LA SOUFFRANCE DU PSALMISTE
Verset Clé 77 : 11
En
vivant sur la terre, l’homme passe par la souffrance. Il a beaucoup de sorte de
souffrance à traverser. La parole de ce matin nous en dit long de quelle est la
souffrance du psalmiste. L’homme veut l’éviter, mais le psalmiste
l’affronte.
1. Je
crie sans cesse à toi qui s’appelle Miséricorde (1-10)
Le psalmiste a la souffrance inconnue au début. Dieu
semble l’avoir abandonné. Pourtant il n’arrête pas à guetter Dieu, sans cesse le
jour et la nuit, en élevant sa voix. Mais sans arriver à le trouver, il
souffre. Il refuse de se consolider, tant chercher partout Dieu mais ne pas le
trouver est une souffrance inexorable. Son âme gémit et son esprit s’abat. Il
y a la lutte inlassable dans son intérieur avec le doute et le questionnement.
Dieu a-t-il abandonné son élu ? Il tente de se rappeler ses œuvres, mais
en vain. Son cœur s’étouffe à la pensée de ce que Dieu ne regarde plus son
peuple, mais se met en colère en condamnation.
2. Tu n’es plus le même (11-21)
La
partie centrale de cette partie est le souvenir du miracle de la mer rouge
(18-21). C’est un événement que le peuple d’Israël ne pouvait jamais oublier,
ni contester. Dieu, après avoir fait son peuple sortir du pays d’Egypte, le
conduisit à la mer rouge. Ainsi il a racheté ce peuple inutile d’esclaves avec
sa suprême volonté de faire d’eux un peuple élu et une nation sainte. Les chars
Egyptiens, dans leur regret, le poursuivaient. Mais tous ces soldats devinrent
fantôme de la mer. Dieu a suscité le leader dans la personne de Moïse et Aaron,
pour faire conduire ces innombrables hommes vers la terre promise, ce peuple
qui était comme des troupeaux égarés. La plus grande souffrance pour le
psalmiste et pour le serviteur de Dieu en général est qu’il voit et sent que le
bras de Dieu ne soit plus le même qu’autrefois. Le doute et le trouble le
visitant il s’affaiblit. Mais il faut savoir que d’inviter la faiblesse et le
doute au temps d’épreuve est un péché devant Dieu. Comme le psalmiste, nous
devons nous souvenir avant que nous tombions dans le péché d’incrédulité.
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