JUSQU'A CE QUE J'ARRIVE AU SANCTUAIRE
Verset Clé 73 : 17
La
question existentielle se pose dans le prophète Habbakuk. Cette célèbre formule
qui perdure tout au long de l’histoire humaine : Comment les méchants
prospèrent-ils, alors que les bons souffrent sans cesse ? Le psalmiste en
trouve la réponse.
1. Les
méchants prospèrent et le peuple souffre (1-15)
Le psalmiste a une lutte inlassable avec les ennemis,
mais aussi il a cette lutte inlassable avec lui-même. Comment j’agirais contre
les méchants ? Il expose d’abord le prémisse de Dieu, « Dieu est
bon ». Il est bon surtout pour ceux dont le cœur est pur. Jésus dit que
ceux-ci verront Dieu. Mais la réalité est tout autre, car les méchants ne
cessent de prospérer, loin de recevoir la rétribution de leur mauvaises
actions. L’orgueil, la violence, le critique et la blâme sont leur nourriture
quotidienne, mais leur vie est toujours davantage tranquille et devient de plus
en plus riche (12). Qu’arrive-t-il ? On doute même la science de Dieu
(11). Il voit se soulever une plainte car lui semblent inutile ses efforts pour
imiter Dieu pur et innocent. Comme garder la foi provoque un rejet des gens, il
est tenté de vivre comme eux. Mais la conséquence est pénible.
2. Quelle est la conséquence du règne idéal (16-28)
Il
n’est pas pénible de suivre les pas de méchants, mais non seulement cela, mais
aussi, le port de cette question insoluble de la vie est pénible. Mais la
question se trouve quand le psalmiste dépasse la seuil de la maison de Dieu.
Enfin, l’assurance lui arrive sur le sort des méchants. Leur prospérité ne
durera pas aussi longtemps qu’ils pensent. Leur voie sera glissante, leur âme
ne cesse de se tourmenter jusqu’à ce que le jour final lui arrive. L’épouvante
et la désolation les attendent. La perdition est leur sort final (27). Le
psalmiste regrette de son passé où il agissait comme un insensé, et remercie
Dieu de ce que pendant ce temps de doute, il gardait son âme. Enfin, il trouve
le bonheur dans la maison de Dieu où se trouve sa parole et s’affermit dans son
désir de la partager avec les autres. Ainsi il revient au précepte inviolable de
Dieu, « Dieu est bon et à tous ceux qui ont le cœur pur. »
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