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dimanche 30 décembre 2018

Luc 11 : 5-13 (PQ de 31/12/2018)

DEMANDEZ L’ON VOUS DONNERA
Verset Clé 11 :9
Après avoir enseigné « Notre Père » aux disciples qui s’interrogèrent sur la prière, Jésus donne un autre parabole pour leur montrer le mystère de la prière.
1.     A cause de son importunité (5-8)   
Jésus parla d’un jeune homme qui vint frapper la porte de la maison de son ami à l’heure tardive. La raison était parce que l’un de ses anciens amis lui a rendu visite mais comme l’heure était tardive, il ne put l’accueillir convenablement, ce qui le rendit très triste. Donc, il s’avisa d’aller voir son ami pour lui demander son aide. L’heure était tardive, donc, il mit la confiance en son ami et frappa la porte.  Alors cet ami, quoi qu’il fût déjà couché, se leva et lui donna ce qu’il demanda. La raison est simple, c’est parce qu’il demanda non égoïstement, mais pour son ami dans le besoin. Puis deuxième raison, c’est qu’il l’importuna. Cette importunité révèle le cœur désespéré du demandeur. Si nous satisfaisons ces deux conditions, nous pouvons recevoir la réponse de nos prières.  
2.     Demandez, et l’on vous donnera (9-13)

Ici, Jésus assure que toutes les demandes à 100% seront exaucées. Donc, en croyant en sa promesse, nous devons demander, chercher et frapper (remarquez que ces 3 verbes n’ont pas le complément d’objet). D’abord, nous devons demander à Dieu, au lieu de demander aux supérieurs ou aux parents. Or, la prière à Dieu n’est pas suffisante. Après il faut chercher le chemin. Dieu nous a donné l’intelligence et la compétence, donc nous devons chercher le chemin en les utilisant et là où il y a la volonté, il y a le chemin. Enfin, nous devons frapper. C’est l’entrée qu’on trouve au bout du chemin. Souvent malgré tous nos efforts, ils s’avèrent vains, et nous nous heurtons à l’impasse. A ce moment, réunissant notre courage, il faut frapper la porte comme l’ami ci-dessus. Pour ça, il faut surmonter la gentillesse humaine et avoir l’audace de défier malgré le rejet probable, jusqu’à importuner le portier. Alors, comme le père écoute son fils, notre Père dans le ciel nous récompense.  

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