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dimanche 18 juin 2017

Jean 6 : 1-15 (M de 18/6/2017)

JESUS SE SERT DE LA FOI D’UN SIMPLE POUR NOURRIR LA MULTITUDE
Jean 6 : 1-15
Verset Clé 6 :9
Je voudrais commencer mon sermon ce matin par une actualité religieuse. La semaine dernière, j’ai parlé d’une secte qui donne une illusion du paradis terrestre. Qu’est-ce que la secte ? Or, dans le christianisme, les sectes existaient depuis la nuit de temps. A l’époque de Pierre, il y a le mouvement de ce qu’on appelle Antinominisme, que les savants considèrent comme ancêtre de la pensée moderne de l’Agnosticisme. Les soi-disant agnostiques prétendent que l’être supérieur est inaccessible par l’intelligence humaine. Pour eux, toutes les institutions religieuses sont la fabrique « humaine » pour résoudre les problèmes sociaux des hommes. Leurs termes préférés sont « je ne sais pas, mais c’est possible. » L’existence de Dieu est pour eux une des probabilités. Mais le problème de fonds chez eux c’est le refus de tout ce qui prend la forme d’autorité. En effet, l’Antinominisme critiqué par les protestants dans le 16e siècle est ce mouvement de refus de toute forme de la loi. Il y a un mouvement dans la religion catholique, appelé, comme vous l’avez entendu,  « Jésuite. » Leur devise est le but justifie le moyen. Richelieu fut émerveillé de leur idée et l’adoptait comme tactique pour persécuter le protestantisme pendant assez longtemps en France, en collaboration avec ces adeptes. Le jansénisme de Port-Royal excommunié est le résultat de ce mouvement. La fameuse dragonnade est un moyen pour atteindre le but fixé par le roi : une seule religion pour un seul Etat. Mais si on étudie le Jésuitisme, nous trouvons qu’il est parti quand-même un principe d’obéissance absolue. Trois vœux sont obéissance, pauvreté et chasteté. Puis le quatrième, l’obédience au Pape. Mais si nous voyons la tendance de nos jours pour ce mouvement, nous nous étonnons qu’il s’écarte de la sainte doctrine de Dieu. Donc, il est devenu sectaire. Gérard Dagon dit le caractère des sectaires est l’argent, le sexe et le pouvoir.  Mais justement, dans l’opulence inimaginable, ce mouvement religieux commet une grave erreur devant Dieu. Le nouveau chef appelé général dont le pouvoir est incommensurable, renie récemment à l’existence du diable, en disant qu’il n’est qu’un symbole fait par la création humaine. Il dit que tout joue autour du libre arbitre de l’homme, et Dieu a créé l’homme comme un homme libre, il en vient à créer, voilà, une histoire de diable. N’importe quoi ! Cela équivaut à nier l’œuvre de Jésus. Le chef du catholicisme n’a pas d’autorité sur lui, vu l’historicité entre deux camps. D’où la réponse ambiguë de Pape à cette doctrine fausse du général. Il dit : « quant à l’existence du diable, ce n’est pas moi qui parle, mais Paul, mais c’est vrai ce n’est pas très convaincant. » Ainsi le chef catholique renie le rôle évident d’une des trois personnes de trinité : Saint-Esprit qui vint pour convaincre l’homme du péché, de la justice et du jugement. Par sa parole, tout devient ainsi relatif. Nous devons retourner à la Bible, au lieu de nous absorber dans les pensées humaines philosophiques sophistiquées. Le diable n’est pas un symbole. Il est une existence réelle, qui était un ange déchu révolté contre Dieu et jugé et jeté sur la terre où il a séduit Adam et Eve pour le faire commettre le péché. Le Jésuitisme se dit armée pour vaincre tous les ennemis de Dieu, mais en fait eux-mêmes sont devenus ennemis de Dieu par leur propre écart de doctrine. Nos membres de CCU sont appelés à un combat au libéralisme et l’apostat de nos jours, si acharné. Pour cela, nous devons étudier diligemment la Bible en nous revêtant du Saint-Esprit qui nous aide à discerner ce qui est bien est ce qui est mauvais.
Pourquoi je dis cela ce matin, car les agnostiques ne croient pas toute la réalité spirituelle néfaste ou presque, telle diable, enfer, jugement, car Dieu est trop bon pour y penser. Il en est de même pour les miracles qui sont les inventions des hommes, car, disent-ils, de toute façon on n’en sait rien, car ils sont inaccessibles aux intelligences humaines, il faut sens cesse s’interroger sur ces sujets, en mettant un doute préalable. Ainsi ils tournent en rond sans avoir accès à la vérité, car la façon de s’approcher à la vérité, n’est que par la foi, et elle est voilà à la raison humaine. Il est très probable que pendant toute leur vie ils ne font que s’interroger et finalement leurs âmes s’en vont vers là où tous les impies vont. Mais si nous regardons la Bible, même un enfant comprend qu’il y a le jugement et l’enfer. La Bible ne dit pas seulement que Dieu est bon, mais il a remis tout jugement au Fils, afin que tous honorent le Fils. Mais comme les incrédules n’honorent pas le Fils, il est normal qu’ils nient le jugement.   
Nous sommes au 4e miracle que Jean registre dans son évangile et ce miracle est écrit dans tous les 4 évangiles. Un serviteur de Dieu a dit que si on veut savoir les choses les plus importantes parmi toutes les écritures de la Bible, on n’a qu’à compter combien de fois elles sont racontées. Voilà ce miracle de 5 pains et 2 poissons est répété 4 fois donc dans tous les évangiles. Ce miracle est donc un fait très indéniablement important. Il n’est pas symbolique comme les Jésuite disent pour le diable, mais une réalité flagrante qui s’est produite par la main puissante de notre Seigneur Jésus-Christ. Ce récit porte, par son pléonasme apparent, une leçon extrêmement importante pour tout homme comme vous et moi. Donc, étudions cette partie avec un cœur bon et honnête pour avoir accès à cette leçon divine ce matin.  
Premièrement, la position des apôtres. Après cela, dit le verset 1a. Jésus a passé son temps à Jérusalem, et guéri le malade depuis 38 ans. Puis il explique aux religieux et aux foules la trinité, le travail de chaque personne de celle-ci, puis l’exhortation de croire en Dieu et en sa parole pour arriver au salut, car le jugement de Dieu est sans équivoque. La raison pour laquelle l’homme doit croire en Fils est évidente, puisqu’il y a plein de preuve et témoignages à son sujet. Jésus a reproché aux Pharisiens pour leur péché d’incrédulité. Car à cause de leur judaïsme, malgré la multiplicité des preuves, ils nient le Fils sans cesse. Maintenant, Jésus s’en va vers les confins de la terre, loin de la capitale. Il est marqué au-delà de la mer de Tibériade ou Galilée. En fait, c’est un lac, mais comme il est tellement grand, on l’appelle mer. Or, la grande foule le suit. C’est une foule qui a entendu les nouvelles des miracles de Jésus. Elle est comme les hordes de girafes qui se mettent à courir à la recherche des nourritures dans la savane. Elle est celle qui vient et qui se disperse. On se demande pourquoi à la fin de l’histoire, si facilement cette foule bénéficiaire de la multiplication des pains et poissons, se dispersent sans regret. La bible marque la raison. « parce qu’elle voyait les miracles qu’il opérait sur les malades. » Au moins, ils ne sont pas agnostiques expliqués là-haut ! Elle suit Jésus à cause des miracles. Peut-être pour voir satisfaire leur curiosité ou pour qu’elle expérimente elle-même les miracles. Cette foi superstitieuse basée sur les miracles est un fondement bien fragile, et leur possesseur est comme une nacelle qui vacille sous tout vent risquant du naufrage. Matthieu 7 :26, 27 dit, « Mais quiconque entend de moi ces paroles, et ne les met pas en pratique sera semblable à un homme insensé qui a bâti sa maison sur le sable. La pluie est tombée, les torrents sont venus, les vents ont soufflé et se sont abattus sur cette maison : elle est tombée et sa ruine a été grande. »
Jésus monte sur la montagne et là il s’assit avec ses disciples. Jésus est entouré par ses disciples qui sont assis à ses pieds, et la foule est assise un peu plus bas vers la plaine, tant elle est nombreuse. Ainsi, Jésus fait un peu de degré parmi les hommes de façon pyramidale. Mais cette mise en position des hommes n’a pas pour but d’élever une sorte de hiérarchie religieuse, mais simplement pour l’efficacité de son sermon. Il y a une secte appelé Néo-Appostolique. C’est débuté en Allemagne dans le 19e siècle. Ses adeptes disent que comme les apôtres de Jésus sont morts, il veut établir un autre groupe de Douze pour son œuvre, et élisent à chaque fois où le siège est manquant, un peu de façon immortelle des académiciens français. Ses membres s’estiment entre 6 millions il y a une vingtaine d’années. Mais comment dans un pays où est né le réformateur Luther se développe ainsi une doctrine tout à fait sectaire. Luther dit en se basant sur 1P 2 :7, la volonté de Dieu est d’établir tous les chrétiens comme un sacerdoce royal et une nation sainte. Est-ce qu’ils veulent succéder à la tradition catholique de se considérer comme l’héritier de Pierre sur qui Jésus dit qu’il établirait l’église. Non. Jésus le dit simplement parce que sur la confession de Pierre, « Tu es le Christ » il érigera son église. Jésus invite les disciples à s’approcher de lui et s’asseoir près de lui en regardant la foule, et de la sorte, ils conçoivent le cœur de berger pour la foule. Quant à la demande aux disciples, dans d’autre évangile, Jésus leur dit, « Donne-leur vous-mêmes à manger. » Les religieux ont tendance d’avoir une sorte d’estime de soi en raison de leur religiosité. Mais il n’est qu’un serviteur de Dieu et si on est pasteur, il n’est qu’un dépositaire de la parole de Dieu.  
A mon avis, le regarde de Jésus à ce moment est perçant. Comme le psalmiste dit, « l’Eternel est dans son temple, l’Eternel a son trône dans les cieux, Ses yeux regardent, Ses yeux sondent les êtres humains. » Beaucoup de religieux d’aujourd’hui, en raison de l’influence de théisme, croient que Dieu n’intervient pas dans les affaires de l’homme. Une fois qu’il ait créé le monde, il laisse l’homme disposant de son libre arbitre, gérer le monde comme lui semble bon. Mais cela n’est pas la vérité.  Dieu est non seulement créateur, mais il intervient à chaque instant pour le monde. Il ne dort ni sommeille, et veille sur son peuple, veille sur chaque enfant. Donc, Jésus voit chacun des gens de la foule, quand il enseigne la parole à eux. Quand Jésus était debout sur la colline, en montrant son dos aux spectateurs, et qu’Esther s’approchait de lui pour écouter le sermon de Jésus, Juda Benhur tourna ses pas et s’éloigna de la foule. Il évita et s’en alla en traversant la plaine de Judée. Mais dans ce filme célèbre, le regard de Jésus le suivait de loin. De cette colline, il est sûr qu’il vous regarde, chacun de vous.
C’est la Pâque. C’est une fête qui commémore la délivrance du peuple d’Israël de l’esclavage en Egypte. A cette fête, beaucoup s’en va vers Jérusalem comme pèlerins. Peut-être ce peut être la foule qui est en train de se diriger vers Jérusalem, ou les gens qui sont empêchés d’y aller à cause d’une raison x ou y et se réunit à cet endroit. En tout cas, à ce temps, Jésus a l’idée de Dieu dans sa tête, cette fête spéciale des Juifs. Autrefois, les Juifs ont immolé les agneaux d’un an sans défaut pour appliquer le sang sur le poteau et les linteaux de la porte, afin que quand l’ange de la mort envoyé par Dieu passe, il passe outre en regardant cette trace de sang sur la porte. Jésus sait que le malade depuis 38 ans guéri physiquement, mais est toujours malade dans son âme. Jésus voit que les religieux sont tellement aveuglés de leur religion traditionnelle pour changer de moindre avis. En tout cas, comme Jésus dit une fois, celui qui commet le péché est esclave de péché. Ils ont beau dire qu’ils sont normaux et de bonne santé, car ils sont corrompus et malades profondément dans leur âme. Jésus veut vraiment qu’ils soient tous sauvés. Mais comment ? C’est une question cruciale pour l’homme. Jésus veut que chacun se retourne de leur chemin de la mort et sauvé de la perdition de leur âme. Mais comment diantre ? Jésus sait qu’il n’y a pas de 36 solutions, pour cela. Mais plutôt il n’y a qu’une solution. Donc il entame un récit concernant le pain. D’ailleurs, cette foule est affamée.
Jésus sait que le seul moyen et chemin pour le salut est que chacun reçoit la parole de Jésus et l’écoute, comme le verset clé de la leçon de la semaine dernière. En Français, écouter et entendre ont le sens différent. Pour le coréen, on utilise le même mot pour les eux. Ecouter est obéir. Pour écouter il faut s’engager. Alors, le salut arrive à l’homme. Jésus sait qu’il doit mourir, et cette foule doit faire part à cette mort sous quelle forme que ce soit. Comment ? Il faut manger. Il faut manger sa parole comme un signe d’obéissance. Il faut manger sa mort pour faire vire leur âme. Le peuple a mangé la viande de l’agneau à cette Pâque d’antan. Maintenant, il faut réaliser un théâtre à nouveau pour la scène de l’exode d’antan pour le salut du peuple, car comme le joug de Pharaon d’autrefois, le joug du péché est trop lourd pour le porter chaque jour. Le temps est urgent. Il faut mourir, et qu’on mange la mort. Oui, Ecouter la parole, Manger la mort, Reprendre la vie, c’est ça ce que Jésus veut donner. Ce n’est pas une hostie, avec une illusion de transsubstantiation, mais l’obéissance absolue à la parole de Dieu qui est le pain de Vie donnera le salut éternel. Donc, Jésus se fait en quelque sorte un metteur en scène pour attirer la foule à cette vérité primordiale. En tout cas, la foule est affamée. Il veut leur donner la nourriture physique, mais il a à sa tête le sujet le plus important : salut de l’âme.  
Deuxièmement, Jésus met à l’épreuve les disciples. Jésus dit donc d’abord à Philippe. « Où achèterons-nous des pains pour que ces gens aient à manger. » Ici, bien sûr que Jésus pose cette question à tous les disciples. Mais au prime abord, Jésus la pose à Philippe. Il y a la raison pour que Jésus choisisse Philippe spécialement pour cette question. La bible marque c’est pour l’éprouver d’une part, et parce qu’il savait ce qu’il allait faire, d’autre part. Et pour ce but, Philippe est la meilleure personne marmotte. Alors qui est Philippe ? Il apparait plusieurs fois dans la Bible, un peu plus fréquemment qu’André. En effet, on dit qu’André est un homme vague. D’abord, Philippe est le premier évangéliste. En fait, André et Philippe sont tous deux les évangélistes de front comme nous avons appris dans le premier chapitre de Jean, dès qu’ils demeuraient avec Jésus André conduisit Pierre son frère, et Philippe Nathanaël son ami villageois. Philippe, quant à l’évangélisation, est un type qui ne calcule pas. Il ne se creuse pas la théologie compliquée, quoi qu’il soit versé comme autres Juifs dans la loi et les prophètes, pour inviter son ami. Pour lui, quant à l’invitation au culte, 1+1=2 point. Il s’enfonce et s’attaque à l’âme. Nous trouvons pas mal de personne de type Philippe dans ce domaine. Mais le problème pour lui, c’est que quand l’argent commence à compter, il devient problématique.   
Jusqu’à maintenant, Jésus n’a jamais mis à l’épreuve les disciples. C’est la première fois, donc c’est vraiment un début de l’entraînement spirituel des disciples. Autrefois, Jésus a mis à l’épreuve Marie et les serviteurs lors des noces à Cana. Mais pour les disciples, c’est la première fois. Quant à l’épreuve, elle n’a pas pour but d’en faire voir dures aux gens. Derrière elle, il y a toujours une leçon bienfaitrice pour ceux qui la passe. Marie obtint la foi en providence par le refus de Jésus, les serviteurs le secret de l’obéissance par l’ordre inhabituel. Mais pour Philippe, cette épreuve a pour but de le mener à la vraie foi en Dieu.
Philippe répond, « Les gens qu’on aurait pour deux cents deniers ne suffiraient pas pour que chacun en reçoive un peu. » C’est vraiment étonnant qu’il calcule si vite la quantité d’argent nécessaire pour la foule. Pour lui jeter un coup d’œil est suffisant comme un input pour en produire un second après un output satisfaisant. Sa tête est comme un ordinateur d’une ram superpuissant. Mais l’erreur fatale pour lui est qu’il rate l’épreuve. Le gong de d’élimination dans le concours de the Voice a sonné. C’en est fini. Pauvre Philippe.
Quel est son problème ? Le problème est qu’il n’a pas frappé belle la cible de l’examinateur. Il vise mal. Jésus a l’intention de résoudre le problème de nourrir la foule, leur soif, leur misère, leur âme affamée. Alors Philippe ne vise que la poche. Sa réponse est celle de hors-sujet par rapport à la question. Que nos bacheliers ne fassent pas la même erreur à ce moment de baccalauréat. D’où la nécessité de donner un peu de temps de réflexion avant d’attaquer le sujet. Mais Philippe attaque la question trop vite. C’est à cause de sa poche, on comprend. Mais le raté est le raté. Trop tard.  
D’autre part, Jean dit que c’est parce que Jésus savait ce qu’il allait faire. Il s’agit de la providence. Jésus est omniscient, si bien qu’il connaît tout ce que l’homme fera, et comment il subviendra à sa manque. Jésus n’a pas d’intention de gronder Philippe, même avec un mot de l’appel à l’ordre : « O Philippe ! » Mais il garde le silence envers la réponse de Philippe. Nous devons savoir que Jésus sait toute notre personnalité, non seulement notre force, mais nos faiblesses, nos erreurs, nos fautes. Mais Jésus ne veut pas nous gronder, car il sait aussi que c’est un processus qu’on doit passer si on veut mûrir. Beaucoup de gens ont honte de révéler leur faiblesse ou leur erreur, de peur qu’ils soient jugés. Mais celui qui attrape bel est celui qui lance les balles sans cesse malgré les erreurs répétées. C’est Philippe, un peu contrairement à l’analyse habituelle sur la personnalité. « T’es dingue », dira-t-on, en le voyant partir au prêche « Hé, Philippe, c’est pas comme ça qu’on évangélise, étudie comme moi un peut la méthodologie de prêche. » Mais le problème, c’est que pendant ce temps d’étude, des Nathanaëls sont rentrés dans leur maison et se couchent au lit. Mais pendant ce temps, Philippe se lance à la bataille, et voit Nathanaël s’ennuyer sous le figuier et l’invite au culte.  
Philippe est vraiment la personne qui peut insister, comme on en parle beaucoup de nos jours, sur le droit à l’erreur. Nous avons le droit à l’erreur pour Dieu. Et Dieu le sait, et Dieu le pardonne et Dieu l’utilise pour que son royaume se propage. Si on est trop parfait, pardonne-moi, c’est un peu dégueulasse aux yeux de Dieu. Que sentirez-vous, quand vous accompagnez une personne archi-parfaite en sorte que même si vous lui piquez l’aiguille, sa peau ne la permet pas d’y entrer. Nous devons être une personne qui comment des erreurs car ainsi nous nous corrigeons et nous grandissons ; c’est sûrement ce que Jésus veut de Philippe. Si on voit le prochain épisode, quand les Grecs sont venus avant la monté à Jérusalem la semaine de passion, il n’agit pas immédiatement, mais il va d’abord à André et s’en va ensemble avec lui à Jésus. Philippe a maitrisé son impulsivité par cette épreuve. Donc, n’ayons pas peur de faire des erreurs, car le Seigneur les couvre et il les veut. N’est-ce pas un peu répugnant si un enfant de 4 ans répond comme s’il a l’âge de 16 ans. L’enfant ne doit pas cacher sa puérilité naturelle, et de cette façon elle grandit. Il en est de même pour Philippe et pour chacun des enfants de Dieu.
Je suis aujourd’hui un peu avocat de Philippe, et cela me parait bon, car Philippe est toujours un souffre-douleur étant objet de critique étant une personnalité dont la foi est absente. Mais nous trouvons que la naïveté de Philippe est admirable. Il est un homme sincère, sans hypocrisie, simple, en même qu’il est ardent et puissant moteur de recherche des âmes. Donc, imitons un peu Philippe, sauf foi bien sûr.  
Ensuite, vient je ne sais d’où notre grand héros André. Vraiment selon la coutume ancienne français, il aurait été appelé André le Héros. Quand Jésus pose la question à Philippe, André était à côté et a écouté la question. Il a été déjà un peu désolé que Jésus mettait l’accent toujours quelqu’un sauf lui. C’est la même chose aujourd’hui. Alors qui est André ? André est le frère de Pierre et chaque fois qu’il est mentionné dans la Bible, il est étiqueté, frère de Pierre. Il est donc considéré comme ombre de Pierre. Sa notoriété est couverte par l’ombre de Pierre. Pauvre André ! Mais cette fois, André saisit la chance et se ressaisit lui-même et lève la main pour répondre. « Seigneur, il y a ici un jeune garçon qui a cinq pain d’orge et deux poissons ; mais qu’est-ce que cela pour tant de personnes. » Alors quoi que sa réponse passe avec la note finale excellente par le Seigneur, aux yeux de monde, et même aux yeux d’André lui-même, sa réponse est quelque chose de totalement stupide. « Quel con ! une connerie encore ! » dira-t-on selon sondage. Lui-même pense que c’est vrai. C’est trop bête de parler ainsi. Mais en tout cas, l’important, c’est qu’André parle ça à Jésus, sans dissimuler. Malgré la moquerie des autres, malgré son doute en soi, André en vient à apporter une solution quelconque à Jésus. C’est là toute une importance, et c’est là un vrai changement de donnes.
En effet, la réponse de Philippe et la réponse d’André sont diagonalement opposées l’une à l’autre au niveau de la foi. Mais les deux réponses ont cette similitude que chacun est sincère et simple, jusqu’à être naïves. L’inconvénient le plus fatal pour un chrétien est qu’il est feignant. Le mode et l’attitude feignant entravent beaucoup à la fois la croissance spirituelle de leur personnalité et l’œuvre de l’église. Cela est grave d’autant plus que la position de la personne est hausse dans l’église. J’ai une grande tristesse que je me dois cacher parfois ma faiblesse et défauts devant les ouailles. Quand j’ai sens ma faiblesse, par exemple, ma faiblesse aux belles couleurs et aux belles formes apparentes, c’est trop honteux d’en parler, donc je cache un peu au public, mais je dois savoir qu’à ce moment, ma croissance est au point mort. Je veux apprendre ces hommes naïfs avant que je fasse l’œuvre de Dieu. J’ai été élevé dans le système très légaliste en Corée. Par exemple, quand je suis monté dans le bus, si un jeune homme ne se lève pas devant un vieillard, j’ai courait vers lui et le fait lever pour céder la place au vieux, en me disant quel arrogant. Jusqu’à cet âge sexagénaire, je n’ai pas complètement débarrassé ce mode et souvent me met à juger les gens qui ne sont pas assez correct comme j’espère. Mais j’apprends de Jésus comment il est magnanime envers Philippe bavarde. Ainsi, j’ai jugé les pasteurs coréens, la dernière fois parmi eux, en me disant qu’ils sont orgueilleux, car ils cherchent être respectés alors qu’ils sont libres de l’argent, donc, ils ne connaissent pas le cas de pasteur laïc comme moi, ainsi de suite. Je suis digne par contre. Ainsi j’ai perdu la grâce en même temps que la puissance. Je me repens et je voudrais désormais la naïveté de Philippe et André.  
Or, André est héros de la foi. André a arraché le bento d’un garçon et l’amène à Jésus. Comme ça, il a fait pleurer un garçon. Mais il a la foi humble, car il amène tout ce qu’il peut devant Jésus et l’expose. Exposer sa toute petite chose n’est pas facile, et voler quelque chose d’un autre est encore plus humiliant. Mais c’est l’expression de la foi chez André. Il dit : « qu’est-ce que cela… » Il est comme une ouaille qui dit, « Je ne peux faire tout ça, mais au moins, je peux faire ça. » C’est son désir de devenir un contributeur, si minable apparaisse-t-il son apport. Et Dieu utilise étonnamment ce genre de personne humble et apport humble. Beaucoup de gens sont enclin perfectionniste. C’est parce qu’ils veulent sauver leur face. Ils attendent jusqu’à ce que leur personnalité soit parfait ou au moins égalable à celle des autres. Mais pendant ce moment qu’ils attendent, tout le show est fini. Les gens retournent à la maison et s’endorment. Ce moment de perfection ne vient jamais et peut-être que le moment de notre retour au ciel arrive au regret. Donc, avant que ce moment vienne, apportons notre petit don et talent pour Dieu, sans laisser toujours notre cher Kyria jouer son chant ukrélé. Nous devons nous entraîner à savoir venir à Jésus tel que nous sommes avec le peu que nous avons. Et Dieu nous utilise et utilise ce peu pour sa gloire.
Quand André commence par ce peu, il va devenir un grand homme de foi. L’homme de foi n’est pas né, mais il se forme. Personne n’est grand dès le début, mais on le devient dans le temps, passant beaucoup d’insuffisance et de manquement. Au début, André est dominé par la situation, comme les autres. Une grande foule de 5000 et si on fait comprendre les femmes et enfants, plus de 10000, comment avec ce 5 pains d’orges et deux poissons, les nourrir ? Pas possible. Mais il ne regarde pas ces ressources minables, mais il regarde Jésus en qui l’abondance et la bénédiction sont les mots d’ordre. Puis il les apporte devant lui. Cette manière humble est impressionnante, et elle imprime dans le cœur des gens une grande inspiration. Son frère Pierre lui-même aurait été impressionné par l’audace de son frère, et s’exclame à l’intérieur, « tu es fort, digne de numéro 1. » Avec peu de chose qu’il a apporté il ne cessera imprimer sur les gens de toute l’histoire humaine. Sinon il aurait resté un homme vague toujours dans son coin sombre. Voulez-vous être créateur de l’histoire. Faites comme lui. Il sait que si Dieu bénit ce peu, Dieu peut bénir cette foule. Pierre voit par cet événement qu’en Dieu 5 pains et 2 poissons peuvent être utiles. Le petit geste d’André laisse une germe de foi indomptable chez son frère qui plus tard exercera une grande œuvre de Dieu de conversion à la fois 3000 âmes et 4000 âmes. Il s’approche en grattant sa tête, mais son influence sur a chrétienté est incommensurable. C’est l’effet de la foi, si petite soit-elle.
Troisièmement, Jésus bénit les pains et poissons. Après avoir reçu 5 pains d’orge et 2 poissons, Jésus les bénit. Il fait asseoir les gens sur l’herbe par la collaboration des disciples, puis bénit les matériaux pour bénir la foule. Jésus donne la bénédiction et les multiplient pour qu’ils soient distribués aux hommes. Jésus est la source de toute bénédiction, même la bénédiction matérielle vient de lui. Nous devons reconnaître cela, car sans sa bénédiction, nous ne pouvons pas nous procurer notre subsistance. Les gens gagnent leur vie par leur force et intelligence, mais l’abondance matérielle est pour origine la bénédiction divine.
Après, Jésus ordonne aux disciples de ramasser ce qui reste et on trouve qu’il y a 12 paniers pleins de morceaux de pains et de poissons. Cela signifie que la bénédiction de Dieu est surabondante, plus abondant qu’on imagine. Jésus leur dit de ramasser, car ils ne doivent pas oublier que Dieu l’a abondé. Le remerciement est une des premières matières à maîtriser si on est disciple de Jésus. Quoi que naïve, la réponse de Philippe est amalgamé d’une certaine plainte dans son cœur. Il se dit, « nous n’avons rien pour cela. » Quelqu’un se plaint de son absence d’appui depuis son jeûne âge, et sa plainte semble être naturelle considérant sa vie passée parsemée de privation, et de manquement. Mais en fait, il ne sait pas combien Dieu lui a fourni les appuis accordant les hommes autour de lui. André est sans appui comme Philippe, mais il est quelqu’un qui sait remercier Dieu. Il loue toujours Dieu dans toute la circonstance, car comme Paul le dit, telle est la volonté de Dieu à son égard. Il dit Alélouia, chaque instant en jouant la guitare débutante. Il dit Alélouia, car justement il y a un garçon qui a pensé à apporter son bento. Il dit Alélouia, car il lui est arrivé à penser à lui arracher pour Jésus et il est d’accord. Il dit Alélouia, car Jésus est là à son côté toujours pour accepter le peu qu’il a, etc, etc. Il est celui qui creuse la liste de remerciement dans toute l’impossibilité de la vie. Il ne manque pas d’appui qui se trouve partout, quand il le cherche, malgré sa condition pauvre et démunie. Jésus donne l’entrainement de ramasser aussi pour qu’ils aient habitude de ne rien gaspiller. Les occidentaux ne savent pas le besoin des gens de tiers monde. Les américains doivent se repentir pour cela, car leur nourriture jeté, si on la ramasse durant l’année, elle aurait suffi de nourrir la population pakistanaise.
Ainsi, Jésus multiplie 5 pains et 2 poissons pour nourrir 5000 hommes. 5 pains et 2 poissons ne sont qu’une portion suffisant pour le repas d’un garçon. Mais Jésus fait de la foi d’un simple homme André les matériaux suffisants pour nourrir la multitude. Notre Dieu est ainsi Dieu multiplicateur. Quand j’ai été dans l’université, selon ma spécialité, j’ai été très intéressé à l’effet multiplicateur de l’économie. Sans aller expliquer trop compliqué, le principe est simple, si l’Etat dépense tant, le revenu national s’avère à la fin de circuit augmente par le mécanisme d’investissement. Keynes applique ce principe pour l’appliquer à la New Deal dans les années 30 lors de la crise économique. Or, si le taux d’épargne est 20%, le taux multiplicateur est 5, donc 100 euros de dépense d’Etat, produit 500 euros du revenu national au final. Plus ce taux s’approche de zéro, la formule étant montant final égal montant initial multiplié par le multiplicateur qui est entre parenthèses 1/1-taux de dépense c’est-à-dire 100% - taux d’épargne, donc si le taux de l’épargne s’approche de zéro, plus l’effet multiplicateur devient infini. Au contraire, si vous gardez tout l’argent pour épargner seulement, l’effet multiplicateur est zéro. Nous avons trouvé ce cas dans la parabole de mine pour troisième serviteur qui a enveloppé son argent et enterré sous terre. Dans ce cas, 100 euros dépensé par l’Etat reste 100 euros toujours.
Philippe est pour ainsi dire le type que Keynes a appelé rentiers euthanasiés. Il garde l’argent pour soi-même. Mais André est celui qui dépense ce qu’il a reçu pour les autres. Comme il épargne rien, mais dépense tout, son effet multiplicateur est énorme. Voilà, dans le monde matériel, il y a bel est bien le miracle qui passe sans être aperçu par nous. Sinon l’axiome économique Malthusien, c’est-à-dire l’humanité périrai bientôt en raison de l’explosion de la population par rapport à la nourriture se serait avéré comme vérité. Il n’y a aucune raison de dire que ce genre de miracle n’existe pas, en disant que c’est simplement l’invention de l’homme. Le miracle est bel est bien existant.

Un autre économiste, père de l’économie moderne, Adam Smith, les enfants ont pris la photo devant sa statue lors du dernier voyage en Ecosse avec missionnaire Sarah. Il a dit qu’il y a une main invisible dans le mécanisme économique. C’est lui qui a fait avancer la théorie de laisser faire. Si on laisse faire l’économie, cette main invisible travaille toute seule pour que l’économie soit en marche et prospère. Cette main invisible est d’abord, l’égoïsme d’homme, mais au final, c’est la main de Dieu, dit-il, car il était chrétien. C’est Dieu en effet qui met en œuvre le mécanisme pour que le monde s’enrichisse. Notre nouveau président disait cette semaine, « enrichissez-vous, tant que vous n’êtes pas motivés par l’égoïsme. » Ses mots ne sont pas très teintés de l’économie. C’est plutôt de l’esprit de Jésuite, e semble-t-il. En tout cas mon point, c’est que nous devons tourner nos regards vers cette main de Dieu qui multiplie, si tout au moins, nous avons la petite foi d’André, c’est-à-dire 100 % altruisme et sacrifice. 5000 hommes seront peu de chose, mais nous pouvons nourrir 500 000 âmes. Amen. Que Dieu vous bénisse avec cette parole contenu dans tous les 4 évangiles et vous expérimentez vous aussi le miracle de la multiplication de Dieu dans votre vie.

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