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dimanche 4 juin 2017

Jean 5 : 1-18 (M de 4/6/2017)

GUERISON D’UN MALADE DE BETHESDA
Jean 5 : 1-18
Verset Clé 5 : 8
« Lève-toi, lui dit Jésus, prends ton lit et marche. »
Dans Jean 1 :17, il est dit, « car la loi a été donnée par Moïse, la grâce et la vérité sont venues par Jésus-Christ. » Jamais, si c’était Moïse, quoi qu’il fut un homme le plus humble sur la face de la terre, il aurait dit à une femme comme prostituée, « donne-moi à boire ». Peut-être que nous pouvons le dire, car nous sommes d’ordinaires. Mais il est absolument impossible que le prince du ciel le demande. Jésus est vraiment l’incarnation de la grâce. Mais aussi il est l’incarnation de la vérité. Par celle-ci, Jésus n’a pas fait passer le problème de faux maris de la femme. C’est en passant par là que la femme atteindra le salut éternel. Jésus qui a demandé l’eau à boire est trop cool. Il est plein de grâce. Ensuite, Jésus a béni la foi de l’officier royal. Souvent, la foi et la grâce sont comme pile et face. Ce fait sera révélé par l’épisode d’aujourd’hui sur la guérison du malade de Bethesda. Qu’un mot de Dieu vous soit donné ce matin !
Premièrement, la scène pitoyable de Bethesda. Après le miracle de la guérison du fils de l’officier royal, Jésus se rend à Jérusalem. C’était une des fêtes des Juifs. Là il y a un endroit appelé Bethesda, du côté de la porte septentrionale appelée Brebis. C’est par là que toutes les brebis doivent passer pour entrer dans le temple avant d’être égorgés pour le péché des hommes. Aucun animal qui y entre ne sortira plus. Les Pharisiens sont les hommes à gages, ils ne regardent pas à la douleur des brebis, ils les égorgent et reçoivent leur salaire en contrepartie. Ils perdent l’esprit de la loi décrétée en Lévitique d’antan de Dieu, et cherchent le gain et renom. Mais Jésus ne vient pas par là pour étouffer les brebis avec sa loi, mais il est venu pour protéger les brebis avec sa grâce. Lui-même dira plus tard qu’il est la porte des brebis. C’est-à-dire qu’il devient la porte des brebis pour la bergerie commune du village. Toutes les brebis qui sont gardées dans la bergerie devront passer par cette porte. Aucun n’y entrera ni sortira si ce n’est que par lui. Même celles qui veulent s’y échapper sont obligées de fouler Jésus couché par terre. Par la porte des brebis, les bêtes font la marche vers la mort, mais Jésus y entre pour protéger ses brebis et les amener à la vie.
Or, là est une piscine appelé en hébreux, « Bethesda. » Il a le sens étymologique de la maison de miséricorde. Là se couchent d’énorme foule des malades entassés en vue d’obtenir la guérison. Car là tremble l’eau de temps en temps par le Dieu qui envoie ses anges régulièrement. Quand il y a le tremblement de terre et l’eau agitée, quiconque malade y entre, est délivré de sa maladie, quelle qu’elle soit. Donc, c’est un endroit plein de bonté divine qui aurait laissé pas mal d’histoires ou anecdotes de l’amour de Dieu pour les infirmes d’Israël. Mais l’histoire n’est pas aussi romantique que ça, car d’un côté, le malade guéri donne pleine inspiration de l’amour de Dieu, mais d’un autre côté, ceux qui ont échoué d’y entrer et guérir, c’est une amertume impitoyable qui les frappent. Ils doivent ruminer leur blessure pendant une longue période avant de se ressaisir pour la nouvelle tentative. On ne sait pas exactement la fréquence du mouvement de l’eau, mais si on suppose qu’elle est assez rare, par exemple une fois par an, tout le reste du troupeau doit attendre avec une amertume profonde pendant une longue année. De plus, si on ne sais quand ça bouge, il a y une incertitude ambiante qui domine le lieu et les gens sont extrêmement angoissés et déprimés.  C’est là souvent le dilemme de l’homme. Les gens peuvent en temps ordinaire s’entre-aider avec une apparente bonté. Mais au fond de leur cœur, il y a ce sentiment pesant de l’incertitude, ce qui l’amène à être double et hypocrite. Et au moment venu, ils désespèrent avant décider quoi faire. Par exemple, jusqu’au bord de la piscine, l’aveugle peut servir à être un pieds pour l’estropié, et celui-ci à être les yeux pour l’aveugle. Mais devant le bord, qui descend le premier pour être guéri, devient problématique et dilemmatique. Il se peut que l’aveugle jette l’estropié par terre pour se jeter dans l’eau le premier, ou l’estropié dit à l’aveugle que l’eau est par là non pas là, afin qu’il le jette dans la direction de l’eau et qu’il y tombe.   
Or, cette descente de l’ange qui agite l’eau se réfère à la providence de Dieu. C’est un choix de Dieu qui se fait pour quelqu’un qui se guérit. Bien sûr qu’il y a un effort de la part des hommes, mais le facteur principal est la volonté divine qui joue le principal rôle pour la guérison. C’est la grâce de Dieu qui se manifeste pour l’homme. Le verset 3b et 4 nous disent donc, « une multitude de malades tels aveugles, boiteux, etc. sont couchés en attendant le mouvement de l’eau ; car un ange descendait périodiquement dans la piscine et agitait l’eau, et celui qui y descendait le premier après que l’eau avait été agitée, était guéri, quelle qu’ait été sa maladie. » Cela peut représenter le triomphalisme de l’acquis humain auquel les efforts humains aboutissent. Les gens se revêtent en général de cette idée ; celui qui s’efforce le plus fort gagnera le combat et obtiendra le prix le plus élevé. Mais le problème n’est pas aussi simple que cela, car tout le monde se bat, mais la porte est tellement petite que la plupart doivent boire la coupe de la défaite qui leur laisse une amertume profonde. Les gens fixent le regard sur l’aspect humain, pour que chacun ou chacune s’est débatte pour gagner le grand prix, mais ils ignorent combien cette affaire appartient à la providence de Dieu, autrement dit, c’est Dieu qui choisit la personne qu’il décide de guérir. Donc, c’est une affaire purement de la grâce, non de la loi.
Regardez comment réagit le malade depuis 38 ans, quand Jésus s’adresse à lui, il est un homme totalement légaliste et dans ce sens, quoi que sa réponse nous paraisse ahurissante, il ne représente que par excellence la réalité de l’homme. Nous y reviendrons.  
En effet, quand Jésus y entre, il trouve un homme très particulier, et singulier, il est ce fameux infirme de Bethesda depuis 38 ans. Tout le monde le connaît. La Bible ne catégorise pas cet homme en un infirme de telle ou telle maladie, mais le décrit simplement, un homme malade depuis 38 ans. Quel malade singulier pour qu’il reste au même endroit pendant ses 38 dernières années. Avant que la plupart d’entre vous naissent dans le monde, il était toujours là auprès de la piscine, ayant un regard trouble et mélancolique et parfois absent sur l’eau. Mais il est à noter que ce personnage singulier peut se référer à n’importe qui sur la terre qui a une malade ou un défaut inné depuis longtemps ou naissance. En quelque sorte tout le monde est sensé attendre le bougement de l’eau selon la providence de Dieu en faveur de sa personne, un peu comme Dimitrich dans Attendant Godo de Samuel Bekette, mais finalement il s’aperçois que cela ne lui arrive pas, il résigne de garder ce défait toute sa vie, avec un certain sentiment d’échec et de fatalisme.
Deuxièmement, le défi providentiel de Jésus. Or, un jour selon la providence de Dieu, le Fils de Dieu est descendu du ciel pour s’approcher de lui et se lui adresser. Il l’ignore, comme il ignore plus tard qui l’a guéri, lors de l’interrogatoire des Juifs. Beaucoup de gens ignorent ainsi la providence de Dieu. Surtout, que la maladie chronique en nous est guéri par la rencontre théâtrale de Jésus venant dans le monde soit par la lecture par hasard de la bible ou par la visite par hasard d’un serviteur de Dieu appartient tout à fait à la providence de Dieu qui est si miséricordieux envers l’humanité pécheresse. Déjà quand la présence de Jésus lui est accordée, cet homme malade aurait été ébloui de sa lumière. Mais malheureusement, assailli par ses problèmes personnels, il ne le reconnait pas.
Alors Jésus approchant, lance une question, c’est une question de défi providentiel pour lui. « Veux-tu retrouver la santé ? » Que signifie cette question singulière qui aurait eu une réponse toute évidente ? Nous nous disons, c’est que cet homme, à force de sa « carrière de la maladie », en vient à perdre la volonté d’être guéri. De même que le malade de Bethesda peut concerner tout homme, comme je vous ai dit, vous et moi, de même, cette question est une question existentielle de tout homme ; est-ce que vraiment chacun ou chacune a le désir de guérir de sa maladie ou de ses défauts par défaut ? Une de nos bergères dit au sujet de sa brebis d’assez longue date soupire en disant, « que son problème est, quoi que souffrant, d’aimer le péché. » Voilà le problème essentiel et existentialiste. On souffre de ça, mais on ne veut pas s’en sortir, si on résume le cas du malade de depuis 38 ans. Au début, il aspire à la guérison ou au moins l’amélioration, mais au fils des ans, en ne voyant aucune amélioration, il abandonne l’espoir et vit en s’accouplant côte à côte avec son problème, et cela durant toute sa vie. D’où ce dicton, le défaut d’un enfant se pérennise jusqu’à être octogénaire. Sa souffrance est interminable, mais il s’y résigne enfin comme une fatalité intouchable. La tragédie est que cet état souffrant de statu quo ne vient que de lui-même. Mais pour tout homme, la descente de Jésus est un événement qui marque la différence total dans sa vie. C’est la visite du Fils de Dieu en qui Dieu a remis toute sa puissance. Une fois qu’on regarde à lui et accepte sa puissance, la guérison est là. Mais….
« Veux-tu retrouver la santé ? » Alors quel est l’état de lieu de la volonté de cet homme ? Il vaut mieux d’y réfléchir encore. Est-ce que cet homme a une moindre volonté en lui de guérir de sa maladie chronique ? Bien sûr sera notre réponse. Mais le problème n’est pas si simple que cela. Il n’a pas de désir de guérir peut être une des réponses. En effet, il ne veut pas trop guérir. Son intérêt est de seulement garder son état actuel pour le mieux. Le taux de propension vers guérison est selon le thermostat divin est au début de la maladie aurait été 100, mais au fil des ans, il est descendu pour arriver au niveau presque zéro. Pourquoi ? C’est parce que son état est trop bien et il est dans sa peau avec cette maladie. Les gens regardent comment il souffre, mais lui-même ne sent pas aussi souffrant qu’ils pensent. Il est dans sa peau avec ça. D’où aucune chance d’amélioration de la santé pour cet homme. Il fait la ronde chaque année, comme une cérémonie annuelle de sa présence à la piscine comme un abonné, puis, regarde les autres se mouiller et s’en aller, guéri, avale un goût amer. Au début ça a donné le plein envie, ensuite quelques années plus tard, ça a donné une envie, mais encore quelques années plus tard, ça ne lui fait rien, puis encore quelque années plus tard, cela lui apparait dingue de lutter comme ça si inlassablement pour gagner le combat. Il se dit, « la vie n’est pas seulement pour ça. » Et il regard celui qui sort de la piscine en échec avec pitié, mais non seulement celui qui sort vaincu, mais celui qui sort vainqueur, en se disant, « Hé, gars, qu’est-ce que tu vas faire maintenant avec ta vie guérie ? » Il devient ainsi cynique. Je rends grâce que pendant la prière nocturne de cette semaine Dieu a donné la grâce particulière à une de nos collaborateurs ; nous y avons médité l’événement de l’affranchissement de Pierre emprisonné par le roi Hérode raconté dans Actes 12. Nous avons saisi par quelle raison, la terre de la prison en vint à trembler et Dieu a écouté la prière de l’assemblé pour faire sortir sain et sauf Pierre. La conclusion est qu’il y a une servante parmi tant de prieurs semblables appelé Rhode qui priait véritablement en faisant monter sa prière vers Dieu, et la personne Pierre lui-même qui est une type qui est centripète (ce mot est selon dictionnaire, ayant la force de se diriger vers le centre) vers l’église. Quand il est dans la prison, il pensait toujours à la communauté des saints et quand il voit l’ange qui l’a délivré disparaître, après réflexion, il se dirige vers l’église des saints. Voilà le type centripète, qu’il dorme ou veille, dont la pensé se tourne autour de la maison de Dieu, l’église des saints. Quel est le centre de vos pensées de votre journée, ou de votre semaine. Daniel est un autre type de mode de croyance centripète, car chaque jour de sa captivité, trois fois, il ouvre sa fenêtre vers Jérusalem et se courbe vers la ville. Si parmi vous, il y en a qui aspire à la présence dans le temple, et dès qu’il termine son boulot, hâte ses pas pour se mettre et se mêler dans l’assemblée des saints, il est de ce type centripète. Mais cet homme malade de 38 ans, n’a pas de mode centripète. Il sait que son intérêt est de se jeter dans l’étang et se mouiller et bénéficier de la guérison. Donc en apparence, son intérêt semble tourner autour de la piscine de Dieu, mais en réalité, sa pensée n’est pas si centripète que cela, il est plutôt centrifuge. Sa pensée est si diversifiée et si compliquée, qu’il a abandonné l’intérêt de la piscine depuis longtemps. Le mot centrifuge est comme si quelqu’un qui s’éloigne du centre comme un objet tourne autour d’un centre et s’éloigne. L’homme en tournant la piscine chaque fois, adopte cette pensée, « que fera-t-elle pour moi la guérison ? » « Je suis tellement bien maintenant. » « Si je guérit, je dois s’inscrire au pôle emploi et se débattre dans la concurrence ; je perdrai l’indemnité. » Surtout ce métier de mendiant le satisfait. Son physique tourne autour de la piscine avec une certaine apparence centripète, mais son esprit tourne avec une autre force contraire qui est centrifuge. Voilà la raison, que rien n’aboutit dans sa vie. La journée est toujours le même topo. 38 ans, même si la nature a changé son méandre plusieurs fois, son état de santé est toujours du même niveau.
Troisièmement, la réponse désespérante du malade. Alors quelle était la réponse du malade ? « Le malade lui répondit : Seigneur, je n’ai personne pour me jeter dans la piscine quand l’eau est agité, et pendant que j’y vais, un autre descend avant moi. » Nous pouvons facilement analyser le problème de cette personne : la plainte. Il grommelle car personne ne l’aide. Pendant 38 ans, il voyait les autres se mouiller et guérir. Il pensait que c’est injuste, parce que les autres ont l’aide des proches, tandis qu’il n’avait personne. Mais ce qui est à souligner est comme je vous ai dit là-haut, c’est qu’il ignore la providence de Dieu. Il pense que c’est toujours l’homme qu’il faut faire quelque chose pour son propre salut. Mais le salut ne vient pas de l’homme, mais de Dieu. Donc, la conclusion évidente est que ce manque de volonté et sa stérilité a un très étroit rapport avec sa foi. Il ne sait pas que s’il a seulement la foi, il est possible de guérir, même s’il n’a personne autour de lui. Il ne croyait jamais en la puissance de Dieu qui puisse le guérir parfaitement dans n’importe quelle situation qu’il se situait. On ne sais jamais, si Dieu peut déplacer la piscine elle-même vers lui pour qu’il soit trempé complètement avant n’importe qui. Ou l’ange paralyse toutes les personnes autour de la piscine, pendant qu’il s’en approche et se jette en piscine. Rien n’est impossible à Dieu. Seulement, sa pensée est limitée à cette idée que lui-même doit se débrouiller avec un grand D, pour obtenir son salut. Vraiment, le monde n’est pas tout à fait la même chose que la piscine de Bethesda, parce que cette piscine, il n’y a que des malades physique tels aveugles et estropiés et boiteux, mais il y a une grande ressemblance, car on pense tous de la même façon que ce malade, chacun pour soi, chacun doit être débrouillard pour son propre bien. Donc, il n’y a pas de solution. Chacun doit absolument gagner le prix, mais que donnera le prix, le résultat est le même, toujours malade et insatisfait, malheureux.
Donc, quand Jésus pose la question, « Veux-tu retrouver la santé », elle est une invitation au monde de grâce, qu’on peut obtenir avec une volonté moindre. Autrement dit, ce n’est pas parce qu’il a perdu complètement sa volonté, mais parce que sa volonté est mal orienté, comme s’il pense obtenir ce qu’il désir s’il a une volonté. Nous ne pouvons pas, aucun homme ne peut trouver la santé vraiment avec sa propre volonté. Regardez Pierre, pendant le ministère de Jésus. Il se vantait qu’il suive jusqu’au bout Jésus, mais il a échoué, car il a renié trois fois Jésus pendant la crucifixion. Beaucoup de gens pensent que s’ils ont la volonté, cela suffit, il gagnerait le monde. Mais le problème, c’est qu’il ne peut s’endormir pendant la nuit, et même s’il gagne la place dans la société si désiré, ce problème d’insomnie comme une maladie chronique ne change pas, et elle le fait souffrir continuellement.
Donc, la réponse du malade doit être ainsi : « Seigneur, je veux être sauvé et guéri. Et sauve-moi et guéris-moi. J’ai tenté tout, mais ça n’a pas marché, au bout de mes forces. » Voilà une réponse très simple, mais qui a pour base la grâce de Dieu. Si nous avons cette conception de vie, nous sommes déjà à moitié dans la guérison de notre âme. Car ce qui est impossible à l’homme, est possible à Dieu, et Dieu regardant notre état d’esprit bien préparé, se met à travailler en notre faveur. Mais malheureusement, dans l’ignorance totale, beaucoup de gens foncent pour acquérir le sommet, et finalement ils sont privés de l’intervention divine qui lui donne la grâce et la bénédiction. Sa santé mentale et physique s’aggrave. En France, 22 milliards d’Euros est consacré aux malades mentaux, c’est le champion du monde, alors qu’il a plein de pays beaucoup plus peuplés que la France sur le globe. C’est la 2e position du budget de sécurité sociale du pays après l’hospitalisation momentanée, selon l’information de TF1 il y a quelques jours. Comment tout ce peuple en apparence beau et normal souffre-t-il si inlassablement dans leur intérieur ? Et puis, ce ne sont pas toujours ceux qui sont privés du moyen qui souffrent ; ceux qui réussissent souffrent autant. Quelle est donc la cause et quelle est la solution ? Jésus demande aux gens, « Veux-tu retrouver la santé ? » Pour retrouver la santé, il faut bien sûr la volonté, mais pour retrouver la santé, il faut absolument aller à Dieu, et non à la piscine où la concurrence s’acharne et nous rend épuisés. L’homme est créé en corps et esprit, comme nous l’apprenons dans Gn 2 : 7. La santé constitue donc celle de corps et celle d’esprit. Et après avoir formé l’homme par la poussière, Dieu insuffle son souffle vital avant qu’il soit vivant, il est essentiel de trouver la vitalité de Dieu par souffle de Dieu avant que ses poussières se font aérer un peu. C’est une vérité très importante. Si nous sommes entouré par le monde concurrent, notre esprit ne tardera pas asphyxié. Notre esprit a besoin de trou d’air pour souffler. C’est le sabbat, le culte, la prière matinale, le témoignage de Dieu, le prêche, après quoi vient le sport, la nourriture. Jésus veut que nous, en tant qu’homme déchu vivant dans le paradis perdu, retrouvions la bonne santé spirituelle qui est déterminant de tous les autres santés, santé mentale et santé physique. Quand nous entrons dans le monde de grâce, c’est alors que nous trouvons la vraie bonne santé. Avec cette santé, nous nous réjouissons de l’air de Dieu chaque jour et nous éprouvons d’une joie indicible dans la présence de Dieu. Après quoi, notre souverain Dieu a beaucoup de possibilité de nous faire réussir dans nos affaires. C’est ce que dit le psaume 1. Nous, après avoir médité le sens du sabbat dans l’Ancien Testament par les Lévitiques, et dans le Nouveau Testament, par l’épître des Hébreux, voulons débuter à partir de demain l’étude les Psaumes. Venez nombreux. La plupart des psaumes sont comme vous le savez, ceux de David. Chaque fois que je les lis, ce qui m’intrigue, c’est que la plupart des psaumes de David sont écrits quand il était dans des tribulations inimaginables. Quand nous sommes dans la situation, nous serons vite tous des candidats de suicidaires. Mais David n’était pas devenu un malade mental, mais il louait Dieu sans cesse et adorait infiniment les bienfaits de Dieu. Le Psaume 1 dit, « Heureux l’homme qui ne marche pas selon le conseil des méchants, qui ne s’arrête pas sur le chemin des pécheurs, et qui ne s’assied pas sur le banc des moqueurs, mais qui trouve son plaisir dans la loi de l’Eternel, et qui médite sa loi jour et nuit ! Il est comme un arbre planté près d’un cours d’eau, qui donne son fruit en son temps, et dont le feuillage ne se flétrit pas : Tout ce qu’il fait réussir. » Après le Psaume, nous étudierons l’Apocalypse dont la connaissance nous fournira la foi eschatologique. Elle la finit et finit la Bible par un chapitre de nouveau ciel et nouvelle terre, dans lequel se trouve ces mots : Au milieu de la place de la ville et sur les deux bords du fleuve, se trouve l’arbre de vie, qui produit douze récoltes et donne son fruit chaque mois. Les feuilles de l’arbre servent à la guérison des nations. » Les mots dans le Psaume : Heureux, Plaisir, Cours d’eau, Fruit, Feuillage, absence de flétrissement, Réussir, se rapportent tous à cette bonne santé spirituelle de l’être humain. Celui qui entre dans le monde de grâce pressent la guérison parfaite que le Seigneur a préparée dans le ciel où il n’y a pas de maladie, ni mort, ni deuil, ni tristesse, et éprouve déjà sur la terre cette santé du ciel. Quand Jésus demande au malade, « Veux-tu retrouver la santé ? » c’est une révélation de son désir profond du Seigneur de la sauver et guérir envers l’humanité pécheresse qui est tombé dans l’engouement des œuvres mortes dans l’état déchu après le péché d’Adam.     
Quatrièmement, la puissance de la guérison de malade de Jésus. Alors que dit Jésus à ce malade ? Le verset 8, Jésus n’attend pas que les mots de sa bouche se corrigent. Il ordonne, « Lève-toi, prends ton lit et marche. » Malgré 38 ans, la maladie n’était pas si urgente à cet homme. Il est insouciant et tranquille. Mais pour Jésus, c’était une affaire grave qu’il reste dans cet état de non grâce et qu’il en sorte en urgence. Donc, il voulait donner ou injecter la matière de grâce dans ses veines. Tout homme, si on est privé de la grâce, est semblable à un animal. Il en souffre intérieurement et extérieurement. Il faut qu’il arrive absolument entrer dans le monde de grâce. Etre malade ou guéri physiquement, n’a pas trop d’importance à Jésus pour l’homme, l’importance primordiale est qu’il soit inspiré par la grâce de Dieu. D’où cet ordre impitoyable et forcé de Jésus pour cet homme. Cet homme, pendant qu’il se grogne,  a le sentiment d’être frappé à la tête par une sorte de massue, en sorte qu’il se lève instantanément, en sentant une sorte de force dans ses jambes. Finalement en tout cas, il en vient à se lever. C’était un miracle, maintenant, tout est devenu normal, il pouvait marcher, bouger et travailler comme les autres désormais, et le mariage est devenu possible, Alléluia ! Voilà par un simple ordre de Jésus, cet homme a retrouvé la santé.
Quand la parole de Dieu frappe le tympan des oreilles du malade, aussitôt, dit le verset 9, cet homme retrouva la santé. Ici, la santé est la santé physique. Jésus donne la santé physique, sans dépendre de la volonté. Pour Jésus, c’est une moindre affaire. Il s’accorde à la lui donner, sans poser le problème. Alors le malade prend son lit, et se met à marcher. C’est la puissance de la parole de Dieu. Parfois, elle agit de façon surnaturelle. Parfois, il agit de façon surhumaine. C’est-à-dire qu’elle est parfois au-delà de la raison humaine. Une fois frappé par la parole, elle peut changer toute la condition physique de l’homme. Elle peut changer le système d’adrénaline, il peut changer l’ADN et organe génétique. Mais réside encore le problème, lequel ?
C’est la santé spirituelle. Jésus a invité l’homme à entrer dans le monde de grâce, mais il a refusé, en remettant en cause l’aide des autres, d’entrer dans le monde de grâce. En raison de sa pitié, Jésus se met à travailler et donne à l’homme sa santé physique. Mais pour cet homme, il reste encore en-dehors du monde de grâce. Il est ‘centrifuge’ de la grâce de Dieu, à cause de sa sorte de rébellion contre Dieu. Jésus le sait, cependant il veut offrir à cet homme la bonne chose pour lui. Il ne juge pas ni condamne, car il aime. Il veut son bien et il veut sa santé. Mais quant à accepter et refuser ce monde de grâce, il ne peut rien faire, et cela dépend seulement de la volonté de l’homme. Excuse-moi d’être un peu philosophique, mais je crois que cette partie est très révélatrice de l’aspect existentiel de l’homme. Nous pouvons à la fois avoir la bonne santé, et avoir la maladie profonde.
Or, la guérison du malade depuis 38 ans ne donne pas d’effet très favorable, car étant donné que c’est le sabbat, tout de suite ces hommes à gages, les Pharisiens s’attaquent. Eux pensent qu’ils sont très sains et normaux, mais en fait, ils sont des gens profondément malades, comme Jésus l’a dit dans Mc 2. Ils sont privés du monde de grâce à cause de leur mode de vie foncièrement légaliste. Ils sont des gens incorrigibles. Ils ne sont pas physiquement aveugles, mais ils sont spirituellement aveugles et font tomber beaucoup de gens dans le péché. Si Jésus a posé la même question qu’au malade depuis 38 ans, leur réponse aurait dû être, « sommes-nous aussi malades ? » Au moins, le malade a un sentiment de besoin d’être guéri, mais ces religieux n’ont même pas le sentiment de besoin pour Dieu, pour la grâce. Il leur suffit quelque cérémonie selon la loi et garder une position décente avec une rémunération honorable. Ainsi ils sont maudits.
Ces gens ne sont pas intéressés au bien-être de leurs ouailles. Un peu de besogne cérémonial pour gagneur leur nourriture et vêtement et respects du peuple, cela leur suffit, donc, ils sont vexés de voir un des brebis malades ne reste pas toujours malade et ne souffre plus, mais commence à marcher, ils sont devenu très mécontents. Et ils viennent à lui poser « pourquoi tu te meus ? » « Couches-toi et ne bouge pas, c’est le sabbat ! » « Qui t’a fait marcher ? » Mais cet homme garde silence, car il ne sait pas qu’il l’a fait. Donc, il est obligé de répondre par le fait qui arrive, « il y a eu quelqu’un qui m’a retrouvé la santé, et il a dit de marcher. » Il est ignorant. 
Cinquièmement, Dieu travaille. A ce moment, Jésus a été disparu. Mais il revient vers le malade guéri et dit son conseil. C’est un conseil spirituel pour qu’il ait la santé spirituelle, mais l’homme est dans totale ignorance et s’en va pour dénoncer Jésus auprès du pouvoir religieux. Jésus a donné le conseil suivant : « Tu as retrouvé la santé, ne pèche plus, de peur qu’il ne t’arrive quelque chose de pire. » Que signifient ces mots ? Ils signifient bien sûr qu’il faut qu’il se souvienne de la grâce et ne la trahisse pas. Mais comme nous avons étudié, c’est de nouveau que Jésus invite le malade guéri à entrer dans le monde de grâce par la foi. Jésus dit, « ne pèche pas. » A ce sujet, Paul dit un mot très significatif, « tout ce que nous faisons sans foi est péché. » Cet homme a retrouvé la santé, mais il n’a pas encore retrouvé la foi. Sa plainte antérieure avait pour cause justement cette absence de foi. Il n’a pas de foi qu’en Dieu tout est possible. Maintenant où il retrouve la santé, il faut qu’il apprenne à avoir la foi en Dieu. Jésus ne le force pas de lui rendre grâce. Ce n’est pas son but. Jésus est celui qui nous donne beaucoup de grâce, mais Jésus ne le donne pas comme le font les hommes, à donnant donnant. Il ne dispense pas sa grâce pour nous, en espérant de retour de nous. Seulement, s’il nous donne la grâce, il a un seul espoir, c’est que nous ayons la foi en lui. Or, malgré la grâce, si le malade guéri n’apprend pas la foi, c’est une chose grave pour lui. Il devrait assumer sa responsabilité de subir la conséquence beaucoup plus grave. Ici, retenons une chose très importante au niveau spirituel, le but ultime de la grâce faite par Jésus n’est pas la récompense de nous par action de grâce, ça aussi est bien sûr important, mais le plus fondamental, c’est la foi en lui. Et si nous en venons à avoir la foi, nous pouvons surmonter toutes épreuves et tentations et attaques des ennemis. Sinon, nous tomberons facilement, malgré beaucoup de grâce. Un frère de retour du baptême de ses cousines de son pays de sud pour participer absolument au culte dominical à Paris, a senti un peu de tristesse, en attendant le train à la gare. Mais, il a pu vite comprendre combien Dieu l’a aimé en fidélité parfaite par cette petite  expression d’amour de lui pour lui. Surtout, il a saisi ce qu’est la foi, car il dit que la vraie foi est celle qui dérange les incrédules et qui rend fou Satan au point d’attaquer désespérément. « Les persécutions est la grâce, dit-il encore, car c’est le signe que cette ennemi tremble et peur de ma foi. »   

Malheureusement, le malade guéri n’a pas reçu la leçon du conseil de Jésus, donc, s’en va pour dénoncer le nom de Jésus auprès des religieux. A cause de cette guérison qu’il accorde gratuitement et bonnement, Jésus est tombé dans un grand danger, car les religieux se mettent à poursuivre Jésus. En voyant les poursuivre, Jésus n’a pas de peur pourtant ni se rétrécit, il dit ouvertement la vérité, « Mon Père travaille jusqu’à présent. Moi aussi, je travaille. » Les Juifs persécutent encore plus à cause de ces mots, car Jésus se dit égal avec Dieu. Mais ces mots révèlent une vérité importante. C’est que Dieu travaille sans cesse pour l’homme. Il ne dort ni sommeille, mais il œuvre pour l’homme selon sa providence. Jésus est venu accomplir sa volonté. Il est donc alter-égo de Dieu, qui travaille selon le plan de Dieu. Il exécute la volonté divine quel que soit la circonstance. Maintenant nous comprenons pourquoi Jésus, malgré la trahison ultérieure du malade depuis 38 ans qu’il connaît avec sa omniscience, il a travaillé pour lui. C’était la volonté de Dieu. Dieu ne calcule pas comme homme, pour décider de guérir ou pas selon la dignité d’interlocuteur. Mais Dieu veut sauver tous les hommes. Il veut sauver tous les hommes malades physiquement. Mais son but ultime est que l’homme entre dans le monde de grâce et en arrive à avoir la foi en Dieu. Même si ce n’est pas le cas pour certains, Dieu veut travailler pour leur accorder la chance pour qu’ils entrent dans le monde de grâce et gagner le royaume de Dieu peut-être grâce à la guérison. Il en était de même pour Nicodème, têtu intellectuel d’Israël, et pour la Samaritaine plein de préjugé racial. C’est vrai que certains reçoivent l’offre de Dieu, certains le refusent, mais il n’en est pas moins que Dieu veut travailler pour la santé des malades de ce monde. Donc, Jésus, le bon berger travaille, quel que soit la conséquence de son travail. Nous pouvons facilement juger les gens en raison de leur non acceptation de la parole. Mais nous ne devons pas hâter de les juger et d’abord obéir à la volonté de Dieu de donner la parole et guérir leur maladie. Leurs réactions diverses, y compris la trahison éventuelle appartiennent à la providence de Dieu. Beaucoup rejetterons les grâces, et tournerons leur dos en vue de gagner leur intérêt. Mais nous n’avons pas besoin de trop rechigner de ce fait, car c’est la vie et c’est l’homme. Nous continuons d’aller de l’avant, en récoltant les âmes que Dieu nous accorde dans le chemin, et si nous avons quelques-uns, nous sommes contents, et même si nous n’aurons pas beaucoup de gens qui reste, nous devons toujours être contents, en nous disant, « Voici le serviteur inutile, comme tu travailles, je travaille. Merci Seigneur. » Que Dieu vous bénisse.

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