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dimanche 22 octobre 2017

Jean 13 : 18-38 (M de 22/10/2017)

JESUS MONTRE L’EXEMPLE DE L’AMOUR
Jean 13 : 18-38
Verset Clé 13 : 34 (15)
« Je vous donne un commandement nouveau : Aimez-vous les uns les autres ; comme je vous ai aimés, vous aussi, aimez-vous les uns les autres. »
« Car je vous ai donné un exemple, afin que, vous aussi, vous fassiez comme moi, je vous ai fait. »
L’amour est un des thèmes plus importants de la Bible. Il est le noyau du christianisme. Ainsi le verset clé des évangiles qui est Jean 3 : 16 s’écrit, « Car Dieu a tant aimé le monde, qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse pas, mais qu’il ait la vie éternelle. » Il y avait une fille qui cherchait l’amour désespérément. Il donnait le corps et âme, à l’échange de petite pièces d’amour, car à sa vue, le monde était si cruel et impitoyable et son âme voulait goûter, ne serait-ce que petit pièce, l’amour qui la réconforterait. Mais au bout de la recherche de ces amours, son corps et son âme s’étaient fatigués. Un jour, quand elle était avec une de ses amies, dans la résidence, elle entendit toquer quelqu’un à sa chambre. C’était une femme asiatique qui voulait parler de Dieu. Elle pensait à tôt se débarrasser d’elle après avoir étudié une fois la Bible, qu’elle proposa et qu’elle ne put refuser tant elle était insistante. Mais cette une fois devint deux fois, et ces deux fois devient 2 ans, etc. jusqu’à maintenant, car la parole de Dieu que je viens de citer là-haut l’a frappé à plein fouet. Elle était émue de l’amour de Dieu qui l’a tant aimé jusqu’à donner son Fils unique.
Jean 13 correspond à 1Corinthiens 13 qui parlent de l’amour. L’auteur de ce dernier livre est Paul. Il est super savant. Il étudiait les philosophies d’Orient et d’Occident et encaissait plusieurs diplômes dans sa valise. Il maîtrisait je ne sais combien langues étrangères. Mais il était une personnification de la haine, car étant monté au sommet de  l’échelle académico-religieuse, poussé par son zèle judaïque, il voulait massacrer toutes les personnes qui suivaient ce maudit gourou nazaréen appelé Jésus. Donc, il demanda la lettre du souverain sacrificateur de Jérusalem, pour faire une grande excursion jusqu’à Damas, et de là amener tous ces gens maudits pour emprisonner et tuer. Mais sur le chemin de Damas, il fut renversé, car les anges apparurent. C’est en fait la compagnie de Jésus qu’il avait tant persécuté qui apparut devant lui. Il fut aveuglé de la lumière et transporté en urgence à Damas, mais là, il ne put bouger comme il avait souhaité pour tuer les gens. Il dut s’aliter immobile et recevoir une visite de pitié d’Anania, qui fut appelé par Dieu qui l’envoya pour le soigner, un peu comme infirmier domicile ou quoi. Mais il était aussi un laïc chrétien. Par son soin, les yeux aveuglés de Paul s’ouvrirent et enfin il put voir la réalité spirituelle. Combien Jésus qu’il avait tant haï était descendu du ciel pour servir les âmes malades comme lui, une sorte de l’emporté malade de l’extrême folie. Son cœur si dur fut fondu par l’amour de Dieu insondable par lequel il en vint à sacrifier même son Fils unique, le plus précieux. D’où son écriture émouvante sur le mystère d’amour dans 1Co 13 :1 : « Quand je parlais les langues des hommes des anges, si je n’ai pas l’amour, je suis du bronze qui résonne ou une cymbale qui retentit. » Combien nous vivons dans un moment où il y a un manque absolu de l’amour. Même nos mots sortant de la bouche, sous prétexte d’amour, ne font que le bruit de cymbale qui retentit mais qui n’a pas de contenu ! Combien les gens par un pseudo-amour séduisent les innocents et font tomber. Mais aucunement satisfaite, les âmes ne cessent de se dessécher au désespoir le plus profond, jusqu’à crier au for intérieur, « Au secours ». La raison de ce désespoir est que comme Jérémie dit, « mon peuple a doublement mal agi : Ils m’ont abandonné, moi la source d’eau vive, Pour se creuser des citernes, des citernes crevassées, qui ne retiennent pas l’eau » (Jér 2 :13).
Si nous lisons le chapitre 13, nous apprenons le commandement de Jésus qui est le bien connu cliché du christianisme : « Aimez-vous les uns les autres, comme je vous ai aimé. » Il s’agit bien sûr de l’amour fraternel. Mais Jésus avança un complément, « comme je vous ai aimé. » Comme je vous ai exposé la semaine dernière, Luc Ferry a cité récemment la méditation sur l’Eros d’un prélat pour dire que Eros doit se rejoigne ou plutôt se réconcilie avec l’Agapè, pour avoir une vie saine du croyant. Dans la vie conjugale, le couple n’exclue pas l’Eros, mais il doit être contrôlé ou limité par l’Agapè. En effet, l’Agapè est un amour qui donne et se sacrifie, mais l’Eros est un amour qui prend et s’autocentre. Mais à y réfléchir profondément, cette parole de Jésus de Chapitre 13 de Jean a une connotation très claire qu’il ne veut pas faire la liaison entre Eros et Agapè, comme le dit le philosophe, les deux domaines étant tout à fait différents et même opposés, sinon tout amalgame risquerai de porter atteinte à une vie normale de croyant. L’homme a la tendance de voir toujours de son point de vue charnel, mais il doit se garder de tout amalgame pour voir correctement et justement la parole de Dieu.
De quel amour en train de parle ici Jésus ? J’aimerai réfléchir ce matin avec vous trois aspects de l’amour de Jésus. (diapo 1) D’abord, c’est un amour qui pratique. Ce peut être différent de l’amour qui théorise. Beaucoup d’exégètes et de théologiens développaient et parlaient du sujet d’amour. Mais l’amour est quelque chose très simple. En voyant s’approcher les enfants, Jésus les accueillit et les bénit un par un. Les disciples à grosse tête les chassèrent un à un, en disant, « Va-t’en. » car, se disaient-ils, notre compagnie de Jésus est sacro-sainte et inaccessible pour les gens comme eux qui ne font que des bêtises. Mais l’amour est simple comme enfant ; d’où vient cet Eros, si ce n’est que partant du cœur frivole d’adulte ? Si nous voyons l’acte de Jésus, nous voyons en lui un acte d’enfant. Il était le Dieu dont la place devait être sur le trône glorieux du ciel. Mais il s’abaissa pour devenir homme, devenir un mari humble de la femme de Samarie, lui demandant « puisses-tu m’étancher la soif, je t’en prie, » puis un ami mal compris à aimer de bonne chair parmi des péagers ou des femmes de mauvaise vie. Jésus était l’incarnation de l’amour, mais c’est un amour pratiquant, jamais théorisant ou faisant théologie. Le mot pratiquant de nos jours a une connotation de la participation à des rites, mais il a un sens plus profond. Nous devons imiter et suivre l’exemple de Jésus au sujet de l’amour et le mettre en pratique. Jésus dit, « je vous ai donné un exemple, afin que vous aussi, vous fassiez comme moi je vous ai fait. » Cela veut dire, que Jésus ne le fit pas pour un spectacle, mais avec son souhait profond de voir chacun de son peuple mettre en pratique ce qu’il aurait vu et appris.
En faisant ce geste si humble, Jésus parlait à Pierre qui le refusait à être lavé à cause de sa propre justice, « Pierre, si je ne te lave, tu n’as point de part avec moi. » Bien sûr que par l’acte de se faire laver par Jésus, qui signifie au sens figuré de confesser nos pieds sales, quelques choses de fautifs en nous, on aura part avec Jésus. Mais ici, comme Jésus leur avait montré l’exemple, non seulement regarder le Seigneur laver les pieds, mais en faisant le même geste pour les autres, les disciples en viendront vraiment à avoir part avec Jésus. Remarquez à la fin de ce geste que Jésus ne parla pas de la relation filiale, mais de la relation entre maître et serviteur (16). Jamais à l’origine le serviteur n’a pas de part avec son maître, et ne le pourra jamais, mais tant qu’il suit l’exemple de maître, il peut avoir part avec lui. Jésus dit avec clarté, comme une vérité cristalline, « Si vous savez cela, vous êtes heureux, pourvu que vous le mettez en pratique. » L’amour pratiquant rend l’homme heureux selon Jésus. J’estime que quand quelqu’un pratique une vertu, cela le rend non seulement heureux, mais aussi puissant en le faisant posséder quelque chose de vivant. Nous avons appris dans le chapitre 11 la résurrection de Lazare. Quand Jésus arriva à Béthanie, il était déjà depuis 4 jours décédé. Jésus dit à Marthe sa sœur, « ton frère ressuscitera. » Marthe répondit à Jésus, « je sais, Seigneur, qu’il ressuscitera au dernier jour. » Quand Jésus dit ressuscitera, il n’entendit pas un verbe futur, mais un futur proche. Ou c’était plutôt présent. Donc il dit, « Je suis la résurrection et la vie ». Marthe eut une théologie de la résurrection dans sa tête, mais pas une foi pratique, dont la manque amena sa vie à être toujours faible et presque morte. Jésus voulut que Marthe et toute sa famille aient la foi vivante et vivre une vie victorieuse tous les jours de leur vie. Le Seigneur veut que nous soyons vivants dans toutes les vertus, surtout pour l’amour. Pierre disait une fois dans son épître que si nous faisons tous nos efforts pour joindre à notre foi la vertu, à la vertu la connaissance, la maîtrise de soi, etc. nous finirons par posséder l’amour d’Agapès, cette céleste divine nature. Ici, faire tous nos efforts correspond non à parcourir en velo toute la globe mais à simplement mettre en pratique.
Deuxième aspect de l’amour de Jésus est (diapo 2) que c’était un amour saint. Cet amour saint s’avère quand la Bible parle de Juda. Très étrangement, dans ce chapitre d’amour, la personne de Juda est le plus mentionné. Cela en dit long de comment cette personne occupait la majeure partie de la pensée et de la psychologie de Jésus. Selon le tactique de toujours, Satan avait déjà travaillé dans le cœur de Juda, afin qu’il soit mal tourné. Il s’était avisé à livrer Jésus. Quelle idée cinglée ! Peut-être que c’est parce que Juda était une personne extrêmement sentimentale. Il était pour ainsi dire extrêmement sensible à l’amour sentimental. Autrement dit, Juda était un homme d’un amour brisé. Il avait beaucoup de chose comme objets de son amour dans sa vie et dans ses pensées. Il aimait sa famille à Jérusalem – selon mon enquête, il était la seule personne issue d’une famille aisée de Jérusalem, les autres étant les pêcheurs de la Galilée, ou même des chômeurs – , il aimait la richesse, il aimait les amis dont cette confrérie de Jésus, surtout il aimait la patrie. Il aimait Jésus bien sûr, à tel point qu’il soit la seule personne dans la Bible qui donna un baiser à Jésus. Mais le problème est que son amour apparent de Jésus était un moyen d’atteindre à la réalisation de tous ces petits amours humains cachés en lui. Donc, dès le moment où Jésus se mit à parler de son arrestation et sa mort sur la croix, il se laissa décevoir et en vint à avoir un ressentiment profond. En effet c’était l’œuvre du diable. Le diable s’infiltre toujours dans la psychologie des gens sensibles et sentimentaux pour les rendre malheureux, tristes, haineux, pour les faire faire une volte face à un moment venu.  Finalement, Juda décida de se venger de Jésus qu’il pensa lui avoir causé ce néfaste sentiment de déception, alors qu’en effet, c’était l’œuvre du Malin.  
Jésus dit une fois, « aimez vos ennemis. » Luc Ferry de nouveau parle de son expérience, qu’il participa à un catéchisme catholique à son jeune âge, et ce qu’il ne comprenait pas le plus était ce commandement, « aimez vos ennemis » et de plus, Ferry confessa qu’il semblait que le prêtre lui-même ne comprenait pas grande chose sur ça. C’est vrai, y a-t-il quelque qui comprend cette vérité ? « Aimez vos ennemis. » Albert Cohen, écrivain français, sioniste avant la grande guerre, l’a un peu compris quand il vit Pierre Laval, collabo, second personnage après Pétain, assis dans un cachot dans un état misérable d’un coupable avant d’être fusillé, et qu’il écrivit dans son « Carnets » : « voilà, mon ennemi, en qui je vois moi-même, c’est-à-dire mon semblable. » Dans ce piteux état de l’ennemi, nous pourrons peut-être en arriver à l’aimer, mais ce que Jésus nous enseigne est bien différent de cela : c’est que vraiment nous allons aimer nos ennemis. Juda se rallia avec les ennemis et prit le pouvoir un peu comme Pierre Laval avant la fin de guerre. Or, le traitre est plus haïssable que l’ennemi, dit le dicton. Jésus aimera ce Juda, jusqu’au bout comme le dit le verset 1 du chapitre. La raison pour laquelle Juda est le plus mentionné, est qu’à ce moment crucial de sa vie, Jésus voulut qu’il retourne vers lui en se repentant. Sûrement selon le contexte biblique, ce aurait été la volonté de Dieu que Juda trahisse Jésus pour qu’il soit arrêté, car l’Ecriture avait dit, « Celui qui mange avec moi le pain, a levé son talon contre moi. » Mais Jésus ne considéra pas la traitrise de Juda comme la traitrise comme le croient les adeptes du déterminisme. Il vit toujours avec espoir quand il vit une personne. Il y avait une histoire racontée par mon mentor décédé. Il y avait un jeune garçon Américain dont la mère lui avait acheté une voiture de luxe. Or, en courant en voiture avec sa petite amie avec esprit tout excité, se heurta à un pilon électrique, et fit la bagnole se casser complètement. Puis, il en vint à penser que c’est un présage malheureux de son avenir, et devint très fataliste. Plus tard, il devint un patient d’addiction et un patient mental. C’est une catastrophe du point de vue humain. Mais Jésus ne regarda pas la traitrise de Juda comme telle si fatalistement. Il ne cessait de l’aider à revenir sur le bon chemin. Mais malheureusement, Juda, malgré la réitération des indices de Jésus, céda à son désir de vengeance et en vint à livrer Jésus aux mains des ennemis. L’amour brisé de Juda fit de cet homme fragile la proie de Satan et conduisit au supplice intolérable de la croix. Mais l’amour de Jésus qui est l’antipode de celui de Juda est un amour saint et pieux. C’est un sublime exemple du vrai amour pour tout homme. Cet amour brillera de génération en génération comme une étoile, en ne s’éteignant jamais, malgré les vicissitudes de l’histoire de l’Occident.
Le troisième aspect de l’amour est marque dans les versets 34, 35. Ils se lisent, « Je vous donne un commandement nouveau : Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés, vous aussi, aimez-vous les uns les autres. A ceci, tous connaitrons que vous êtes mes disciples, si vous avez de l’amour les uns pour les autres. » Jésus eut déjà utilisé ce mode du pronominal, en disant, « vous vous laverez les pieds les uns des autres. » Et cela était exhortation du service mutuel comme expression d’amour les uns aux autres. Maintenant, Jésus conclut l’épisode en donnant l’exhortation plus précise sur l’amour. « Je vous donne un commandement nouveau. Aimez-vous les uns les autres. » C’est « nouveau » dit Jésus, dans le sens de donner un nouveau sens au commandement, mais il n’est pas moins qu’il est un commandement. Nous pensons rarement que l’amour est un commandement. L’amour est plutôt un mouvement psychique qui se soulève quand la situation est favorable. Mais ce n’est pas le cas, du moins pour le vrai amour. Donc, le troisième aspect de l’amour est, peut-on dire, (diapo 3) qu’il est un amour obéissant. Dieu avait donné autrefois aux Israélites ce qu’on appelle Décalogue, c’est-à-dire dix commandements. Ces commandements sont composés en deux parties : amour pour Dieu et amour pour les hommes. A un scribe qui vint à lui et lui demanda quel est le plus grand commandement, Jésus répondit que le plus grand commandement est d’aimer Dieu de tout cœur, de toute âme et de toute force, puis le deuxième qui est aussi grand que le premier, est d’aimer les prochains comme soi-même. L’enseignement de Jésus à ce sujet était si puissant, car Jésus lui-même était obéissant à ce commandement d’amour de Dieu. Il était obéissant jusqu’à la mort. Le vrai amour peut se produire quand nous obéissons au commandement de Jésus. Nous aimons, car le Seigneur nous a ordonné de le faire. Quand nous sommes basés sur l’obéissance, nous pouvons produire le véritable amour et cet amour perdure et nous permet de porter beaucoup de fruits au final dans nos vies. L’amour de Pierre, quand il s’enhardit, était admirable, mais il est faible. Il n’était pas du genre de l’amour brisé de Judas. Mais son était néanmoins humain, et l’amour humain succombera à tout moment. Un peu de façon anecdotique, parmi les mots juifs, il y a ce mot Tsoumroum. Il est cité une fois par Simon Veil. C’est que la création de Dieu n’est pas une manifestation de sa puissance, mais son retrait pour que l’autre existe. Ainsi, Dieu se retire comme l’océan pour que la terre surgit. Luc Ferry qu’encore et la dernière fois je cite, dit, « la pesanteur » est la cause de la rupture pour le couple. L’un dit à l’autre, « M’aimes-tu ? » l’autre dit, « Bien sûr que je t’aime » ce qui est interprété  « Bien sûr, foutez-moi un peu la paix. » Si nous insistons sur nous, désir d’être aimé plus que l’autre, nous sommes pesants. Nous devons savoir parfois nous retirer pour que les autres existent. Humainement, c’est difficile et on devient vulnérable, mais la solution de l’obéissance au commandement nous rend capable de le faire, d’où l’amour endurant.
(diapo 4) Donc, si nous récapitulons, ce serait comme cette diapo. Qu’est-ce que l’amour spirituel exhorté vivement par le Seigneur pour son peuple ? L’amour spirituel est d’abord pratiquant et il rend l’amour lui-même puissant, différemment de l’amour humain et rend ceux qui le possèdent vivants, ensuite il est saint et pieux pouvant même aimer l’ennemi. Puis finalement, l’amour est obéissant et cette obéissance au commandement d’amour rend l’amour perdurer. Que Dieu vous inspire davantage dans votre vie quotidienne cet amour spirituel, Agapè, montré par Jésus lui-même par son exemple et en le pratiquant et en y obéissant, vous éprouviez le bonheur et la joie indicible tous les jours de votre vie.  


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