FAIS MOI GRÂCE O
ETERNEL
Verset Clé 9 : 14
Jésus dit : Le Père ne juge
personne, mais il a remis tout jugement à son Fils (Jn 5 : 22). Ce psaume
parle du jugement des nations. Certainement, ici quelque part il y a la
présence du Fils.
1. L’Eternel juge des nations ? (1-11)
Le psalmiste David se réjouit dans la
présence du Seigneur. Sa joie est extrême, malgré l’inimitié environnante.
Pourquoi ? Parce qu’il connaît son Dieu. Il est son protecteur parfait. Il
est le Seigneur de justice, donc il juge les méchants. Assis sur trône céleste,
il gouverne le monde avec justice. David prie donc que Dieu défende le droit
des opprimés et soit forteresse des faibles. David sait que Dieu n’abandonne
jamais ses enfants qui se confient en lui (11).
2. Fais-moi grâce, ô Eternel (12-21)
Le psalmiste n’expérimente pas le
bienfait de Dieu pour lui seul, mais exhorte les gens à se confier en Dieu et
le publier aux nations d’alentour (12). Mais quand il s’affaiblit à cause de la
férocité des ennemis, il se courbe de nouveau à lui pour lui supplier sa grâce
de nouveau. « O Dieu, fais-moi grâce. » Le psalmiste a le seul centre
d’intérêt qui est de faire ressortir la gloire de Dieu. Peut-être qu’il aurait
pensé que pour lui ça est égal, mais seulement pour que le nom de Dieu ne soit
pas humilié, il réclame la délivrance des ennemis en les jugeant. Il aurait
peut-être le même sentiment que Moïse quand celui-ci prie pour que Dieu
pardonne le péché de son peuple pour ne pas être humilié par les ennemis. Les
ennemis reculent, trébuchent et périssent (4). Que seulement le peuple sache
qu’ils ne sont que des hommes (Lc 12 :4).
Prière, Seigneur, tu es le juge des
nations. Fais-moi grâce de triompher contre le mal, afin que ton nom magnifique
soit exalté et loué parmi le peuple à travers ma vie.
Un mot : Tu est si redoutable,
pourtant si gracieux. Merci.
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