JESUS DIT « SOIS SANS CRAINTE »
Jean
6 :16-21
Verset
clé 6 :20
« Mais Jésus leur dit : C’est moi, soyez sans
crainte ! »
L’événement de 5 pains et 2
poissons qu’a décrit par excellence notre studio « jumelles » est
comme nous avons appris le 4e miracle que parmi tant d’autres que
Jésus a fait, l’auteur Jean registre. Il est d’ailleurs le miracle que tous les
4 évangiles contiennent, donc qui nous fait comprendre qu’il est l’un des les
plus importants faits de Jésus. Il est vrai que ce que ce miracle en dit long à
l’homme comme leçon est multiple. Par-dessus tout, le peu que l’homme apporte à
Jésus pour le bon but divin, peut faire un grand miracle par multiplication. Un
pasteur que je connais m’a raconté son expérience touchant à ce miracle. Il a nommé
le miracle qui se produisit dans son église, miracle des rondes. Par ronde, il
signifiait zéro. Donc, dans son église quand les ouailles priaient, le Seigneur
Dieu a ajouté à la fin des chiffres le zéro dans plusieurs cas et domaines.
Parmi les ouailles de son église, par exemple, il y eut un apprenti-peintre,
qui venait d’arriver de la Corée. Il avait un grand problème matériel pour
subvenir à ses besoins, car il était très pauvre. Mais le pasteur lui a proposé
de prier en croyant en le miracle de 5 pains et 2 poissons de Jésus. Il se mit
entièrement d’accord, et se mit à prier avec le pasteur et les frères et sœurs
de l’église d’un commun accord à ce sujet. Alors Dieu commença à travailler en sa
faveur, et à partir d’un certain temps, ses peintures ont fait tabac, il devint
à la fois célèbre et riche, et il fit même une exposition dans Petit Palais à
Paris. Il apporta au pasteur beaucoup d’argent, pas pour sa poche bien sûr,
mais pour l’église. Le pasteur conclut son histoire en disant, si quelqu’un
croit vraiment, Dieu peut travailler par son action d’ajouter au chiffre actuel
beaucoup de zéros. Il n’oublia pas cependant d’ajouter avec un sourire amer sur
le visage, un commentaire, que parmi les gens, il y en a qui sont tellement
têtus, qu’ils ne croient jamais au miracle, malgré leur écoute de l’histoire à mainte
reprise. Il y a beaucoup d’année, dit-il, il a commencé de pionnier Paris avec
quelques personnes coréennes, mais maintenant le nombre des assistants au culte
dépasse 300 personnes. Je crois que Dieu a béni son dévouement selon son appel
pastoral à Paris.
Premièrement, l’entrainement de
solitude par Jésus. Alors, le soir est venu. C’était une journée très fatigante
pour non seulement Jésus mais aussi pour les disciples, car pendant le miracle,
Jésus a demandé aux disciples de bien collaborer avec lui en faisant asseoir
sur la pelouse, et en leur disant de faire asseoir la foule et de leur distribuer
les nourritures multipliées. Maintenant, vue la condition de fatigue des disciples,
Jésus veut aller quelque part ailleurs pour prendre un peu de repos. Alors que
dit Jésus à ses disciples ? La parole de Jésus n’est pas explicite dans la
version de Jean. Mais il leur dit dans d’autres évangiles, « Il obligea
les disciples de monter la barque pour aller à l’autre côté de la mer. »
Donc, il n’est pas difficile d’imaginer que dans la description johannique
Jésus parle à ses disciples de descendre d’abord jusqu’à la mer, et prendre une
barque et ramer jusqu’à l’autre côté de la mer et là on aura un peu de
repos.
Nous avons appris pendant le
récit de 5 pains et 2 poissons, que Jamais jusqu’alors Jésus avait donné
quelconque épreuve aux disciples et c’était la première fois qu’il les a mis à
l’épreuve en disant, « comment allez-vous nourrir tous ces
gens ? » Malgré la franche réponse, Philippe malheureusement a raté
l’épreuve, et avec la franchise à lui, André, par contre, a réussi l’épreuve. Surtout,
André n’a pas attaqué la question tout de suite, mais s’est assis pour
réfléchir un peu, puis il a gagné. Notre chère Prisca a réussi le bac français
la semaine dernière, car elle a bien dépendu de Jésus, témoigne-t-elle. Mais je
crois qu’elle a réussit surtout parce qu’elle a bien retenu le conseil de son
pasteur : vous souvenez-vous en ? Nos deux jeunes autres ados qui passent
l’épreuve cette semaine, réussiront, elles aussi, sûrement ce bac. Mon propos
ici n’est pourtant pas le bac, mais l’épreuve. Jésus n’a jamais donné l’épreuve
aux disciples. Après cette première épreuve, Jésus leur donne une deuxième
épreuve, celle de la solitude ou dira-t-on, celle de la débrouille. Sinon, on
peut dire que la première était plutôt un test, tandis que la deuxième est un
entrainement. Comme vous êtes disciple, on peut vous poser la question ;
êtes-vous passé par ce genre d’épreuve ? Autour de vous, personne, ni
pasteur, ni femme, ni mari, ni enfant, ni ami, personne, mais Jésus vous
demande de faire quelque chose difficile tout seule ? Si vous dites oui,
c’est un peu la même situation où les disciples se situent. Jésus ordonne aux
disciples de partir, en disant qu’il les rejoindrait plus tard.
Donc, les disciples descendent
jusqu’à la mer, et cherchent une barque. Il y en a une qui est amarrée. Il faut
chercher son propriétaire, disent les gens, mais le soir est déjà avancé, que
faire ? Les 12 disciples se dispersent pour chercher le propriétaire.
Après ils négocient avec lui pour lui louer la barque. Ca c’est un travail de
Philippe qui aurait demandé à Juda qui tient la bourse et hausse comme
d’habitude l’épaule en la montrant vide. Mais heureusement, il y a l’effet de
miracle de 5 pains et 2 poissons. Pierre accoste le propriétaire et raconte le
miracle, et pendant qu’il est dans l’étonnement, on a tiré le contrat de
location de deux jours presque gratuitement. C’est comme ça qu’ils se sont
débrouillés pour la première fois sans maître. Bien sûr qu’il y a la
possibilité qu’ils se procurent par une des connaissances, car ils étaient
pécheurs autrefois et connaissaient pas mal de gens.
Avant de passer la prochaine
scène, j’aimerai partager avec vous une histoire sur un célèbre médecin suisse,
appelé Paul Tournier, il est un des plus grands écrivains du 20e
siècle par sa spécialité de conseil psychologique selon l’éthique chrétienne.
Ce que je veux vous présenter est plutôt son témoignage qui a été raconté par
lui-même dans son ouvrage « de la solitude à la communauté ». Il a
perdu les parents quand il était très petit, donc devint orphelin. De ce fait, il
s’était acquis une habitude de se rétrécir quand il était jeune. Les gens
avaient beau de le traiter gentiment, car il se rétrécissait toujours plus
davantage vers son petit monde solitaire. Ses rêveries et ses projets secrets
personnels ont fait s’éloigner les gens. Quand il se mêlait parfois avec les
gens, ils sont perplexes et tournent le sujet de conversation subitement. Il
sentait qu’il était une personne peu importante à tous et en effet personne ne
s’intéresse à lui, se disait-il. La raison pour laquelle il a choisi le métier
de médecin, était pour aider les gens à trouver les obstacles qui les empêchent
de surmonter leur solitude profonde, et pour découvrir le secret sur la vie
dont il n’avait jamais jusqu’à maintenant posé la question. Après être devenu
médecin, il vivait loin de ses collègues et restait comme un être mystérieux et
impersonnel parmi eux. Son métier spécialisé ne pouvait pas lui apporter la
guérison. Sa maladie lui apporte la profonde déception et devient une pierre
d’achoppement pour son métier. Or, un jour, un de ses amis lui conseille à
mettre en pratique la foi chrétienne qu’il possédait. A ce moment, la première
idée qui a passé dans sa tête était qu’il épanchait à sa femme toutes choses en
lui, telles ses pensées, ses souvenirs, ses défauts qui n’avaient jamais été
racontés. Cela lui semblait être impossible. Il semble qu’il perdrait la
confiance de sa femme. Ils étaient très proches et ils s’aimaient. D’habitudes,
ils discutaient sur tous les sujets y compris le problème de religion. Quand il
énumérait des théories de peu de valeur, sa femme l’a toujours apprécié et en
faisait éloge. Mais parler sur des philosophies et parler sur l’âme sont des
choses différentes. Quand il a décidé de mettre en pratique le conseil de son
ami, sa femme lui a dit, « Chérie, maintenant, je peux être une aide pour
toi. » Après cela, cette fois, c’était sa femme qui a ouvert son cœur.
Tous deux ont trouvé le vrai sens de fellowship. Sa femme lui dit,
« jusqu’à maintenant, tu es devenu un médecin, psychologue, pasteur avant
d’être mari. » Son métier ayant une bonne intention d’aider sa femme dans
son chemin de la vie en venait à cacher un être humain qui s’appelle mari. Ce
métier l’a amené à insulter sa femme en la traitant comme un objet d’étude de
cas et empêcher le développement sain de sa personnalité. Dans son ouvrage, Tournier
dit qu’il y a deux sortes de conversations qui se déroulent sans cesse en nous.
L’une est extérieure et ses sujets sont en général sérieux. Par contre, la
conversation intérieure traite des sujets triviaux que nous gardons dans le
cœur. La raison pour laquelle les gens se sentent solitaires est – que ce soit
mari, femme, ouvrier ou étudiant, - justement ce fameux ‘secret’ en fond de
nous. En effet, ce secret est la principale cause de faire éloigner les gens et
nous isole. Tels sont ces pensées, la culpabilité envers nos actes mauvais, la
peur qui nous tracasse souvent, la haine de soi qui succombe incessamment à la
tentation récurrente, le doute inlassable contrairement à être vigoureux et
plein l’assurance de soi, la jalousie et les inquiétudes, et ce rêve enfantin
par lequel on veut se consoler et on espère un jour avoir de la gloire, etc…
Quand les gens s’épanchent sur leur échec, les auditeurs se concentrent sur la
critique de leurs échecs, mais leur propre critique en eux-mêmes se concentre
sur l’aspect profond de la conscience, c’est-à-dire l’origine du péché caché
derrière l’échec. Si nous regardons le fait de quelqu’un seulement du point de
vue de l’échec apparent, nous ne ferons que l’accabler. C’est que malgré notre
désir de le libérer, nous n’arrivons pas à le libérer. Si nous regardons du
point de vue du péché, nous pouvons le conduire à faire l’expérience de la
délivrance de soi-même lié au péché.
A la fin de l’année dernière l’auteure des nouvelles
d’Arthur, la célèbre série d’enfant française, Marie-Josèphe Guers se trouve
morte à côté de son mari, Paul Guers. Celui-ci avait 88 ans au bout de sa lutte
contre cancer, et celle-là 66 ans. Le comédien Paul Guers jouait sa pièce dans
la Comédie-Française et la tour de Nesle réalisé par Abel Gance le fait
connaître du grand public en 1955. Marie-Josèphe Guers écrit une fois dans son
livre : J'ai voulu montrer également que, quelle que soit l'épreuve que
vous présente l'existence, elle peut, selon la manière dont on l'assume,
devenir une chance, un atout. L'épreuve n'est jamais une injustice, elle est
une nécessité, inévitable quoi qu'on fasse. Il est souhaitable de vivre des
épreuves pour grandir, se développer, et devenir soi-même pleinement. Quels
beaux mots qui nous instruisent avec force. Pourtant, quand elle y pense, elle
ne pouvait y résister, cette épreuve solitaire en l’absence de son amour pour
tout le temps qui reste. C’était une épreuve de la vie pour Madame Guers, mais
qui ne peut facilement être surmonté si ce n’est que par la force et l’amour de
Dieu.
CL
Benoit récite la puissance de l’amour par le chant d’A toi la gloire 63.
L’amour
de Dieu de loin surpasse, ce qu’on peut dire un cœur humain ;
Il
est plus grand que les espaces, même en l’abîme il nous atteint.
Pour
le péché de notre monde, Dieu nous donna Jésus.
Il
nous pardonne, ô paix profonde, Il sauve les perdus.
(Ref)
L’amour de Dieu, si fort, si tendre, Est un amour sans fin :
Tel
est le chant que font entendre les anges et les saints.
Versez
de l’encre dans les ondes, Changez le ciel en parchemin,
Tendez
la plume à tout le monde Et que chacun soit écrivain :
Vous
dire tout l’amour du Père Ferait tarir les eaux
Et
remplirait la place entière Sur ces divins rouleaux
Et
que le monde un jour chancelle Avec ses trônes et ses rois
Quand
trembleront tous les rebelles, Soudain saisis d’un grand effroi,
De
Dieu l’amour que rien ne lasse Pour nous encore vivra :
C’est
le miracle de la grâce : Amen ! Alléluia !
Célibat est un des thèmes qui traitent plus à la solitude.
Selon Barry Nanylak, spécialiste de la théologie de célibat, à la différence de
la théologie de l’ancien testament et même jusqu’à la foi judéo-chrétienne de
notre ère, qui souligne la primauté de la bénédiction du peuple par le mariage,
l’héritage de la loi mosaïque, le célibat est un don de Dieu qui peut glorifier
pleinement Dieu. Selon lui Paul distingue le don spirituel, le charisme du
célibat par trois éléments. Premièrement, celui qui possède ce don mène, par la
grâce de Dieu, une vie chaste en dehors du mariage, c’est-à-dire irréprochable
dans le domaine sexuel. Deuxièmement, c’est une vie exempte des distractions
qu’impliquent le fait d’avoir une épouse et des enfants, une vie caractérisé
par la liberté et la simplicité, qui témoigne de l’entière suffisance du Christ.
Troisièmement, c’est une vie de constante consécration au Roi et au royaume.
Elle imite le modèle de l’eunuque qui est à la disposition du roi, toujours
prêt à le servir de quelque manière qu’il y soit appelé (fin de citation).
Deuxièmement, l’entrainement de
peur. Enfin, les disciples montent la barque et avancent au large de la mer
pour se rendre à Capernaüm. Le soir s’en va, et la nuit arrive. Ca fait un peu
peur, mais c’est pas grave, car ils sont tous dans le passé, les vétérans de la
mer. En effet, si on étudie l’histoire géographie de ce temps, la destination
de ce voyage, - l'endroit probable de la multiplication des pains, où la foule
s'était rassenblée pour entendre Jésus était donc sud-est de la mer. (Mt
14,13; Mc
6,32) – a une signification particulière dans le ministère de Jésus. Jésus
prit une décision majeure en délaissant Nazareth pour s'établir à Capharnaüm.
Au lieu d'un modeste village situé sur le plateau de la Galilée, il adopta un
centre industriel de pêche, avec un climat subtropical. (Mt
4,13; Mc
2,1) Établie au nord du lac, à cinq kilomètres à l'ouest du Jourdain, cette
cité faisait face à la plaine de Génésareth. Elle était un foyer cosmopolite
qui attirait Galiléens, Juifs et grecs. Des tempêtes, caractéristique de cette
mer, s'abattaient souvent sur les disciples traversant. (Mt
14,22s; Mc
6,48s; Jn
6,18) En effet, les pêcheurs galiléens étaient très prudents pour se
protéger contre ces bourrasques traîtresses, surtout au milieu de la journée.
Elles étaient causées par des vents froids venant de l'ouest ou du mont Hermon,
qui s'engageaient dans une gorge étroite pour susciter, avec l'air chaud près
de l'eau, des tempêtes subites.
Selon l’explication de certains savants, l'ancienne
mythologie sémitique et juive associait la mer avec les puissances mauvaises
dont le Seigneur était le maître. Ce thème de la domination sur la mer,
réceptacle du mal, est sous-jacent à la scène de la tempête apaisée que les évangélistes
synoptiques rapportent et à celle de la marche sur l’eau que les quatres
évangiles nous racontent.
Enfin, la bourrasque s’élève et
la barque devient comme une nacelle qui vagabonde. Un vent violent souffle et
la mer se soulève. Le sort de la barque où sont montés les disciples devient comme
celui d’une bougie sous le vent, prête à s’éteindre à tout moment. Alors, ils
se mettent à ramer à toute leur force. Ils se font peine pour surmonter leur
peur de mort. Ils sont tous des experts dans la navigation. Mais leur expérience
ne sert pas à grand-chose pour qu’ils surmontent leur peur inhérente.
Au bout de ramage d’une assez
longue distance, les disciples voient Jésus s’approcher en marchant sur l’eau.
Déjà les disciples sont consternés par la peur de la mort, en galérant de toute
leur force. Ils voient que bientôt les monstres marins apparaissent devant eux
pour avaler à leur fond d’estomac. Mais maintenant, il voit quelqu’un qui
marche sur les eaux. D’autres évangélistes disent qu’ils voient un fantôme.
Ici, la phrase exprimée de
façon placide, nous en dit long que la peur est une réalité insurmontable, mais
elle est une banalité pour l’homme. Nous apprenons que dès les premières pages
de la Bible, nous constatons ce phénomène psychique qui régit l’homme. Ils nous
enseignent quelle est l’origine de cette peur. Adam et Eve n’avaient pas peur,
ni honte quand ils vivaient sous l’égide de l’amour de Dieu. Mais dès que
tentés par Satan, ils concevaient une liberté qui affranchit les limites faites
par Dieu, ils devinrent esclaves de peur de de honte. Leur désobéissance ne les
amène pas dans le domaine de liberté et l’extase, comme le supposait Satan,
mais un dilemme de peur et de culpabilité. Depuis cet événement, la peur est
devenue une psychose banalisée aux hommes et devient un phénomène insurmontable
et inguérissable, étant récurrente chaque fois pour réapparaître.
Jésus vint sur la terre pour
résoudre ce problème fondamental de peur de l’homme. Jean 14 nous fait observer
l’état d’esprit des disciples à la dernière phase du ministère de Jésus. Déjà
troisième fois, Jésus a parlé de son départ imminent. Et chaque fois, ils
bouchaient les oreilles pour ne pas écouter. Mais il leur semblait que
l’affaire devient de plus en plus sérieuse, si bien qu’ils ne peuvent plus
boucher leurs oreilles. C’est vraiment une incertitude complète qu’ils
traversent. Que deviendront-ils, si leur maître s’en va en les quittant seul
dans ce monde plein d’hostilité ? Jésus comprend qu’ils sont attrapés par
la maladie de peur et que cela n’est pas évitable tant qu’on se revêt du corps
humains et l’esprit. Jésus leur montre un remède ou au moins comment pallier
cette question fondamentale de l’homme. Jésus leur dit qu’ils ont un chemin. Ce
chemin que l’homme a perdu depuis longtemps. Mais ce seul chemin qui une fois
engagé, fera l’homme se délivrer de toute peur de la vie. Jésus parle du
royaume de Dieu pour assurer les disciples inquiets. Mais surtout il parle de
ce chemin qui les amène au royaume et les exhorte à y croire. Partout et en
tout, la vie est parsemée des embuscades imprévues, suffisantes chaque fois
pour nous inspirer de peur. Mais la seule solution est en Jésus qui nous dit,
« Je suis le chemin, la vérité et la vie. Nul ne peut venir au Père que
par moi. »
Combien ce remède ou
traitement, comme vous le pensez, est simple et aurait facilité d’accès. Mais
la réalité n’est pas si simple. Car la psychose de peur est mille fois plus
forte que cette assurance de salut offert par Jésus. Le matin on part avec une
pleine assurance, mais lancé dans le monde, nous ne tarderons pas de comprendre
qu’avant une heure, nous sommes remplis d’inquiétudes et angoisses et peurs.
Qu’arrive-t-il ? Récemment, nous étudions chaque vendredi soir, la prière
de John Bunyan. Dans son ouvrage de Voyage du Pèlerin, la dernière étape du
personnage principal appelé Chrétien sur son chemin de la vie est la traversée
de la rivière appelée la mort. Au milieu de la traversée, il succombe dans l’eau,
car il a peur. A ce moment, il est secouru par la main d’un ange. Combien cela
peut être vrai que la fin de notre vie, la mort est le plus grand événement qui
nous inspire la peur. Nous avons beau de nier son existence, nous avons peur de
mourir car le monde d’au-delà est tout à fait incertain. John Bunyan nous
montre un mystère aussi bien qu’il est un secret pour le chrétien. Pouvoir
appeler Dieu le Père. C’est si placide de le dire. Nous appelons Dieu le Père,
chaque fois que nous prions. Mais pas vraiment. Nous ne l’appelons pas Père,
parce que nous le connaissons au fond, mais par la formule de la prière qui
nous est imposé de génération en génération. C’est ça à l’époque de Bunyan, le
phénomène, car le livre de prière est formulé par le roi et les prélats, et le
peuple est en quelque sorte obligé de réciter la formule. Selon Bunyan, c’est
une prière morte, et elle est un mensonge et un blasphème. D’où son insistance
de prier par Esprit. Ainsi nous reconnaissons que nous sommes tous objets
d’amour incommensurable jusqu’à sacrifier son Fils pour nous, et nous appelons
Père notre Dieu, vraiment, car il nous a sauvé du péché et de la mort par ce
sacrifice. Dans cet amour il n’y a plus de peur. Une de nos sœurs confessent
qu’elle est remplie de joie et d’allégresse à la pensée du royaume de Dieu pour
elle et chaque fois qu’elle invite le sommeil la nuit, elle dit « Je
t’aime, Seigneur. » Puis, elle se repent de son impatience pour une âme et
fait un vœu d’apprendre la patience, celle du Seigneur encore. Enseigner la
parole à une âme qui n’écoutait jamais sa parole était dur durant des années,
mais il a gravé une sainte nature dans son âme au fil du temps. Mais dans l’amour
du Seigneur, il confesse encore son insuffisance et donne ce vœu. Lewis dit à
peu près que quant à la peur, les précautions peuvent alléger la douleur, mais ce
ne peut être le remède fondamental, car la peur reviendrait tôt ou tard. Nous
ne pouvons résoudre le problème de peur par nos propres moyens humains. Seul le
chemin montré par Jésus peut nous apporter le moyen de la résoudre
fondamentalement et il nous en délivre complètement et fait goûter la paix
entière.
Dans mon chemin de la vie, il y
eut plusieurs événements qui m’ont inspiré de la peur. Je crois que le premier
événement dans ma vie par rapport à la peur, était à cause de mon problème du
péché. Car j’ai commis un acte très honteux ; voler de l’argent de mes
parents. A l’époque, comme enfant, je ne connaissais pas la valeur de l’argent.
Mais je sais qu’avec l’argent je peux acheter quelque chose. Et je veux
vraiment acheter un petit gâteau fabriqué par le marchant de la rue. A
l’époque, notre pays était très pauvre. J’ai trop envie de le manger. Donc,
j’ai volé l’argent, et j’ai donné le billet au marchand, et je suis consterné
de voire l’argent qu’il m’a rendu. A ce moment-là j’ai pu comprendre quel acte
j’ai commis et envahi de honte de peur. Une énorme somme par rapport à ce que
j’ai voulu acheter et goûter. J’ai voulu restituer l’argent dans la poche de
mes parents. J’ai oublié la suite de l’histoire, si ce n’est que j’ai rendu
tout le reste à mes parents par quelconque manière. Chers mes enfants dans CCU,
jamais ne volez pas l’argent des autres, car c’est trop honteux et c’est aussi
un chemin qui appelle la peur. Je crois que vous le feriez bien de suivre mon
conseil. Bien sûr que quand pendant le commerce, il y a une dizaine d’année, une
grande société internationale attaque ma société à cause d’une image que nous
avons créée, j’ai pensé que ma société est finie. Heureusement, cette société
multinationale a renoncé à sa poursuite par une raison qui m’a été inconnue.
Dieu m’a sauvé de la ruine. Mais la plupart de cas, la peur m’est venue, quand
il s’agissait plutôt de mes péchés. Je remercie beaucoup le Seigneur Dieu qui
m’a couvert de tous mes péchés et m’a sauvé de la peur par le sang de Jésus, et
m’a donné l’espérance vivante dans le royaume de Dieu.
Troisièmement, Jésus dit
« c’est moi. » Il est dit dans le verset 20. « C’est moi, soyez
sans crainte. » D’autres évangélistes rapportent que Jésus leur dit,
« Rassurez-vous ». La circonstance similaire se trouve dans les
évangiles, quand la tempête est soulevée pendant la traversée de la mer en
compagnie avec Jésus. Jésus s’endormait. Comme je vous ai dit, ce récit est
registré par les évangiles synoptiques, tandis que la marche de Jésus sur les
eaux est registrée par tous les 4 évangélistes. En tout cas, Jésus en voyant
leur manque de foi, traite chaque cas différemment. Dans le premier cas, Jésus
en se réveillant et calmant la tempête par sa parole, ne manque pas de reprocher
aux disciples leur manque de foi. Jésus ne tolère pas que les disciples aient
la peur, alors que Jésus est dans le même bateau. Mais Jésus est tolérant et
transigeant pour le manque de foi, quand ils sont seuls dans le bateau, ce qui
est le deuxième cas. Peut-être que ce peut être la différence entre les cadres
de la foi et les employés de la foi, si on emprunte le terme du contrat de
travail. Les cadres sont ceux qui doivent sentir la présence de Dieu tout le
temps. Donc, Dieu leur gronde sévèrement quand ils sont marqués par leur
incrédulité. Mais si nous avons peu d’expérience, et que nous sommes plutôt
débutants dans le monde de foi, Jésus est si conciliant et tolérant. Il dit à
ceux-ci, « Rassure-toi, n’aie pas peur. » Donc, même si Jésus est si
débonnaire pour notre faute d’incrédulité, ce que je veux dire, c’est que nous pouvons
être trompés, Jésus est en train de traiter notre problème d’incrédulité et le
fait d’avoir permis la peur dans notre vie, très sévèrement et nous faire de
sévère reproche. Les chevronnés de Dieu, après avoir passé 4 ou 5 ans dans la
chrétienté, nous devons grandir et nous développer assez pour surmonter la peur
et l’incrédulité et défier audacieusement le muraille de Jéricho et remporter
beaucoup de victoire dans la vie. Nous avons beaucoup d’objet de peur devant
nous. Surtout le rejet du monde, le refus des brebis à écouter, le décrochage
des enfants, le danger de ruine économique, le risque de devenir SDF, la 3e
guerre mondial éventuel, toute sorte d’objet peuvent devenir notre cause de
l’insomnie. Mais nous devons grandir assez pour surmonter notre peur au fil des
années.
Lisons le verset 20 à nouveau. Jésus
est le Créateur. Il gouverne le monde ainsi que la nature. Toute la règle de
l’univers est régie par lui. Jésus-Christ ne dit pas, « Sois sans
crainte », pour donner seulement la consolation aux âmes angoissées et
souffrante. C’est parce qu’il a la qualité digne de le dire. Il est le maître
de l’univers et le régisseur du monde à la fois spirituel et matériel. Nous
devons reconnaître profondément que ce Dieu à qui nous croyons et à qui nous
appelons Père, est le Roi des rois et le Seigneur des seigneurs. Marc
6 :51b, 52, qui décrit la même scène explique que les disciples sont
stupéfaits parce qu’ils n’ont pas pu comprendre le miracle des pains, parce que
leur cœur est endurci. La peur vient souvent ainsi de l’endurcissement de cœur,
c’est-à-dire l’incrédulité. Les disciples viennent d’observer juste à côté
comment Jésus a multiplier les pains pour nourrir 5000 hommes. Donc, s’ils
avaient bien compris ce miracle, ils n’auraient aucune peur, car c’est le nom de
Jésus Créateur qui sait contrôler tout le mouvement de l’univers et toutes les
affaires humaines de ce monde. Les hommes ont beau de tenter des choses à
l’encontre de Dieu, mais Dieu les maintient dans ses mains, et conduit
l’histoire du monde selon sa volonté. Quand j’entends de la parade de
perversité dans les rues de Paris, mon cœur s’attriste, mais je crois que Dieu
veut sauver les Français et les Parisiens de la corruption morale et faire
d’eux le royaume de sacrificateur et une nation sainte. Nous ne devons pas
laisser nos cœurs s’endurcir, mais croyons en Dieu tout-puissant, maître de
l’histoire. Paul avait cette foi, quoi qu’il traverse beaucoup de tribulations,
intérieures et extérieures, pour dire, que je sais en qui je crois. Il avait la
foi de providence de Dieu, pour dire, « Je sais que celui qui a commencé en
vous une œuvre bonne, en poursuivra l’achèvement jusqu’à ce qu’il
vienne. » Chers frères et sœurs, je souhaite vraiment que chacun de vous
entende cette voix si douce de Jésus, « C’est moi, n’ayez pas peur »
car si vous n’avez pas peur dans la confiance en lui dans toutes circonstances
insurmontables, il vous amènera à une grande victoire dans vos vies au-delà de
toutes les situations difficiles.
Quatrièmement, vouloir prendre
Jésus. Le verset 21 est l’épilogue de ce court récit. Les disciples veulent
prendre Jésus dans la barque. Ils veulent prendre Jésus, cette expression
placide nous en dit beaucoup de choses. Quand à l’acceptation de Jésus, le
vouloir est un facteur primordial. Malgré la haine du monde qui fait peur, la volonté
de nos jeunes disciples est si puissante. Ils ont dit non au monde à la vie
charnelle et ont voulu prendre Jésus dans leur barque en l’acceptant comme leur
Messie. Un de nos frères a témoigné sa foi pendant l’entretien avec le jury de
son Master. C’est son plein vouloir d’avoir accueilli Jésus dans sa barque de
vie qu’il a témoigné. Nos jeunes sont plus forts que Jean ou Jeanne d’Arc. Ils
sont tous André le héro ou Andrée la héroïne du temps moderne. Le monde est
plein de ténèbres, mais tant qu’il y a les jeunes gens comme nos héros dont les
yeux brillent de la lumière de Jésus, le monde n’est pas si sombre, plutôt il a
un avenir plein d’espoir. Vive la France par ceux qui veulent prendre
Jésus dans leur barque pleinement !
Françoise Sagan était une
romancière française qui faisait beaucoup de sensation avec sa belle lettre
dans le passé et sa notoriété était mondiale. Pendant sa jeunesse, l’abbesse la
renvoya du couvent en raison de son manque de spiritualité. Un jour, elle fit
une expérience de séjour à Londres où elle vit une jeune fille infirme à vie et
à cette vue, une pensée a traversé son esprit en disant, « dans ce cas-là,
Dieu n’a pas de droit à ses sermons. » Comme beaucoup de jeunes filles
d’aujourd’hui, ce genre d’expérience insignifiante l’amena à douter de l’amour
de Dieu et lui fit l’éternel adieu. C’était en effet pour elle une sorte de
tempête de la vie qu’elle a mal gérée. Sa vie errante qui finit avec
l’alcoolisme, la drogue, la compagnie et le plaisir de vitesse nous en dit long
de la tragédie d’une vie qui rejette la souveraineté de Dieu. Si elle aurait
adopté le protestantisme. Ce serait mon regret.
Dans la Bible, Jacob était un
homme d’un ego fort. Il se débattait depuis sa jeunesse pour la gloire humaine.
D’abord, il combattit avec son frère Esaü et s’appropria de son droit
d’aînesse. Il le trompa pour s’emparer de la bénédiction paternelle. Mais dans
le désert, dans sa solitude, il vit la vision d’échelle céleste, et donna son
vœu. Ainsi il accueillit Dieu dans sa barque. De son retour de Paddam-Aram, il
eut peur de rencontre son frère aîné. Cette peur est non résolue malgré 20 ans
de refuge en étranger. A ce moment, Jacob lutta avec Dieu. Dieu ne put la
gagner, car il était tellement fort. Mais ce moment était le moment d’accueil
de Jacob de Dieu dans sa vie. Jacob eut la paix profonde et quand il marchait,
il vit se lever le soleil à l’horizon de l’est, mais c’était le soleil de cœur.
Alors quand il vit Esaü, son frère, il sentit comme s’il voit la face de Dieu,
par effet de ce soleil de cœur.
John Wesley était un des plus
éminents prédicateurs dans l'histoire protestante du monde. Il était le
fondateur du Méthodisme anglais. En 1735, après être nommé pasteur, John
traversa l'Atlantique pour assumer la mission d'évangélisation dans la colonie.
Mais son voyage s'avérait un échec, car il dut retourner avec le sentiment de
blessure au milieu de la relation humaine avec d'autres membres. Mais ce voyage
lui a laissé un grand impact dans sa vie de foi. Il partit en voyage en prenant
un bateau de 250 tonnes nommé Simmonds. Pendant ce voyage vers l'Amérique, il
rencontra une tempête violente. A cause des vagues bleues et féroces de
l'Atlantique, le bateau tremblait et chancelait ça et là. La tempête se ruait
sur le bateau qui se laissait aller à la dérive, si bien que chaque instant, on
pensait que c'est la fin. La grand-voile fut déchirée par le vent torrentiel et
Wesley fut accablé par la peur. A cause de la peur de mort, sa prière
habituelle n'avait aucun effet et il avait beau faire valoir ses entraînements
missionnaires et rendre culte constamment à Dieu. Mais à ce moment, Wesley
remarqua une grande merveille sur son bateau. Quelques allemands chantaient le
psaume et rendirent grâce avec joie à Dieu. Plus tard, il demanda à l'un deux,
« N'avez-vous pas peur ? » La réponse était, « Comme je rends grâce à Dieu, je
n'ai aucune peur. » « Et vos femmes et vos enfants n'ont-ils pas peur non plus
? » « Ils n'ont pas peur de mourir. » Le pasteur anglais eut un choc. Il fut
étonné de la puissance de l'amour parfait de Dieu qui chassait la peur du cœur.
La tempête sur l'Atlantique souleva une grande tempête dans le cœur de ce
pasteur, afin qu'il s'interroge sérieusement sur sa foi. Plus tard, quand il
écouta le sermon sur Romains prêchés par les Moraves, il trouva que le salut
est pour tous. Une grande assurance de Jésus envahissant son cœur, il trouva la
vraie paix venant de la vie éternelle et devint un grand serviteur de Dieu. En
fait, c’était un moment solennel où il prend Jésus dans sa barque de la vie.
Pendant ses voyages
d’expédition des esclaves, John Newton, l’auteur du célèbre cantique de
« Amazing Grace » lisait « imitation du Christ » de T.
Akempis, un livre de manuel spirituel de l’époque. Il fut touché par la phrase,
« Semblable à un navire sans gouvernail, ballotté au gré des flots, tel
est l’homme qui sans volonté, incapable de poursuivre un but, est tenté de
multiples manières. » Mais il n’était pas converti, et s’adonnaient au
mode des marins violents et charnels. Lors d’un voyage, Newton rencontra une
tempête violente qui l’aurait amené à la mort tant les vagues étaient hautes. A
l’abîme de la traversée d’océan, il ouvrit la Bible, et tomba à pic à la fameuse
parole de Proverbe 1 :24-31. Il accepta la seigneurie de Jésus dans sa
vie. Au dernier voyage de commerce d’esclaves, le bateau contenait 218
esclaves, seuls 62 ont survécu. Or, avant de partir en expédition, il dut aller
chercher l’eau à terre avec son équipage de chaloupe. Tout d’un coup, le
capitaine apparut sur le pont et cria de ne pas partir. Les gens boudèrent. Il
le remplaça avec une autre personne certainement à coup de tête, mais cette
chaloupe, dans la nuit, à cause de torrent de pluie, fut renversée, et tous
moururent. Newton fit fin à sa carrière de marchand d’esclaves et s’engagea à
l’œuvre de Dieu, car il dit, « le chrétien, privé de communion fraternelle
et d’enseignement, ressemble à un tison retiré de l’âtre. » Enfin, sa vie
si tumultueuse atteignit le but en rencontrant Jésus, son Sauveur, comme le dit
Psaume 107 :30, « ils se réjouissent de ce qu’ils s’étaient apaisés.
Et l’Eternel les conduisit au port désiré. » C’est qu’il prend Jésus dans
sa barque.
En conclusion, notre vie est
souvent comparable à la navigation. Notre destination est le royaume des cieux.
Surtout, Jésus a la puissance et le contrôle de tout phénomène naturel. Nous
devons croire en sa présence et sa conduite fidèle de notre vie, jusqu'à ce que
nous puissions atteindre le bord du royaume de Dieu, en gardant la paix dans
nos cœurs. Que Dieu vous donne la victoire chaque jour au milieu de toutes les
tempêtes de la vie par la foi en Jésus qui marchait sur les eaux !
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