MA BOUCHE RACONTERA TON SALUT
Verset Clé 71 : 15
C’est
l’autre version de la prière du psalmiste que la précédente. Dieu veut que nous
le prions librement sous toutes les formes. Cette prière est plus large et plus
hardie (cf. vv. 6 et 18). Nous pouvons méditer plus largement le problème de la
vieillesse ici.
1. O
Seigneur ne m’abandonne pas. (13-18a)
Le psalmiste souhaite le jugement, non parce qu’il
haïssait les ennemis, mais afin que la justice de Dieu soit faite, d’où il confesse
qu’il louerai sa justice. Les ennemis ne cessaient de l’attaquer, donc il
répète sa requête précédente : « O Seigneur, ne m’abandonne pas » et
réitère son espérance. Il renforce l’espoir mentionné dans sa première prière,
c’est-à-dire de célébrer sans cesse la gloire du Seigner, en aboutissant à la
pensée qu’il se soumetterais dorénavant tout entièrement à la seule tutelle de
son Dieu. Finalement, autrefois une sorte de plainte exprmée dans le verset 9
est transformé, c’est-à-dire, qu’il voudrait ajourner indéfiniment la
perspective qu’il avait de perdre ses forces peu à peu, jusqu’à ce que Dieu ait
accompli plainement son œuvre totale dans son existence.
2. Je louerai l’Eternel toute ma vie (18b-24)
Le
psalmiste souhaite renaître spirituellement, comme il avait été né par la grâce
de Dieu. Quand on donne naissance à un bébé, les gens chantent et sont pleins
de joie. Ces deux faits sont considérés comme les œuvres de Dieu pour
l’humanité créé par lui. Dans la Bible, le grand âge est une choses significative :
le jeune homme croyant désire que sa vie soit préservée jusqu’à ce qu’il ait
achevé ce que Dieu attendait de lui. Et maintenant dans la vieillesse, l’homme
veut recevoir tout ce que le Segneur lui avat réservé encore, en le fasant
revivre et de lui donner d’accomplir de nouveaux progrès personnels. Le
psalmiste finit son poème en accentuant l’avenir. Les instruments de louange,
la harpe et la lyre remplacent les ennemis et les complots. Le psalmiste a
confiance : Dieu répondra à sa prière du secours et il exalte sa fidélité.
Il s’empare de la certitude que son Dieu donnera le salut à son âme souffrante.
En effet, la santeté de Dieu avant tout inspire la louange dans la joie.
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