qu’il accorde gratuitement et bonnement,
Jésus est tombé dans un grand danger, car les religieux se mettent à poursuivre
Jésus. En voyant les poursuivre, Jésus n’a pas de peur pourtant ni se rétrécit,
il dit ouvertement la vérité, « Mon Père travaille jusqu’à présent. Moi
aussi, je travaille. » Les Juifs persécutent encore plus à cause de ces
mots, car Jésus se dit égal avec Dieu. Mais ces mots révèlent une vérité
importante. C’est que Dieu travaille sans cesse pour l’homme. Il ne dort ni
sommeille, mais il œuvre pour l’homme selon sa providence. Jésus est venu
accomplir sa volonté. Il est donc alter-égo de Dieu, qui travaille selon le
plan de Dieu. Il exécute la volonté divine quel que soit la circonstance.
Maintenant nous comprenons pourquoi Jésus, malgré la trahison ultérieure du
malade depuis 38 ans qu’il connaît avec sa omniscience, il a travaillé pour
lui. C’était la volonté de Dieu. Dieu ne calcule pas comme homme, pour décider
de guérir ou pas selon la dignité d’interlocuteur. Mais Dieu veut sauver tous
les hommes. Il veut sauver tous les hommes malades physiquement. Mais son but
ultime est que l’homme entre dans le monde de grâce et en arrive à avoir la foi
en Dieu. Même si ce n’est pas le cas pour certains, Dieu veut travailler pour leur
accorder la chance pour qu’ils entrent dans le monde de grâce et gagner le
royaume de Dieu peut-être grâce à la guérison. Il en était de même pour
Nicodème, têtu intellectuel d’Israël, et pour la Samaritaine plein de préjugé
racial. C’est vrai que certains reçoivent l’offre de Dieu, certains le
refusent, mais il n’en est pas moins que Dieu veut travailler pour la santé des
malades de ce monde. Donc, Jésus, le bon berger travaille, quel que soit la conséquence
de son travail. Nous pouvons facilement juger les gens en raison de leur non
acceptation de la parole. Mais nous ne devons pas hâter de les juger et d’abord
obéir à la volonté de Dieu de donner la parole et guérir leur maladie. Leurs
réactions diverses, y compris la trahison éventuelle appartiennent à la
providence de Dieu. Beaucoup rejetterons les grâces, et tournerons leur dos en
vue de gagner leur intérêt. Mais nous n’avons pas besoin de trop rechigner de
ce fait, car c’est la vie et c’est l’homme. Nous continuons d’aller de l’avant,
en récoltant les âmes que Dieu nous accorde dans le chemin, et si nous avons
quelques-uns, nous sommes contents, et même si nous n’aurons pas beaucoup de
gens qui reste, nous devons toujours être contents, en nous disant,
« Voici le serviteur inutile, comme tu travailles, je travaille. Merci
Seigneur. » Que Dieu vous bénisse.
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