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dimanche 8 octobre 2017

Jean 12 :24-50 (M de 8/10/2017)

JESUS PARLA DE LA VIE ETERNELLE
Jean 12 :24-50
Verset Clé 12 : 25
« Celui qui aime sa vie la perd, et celui qui a de la haine pour sa vie dans ce monde la conservera pour la vie éternelle. »
J’aimerai commencer le sermon de ce matin en vous invitant à lire à grande voix le verset 24.
Nous avons fini la leçon précédente par un appendice que Jésus charpentier connaissait bien les domaines de l’élevage, de l’agriculture, la viticulture pour donner le meilleur enseignement aux âmes. Si je me permets de donner un autre appendice, ce serait celui-ci. C’est que la vérité du grain de blé est individuelle. « Si un grain de blé ne tombe en terre… » Jésus dit une fois à Nicodème, « Si un homme ne nait de nouveau… » Ainsi le salut est personnel. L’homme est appelé à acquérir au fils des ans la foi indépendante. Au début l’homme est dépendant, il cherche l’appuie des hommes et s’il faut mourir, à mourir non pas seul, mais avec un autre si c’est possible. Mais la vie de grain de blé est individuelle. Nous devons savoir ce fait très important. Par exemple, le soin d’une brebis est l’affaire de berger. Le berger doit mourir comme un grain de blé jusqu’à ce que sa brebis puisse naître de nouveau. Il ne doit pas espérer que quelqu’un d’autre meurt à sa place. On peut demander parfois l’aide mais celui qui doit mourir est l’affaire du berger. Sinon, il adviendra qu’on interfère l’affaire des autres comme le dit 1 Th 4 :11. Ce serait agir au-delà de la limite légitime de leur donner le conseil ou le reproche, etc. A la fin de l’évangile de Jean, il y a un épisode très intéressant que Jésus prédit de la vie de Pierre, que quelqu’un attachera ses mains et le mènera où il ne voudrait pas. Pierre sera crucifié à l’envers à Rome. Pierre regarda derrière et vit Jean le suivre, et demanda à Jésus, ce qu’il adviendrait à Jean. Jésus dit, « Si je veux qu’il demeure jusqu’à ce que je vienne, que t’importe ? Toi, suis-mois. » Combien ce serait bien si quelqu’un meurt à ma place, et moi, je ne profite que du résultat. Mais ce genre de chose n’arrivera jamais. Chacun doit semer, chacun doit récolter.  
Quand j’ai relu le verset clé 24, j’ai été émerveillé par sa beauté lyrique et musicale. Je me suis dit « oui, c’est à cause de ça que même les non-croyants aiment ça, même s’ils ne connaissent pas bien le sens. » Donc, j’aimerai reprendre ce verset un peu comme l’introduction de notre nouvelle leçon. 
Hier matin, nous avons appris avec nos enfants le matin, le livre de Jonas. Parmi tant de personnages de la Bible, il est un de plus drôles, donc il est souvent un des sujets du dessein des enfants. Un de nos enfants a présenté le témoignage, déjà deux fois consécutive. Il témoignait autrefois que sa professeure disait que le protestantisme n’est pas une religion chrétienne. Quand je l’ai écouté, j’ai l’impression qu’elle a violé la loi française de la laïcité, parce que d’une part elle a inséré son athéisme dans l’esprit des élèves, et d’autre part elle a insisté indirectement, si elle est chrétienne, sa catholicité apparente dans l’esprit des élèves. Donc, j’ai voulu entretenir un jour avec elle au moment où Dieu me permettra face à face. Vous pouvez considérer mon propos comme une menace. Je le dis parce que ces jours, en étudiants les petits prophètes, ils utilisent tellement ces mots menaces envers la nation d’Israël, qu’il reste encore sur ma langue.
Mon propos de ce début du message porte sur Jonas. Au début, Jonas n’était pas un grand homme. Il était plutôt un petit homme. Quand Dieu lui dit d’aller à Ninive, capital de l’Assyrie, futur ennemi envahisseur d’Israël, il ne put l’accepter, puis, en disant, « c’en est trop, il me demande trop, » il fuit la face de Dieu et prit le bateau. Mais la bourrasque frappa le navire qui s’engouffra dans l’abîme. Le tirage au sort fait, il s’avéra que Jonas était la cause du malheur. « Jette-moi dans la mer » dit Jonas. Comme le vent devint de plus en plus fort et l’eau de plus en plus montant, les marins cédèrent enfin et jetèrent le pauvre homme dans la mer où une baleine l’attendait avec sa gueule grandement ouverte. Vous connaissez la suite de l’histoire, et si vous ne la connaissez pas, comme j’ai invité tous les enfants de CCU le matin du lundi au mercredi, car son livre n’a que 4 chapitres, venez comme les enfants, pour écouter l’histoire si intéressante de Jonas. En tout cas, mon point est que Jonas était un homme à esprit borné, très étroit. Il est en quelque sorte un nationaliste invertébré. Selon le verset clé du message, Jean 12 :24, il était un homme semblable à un grain de blé qui ne tombe ni meurt, pour rester seul. Finalement, il est monté dans le bateau, mais dans la cale, il dort, en ronflant. Je veux bien, Jonas aurait-il dit, mais il y avait quelque chose qui m’empêche de le faire. Qu’est-ce que c’est ? C’est son nationalisme, son amour patriotique, alors comment on peut aimer l’ennemi ? Il ne put dépasser cela. Je ne suis pas d’un cas aussi grave que lui, diriez-vous peut-être, car je ne suis pas la nationaliste, ni sioniste, ni raciste, etc. Mais attention, il y a toujours quelque chose qui gêne en vous. C’est de dire que je ne peux me détacher de ma nostalgie du pays – il y en, me semble-t-il qui malgré de longues dates en France garde ce sentiment néfaste – à voire, je ne peux aimer mon prochain. Je ne peux aimer ce gars qui put à côté, cette fille qui ne cesse de bavarder. Donc, le problème revient au même. Ou, du genre, « je ne veux être grondé, » « je ne suis pas si social pour ma timidité » il y a la légion de problème en nous qui empêchent de mourir. Mais la Bible dit que sans mort à soi, il y aura sans fruit. Pas de croix, pas de couronne, disent-ils. C’est un principe spirituel, que nous l’acceptions ou pas.
Or, ce verset beau et touchant parle de la terre, il nous fait imaginer un paysage si beau et large, comme la Beauce, grenier de la France, qu’avec nos enfants, j’ai traversé l’hiver dernier.
Si nous contemplons la nature – je crois que Jésus aime contempler la nature –  nous saisissons beaucoup de grandes vérités. Nous avons vu comme la leçon précédente, comment un grain de blé tombe en terre et se décompose pour aller vers le haut et vers le bas, jusqu’à ce que son germe disparaisse complètement. Jésus extrait des vérités de la nature. C’était pour convaincre les gens de l’époque. Il dit que si le fruit de la figue mûrit l’été approche, de même si tous ces phénomènes se produisent, sachez que la fin est à la porte. Paul dit que si vous voyez la nature qui bourgeonne au printemps, vous auraient accepté la résurrection du corps. Car d’où vient cette vie pour une plante qui ressemblait au mort pendant tout l’hiver, mais du coup je ne sais d’où, une vigueur incomparable surgit.
Alors comment Jésus devint-il un grain de blé qui meurt pour devenir la source de bénédiction de toute la terre ?
D’abord, réfléchissons-y. Le plus grand mal qui puisse exister sur la terre sera ceci. Un juste qui meurt. Parfois, de nos jours, il y a un prisonnier condamné faussement par le jugement erroné pour vivre dans la cellule des décennies avant d’être libéré et son honneur soit restauré. Mais Jésus n’avait aucune faute pour mourir en crucifié. Dans le monde de jurisprudence occidental, rarement, le mal de ce genre de faux jugement peut arriver. Mais ce sont en tout cas les affaires de l’homme. Quel homme peut être justifié pour son entière innocence ? Mais ce Jésus qui était un Dieu qui n’a pas de péché en lui, aucune trace de péché n’étant en lui, mais il fut mort par les mains des hommes. C’est pourquoi c’était le plus grand mal existé dans le monde. Mais pourquoi fut-il mort ? C’est parce qu’il remplace la peine des hommes. Déjà, si aucun jugement n’est pour l’homme, ce serait une très grande injustice pour ceux qui vivent honnêtement dans le monde, alors que les gens vivent une vie mauvaise sans scrupule et commettent un acte terrible. Ensuite, si ce Sauveur, qui n’a aucun péché meurt ainsi, sans être récompensé, ce sera une autre grande injustice. Donc, la Bible dit que quand Jésus meurt ainsi, Dieu l’a souverainement élevé, pour qu’il soit assis à la droit du trône éternel de Dieu.
Donc, si on meurt, Dieu donne la vie. Cela saute aux yeux. La vie est un des plus grands mystères du monde. Les scientifiques peuvent analyser la structure d’ADN et ARN, pour dire qu’elles déterminent la vie via l’hérédité des êtres biologiques. Mais elles ne peuvent expliquer l’origine de la vie. Seul qui puisse donner la vie et expliquer la vie est Dieu, car il est l’origine de la vie. C’est lui qui la crée. Le deuxième principe de Thermodynamique est l’augmentation de l’instabilité dans les matières du monde. Les cellules humaines vieillissent jusqu’à sa décomposition et sa disparition. Mais les gens du monde croient que le monde ne cesse d’évoluer et de progresser. Le monde se dégrade et disparait un jour, et c’est le destin du monde. Mais les gens pensent qu’ils resteront par le développement technologique. Maintenant, par l’intelligence artificielle, on en vient à croire qu’on peut même prolonger la vie, jusqu’à l’éternité pourquoi pas. Ce terme artificiel est vraiment artificiel, car ce ne touche pas au fond des choses. L’homme peut moduler et changer des choses, mais le fond il n’a pas changé, surtout son principe naturel. Tout se dégrade et se détruit et disparait. Mais seule chose qui rend l’homme grandir et épanouir, vient de Dieu, la source de vie.
Un grain est tombé, et Dieu garnit l’environnement et maintient dans sa main la vigueur de la vie sous forme de germe. Et quand il tombe, surtout par la main de semeur, il commence à bourgeonner et grandit et fleurit et porte du fruit. Tous ces processus si mystérieux appartiennent au domaine de Dieu.
Donc, en nous, qui que ce soit, qu’il soit grand ou petit, beau ou un peu moche, capable ou pas, tous peuvent porter de grande quantité de fruits, s’il meurt. Il n’y a là aucune discrimination. Chacun a un germe en lui, si toutes choses sont égales par ailleurs, la quantité de fruit porté sera exactement la même.
Quand Jésus compare la vie au grain, bien sûr qu’il y a une sorte de passivité qui existe. C’est-à-dire qu’une fois que le grain tombe par la main de semeur, si c’est une bonne terre, il est normal qu’il meure, et pousse et porte du fruit abondant. Donc, c’est presqu’automatique. Mais ici, ce dont Jésus parle, c’est que cet acte est comparable au comportement de l’homme actif. Quand on observe la couvée d’un œuf, et la sortie d’un poussin, nous sommes émerveillés de l’acte d’un petit pour casser la coque en se débattant pour voir l’extérieur. Le processus de se décomposer d’un grain est comparable à un acte positif d’un homme. L’environnement étant égal, si on fait ce processus, tous porteront du fruit. Tandis que tout grain tombé porte du fruit en blé, quant à l’homme, il est bien différent l’un de l’autre le résultat de sa vie. Car chacun fait différemment valoir la potentialité de chacun qui est égale à tous.  
Dieu donne la vie au bébé, afin qu’il grandisse, jusqu’à un certain âge. Si nous observons la croissance de nos enfants, c’est un fait vraiment étonnant. Leur taille nous parait différente jour après jour. C’est Dieu qui les pousse vers le haut. En l’homme, il y a cette puissance innée donnée par Dieu. La vie en l’homme est vraiment un des plus grands merveilleux. Or, Jésus est l’exemple par excellence de ce grain de blé qui meurt. Mais nous voyons ici que Jésus parle de cette parabole, afin d’effacer notre préconception sur la différence entre lui et nous. Il veut que nous sachions que la frontière entre lui et l’homme peut s’effacer, quand l’homme s’efforce d’imiter sa vie et se sacrifie pour lui. De même qu’il sauve beaucoup d’hommes mourants ici sur la terre, de même tout homme a cette grande potentialité d’apporter le salut aux hommes mourants, par sa mort à soi.
Premièrement, une vie de mort à soit conduit à la vie éternelle. Or si le verset précédent a trait à la vie terrestre, le verset suivant 25 a trait à la vie éternelle. La vie mortifère est portée à produire beaucoup de fruits pendant le vivant d’un homme sur la terre. Mais cela n’est pas la fin. La finalité d’une vie qui se donne à la mort, est la vie éternelle. Qu’est-ce qu’il y a plus grand et valeureux que la vie éternelle pour l’homme ? Les gens disent qu’il n’existe pas de telles choses. Mais comme je vous ai expliqué, si tout termine par la mort, peu importe la qualité morale que chacun mène, l’injustice du monde est indescriptible. Le mal réel sera beaucoup plus grand que les maux du monde vus et plaints par eux. Mais Dieu est vivant et il est celui qui récompense ceux qui vivent bonnement et honnêtement selon ses commandements et selon leur conscience.
Pour l’homme, gagner la vie éternelle dans le royaume de Dieu est le plus précieux. C’est pourquoi Jésus, chaque fois que l’occasion fut donnée, se mit à enseigner sur le royaume de Dieu. Car l’homme n’est pas créé pour être des êtres éphémères, mais pour être des êtres éternels. Quand Dieu créa l’homme de la poussière du sol et insuffla dans ses narines un souffle vital en lui donnant l’arbre de vie, sa volonté était fixe que son alter-ego jouisse de la vie éternelle en communiquant avec lui chaque jour de la vie. Cette volonté divine n’a pas altéré malgré la chute de l’homme. Tous ceux qui croient en Jésus-Christ qui est la manifestation de cette sainte volonté reçoivent le privilège de regagner la vie éternelle en lui. Dans ce monde tout passe. Même ce grain de blé qui est tombé et meurt et après porte beaucoup de fruit, va finalement mourir et disparaître, soit par le vent, soit par l’acte de consommer des gens. Ainsi, comme la Bible dit, « Toute chair est comme herbe, toute la gloire comme fleur de l’herbe. L’herbe sèche et la fleur tombe. » Voilà la réalité cruelle de la globe et de la vie humaine. Mais il y a l’espoir en Dieu. Dieu y ajouta, « Mais la parole du Seigneur demeure éternellement. » Ceux qui reçoivent et obéissent à la parole de Dieu vivent une vie différente, car ils auront la vie éternelle qui ne se corrompe, ni se souille ni se flétrit dans le ciel. Celui qui vit la vie d’un grain de blé qui tombe et meurt, reçoit cette vie éternelle comme héritage qui ne se corrompe jamais.
Le verset nous définit par excellence, ce qu’est mourir. C’est de renoncer à l’amour de sa vie, et d’avoir la haine pour sa vie. La définition de l’amour de vie, la haine de vie est parmi l’homme relative, l’on connaît mal ce que ces choses signifient. Les religieux de l’époque Luther pensaient qu’ils haïssaient leur vie si on mène une vie privée de tout, extrêmement ascétique. De nos jours, beaucoup pensent que s’ils ont recours à la vie ascétique, prier 3 fois par jour, jeûner, donner aumône, cela suffit pour avoir la vie éternelle. Non, mourir à soi est beaucoup plus complexe. Il faut abandonner le bon goût de chacun, changer le caractère, accepter tout perdre, selon l’expression de Paul. C’est difficile. Dans ce monde, il n’y aura personne qui n’aime pas sa vie.
Mourir signifie donc, avoir la haine pour la propre vie pour édifier les autres. Le verset suivant précise en entrant en profondeur que mourir signifie également servir le Seigneur. Quand nous mourront nous ne devons pas mourir comme nous semble bon. La mort à soi doit avoir un objectif clair, c’est de servir le Seigneur. Bien sûr que mourir est édifier les autres et servir les autres. Mais au fond des choses, cet acte de mourir doit se converger vers le service du Seigneur. Beaucoup de mères du monde se sacrifient volontairement pour faire réussir leur fils et fille. Mais ce service n’a pas de sens, car tout l’acquis ainsi obtenu est égoïste, une sorte de service pour soi. Et ses effets passent. Mais le service du Seigneur ne disparaît jamais, mais il reste éternellement. Et si quelque sert Jésus, Jésus dit, que le Père, Dieu l’honorera.
Deuxièmement, le choix de la vie de Jésus. En ce moment, Jésus était dans l’angoisse profonde. Le verset 24 sur la vérité du grain de blé était en fait la prémonition de sa mort imminente. Il va mourir comme un grain de blé qui tombe en terre. Il sera bientôt arrêté par les méchants et livré aux mains des ennemis qui le crucifieront impitoyablement. A la pensée de tout ce mal fait à lui, Jésus fut troublé. Son âme fut angoissée. Alors devant ce sentiment cruel, Jésus ne s’absorba pas dans les pensées fatalistes. Mais il vint auprès de Dieu pour prier. Ici dans sa prière, nous apprenons un paradoxe. D’une part, Jésus demande à Dieu de le sauver de cet instant accablant. Jésus est 100 % homme. D’autre part, Jésus reconnait qu’il est venu pour cela. Jésus est 100% Dieu. Mais cette vérité sur la prière s’applique à tout être humain. L’homme a droit de demander la miséricorde pour qu’il soit sauvé par Dieu. Mais il est dans l’alternative soit qu’il soit sauvé, soit qu’il meure. Et le sens de la vie de l’homme est non garder une vie sauve d’ici-bas, mais la donner pour reprendre un jour. Donc, il est important pour tout homme de reconnaître que c’est pour cela qu’il est sorti. Le but de la vie est ignoré par l’homme naturel, mais une fois né de nouveau, Dieu lui donne le nouveau regard, pour voir différemment que jusqu’ici. Le monde passe, mais il y a la récompense de la vie éternelle pour ceux qui renoncent à leur vie et meurent pour le Seigneur.
Jésus prie continuellement, « Père, glorifie ton nom ! » Ici, mourir, servir, et glorifier sont tous les synonymes. Cela décrit par excellence le but de notre vie donnée par Dieu. Le but premier d’un chrétien est selon le catéchisme de Westminster, la base de la foi protestante est de reconnaître Dieu comme Créateur et vivre une vie qui le glorifie. La prière de Jésus doit être la nôtre. Or, si nous vivons une vie glorifiant Dieu, Dieu ne tardera pas de nous répondre. La vie qui glorifie Dieu est une vie exquise dans laquelle nous pouvons trouver beaucoup de joie et de bonheur qui n’altère pas selon la situation et malgré le temps. C’est une vie éternelle escomptée dans la vie terrestre actuelle de l’homme. Dieu répond à cette prière instantanément, en disant, « Je l’ai glorifié et je le glorifierai de nouveau. » Déjà par la guérison des malades, par l’éducation des disciples, Dieu a glorifié son nom. Mais Dieu dit désormais il glorifiera son nom encore cette fois par le sacrifice de son Fils Jésus. Nous pouvons glorifier par beaucoup de fruits du salut, par la bonne éducation des enfants, par les exploits et résultats académiques, etc. Mais la glorification de son nom sera réalisée ultimement par le sacrifice d’une vie. Si on considère que Jésus a éduqué les 12 disciples qui enfin le trahiraient, il semble que Jésus n’a pas de fruit pendant sa vie sur la terre. Mais après sa mort, Dieu lui accorde d’innombrables fruits de salut par les gens qui restent. Ne serait-ce pas une ambition exagérée de vouloir obtenir beaucoup de fruits de salut déjà pendant notre vie sur la terre. Ce qui glorifie le nom de Dieu n’est pas les fruits eux-mêmes comme nous le pensons souvent à tort. Notre vie sacrificielle elle-même est un acte par excellence de glorifier le nom de Dieu. En effet, Dieu ne nous demande pas les fruits visibles, mais une vie entièrement consacré pour lui, après quoi il accorde les fruits comme il le désir, car il est celui qui donne à qui il veut et reprend de qu’il veut.
Alors quelle était la conviction de Jésus en ce moment ? Dans l’angoisse profonde, quand Jésus adressa la prière à Dieu, Dieu lui répond. Mais cette réponse était pour lui dire que son nom sera élevé par son acte tout à fait sacrificiel. Il s’agit de sa mort sur la croix. Jésus le savait parfaitement. Mais il surmonte l’angoisse, ou la prière à Dieu lui a donné pleine d’assurance pour surmonter ce sentiment. Jésus se leva avec une pleine foi en Dieu, que quoi qu’il le laisse à la mort, Dieu l’utilisera pour sa bonne fin. Il ne douta point la bonté de Dieu pour lui. Finalement, il en vint à avoir cette assurance au-delà de sa mort. Sa confession est vraiment la victoire totale. Il dit, « Maintenant c’est le jugement de ce monde ; maintenant le prince de ce monde sera jeté dehors. » Récitons la parole de psaume de Mejesty 3e couplet. « Dieu de l’Evangile aimait toujours l’homme malgré son péché. Décida dès l’aurore d’envoyer un Sauveur qui lui tendrait le bras. Son nom est Jésus-Christ, Fils de Dieu qui tient du salut la clé. Les méchants religieux excités par l’ennemi ont beau le jeter bas. Il a vaincu Satan, par-dessus tous les noms, son nom est élevé. » Jésus sut que sa vie de renoncement total jusqu’à la mort glorifierai son nom. Mais il sut aussi que cette vie de sacrifice ne finira pas en tant que telle, mais Dieu bénira cette vie abondamment après sa mort. Il sut que la justice divine se manifestera et Dieu donnera la récompense à sa vie sacrifiée. Ainsi il sut que sa vie sera ressuscitée par la puissance éternelle de Dieu après quoi beaucoup d’hommes seront conduits à Dieu en écoutant à son enseignement. Jésus sut que sa résurrection lui ferait un renommé et elle attirera à lui tout homme sur la terre, et nous le savons -, cette vision s’est réalisée par ses hommes de foi en les personnes des disciples.
Troisièmement, la fausse conception de la vie éternelle. La foule disait que le Christ demeurerait éternellement. Elle pensait que la messianité est d’établir le royaume puissant de la terre qui chassera tous les ennemis et sera inébranlable. J’ai vu dans la rue une devise affichée par une soi-disant église « le monde sans souffrance est possible. » Tout le monde cherche ce genre d’utopie. Mais ce n’est qu’une utopie et nulle part n’existe ce genre de chose. Le monde est trouble, et il ne cesse d’avoir la prémonition de la guerre. Alors la fin arrivera, et tout passera. La conception de la vie éternelle est très erronée aux gens. Ils aspirent à une vie confortable, prospère et affective, familiale, mais en réalité ce genre de vie n’aboutit à rien, si ce n’est qu’une destruction finale. La vie éternelle est quelque chose qu’on reçoit en contrepartie au sacrifice de soi. Alors quelle est la devise d’un homme croyant qui tend à la vie éternelle ? Il faut qu’il marche avec Jésus. Jésus est la lumière du monde. Sans lui, il n’y a pas de lumière. Il y avait dans l’histoire de petites lumières, telles saints hommes, comme Bouddha, Mahomet, Socrate, etc. Mais ils sont tous des lumières de bougie. C’est assez limité d’éclairer le monde. Jésus est la lumière qui éclaire le monde, et chasse les ténèbres. Quand Dieu dit, « la lumière soit », les ténèbres cédaient et la lumière remplit le monde. Le monde est rempli des ténèbres. Par exemple, le monde est plein de devin qui présage l’avenir. Une femme très célèbre parmi les politiques dit à un jeune homme qu’il deviendra un grand homme médiatique 30 ans plus tard. Et cela a bouleversé sa vie, dit-on, comme il l’est maintenant. Le monde est fortement orienté vers le renom, vers la réussite, vers la richesse. C’est cela qui est sa seule préoccupation. Les gens marchent dans les ténèbres, privés de la lumière de vérité à cause de leur mode de vie superstitieuse. La messianité de Jésus n’est pas de ce genre de miracle. Elle se réalise par la vie concrète d’un grain de blé qui tombe et meurt. Marcher dans la lumière pendant que Jésus est là signifie de fixer nos regards sur Jésus mort sur la croix et vivre comme lui en donnant notre vie pour lui et pour les autres. Nous serons appelés enfants de lumière au milieu du monde. Surtout, nous éprouvons d’inaltérable brillance de la lumière dans nos vies, ce qui nous faire sentir un inexprimable bonheur.
Quatrièmement, l’incrédulité incorrigible du peuple. Le verset 38 est le prologue du grand chapitre d’Esaïe de 53 qui décrit le serviteur souffrant. Il prévoit la venue du Messie sous forme d’un serviteur mortifié pour le salut des hommes. « Méprisé et abandonné des hommes, Homme de douleur, Et habitué à la souffrance, Semblable à celui devant qui l’on se voile la face, il était méprisé, Nous ne l’avons pas considéré. Certes, ce sont nos souffrances qu’il a portées, C’est de nos douleurs qu’il s’est chargé ; Et nous, nous l’avons considéré comme atteint d’une plaie ; Comme frappé par Dieu et humilié. Mais il était transpercé à cause de nos crimes, Ecrasé à cause de nos fautes ; Le châtiment qui nous donne la paix est tombé sur lui, Et c’est par ses meurtrissures que nous sommes guéris. » Selon le récit des Actes des apôtres, l’eunuque d’Ethiopie lisait ce passage et se posait la question sur la route de retour de son pays après la visite de Jérusalem. Le diacre Philippe le rencontra sur le chemin et montant sur son chariot doré, il lui expliqua de qui il s’agit et l’eunuque d’Ethiopie se fit baptiser à l’instant par Philippe. Cette parole était vraiment énigmatique, car comment un Sauveur devrait subir un tel supplice pour l’homme ? Ce verset cité de 38 fut adressé aux puissants du monde par le prophète au milieu de sa génération. Les grands pensent toujours la prédominance de la puissance du monde. Le sauveur devrait venir avec sa puissance militaire pour écraser le monde méchant. C’est pourquoi il dit « qui a cru à ce que nous avons fait entendre ? » Ce fait est vraiment inimaginable. Mais c’est ainsi que notre Sauveur vint sur la terre. Il était un serviteur souffrant jusqu’à mourir sur la croix. Mais la plupart des gens n’y crurent pas, comme de nos jours.
Mais Esaïe avait la sagacité pour voir la réalité spirituelle. Comme le commentaire du verset 41, Esaïe avait vu déjà la gloire de Jésus-Christ, Fils de Dieu et se mit à parler d’elle. Mais Esaïe comprit que les gens ne crurent pas en le Seigneur ainsi annoncé et se révoltèrent. Or, ce mur d’incrédulité qui se trouvait dans les gens n’était pas à cause de leur propre volonté. Mais c’était à cause de Dieu. « Il a aveuglé leurs yeux, et endurcit leur cœur, de peur qu’ils ne voient des yeux, qu’ils ne comprennent du cœur, qu’ils ne se convertissent et que je ne les guérissent. » C’est Dieu qui rend le cœur de l’homme dur. Chaque fois que Moïse alla auprès du Pharaon et lui demanda qu’il laisse partir son peuple de l’Egypte, avec la prévision des fléaux redoutables, le Pharaon s’accorda. Mais peu de temps après, il changea d’avis et empêcha le peuple de partir. La Bible dit que Dieu endurcit le cœur de Pharaon, afin qu’il n’écoute pas la parole de Moïse. Nous disons souvent que c’est l’œuvre de Satan que le cœur de l’homme se ferme comme store de magasin en fer. Mais non. Le souverain Dieu qui prédestine la vie de chacun, adoucit et endurcit le cœur pour qu’il soit sauvé ou perdu. La doctrine de prédestination de Calvin n’est pas acceptée par les Français en général. Nous avons vu la prédestination globale répandue dans le protestantisme moderne. C’est-à-dire que Dieu a pré-déterminé le salut pour chacun, en comprenant le choix de l’homme ultérieur vis-à-vis de lui dans son plan initial de salut. Mais ici, nous voyons la prédestination accentuée. Car même ce choix n’est pas par la volonté de l’homme lui-même, mais de Dieu. Une reproche de plus de par l’homme pour Dieu, mais il est notoire que cela est un grand mystère, jamais soluble par les hommes.
Regardons le verset 43. Les gens s’écrièrent, « Hosanna, c’est-à-dire, ‘Sauve-nous’, Bénit soit celui qui vient au nom du Seigneur » quand Jésus entra dans Jérusalem sur le dos d’ânon. Mais quelques jours plus tard, ils feront volte-face et crieront, « Crucifie-le ». Qu’est-il arrivé ? Malgré de multiples tentatives du Seigneur Jésus, la foule ne se laissa pas enfoncer dans la foi. Ils refusèrent obstinément et délibérément de recevoir la foi en eux. Ils se laissaient vagabonder dans les raisonnements inutiles en se laissant aller par les pensées futiles. Alors, quand la tournure devint défavorable, ils firent volte-face et demandèrent la mort de Jésus à Pilate. Donc, il est très important de nous laisser gagner par la foi et nous implanter en elle. Quand un doute visite, nous ne devons pas le laisser prendre nos cœurs, et à l’instant devons le repousser en disant, « Retires-toi, menteur » et accepter totalement la promesse dite par Jésus. Chaque fois que le diable chuchote que nous échouerons, nous devons crier, « Dieu dit : Cherchez premièrement son royaume et sa justice, tout sera donné par-dessus, point. Va-t’en le méchant. » Or, dans la lutte de la foi, s’il y a une chose à laquelle nous devons renier et contre laquelle nous devons lutter inlassablement, c’est la gloire humaine. La gloire humaine est une écharde ou une aiguillon qui pique l’homme. La vaine gloire a tué pas mal de gens dans l’histoire. Dans le roman célèbre de Bunyan, voyage de pèlerin, ceux qui sont venus par un chemin raccourci étaient les 2 citoyens du pays de la Vaine gloire. Depuis 20 siècles, ils marchaient de cette manière, confessèrent-ils. Arrivés au coteau, il y eut deux chemins, dont l’un est chemin de pleine de difficulté, que le personnage principal Chrétien prenait et marchait en chantant victorieusement. Mais les citoyens de la Vaine gloire choisirent deux autres chemins qui paraissaient plus faciles, l’un d’eux s’appelle Danger, l’autre Anéantissement. Celui qui prit le chemin du Danger, se perdait sans tarder dans la grande forêt, et l’autre qui prit chemin de l’Anéantissement, fut conduit dans une grande campagne remplie de hauteurs éblouissantes, où il trébucha et fit chutes sur chutes, jusqu’enfin on ne le revit jamais.  Jean dit : « ils aimèrent la gloire des hommes plus que la gloire de Dieu. » C’étaient tous les citoyens du pays de la Vaine gloire qui ne feraient une chute libre de la foi.
Cinquièmement, Jésus fit mention de la vie éternelle dernièrement. Jésus dit de nouveau ici de la vie éternelle dans le dernier verset. Ce dernier verset de la première partie de l’évangile selon Jean pourrait donc être considéré comme l’épilogue de cette partie sur le chemin vers Jérusalem, après quoi nous entrons dans la deuxième partie des sermons dans la chambre haute. Jésus dit, « Moi, je sais que le commandement de Dieu est la vie éternelle. Ainsi ce dont je parle, j’en parle comme le Père me l’a dit. »
Selon la théologie marcienne, à ce point important, il y a la séparation de Jésus et sa parole. Jusqu’à maintenant, l’auteur Jean soulignait constamment que Jésus est la Parole incarnée avec P majuscule. Jésus était Parole et Parole était Jésus. Mais maintenant, Jésus dit, ce qui vous juge, ce n’est pas moi, mais c’est la parole de Dieu. Et ce que je fais, c’est d’exécuter ce que j’ai reçu de lui, la parole que mon Père a prononcée à moi. Donc, désormais, quand Jésus dit « ma parole », nous devons la considérer comme non sa parole, mais la parole et le commandement de Dieu. Par exemple, Jésus dit dans le prochain chapitre, « je vous donne un commandement nouveau : aimez-vous les uns les autres, » c’est Dieu lui-même parle aux gens qui écoutent.
En effet, à l’approche de la crucifixion de Jésus, il semble que Jésus veut léguer sa parole au monde. Maintenant qu’il allait, cette parole dans sa bouche serait mise dans la bouche des gens qui le suivaient, comme la parole de Dieu. Le Saint-Esprit, qui est l’un des sujets les plus importants dans ce sermon de chambre haute est le secours de Dieu pour que les gens gardent cette parole pour eux et en dispenser. Après le départ de Jésus, ces gens de Galilée ne comprendront rien, mais grâce au Saint-Esprit envoyé par Dieu, ils comprendront et enseigneront aux gens la parole pour qu’ils l’acceptent comme bonne nouvelle du royaume de Dieu et devenir enfants de Dieu.

D’autre part, jusqu’à maintenant, la parole qui était alter-ego de Jésus était si débonnaire, douce et conciliant, mais désormais, la parole se tournera pour devenir la parole du juge redoutable. La parole est ainsi, parfois douce comme doudoune, et parfois redoutable, comme marteau d’Ezéchiel qui frappe. Nous devons accepter ces deux aspects. Jésus dit, « Je sais que son commandement est la vie éternelle. » Le commandement de Dieu est difficile et parfois déraisonnable à notre première vue. Mais nous devons savoir qu’il a pour but de nous offrir le meilleur cadeau qui est la vie éternelle. Que Dieu vous bénisse avec l’abondante assurance de la vie éternelle.  

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