JESUS
MONTRA L’EXAMPLE POUR L’AMOUR
Jean
13 :1-38 (lisez 13:1-17)
Verset Clé
13 : 8
« Pierre lui dit : Non, jamais tu ne me laveras
les pieds. Jésus lui répondit : Si je ne te lave, tu n’as point de part
avec moi. »
La dernière semaine, nous avons appris que Jésus parla de la
vie éternelle. Qui sera plus précieux pour l’homme de gagner le royaume de Dieu
et la vie éternelle ? Si tout au moins, Dieu existe. Il n’y a pas plus
grande injustice qu’un homme bon et pur subisse le même sort que le pire
méchant de ce monde, comme Stephan Paddok ou Anders Breivik ou même Hitler.
Pascal dit, « S’il y a un Dieu, il ne faut aimer que lui et non les
créatures passagères…. Et c’est la conclusion des sages : il y a un Dieu,
ne jouissons donc pas des créatures. » Donc, Jésus parlait au début et à
la fin de son dernier discours de la vie éternelle, « Celui qui aime sa
vie la perd, et celui qui a de la haine pour sa vie dans ce monde la conservera
pour la vie éternelle. » « Et je sais que son commandement
c’est-à-dire la parole de Dieu est la vie éternelle. » Donc, étudions
continuellement la parole de l’évangile de Jean, pour avoir accès à la vie
éternelle. Quand nous l’aurons dans notre âme, nous jouirons d’un bonheur
inaltérable et notre soif sera entièrement étanchée. Si quelqu’un n’a pas de la
vie éternelle, il a toujours des problèmes tous les jours. Puis il s’en sort tant
bien que mal et survivent dans un monde acharné. La victoire est un mot loin de
sa bouche. Au lieu de la foi, il opte l’altération (absence de constance) comme
mode, en disant, « j’ai un petit doute. » Qu’un grain tombe en terre
et meurt signifie qu’il meurt à son raisonnement humain et croit en toute
puissance de Dieu. Mais une fois décidé de mourir, sa vie, quoi qu’elle arrive,
est aplanie, et le Seigneur lui donne la victoire. Pendant le voyage de
l’Ecosse, une enfante d’à peine de 10 ans m’a demandé comment John Knox a pu
tuer la reine Marie Stuart, n’est-ce pas trop cruel et inhumain ? Si c’est
au nom de Dieu, n’est-ce pas que Dieu soit trop impitoyable ? Pour son âge,
c’était une question trop adulte, me paraît-il. Alors, je me souviens que j’ai
eu du mal à expliquer et donc j’ai un peu bégayé. En tout cas après avoir
écouté mon explication, elle semblait qu’elle ait compris que si on a la
conviction et la foi, un croyant peut être vainqueur du mal, de Satan et ses
pions, quelle que soit la difficulté celui-ci cause dans la vie. Oui, c’est
cela, si nous avons assurance de la vie éternelle et la foi en Dieu, la
difficulté de la vie n’est pas un problème, le Seigneur Dieu nous donne la
victoire. Les gens disent : « quelques jours Happy, c’est
tout. » Non, pour l’homme, il est obligé d’être heureux à l’éternité. Et
il doit remporter beaucoup de victoire pendant sa vie sur la terre au-delà du
soit apparemment malheureux. C’est la volonté de Dieu. A partir du chapitre 13,
c’est le dernier entretien de Jésus avec ses disciples, et il est nommé
discours dans la chambre haute. Le temps est haletant, car bientôt Jésus sera
arrêté par les religieux et mise à mort et enseveli. C’était donc un discours
d’adieu et un testament de Jésus.
Premièrement, les savoirs de Jésus. C’était avant la Pâque.
A chaque Pâque, Jésus monta à Jérusalem pour adorer Dieu, selon la coutume
d’Israël. Mais cette Pâques est la dernière pour sa vie, car à cette Pâque, il
sera pendu sur le bois infâme, comme Agneau de Dieu. Jean-Baptiste qui était
venu comme précurseur du Messie naissant 6 mois avant lui s’écria en le voyant
venir vers lui dans le Jourdain, « Voici, l’Agneau de Dieu qui ôte le
péché du monde. » A chaque Pâque, les Israélites commémoraient l’Exode qui
s’était produit environs 15e siècle av. Jésus-Christ, pendant lequel
Dieu, avec son bras fort, avait sauvé Israël du joug d’esclavage du Pharaon
d’Egypte qui avait duré déjà plus de 400 ans. Pour cette œuvre, Dieu ordonnait
aux Israélites d’immoler les agneaux sans tâches et appliquer leur sang sur les
poteaux et linteaux des portes, afin que pour le dernier parmi dix fléaux de la
mort de tous les premiers-nés en Egypte, l’ange envoyé ne frappe pas les
enfants d’Israël, mais outrepasser pour tuer seulement ceux en Egypte.
Jésus confessa que « Et moi, quand j’aurai été élevé de
la terre, j’attirerai tous les hommes à moi. » Son sang a une telle
efficacité de sauver tous les hommes sur la terre. Il est l’Agneau pascal pour
tous les hommes, afin que quiconque croit en lui ne meure pas, mais vive. En
effet, la situation de tous les hommes de tout époque et de tous les pays du
monde, s’apparente à celle des Israélites en esclavage qui devaient peiner toute
leur vie dans les corvées insupportables jusqu’à ce qu’ils meurent dans
l’amertume. Chacun a beau sourire d’une vie paisible. Jésus dit que quiconque
commet le péché est esclave du péché et le péché joue un rôle du contremaître
impitoyable durant toute notre vie qui nous exploite jusqu’à ce que finalement
il envoie chacun de ses esclaves à l’enfer, car la Bible dit, « le salaire
du péché est la mort, après quoi vient le jugement. » Mais Jésus vint
comme Agneau de Dieu qui ôte le péché du monde. Alléluia, quelle bonne
nouvelle ! En mourant sur la croix il efface et invalide tout l’effet du
péché dans le corps de chacun, en sorte que désormais, il devienne une nouvelle
créature toute pure. C’est une histoire incroyable. Mais, Jésus l’accomplit en
mourant sur la croix. Donc, il s’écria d’une voix forte sur la croix,
« Tout est accompli ». C’est vraiment formidable.
Le moment est donc très haletant et il est aussi très crucial,
alors que fit Jésus à ce moment ? Comme nous allons voir, Jésus n’alla pas
faire un repli pour oublier tout. Si c’était un homme normal, il aurait dit,
« vous pouvez me laisser seul tranquille ? Veuillez m’excuser ? »
Mais ce n’était pas ainsi. Jésus continua de servir ses disciples. Jésus, même
si demain il mourrait, il savait qu’il dut accomplir la mission qu’il lui avait
confiée. Combien cette vie de mission est-elle belle ? Un philosophe qui
dit, « même si demain le monde s’écroule, j’implanterai un pommier. »
L’homme est l’homme, car il a la mission ici-bas. Dans le verset 1, le fait que
Jésus sut porte une très grande importance. En effet, nous faisons semblant
de savoir beaucoup de choses, mais en réalité, nous ne savons pas grande chose
sur la vie. Beaucoup de philosophes français se posaient beaucoup de question
sur l’existence de l’homme. Après avoir médité là-dessus, ils en vinrent à
conclure que la vie de l’homme n’est venue nulle part. Or, le problème est
qu’ils ne pouvaient nier les problèmes cruciaux tels la moralité et l’éthique,
et ces choses les tracassaient vraiment. Ils ne pouvaient comprendre pourquoi
l’homme souffre beaucoup à cause de la culpabilité, alors que les chiens et les
chats sont si tranquilles sans problème. Donc, avec le point de vue athéiste,
ils luttaient toute leur vie, et finalement conclurent que l’homme est né comme
ça. Ils abandonnèrent leur recherche et dirent simplement que l’homme a le sens
quand il vit correctement selon la morale et l’éthique sur chaque moment de sa
vie, car la vie humaine est comparable à une nacelle sur l’océan, sans savoir d’où
il vient ni où il va. Donc, on n’as pas besoin de savoir l’avenir, mais le
présent compte. L’enfer c’est l’affaire de l’avenir, donc est exclu de leur
domaine de pensée. Sartre, qui est l’existentialiste athée représentatif dit
que l’enfer n’est rien d’autre que les autres gens au milieu desquels il lutte pour
survivre.
Par-dessus tout, la vie de ceux qui optent ce point de vue
est remplie de tristesse. Ils ne savent pas pourquoi ils sont si tristes, donc,
ils pleurent toute la nuit. Mais ce qui rend le plus triste est ce manque
d’amour. Les gens cherchent l’amour parfait, mais c’est un mirage. Certains
cherchent l’amour du père, ou certains l’amour d’une mère. Je connais une
histoire racontée par mon mentor décédé. Il y eut un jeune chirurgien spécialiste
de plantation de cœur. Il avait pour une petite amie une jeune fille qui était
elle aussi une chirurgienne spécialiste de plantation de cœur. Au bout de
certain temps, leur relation se brouilla. Puis quelque temps après, le jeune
garçon tomba malade et il s’est avéré qu’il eut un cancer qui était incurable.
Au chevet du lit de mort, la jeune femme entendit confesser son copain,
« quand je t’ai connu, tu étais comme ma mère. Peut-être que j’ai trop
cherché l’amour de ma mère à travers toi, pardonne-moi. » Puis, il expira.
Au fait, la vie qui ne sait pas d’où vient et où va, est une
vie triste. Son possesseur est un chien aveuglé pour ramassée ici un peu là un
peu les miettes de l’amour, et finalement il décède avec un chagrin
incontrôlable. Mais Jésus sachant que l’heure est venu de passe de ce monde au
Père, aimait les siens jusqu’au bout. Donc, on peut dire que le sens de vie est
étroitement lié à l’amour. Il y a trois sortes d’amours selon les philosophes,
eros, philos, et agapès. Eros est l’amour charnel. Philos celui entre amis.
Pour le premier, même si la Bible n’en parle pas, c’est aussi un don de Dieu.
Luther en a parlé, le rôle d’Eros dans la relation conjugale. Le problème,
c’est que cet amour est foncièrement égoïste. Donc, il consiste à se satisfaire
par l’acte de recevoir. Il n’est pas quelque chose qui donne. Agapé est par
contre, l’amour qui donne. Luc Ferry qui se dit agnostique, en réfléchissant
sur le sermon d’un prélat sur l’amour, en vient à accepter qu’Eros n’a pas de
valeur s’il ne se sublime pas jusqu’à l’Agapé, l’art de donner. Et cet Agapé ne
se trouve qu’en Dieu, car Dieu seul peut véritablement donner. Eros nous fait
sentir quelque satisfaction, mais il est momentanée et laisse l’arrière-goût
amer. Mais Agapès satisfait vraiment l’âme, car il touche à l’éternité, le cœur
de Dieu profond pour sauver l’homme de la vanité et conduire à son Royaume. Il
donne à l’âme la joie indicible. Jésus est venu sur la terre pour enseigner cet
amour.
Pour l’homme l’art de vivre dont le monde fait la recherche
et le développement si attentivement, est rien d’autre que le savoir vivre. Mais
les gens se trompent. Jésus est le parfait exemple du savoir vivre. L’homme a
pleine de peines dans sa vie. Sa vie semble parfois de marcher moment par
moment dans le gouffre de la mort. Que faire ? Le Psalmiste David dit,
« Quand je marche dans la vallée de l’ombre de la mort, je ne crains aucun
mal, car tu es avec moi : Ta houlette et ton bâton, voilà mon
réconfort. » David est un jeune homme dont la spiritualité a eu atteint à
la crête. Jésus sut vivre ce moment douloureux. Qu’en dit la Bible encore ?
Jésus a d’autres savoirs. Jésus sut que son heure est arrivée pour lui de
passer de ce monde au Père. Cela signifie un intolérable supplice qu’il devait subir :
la mort sur la croix. Or, Jésus a eu deux autres savoirs. C’est marqué dans le
verset 3. D’abord, il savait que le Père avait tout remis entre ses mains.
Ensuite, il savait qu’il était venu de Dieu et il s’en allait à Dieu. Bien sûr
que la première constatation nous paraît appartenir à Jésus seul, et à quelque
degré près, c’est vrai. Car Jésus seul est capable de faire son œuvre puissante
et cela grâce à la puissance de Dieu en lui. Mais quand Jésus parle de la
puissance de la prière, il dira, « En vérité, en vérité, je vous le dis,
celui qui croit en moi, fera, lui aussi, les œuvres que moi je fais, et il en
fera de plus grandes, parce que j’en m’en vais vers le Père. » Que veut
dire cela ? Jésus savait que le Père le rendait capable d’exercer de si
grandes œuvres de Dieu, soit guérison, soit miracles. Mais quand Jésus fera
défaut, ceux qui restent sur la terre feront de plus grandes choses, à force de
quoi ? C’est à force de l’Esprit Saint que Dieu confère aux gens restants
et croyants en Dieu. Donc, nous devons ce savoir vivre. Le chrétien est celui
qui a le savoir vivre puissant. Nous avons trop de tendance de limiter nos
capacités et voir notre vie incompétente. Ensuite, Jésus savait d’où il venait
et où il allait. Ce savoir divin de Jésus doit être aussi le nôtre. Nous devons
savoir notre provenance qui est Dieu et notre destination qui est aussi Dieu.
Si nous sortons de la maison à l’aurore, nous savons qu’au crépuscule, nous
retournons à la maison. De même, nous mourrons sans faute, mais nous
retournerons à la maison du Père.
Alors si on ajoute à ces savoirs, le quatrième savoir vivre,
ce serait l’amour des prochains. Nous sommes là pour aimer non pour haïr. Cela,
nous le verrons plus tard, la semaine prochaine. Mais j’aimerai seulement
attirer votre attention, que ce quatrième savoir vivre qui est devenu la déontologie
chrétienne pour toutes les générations ultérieur est le secret du bonheur de
tous les hommes. C’est pourquoi Jésus dit dans le verset 17, « Si vous
savez cela, vous êtes heureux, pourvu que vous le mettez en pratique. »
Deuxièmement, Jésus noue la relation d’amour avec ses
disciples. Alors que fit Jésus, ensuite ? Jésus se leva et ôta ses
vêtements et prit un linge dont il s’entoura. Ensuite il versa de l’eau dans un
bassin et se mit à laver les pieds des disciples et à les essuyer avec le linge
qu’il avait à la ceinture. En Asie Mineur, comme le chemin est poussiéreux, les
gens qui ne portent que la sandale sans chaussette, devaient se laver les
pieds, de peur que les poussières mixées avec les sueurs fassent émaner des
odeurs insoutenables. Si on est maître, c’est le serviteur qui lui lave les
pieds. Si on est un simple homme, on se lave lui-même, et s’il on est en groupe, on se lave les pieds
les uns des autres. Alors, comme on était en groupe et que Jésus était Maître,
il était normal que les disciples se discutent pour savoir qui laverait les
pieds de Jésus et qu’ils se lavent les uns des autres. Mais ces disciples
étaient tous des fainéants ; ils n’avaient aucune idée de laver les pieds
de leur maître, pas plus que de se laver les uns les autres.
Alors Jésus se leva et se mit à laver les pieds sales et
malodorants des disciples y compris ceux de Judas. Vraiment l’humilité de Jésus
est au-delà de notre imagination. Anselme, un des scholastiques du haut moyen
âge, se mit à discuter avec son ami Boson pour faire avancer pourquoi Jésus dut
devenir homme. Sa spéculation est étonnante, car comme la femme commit le
péché, le sauveur dut venir de la femme, et comme elle a mangé de l’arbre, le Sauveur
doit mourir sur l’arbre, etc. En tout cas, il a réussi de convaincre son ami
avec sa discussion au sujet de la doctrine inévitable de l’incarnation du
Sauveur. Mais selon la Bible, l’incarnation est une chose inévitable, car Dieu
veut renouer la relation d’amour avec l’homme qui avait été brisé à cause de sa
désobéissance. Cette restauration est une tâche très difficile et laborieuse.
Car une fois le péché est commis, sa traçabilité est si remarquable, qu’il ne
s’effacera jamais. Dieu veut un sacrifice de fonds qui efface toute cette
traçabilité, ce qui n’était pas possible par d’innombrables animaux sur l’autel
dans l’ancien temps. Il n’y a aucune chose qui le rendait possible, car
l’animal sans tâche n’est pas complet, et qu’il fallait un être humain pour
racheter un homme, mais tous les hommes sont souillés. Dieu a décidé d’envoyer
son Fils unique en qui il n’y a aucun péché. En le faisant mourir sur la croix
comme rançon, Dieu a enfin réussir effacer toutes les traces et les tâches du péché en l’homme. Par
conséquent, la relation brisée entre Dieu est l’homme en vient à être
parfaitement rétablie.
Comme nous avons vue l’exemple des petits amis de chirurgien
là-haut, pour tout homme, le problème de la relation d’amour est crucial. Tout
semble être basé sur ce problème. Dans cette société, il y a trop de gens qui
souffrent à cause de la relation brisée. Missionnaire Rébecca m’a cité la
publicité de la poste qui parle de l’expédition de colis quand quelqu’un
alterne le séjour entre la mère qui habite en Bretagne et le père en Auvergne.
Cela montre le phénomène banalisé de la coupure de la société. Les gens se
consolent en disant que ça vaut la peine d’être éduqué plus richement par deux
familles que par une famille, une idée dingue. Mais dans le monde il y a
d’énormément de gens qui souffrent de la relation brisée. Parfois le sentiment
de blessure causé par la relation brisé de la famille est tellement profond
qu’il est censé être irréparable. Et il dure parfois tout au long de la vie.
Mais il y a un moyen qui est seul et qui rend capable la réparation. Dieu le
sait, et c’est pourquoi il est descendu sur la terre. Dieu se dit Père, comme
il le disait à David, mais l’homme qui n’est pas aussi saint que David, a
difficulté de croire à ça. Dieu dit mille fois aux hommes qu’il est pour eux
comme Père, mais tous les hommes hochent la tête. Avec crainte et méfiance, la
relation ne se renouera jamais. Dieu a décidé de venir auprès d’eux pour qu’ils
puissent vraiment s’assurer qu’il est si aimant et débonnaire comme père qui
pardonne tout. Jésus vint pour ça sur la terre et prit soin des 12 disciples
comme un père aimant qui prit soin de ses enfants.
Troisièmement, Jésus enseigna à Pierre récalcitrant d’avoir
part avec lui. Pour l’homme donc il est très difficile d’avoir relation avec
Dieu. Il ne l’accepta pas quoi que venu sur terre. Mais Jésus persévère. Alors
après avoir lavé tous les disciples, Jésus arriva aux pieds de Pierre. Pierre
avait une grande gueule, si bien qu’il était porté à la fanfaronnade à chaque
occasion. Cette fois-ci aussi, il ne rata pas l’occasion et se mit à vanter.
« Toi, Seigneur, tu me laverais les pieds ! » Un peu plus tard,
à la parole de Jésus, « tu ne le comprends pas maintenant, mais tu le
comprendras plus tard, » il dit : « Non, jamais tu ne me
laverais les pieds. » Normalement, à chaque mission, Jésus commença par
Pierre qui était le top disciple, en le mettant au premier rang. Mais par je ne
sais quelle raison, cette fois, Jésus met Pierre à la dernière place. Surement,
c’est Pierre qui choisit cette place, car il faisait toujours semblant à être
le plus humble homme du monde. Donc, il voulait être la dernière personne qui
veuille être servi, en espérant qu’entretemps, le maître soit se fatigue soit change
d’avis. Mais voyons, ce n’était pas la vraie humilité. En fait, quand Jésus
veut servir, nous devons avoir cette attitude, « premier arrivé, premier
servi. » Nous devons ruer vers lui pour être le premier servi. Si nous
acculons en nous disant, non non, les autres d’abords, ce n’est pas parce que
nous sommes humbles, mais plutôt parce que nous sommes orgueilleux. Une fille
est admirablement débrouillarde, mais le problème est qu’elle est si fière de
cette capacité, qu’elle refuse l’aide et le conseil utile chaque fois, et reste
toujours dans le même état. Autant pour elle. Eups pardon ! En tout cas,
ce n’est pas une bonne attitude. Jésus n’apprécie guère ça, nous serons
susceptibles d’être grondé par lui, dans ce cas. Quand j’étais petit, j’étais
tellement orgueilleux que je n’ai pas bien accepté le service des autres. Par
exemple, ma mère m’a dit toujours « Song-A (c’est l’appellation affective,
car je m’appelais « Nak-Song »), mange ça ! puis dès que je
termine ça, elle apporta un autre en disant, « mange ça ») je me suis
parfois énervé et lui répliqua pas gentiment. Je regrette maintenant, quoi que
ça soit trop tard. En tout cas, à cause de la fierté inutile, les gens ne
reçoivent pas facilement le service des autres. Le peuple de tiers monde reçoit
le service du peuple riche est plutôt normal. Il n’y a aucune gêne. Mais le
peuple riche reçoit le service du peuple pauvre, c’est trop humiliant. Mais
dans ce cas aussi, il faut savoir accepter ce service, car par ce service, dit
Jésus, il est servi. Mais cette fois-ci, par ce service, lui-même est en train
de servir.
Que dit Jésus ? Jésus dit, « Si tu ne te lave, tu
n’as point de part avec moi. » C’est un vif sujet de notre message de ce
matin. Jésus est en train de parler de la relation entre lui et Pierre qui peut
se généraliser à tous les hommes sur la terre. Chacun doit se laisser laver les
pieds par les mains du Seigneur, sans quoi il est privé de la relation avec
Dieu.
Ici, se laver les pieds veut dire se purifier de la saleté
du cœur par la main du Seigneur qui est mouillé de grâce. Nous sommes fondamentalement
sauvés car nous sommes baptisés par le sang de l’Agneau que nous acceptons (10).
Jésus nous a lavés le corps par l’eau de fontaine de grâce au ciel creusé par
le mystère de la croix. Malgré ce salut d’une fois pour toute, pour le moment nous
vivons sur la terre poussiéreuse, donc nous salissons les pieds chaque jour.
Nous avons donc besoin de nous laisser laver les pieds chaque jour, comme si
nous nous lavons les pieds chaque jour en rentrant à la maison. Ici,
l’important est non le lavage physique de nos pieds, mais il s’agit du problème
du cœur. Par cœur, nous recevons le service du Seigneur et nous nous purifions
chaque jour. Parmi les onze disciples, Judas se laissa laver les pieds par la
main du Seigneur, comme les autres. Mais il n’était qu’un acteur de mime. Sans
rien parler, comme Pierre, il semblait recevoir le service du lavage de Jésus,
mais au fait, il ne recevait pas vraiment le service de Jésus. Les légalistes
de notre pays mettent l’accent sur l’observation de la loi et des rituels,
sinon c’est une secte. Mais ils ne vivent pas vraiment selon la loi, simplement
font des efforts d’être au maximum correctes. Dans le sermon sur la montagne, quand
Jésus dit, « si votre justice n’est pas supérieure à celle des scribes et
des Pharisiens, vous n’entrerez point dans le royaume des cieux, » ce
n’est pas pour observer mot à mot toutes les lois, mais nous devons aimer le
royaume de Dieu et sa justice, c’est-à-dire y ajouter le mouvement de cœuret
d’amour. A la rigueur, nous n’arrivons pas facilement nous endormir la veille à
la pensée que nous lui rendront culte le dimanche, sans nous dire :
Aaaah^^h, on y va, car tous y viennent, ou il faut remplir la place, le pasteur
a dit 250. Dieu n’agrée pas vraiment nos services sans cœurs, comme nous ne
sommes pas réjouis d’un service d’accueil de l’hôte d’un gîte sans cœur. Nous
pouvons faire beaucoup de geste philanthropique, mais sans addition du cœur,
cela n’est rien. Paul dit, « Quand je parlerai les langues des hommes et
des ange, si je n’ai pas l’amour, je suis du bronze qui résonne ou une cymbale
qui retentit. Et quand j’aurais le don de prophétie, la science de tous les
mystères et toute la connaissance, quand j’aurais même toute la foi jusqu’à
transporter les montagnes, si je n’ai pas l’amour, je ne suis rien. » La
relation formelle n’aide pas vraiment l’homme. Seule la relation d’amour et de
cœur aide. Nous devons nous humilier pour recevoir le service du Seigneur.
En tant que chrétien, nous disons très souvent avoir
relation personnelle avec Jésus ou avec Dieu, ce qui fait intriguer les
non-croyants. Que signifie cela ? C’est justement d’avoir part avec lui.
Si nous acceptons Jésus comme Dieu incarné et nous laissons laver notre coin
sale de la vie, nous en venons à avoir et nouer la relation personnelle avec
Dieu.
En langue française, avoir part avec Dieu peut être comparable
avec les mots : faire partie de. Donc, nous pouvons dire que si je ne te
lave, tu ne fais point partie de moi. Mais à mon avis, même si je ne suis pas linguiste,
selon mon expérience, ces deux expressions idiomatiques marquent des sens un
peu différents. Avoir part avec quelqu’un a un sens passif. Imaginez que
Bergère Béatrice a préparé un gâteau de chocolat et elle a coupé en 6 morceaux
selon le nombre annoncé de sa convive, et qu’elle distribue chacun un morceau,
et son mari qui disait rentrer tard, annulant le rdv, vient de rentrer, alors,
il n’a pas de part. Donc, c’est passif. Mais « faire partie de »
signifie que chaque partie a un rôle positif. En tant que membre d’un corps,
elle contribue à un fonctionnement quelconque, comme chaque partie des organes
du corps. Donc, pour recevoir la part de Jésus, nous n’avons rien à faire,
seulement ouvre la bouche et recevoir un morceau de Dieu, gâteau peut-être. On
n’a même pas besoin de tendre les pieds, car la main du Seigneur viendra et me
lavera les pieds. Mais seulement s’il y a une chose nécessaire, comme je vous
l’ai dit, c’est le mouvement de cœur. C’est d’accepter et croire. Quand un
homme a été invité aux noces du roi, mais le roi entre dans la salle de fête, et
en voyant un homme invité être mal-vêtu d’un vêtement de jean peut-être, le roi
en colère le chassa dehors. Il est donc important de proprement vêtir comme en
trois pièces, quand vous venez au dimanche rendre culte. Mais le plus
important, c’est que notre cœur soit bien disposé pour recevoir la présence de
Dieu. C’est cela qui est le seul aspect positif, et le reste, c’est Jésus qui
s’en occupe. La repentance est le mouvement numéro un de cœur. 1Jean 1 :9
dit, « Si nous confessions nos péchés, il est fidèle et juste pour nous
pardonner nos péchés et nous purifier de toute injustice. » Si nous
confessons nos péchés par l’écriture du témoignage de vie, notre Seigneur
fidèle vient nous pardonner une fois pour toutes. Puis si nous confessions nos
péchés dans chaque réunion de témoignage de jour ou de la semaine, notre
Seigneur fidèle vient nous laver nos pieds salis chaque fois.
De même avoir part avec le Seigneur est un caractère passif,
de même avoir part avec le Seigneur au bout de notre voyage est passif. Il
s’agit de l’héritage céleste dans le royaume de Dieu. Après avoir couru la
terre, nous aurons part avec le Seigneur, c’est-à-dire que nous aurons part
réservé pour un héritage céleste qui ne se flétrit, ni se corrompe, ni se
souille.
Puis faire parti du corps est quelque chose d’actif. Jésus
parle de faire violence pour gagner le royaume de Dieu. Nous devons forcer
nous-mêmes, pour faire l’exode du pays du mal pour être citoyen du royaume de
Dieu, car Satan nous attire de derrière pour faire de nous ses proies
misérables. Quand nous acceptons Jésus et son évangile, nous faisons partie de
son corps. Jésus dit que celui qui est baigné n’a pas besoin de laver le corps,
car tous sauf un font partie de son corps. Quand nous acceptons Jésus et
croyons en lui, comme il a promis, nous sommes transportés de la mort à la vie,
et nous ne venons pas au jugement. C’est parce que nous faisons partie de son
corps. Cet événement crucial arrive souvent quand quelqu’un se sent appelé. Dès
le moment où Jésus vit 4 grands garçons au bord de la mer de Galilée, il les
appela pour devenir pêcheurs d’hommes, alors qu’ils étaient tous les pécheurs
de poissons. Ainsi dès le premier moment, ils faisaient partie de la compagnie
de Jésus. En général, selon Henry Bryant, les participants au culte sont les
appelés de Dieu, c’est-à-dire ceux qui font parti de son corps et sa mission. (à
suivre pour la semaine prochaine…)
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