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dimanche 10 mars 2019

Nombres 12 :1-16 (PQ de 11/3/2019)

MYRIAM ET AARON MURMURÈRENT
Verset Clé 12 : 3
La jalousie est un grand mal dans l’homme qui cause parfois le dégât irrécupérable. Dieu punit le méchant, mais il veut le sauver ne serait-ce qu'en passant par la punition. C’est par la grâce que nous sommes sauvés.         
1.     N’est-ce pas aussi par nous ? (1- 10)   
La Bible ne précise pas de qui il s’agit pour la kouchitte que Moïse avait prise pour femme ; soit Sephora, soit une autre femme. Si ce n’était pas la première, il est probable que Moïse l’avait pris pendant sa vie princière avant le départ de l’Egypte, c’est-à-dire avant que la loi mosaïque ne fût encore constituée. En tout cas, victime de la jalousie, Aaron et Myriam se coalisèrent pour se faire valoir leur propre autorité. Ils trouvèrent une faute humaine chez Moïse et tentèrent d’avilir l’autorité de leur frère. Mais leur autorité était juste de leurs propres yeux. C’est toujours comme cela que les jaloux se conduisent. Dans cet événement du blâme, Moïse est décrit comme un homme le plus humble sur la terre. Moïse ne se fit pas valoir de son autorité, car l’Eternel était son défenseur. La position de Moïse au sein des Israélites était spéciale et incomparable. Il était l’élu de Dieu. Donc, l’Eternel descendit et lui-même défendit son autorité. Il est différent des autres serviteurs de Dieu, car il est l’objet d’une faveur spéciale de Dieu avec qui Dieu parle directement. La colère de Dieu s’éclata et Myriam devint lépreuse.
2.     Moïse cria à l’Eternel (11-16)

Aaron fut alerté et plutôt accablé de voir sa sœur maudite par Dieu. Il fut épargné de la colère, peut-être à cause de rôle de sacrificateur qui devait garder la pureté pour se présenter devant Dieu. C’était un peu comme s’il avait une immunité religieuse. Pourtant il sentait la responsabilité et quémanda la miséricorde à Moïse, en appelant « mon Seigneur. » Moïse pria ou plutôt cria à l’Eternel pour Myriam. Après une semaine de l’exclusion, elle pourra être réintégrée dans l’assemblée de Dieu. C’était une faveur, vu la légèreté de la punition (14a). Il y aura une autre occasion de la révolte qui causerait la mort des protagonistes par engloutissement de la terre (Ch16).

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