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samedi 12 janvier 2019

Luc 14: 25-35 (PQ du 13/01/2019)

Les difficiles conditions pour suivre Jésus

Verset clé : 26


 Une grande foule suivait Jésus dans ses voyages en Palestine. Cette foule était attirée par les miracles dont elle avait entendu parler ou par l’argumentation brillante de Jésus face aux chefs religieux. Jésus a laissé cette foule le suivre sans se poser de question jusqu’au moment où il décida de faire de cette foule des disciples.

I)                    La foi en Christ a un coût (25-27)

Le fait de suivre Jésus et d’obtenir le salut signifiait que l’on ne lui préférait personne ni père, ni mère, ni épouse, ni enfant ou frères et sœurs. L’aspirant disciple devait même préférer Jésus à sa propre vie terrestre. Aimer Dieu surpasse toute expression de sentiment humain aussi élevé soit elle. L’aspirant disciple doit également porter sa propre croix et ne pas la faire porter à d’autres. Nous devons assumer tout ce qui constitue notre être en allant de l’avant. Il est également nécessaire d’être prêt à renoncer à tout ce qui est de l’ordre de l’avoir et qui pourrait, comme l’affection pour la famille, ou l’apitoiement sur son sort, constituer un obstacle à l’obéissance à Jésus et aux trésors dans le ciel.

II)                  Une invitation à la réflexion et au discernement (28-35)

Jésus veut changer l’émotion spontané et enthousiaste de la foule afin qu’elle réfléchisse aux enjeux de la vie de disciple. Il évoque pour cela deux paraboles. La première est celle d’un homme qui décide de bâtir une tour sur sa terre. Il a mal calculé le montant de la construction et ne peut l’achever. Cette tour ne lui est donc plus d’aucune utilité. De même, un roi qui souhaite faire la guerre à son adversaire en négligeant la supériorité numérique de l’ennemi court au-devant  d’une tragédie assurée. Le disciple qui ne mesure pas les sacrifices à faire pour devenir serviteur de Dieu, comme lui abandonner complètement sa vie, risque fort de gâcher une partie de son existence et de se séparer de Dieu au final. Nous devons être libre de nos croyances, nos peurs et nos traditions et ne pas revenir à l’état antérieur à notre guérison en devenant fade et sans utilité pour la mission glorieuse que Jésus nous a confié.

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