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dimanche 1 octobre 2017

Jean 12 :12- 24 (M de 1/10/2017)


JESUS ENTRE A JERUSALEM ET DIT LE GRAIN DE BLE
Jean 12 :12- 24
Verset Clé : 12 :24
« En vérité, en vérité, je vous le dis, si le grain de blé ne tombe en terre et ne meurt, il reste seul ; mais s’il meurt, il porte beaucoup de fruits. »
Quand je suis arrivé en France, j’ai suivi le cours de français à Grenoble. Alors en vue d’apprendre le français, avec un des élèves venu de la Mexique, je suis allé voir un film dont le titre est oublié, le contenu l’est aussi, mais une chose qui reste encore dans mon esprit est qu’un couple a cité cette parole très touchante du grain de blé. Le film n’a rien à voir avec la chrétienté, mais le couple personnage a cité cette parole. Alors j’étais errant à l’époque, sans croire vraiment en Dieu, et après avoir cru en Dieu en étudiant la Bible, je me suis aperçu que ce couple a cité cette parole de l’évangile selon Jean. Mon point est que cette parole est tellement célèbre, que, même dans le monde, et en en étant touché, les non-croyants sont portés à la citer ou l’adorent, selon leur expression. Mais si nous étudions un peu plus profondément l’évangile selon Jean, nous nous apercevons qu’elle comporte vraiment une grande vérité concernant l’humanité. Cet axiome ressemblant à un principe divin n’est en réalité qu’une révélation de l’aspect de la vie humaine. Etudions attentivement ce principe de la vie et en le mettant en pratique recevons beaucoup de bénédiction promise par Dieu. Avant d’enseigner cette vérité, Jésus entra dans Jérusalem très humblement. On dit que c’est une entrée triomphale, car non seulement ovationné par la foule, mais par cette entrée, Jésus va écraser la tête de l’ennemi et le mettre au spectacle. Mais en réalité, c’était une entrée tout à fait humble de part Jésus, le Fils de Dieu. Donc, de même que la semaine dernière nous avons reçu beaucoup de grâce par les deux thèmes : la foi et le dévouement, de même cette semaine nous recevons beaucoup de grâce par ces deux nouveaux thèmes importants : humilité et sacrifice, deux secrets de la chrétienté fructueuse. Que Dieu vous bénisse avec ces enseignements ce matin.
I. L’entrée triomphale mais tout à fait humble de Jésus dans Jérusalem.
Jésus était encore à Béthanie, chez Marthe et Marie pour un repas. Jésus fit le préparatif du voyage le lendemain. Déjà pas de gens sont venu voir Lazare qui fut ressuscité. Puis pendant une nuit, la nouvelle de sa présence en Judée se rependit rapidement, en sorte que dès qu’il prit la route, il fut entouré par la foule nombreuse. Jean dit que cette foule était celle des gens qui montaient à Jérusalem pour la fête. De quelle fête s’agit-il ? Précédemment Jean avait dit que c’était la Pâque. Les gens y montèrent pour se purifier durant cette fête. Si on est Juif, il est obligé que chacun monte à Jérusalem au moins une fois par an. C’était leur tradition. Dans un film célèbre, « A cause des traditions, chacun sait qui il est et ce que Dieu veut qu’il fasse » dit Topol, « sans elles, la vie sera aussi instable qu’un violon sur le toit ». Pessah ou Pâque juive est au mois d’avril au printemps, la saison de la récolte d’orge, et elle commémore la sortie du peuple de l’Egypte. Pendant le règne du roi de Juda Josias, cette cérémonie en vue de la commémoration prit l’élan, ce qui contribua fortement au mouvement de l’unification de la nation. C’était dans 7e siècle av. Jésus-Christ. Or, pendant l’exile vers 6e siècle av. Jésus, le prophète Ezéchiel (45 :18-20) mentionne le rite de purification du temple à la Pâque par l’aspersion du sang des u sacrifice dans l’encadrement de la porte du temple. Quand Moïse dans le désert, transmit la parole de Dieu, Dieu décréta nombreuses prescriptions concernant la purification du temple et le lieu appelé saint des saints dans lequel le souverain sacrificateur asperge le sang pour purifier les péchés du peuple. En effet, le peuple d’Israël a eu une croyance qu’il y a la puissance purificatrice dans le sang de l’agneau. La foule voulut expérimenter cette puissance purificatrice pendant cette fête en se délivrant de leur lourd fardeau du péché. Or, à cette Pâque, Jésus, Fils de Dieu prenait le chemin de pèlerinage comme ces Israélites qui prirent la route à Jérusalem, avec un but très différent, car il allait y devenir lui-même l’agneau pascale.  
La foule prit des branches de palmiers et sortirent à sa rencontre, et ils criaient : « Hosanna ! Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur, le roi d’Israël. » « Hosanna » signifie en Hébreux l’appellation de 2e personne singulier : « de grâce, sauve-nous. » Il était habituellement crié dans trois fêtes nationales surtout fête des huttes. La foule, en criant ainsi, exprima leur désir de se voir sauver par le Seigneur. La plus part de la foule reconnut la seigneurie de Jésus à travers le précédent événement de la résurrection de Lazare (18). En en étant témoins, ou en écoutant cet événement mystérieux, le peuple juif se sentit approcher la fin du temps ou en tout cas d’un événement sensationnel pour eux. Il pensait que c’est vraiment ultime manifestation de la puissance de Dieu qui s’est révélé par la résurrection de Lazare. Ils pensaient qu’il donne lieu justifié à espérer la délivrance du peuple de la main des ennemis, à très bientôt. Ce cri était plein d’espérance et de joie. A l’époque, le peuple était sous le joug cruel de Rome colonisateur. L’empereur romain donna l’ordre et celui-ci devint la loi à laquelle tous les peuples de toutes les races devaient obéir. Le fait que Joseph et sa femme Marie, malgré la grossesse dut se déplacer vers Bethlehem était à cause du décret de recensement fait par l’empereur. Le peuple voulait être libre pour devenir une nation indépendante délivrée de tous ces jougs lourds. Donc, il crie, « Hosanna » et mit comme le refrain, « le roi d’Israël. » Cela se comprend car l’espérance d’Israël envers Jésus était incommensurable. Il se souvint du royaume d’Israël qui avait été autrefois gouverné par le roi David qui avait vaincu d’innombrables ennemis aux alentours. Loin d’être un bon stratège, David était vraiment un roi puissant, car il était basé sur la justice de Dieu. Le peuple espérait cette délivrance. Quand le peuple pensait à la justice de David, il eut la paix au fond de leur cœur. David était vraiment un roi d’Israël depuis longtemps attendu. Maintenant, en voyant la venue de Jésus, il pressentit que le nouveau roi à l’image de David venait.
Alors maintenant au point d’entrer dans la cité sainte de Jérusalem, que fit Jésus ? Jean cite, par force de citer Psaume d’Hosanna, encore l’autre verset de l’Ancien Testament qui a prophétisé justement cette scène d’entrée du Seigneur. Le roi d’Israël que le peuple a tant espéré, doit accomplir la volonté de Dieu. Ce ne doit pas être un roi du monde ovationné par l’espérance humaine du peuple. Il devait venir sous due forme prévue par Dieu. Beaucoup de gens expriment leur souhait pour Dieu, mais de façon tout à fait égoïste, un peu comme la théologie appelé celle de la prospérité à l’américaine, donc, en cas de non satisfaction de ce souhait humain, ils font la volte-face et vont même jusqu’à s’en vouloir à Dieu. Mais nous devons regarder la Bible, comment le traitement de Dieu envers le pécheur que nous sommes a été prédit. De nos jours, nous apprenons chaque matin, Amos. Amos est Zacharie sont de même ordre dans la Bible, en tant que petits prophètes. Le jour de l’Eternel est prédit par Amos. Ce jour était espéré par ses contemporains comme le jour de gloire et de lumière. Mais Amos dit approximativement, « vous voulez la lumière ? Non, ce ne serait que le jour des ténèbres. Vous voulez l’éclat ? Non vous n’aurez que l’obscurité. » Le malheur sera sans équivoque pour ce peuple qui gardait la forme extérieur de piété, mais qui reniait la puissance de Dieu, en se laissant idolâtrer par les diverses idoles de la chair. Ils offraient de grande quantité de sacrifices, car le pays était riche, mais ils ne cessaient de commettre en cachette le péché contre Dieu. Dieu ne pourrait pas tolérer de tels sacrifices, et viendrait juger la nation idolâtre. De nos jours, les gens pensent que manger l’hostie régulièrement ou de temps en temps suffirait pour s’assurer du minimum de salut. Puis, ils s’en vont à la maison horoscopique pour devenir le sort. Mais loin d’obtenir le salut, c’est plutôt le malheur et le jugement qui attendent les gens du peuple. D’où cette citation de Jean de Zacharie. Quoi que petit, le prophète décrit remarquablement cette entrée de Jésus. Il disait, « Sois sans crainte, fille de Sion ; Voici, ton roi vient, Assis sur le petit d’une ânesse. » Jésus devait entrer dans la ville selon le mode d’emploi de la Bible qui est humilité.
Donc, cette citation juxtaposée de Jean de Zacharie avec Hosanna de Psaume comporte un sens très important pour le peuple. Le peuple accueillit Jésus, comme roi, mais il l’accueillit faussement. Ils le nommèrent roi d’Israël chaleureusement, mais il ne vint pas comme roi politique, mais comme roi spirituel. Donc, c’est un avertissement de la part de Jésus qui connait tout. Jésus connaît tout y compris que quelques jours plus tard, ces gens si chaleureux feraient volte-face en lui tournant le dos, lèveraient leurs mains, pour crier « crucifie-le. » Le comportement humain est vraiment quelque chose d’imprédictible. Un homme à qui on fait confiance ne tarde pas de lever son talon. Ainsi pour tous les hommes dont la chair est fragile, avoir une fausse espérance sous prétexte de la foi, comporte un grand danger. Donc, il faut bien examiner la Bible et creuser la vérité pour l’adopter comme notre mode de vie du fond de l’âme, sinon le dégât sur nous sera irrécupérable. Donc, selon la parole écrite dans la Bible, Jésus trouva un ânon et s’assit dessus. Quel aspect humiliant de Jésus, et pour celui qui vient au nom du Seigneur. Mais c’est de cette manière que Jésus dût entrer dans la cité.
Maintenant regardons cette scène de montée de Jésus sur l’ânon. C’est trop rigolo que notre Seigneur Jésus monte sur le dos d’un petit d’une ânesse. Mais c’est comme ça notre Seigneur. Il est le propriétaire de tout l’univers. Si veut, il peut appeler les anges de tous les coins du monde et le porter sur les nuées de tapis volant. Ou il commande à l’homme de fabriquer une voiture de première classe par la technologie moderne pour voler. Mais Jésus ne le fit pas. Jésus monta humblement sur le dos d’ânon. Cela nous rappelle la parole de Paul, que quoi qu’il fût Dieu, il s’abaissa jusqu’à devenir l’homme, et de plus, il devint comme esclave. Et il meurt sur la croix. Au vu de cet aspect si humble de Jésus sur l’ânon, comme nous le voyons souvent dans le dessein biblique, les enfants ondulent les palmiers autour de la monture de Jésus. Le pécheur misérable a peur de s’approcher de Jésus. Les gens de ce monde ont la prémonition du jugement par un Dieu cruel. Mais devant ce Jésus sur l’ânon, personne n’aura plus peur de venir auprès de lui. Chacun peut venir tel qu’il est car ce roi humble fera le bon accueil et le bénirait. Jésus trainait le frange de vêtement par terre, car la taille d’ânon est trop petite. C’est vraiment rigolo.  
Faisons une remarque. Jésus est monté sur l’ânon qui, selon le récit d’autres évangiles n’avait reçu personne sur son dos. Personne n’a encore essayé. Jésus est pour ainsi dire un vierge, le pionnier de son chemin. Quant à cette monture d’un roi sur ânon, avant Jésus, il n’y avait personne qui le fit, après Jésus, il n’y aura personne qui le fait, car le monde aime trop l’aspect glorieux, tel cheval ou char doré, on l’adore comme dior. Mais sachez, après qu’il descendit, Jésus, laissant l’ânon quelque part, afin que quelqu’un, que ce soit de volonté ou de curiosité, essaie. Sûrement, tous les enfants, après avoir conduit Jésus devant et derrière et à gauche et à droit, après que Jésus descendit de l’ânon, se seraient amusé de monter et essayer la bête. Ils étaient de petits candidats de disciples. De même nous, qui sommes petits devant lui, devons essayer sur ce dos d’ânon. Notre Maître Jésus le permettra pour nous sûrement, et nous aurait regardés avec beaucoup de regard amusé et heureux. Nous devons essayer ce dos, et si on veut faire, on pourra faire même un tour de la ville.  
Imaginez si vous porter un pantalon des années 20 que personne vête et les cheveux dindon, vous promenez dans la rue. Quelle excentricité ! Les gens se moqueraient, « Oh là là, c’est une nouvelle mode » ! Imaginez si vous marchez la ville tout entière pour économiser l’argent pour le donner au pauvre. C’est trop humiliant. Un homme a dit par son impulsion qu’il irai dans un campus prêcher, mais après une nuit ensommeillé, il réfléchit : c’est trop humiliant, donc j’abandonne. Il est le fils unique d’une famille. Il y a beaucoup de princes et princesses dans ce pays qui n’aiment pas toucher des choses viles par leur main. Mais c’est ce que vous devez faire. C’est une nouvelle mode de Jésus. Jésus était la première personne qui l’ait essayé et laisse cette bête à la disposition de chacun pour leur essai.  
Nous connaissons un peu d’histoire anecdotique de la procuration de l’ânon avant que Jésus entra. Jésus appela deux des disciples à amener un ânon d’un tiers qu’ils trouveraient s’ils iraient quelque endroit. C’était ahurissant et dingue de recevoir de tel ordre. C’est une violation de la loi de Dieu ou du monde, qui interdit de voler. Mais c’est ce que Jésus demandait. Il leur dit, « si le propriétaire vous dit quelque chose, ne vous inquiétez pas, dites : Le Seigneur en a besoin. Alors il le laissera partir. » Les disciples y obéirent et amenèrent l’ânon pour que Jésus y montât. Cet ordre de se procurer la bête était très gênant pour les disciples, car quoi qu’ils fussent élevés par les parents peu éduqués, ils connaissaient quand-même les codes de l’étiquette du pays. Cela ne se faisait jamais jusqu’à maintenant. Mais Jésus défie les disciples qu’ils prennent le chemin qui n’a été jamais emprunté. C’était une façon excentrique, jamais imaginé par les mortels du pays. Mais si on change un peu mode de réflexion, nous trouvons que c’est bien ça justement le soi-disant esprit entrepreneurial. Si tout le monde y allait, ce n’est qu’un chemin battu qui ne donne aucune sensation. Mais si personne n’y allait, mais si nous défions pour la première fois dans l’histoire, il n’y aura pas de plus sensationnel que ça. N’est-ce pas ? Si on vous dit, « allez voir votre banquier, cuisez le, et prête l’argent sans aucun garantie, pour l’investir dans une affaire qui est très visionnaire. » J’ai entendu d’un expert-comptable que parmi ses clients, il y a beaucoup de petits entraineurs qui étaient tellement déçus de la réception mitigée des banquiers français dont l’esprit est si étroit, qu’ils préféraient d’aller aux banquiers étrangers qui lui donnent avec la libéralité exceptionnel le prêt pour leur investissement. Pour être disciple, il ne faut pas que notre esprit soit borné. Nos disciples, par je ne sais quelle arrière-plan personnel ou familial, se bornent vite dans leur esprit, et se précipitent à critiquer les uns les autres, dès quelque incident défavorable leur arrive. Puis, ils déambulent ici et là loin de la foule. Le chemin de disciple est l’obéissance, bien sûr, mais ici dans cet épisode de la procuration de la bête, nous voyons un chemin non battu, que Jésus défia les disciples à prendre. Ils deviendront de grands entrepreneurs de Dieu dans l’avenir, s’ils y bien obéissent et suivent l’esprit. Il ne faut pas être trop frileux, disait comme d’habitude un entrepreneur dès qu’il ouvre sa bouche. Il faut défier l’inconnu et tenter l’inconnu. Dieu bénit cette nouvelle mode. Habituez-vous donc à la nouvelle mode. Le pasteur chantant qui joue l’harmonica est la nouveauté. J’ai rien trouvé de semblable dans google. Pour l’homme changer le mode est difficile, parce que je suis grandi comme ça, dit-on. Il prend des années et des années pour adopter un petit changement. Mais le peuple de Jésus doit être différent. Il doit être un peu adaptateur caméléonien. Nous devons souvent casser notre habitude ou coutume. Nous avons fait le prêcher dans le campus en invitant seul à seul. Mais depuis quelque temps, nous tentons d’inviter les gens au culte d’abord. Nous faisons le stand depuis deux ans. C’est du jamais vu. Dieu nous a donne un jamais vu dans un pays laïcisé, appelé Eveilc. Donc, il n’y a rien à craindre. Aucun obstacle quand on entreprend par la foi. Nous n’avons jamais essayé, c’est la première fois, mais rien n’empêche, car Jésus l’a déjà essayé, ce chemin.  
A la fin du verset 16, il est écrit, « pour lui, ils les avaient faites. » et ces paroles sont énigmatiques. Mais je pense que même si Jean garde le silence au sujet de la procuration de l’ânon pour Jésus, il en parle de façon indirecte par ces mots. Les disciples ne savaient pas pourquoi Jésus leur demanda ainsi d’amener l’ânon d’un tiers comme un acte de vol, mais quand Jésus fut glorifié, c’est-à-dire quand il fut ressuscité, c’est alors qu’ils comprirent finalement tous la raison. Ainsi, de même que Marie accomplit la volonté divine sans le savoir quand elle apporta le parfum – il s’agit de la crucifixion et la mise au tombeau –, de même les disciples accomplirent la volonté divine sans le savoir quand ils amenèrent la bête pour Jésus – il s’agit maintenant de la résurrection. Donc, cet acte de procurer l’animal est quelque chose qui prépare la monté de Jésus au ciel. Comment ça ? Souvenez-vous la dernière scène du film E.T. les enfants et E.T. sont élevés en vélo vers le ciel en arrière-plan de la lune et ainsi ils échappèrent à l’autorité qui les assiégea. Jésus n’a rien à voir avec la télékinésie pour s’élever ainsi. Mais, mon point est que Jésus qui fut monté si humblement sur le dos d’ânon, montera au ciel aussi très humblement. Selon la description de Luc, Jésus les amena jusque vers Béthanie, puis il leva les mains et les bénit. Pendant qu’il les bénissait, il se sépara d’eux et fut enlevé au ciel. Pour eux, après avoir adoré, ils retournèrent à Jérusalem avoir joie… » Jésus aurait pu monter au ciel au vu d’une grande assemblée y compris les ennemis qui l’avaient crucifié. Mais Jésus ne choisit pas cette option. Dès le début, la vie de Jésus était si humble. Même lors de l’ascension, Jésus était toujours humble. Aucun tremblement de terre, ou le son de tonnerre l’ont accompagné, même le grand chœur du ciel ne retentissait pas, mais seulement comme entre famille, Jésus monta au ciel. A la fin de la vie, nous serons ressuscité comme Jésus, avec le nouveau corps glorieux donné par Dieu. Mais notre finalité sera humble. Toute fin humain est humble, car Dieu dit : tu es fait de poussière et tu retournera à la poussière. Là sont mêmes que ce soit un millionnaire ou un mendiant. Nous les mortels doivent nous préparer à cette fin humble et vivre par la foi humblement durant notre vie. Quand nous serons dans une agonie profonde, Dieu viendra tendre sa main, pour nous retirer des grandes eaux par sa main bienveillante. Et nous serons accueillis dans le paradis. C’est la grâce. Notre récompense sera glorieuse outre-tombe, mais pour l’instant, la tombe nous attend. Nous pleurerons un jour pour le deuil de nos proches, et notre propre deuil. Mais ne vous inquiétez de rien, car le jour viendra où le soleil nous éblouit plus fort que jamais. Pour l’instant marchons à la manière de Jésus sur l’ânon.  
Donc avant de passer à la deuxième partie, retenons ce fait important. Tout passe, le pouvoir, la richesse, la gloire, le labeur, l’amitié, etc. Mais une chose qui reste. Paul dit que c’est l’amour. Mais selon Jean, c’est l’humilité. Pas l’humilité humaine, mais la vraie humilité dont St Augustin fit éloge, et le saint de 20e siècle de l’Afrique du Sud, Andrew Murray parlait toute sa vie, est la seule chose qui reste sur la terre. Tout disparait, nos noms, nos mémoires peut-être dans un siècle, vont disparaîtront. Mais si nous sommes assez humbles, le Seigneur Dieu s’en souviendra et le fera rappeler par les hommes, aux moyens qui ne sont connus que par lui. Donc, dès maintenant, renonçons à ce qui est élevé, et cherchons et imitons ce qui est humble, c’est la nouvelle mode ; new fashion de Jésus qui monta sur l’ânon.  
Alors, les grecs sont venus. Pourquoi ils arrivèrent, on ne sait, mais une chose est remarquable que la nouvelle de Jésus s’est répandu jusqu’aux confins de la terre qui sont la Grèce. Jésus eut la perspicacité spirituelle pour chercher le sens de ce fait. La venue de quelques grecs est quelque chose qui en dit long. De quoi parle-t-il ? Jésus dit, « l’heure est venue. » Le peuple grec était très connu comme un peuple de philosophie. Il y eut beaucoup de ceux qu’on appelait sophiste. Ils se réveillaient le matin et dormaient le soir, et pendant la journée, en mangeant 3 repas par jour, tout ce qu’ils faisaient était de philosopher. Puis ils formèrent les écoles. Les plus saillantes étaient les stoïciens et les épicuriens. Les premiers étaient les moralistes qui persévéraient dans la vie ascétique, et les deuxièmes étaient les hédonistes morales qui jouissaient de tout le plaisir dans la limite donné par l’Absolu en vue d’obtenir la connaissance enrichie. La Bible dit que les Juifs cherchent les miracles, et les Grecs la sagesse. Ils étaient donc un peuple soi-disant de haute culture. Mais justement ces gens-là viennent voir Jésus pour l’interroger, un des plus simples et humbles prédicateurs et évangélistes de la campagne d’un pays étranger. C’est un fait historique même au vue des hommes. Mais Jésus vit ce fait comme un signe précurseur de sa mort, donc il dit, « l’heure est venue. » Qu’apprenons-nous ici ? Nous apprenons ici que Jésus vivait avec esprit de martyr. Jésus n’a pas eu de peur de mort. Ce signe de la venue de grec renforce de cet esprit. Jésus est l’homme de mission qui est prêt à quitter le monde après avoir accompli sa mission à tout moment. L’homme est créé pour être un être de mission. Sinon sa vie sera trop misérable, comme nous le constatons dans le cas des millionnaires qui ne cessent de décéder aux journaux. Tout leur bien profite aux autres et s’en vont pour joindre au sort de l’endroit où tous les mortels vont. Nous sommes ici sur la terre pour accomplir le plan missionnaire pendant un laps de temps après quoi Dieu nous rappelle. Notre heure viendra et s’annoncera un jour. Mais la juste attitude d’un serviteur et de bien travailler pour Dieu sans s’inquiéter de la mort.
II. Jésus enseigne la vérité du grain de blé.
Alors Jésus donne la parole très significative et importante pour l’homme, à cette heure où les Grecs étaient venus auprès de lui pour demander l’entrevu. Jésus savait que ses interlocuteurs étaient un peuple philosophe et sage. Donc, Jésus parla un peu plus philosophiquement. Lisons donc le verset 24 un peu comme un philosophe. « En vérité, en vérité, je vous le dis, si le grain de blé ne tombe en terre et ne meurt, il reste seul ; mais s’il meurt, il porte beaucoup de fruit. »
En général, tous les organismes d’une plante contiennent la quantité d’eau entre 60 et 70% des éléments. Sans eau, aucun organisme ne peut tenir sa vie. Or, selon le biologiste, le grain de blé contient seulement 10% d’eau, c’est pourquoi il est sec. Cela n’est pourtant néfaste à son existence, car sinon, il sera trop mou, et cette sècheresse superficielle le rend dur et rend capable de résister aux chocs éventuel de l’extérieur. Dans le grain de blé, comme il y a l’eau quand-même, il y a une petite portion de vie qui est résiduelle, ce potentiel qui peut pourtant s’épanouir après. Mais pour l’instant, il n’y a aucune possibilité de donner vie. Or, tant que le grain est attaché à la plante, son hormone de germination est inhibée, c’est-à-dire empêché. Mais ce grain tombe en terre. Alors l’activité chimique et organique est prête à se déclencher pour la germination. Mais pas tous les grains, mais les grains qui satisfont certaines conditions. Selon le biologiste, certains conditions sont imposées très rigoureusement, par exemple, il faut passer un froids intense, ce qui est le cas de grain de blé, et qui lève ce qu’on appelle dormance (disons hivernation végétale) puis pour les autres, il faut qu’il traverse le tube digestif d’un animal, c’est-à-dire il faut qu’il soit avalé pour passer une longue tunnel sécrété. Puis il y en a qui doit subir une dégradation de leur cuticule, c’est-à-dire leur enveloppe par un acide dans les fourmilières par exemples. Il y en a même qui doit passer par la flamme et être abrasé par les sables, etc. Revenant au cas de blé, à travers le froid et par l’effet du temps, l’hormone inactive au début du blé se dégrade en sorte qu’elle prenne une nouvelle forme qui sera capable de lever la dormance de la graine, de réveiller la semence. C’est-à-dire d’activer des cellules sèches et inactives. C’est un grand mystère. Donc écologiquement parlant, comme il faut l froid, l’échauffement climatique empêcherait la germination. Alors au printemps venu, la germination commence et réussit, si selon la référence de wikipédia, la condition extérieur telle humilité, température, oxygène, luminosité, etc. sont conjointement présentes et favorables ; de même que des facteurs internes telles maturité, viabilité, dormance, effet de la lumière etc.
Si tous ces conditions sont faites, la nutrition intérieure de l’embryon se met à se déplacer dans les deux sens, l’un vers le libre air d’en-haut pour les pousses, et l’autre vers la terre d’en bas pour fonder une racine quelconque. Or, toute la nutrition se divise en deux pour se déplacer vers leur direction désignée. Puis, au bout de cette activité chimique et biologique, la cuticule c’est-à-dire l’enveloppe devient comme une carapace et l’intérieur se vide. On appelle cette opération comme l’action de mourir d’un grain de blé.
Selon le botaniste, sur la question d’utilise le mot graine ou le mot grain, la graine est utilisé par rapport à l’ensemencement, tandis que le grain est par rapport à la récolte. Donc, la raison pour laquelle Jésus utilise le mot grain, au lieu de graine est qu’il tend vers le résultat final. C’est ce que Jésus avait mis à esprit tout le temps de son ministère. Il est de même pour la parabole de semeur, et de la parabole de l’ivraie et de la parabole de grain de moutard. Pour Jésus qui est le Créateur de l’homme met l’accent sur la valeur de la vie de l’homme et sa productivité. Dieu dit en créant l’homme, « Soyez féconds multipliez-vous, dominez les poissons… » Quand l’homme pécha contre Dieu, c’est en même temps qu’il perdit la mission à laquelle il a été appelé. Pour l’homme moderne, le but final de la vie ne dépasse rarement le rêve sur la vie aisée ou le confort matériel ou la position en carrière etc. Mais l’homme est créé pour qu’il soit fécond et fructueux devant Dieu. Ici, la parabole du grain de blé est donnée de la même raison, afin que l’homme retourne au but initial en renonçant à son rêve mondain de devenir grand et aisé. Pour le fruit d’un grain de blé est un fruit spirituel, plutôt que le fruit physique. Ainsi Paul compare le grain à la glorification du corps ressuscité. Nous devons porter beaucoup de fruit pendant la vie sur la terre. Mais pour cela, nous devons réfléchir le prérequis important. Nous devons mener une vie humble de renoncement à soi. Alors au temps venu, Dieu va nous donner de multiples fruits du salut.
Donc, le sens spirituel que Jésus veut enseigner ici est qu’un grain restant solitaire est comparable à un homme dont l’égo n’est pas brisé. Il n’a pas de cassure de sa cellulite et il protège son égo avec cette peau dure. Mais au fur et à mesure des épreuves de la vie, son égos aiguisée et angulaire s’arrondit et il lui forme une certaine forme qui est agréé par les hommes et Dieu. C’est une nouvelle personnalité. Alors sa personne s’ouvre vers le monde et par le sacrifice pour les autres elle commence à se fructifier. Ainsi, il enrichit toujours les autres en mourant en soi-même. Une fois, le caractère selon Dieu est formé, en grain il y a une grande potentialité pour produire les fruits, même jusqu’au centuple. Bien sûr comme nous avons appris, la condition environnemental et écologique est donnée par Dieu par exemple le froid, pour qu’en y passant le grain soit consolidé. Dans le voyage de Pèlerin, le personnage qui apparaît au début du roman, appelé Faible, après avoir eu beaucoup de zèle de suivre Chrétien, dès qu’il rencontre un bourbier, Faible dit au Chrétien, « Oh là, si le chemin que tu me propose est si difficile, j’en arrête là » puis il rebroussa le chemin et arrêta de suivre Chrétien. Ce n’était qu’un commencement, mais dès que la difficulté arrive, il s’en arrêta là, et hélas, dans le monde, il y a trop de gens comme cela. Une de nos sœurs passe un temps difficile à cause du départ des brebis, ou la froideur de ses camarades, mais à travers cela, Dieu est en train de préparer son grande œuvre à mon avis, car quoi de plus bénéfique et précieux que de se faire mûrir intérieurement. Mais le plus important pour l’homme est qu’il s’entraine à donner le soi pour les autres. Alors son potentiel s’épanouira pleinement en donnant au temps venu beaucoup de fruit pour Dieu. Or, à la différence de consensus des hommes, cette capacité ne diffère guère selon la personne. Chacun a la même potentialité pour cette multiplication. Seulement, la question est comment et jusqu’à quel degré un grain est brisé et meurt. La mort cause sûrement une grande peine pour soi. Mais une fois mort, le grain porte beaucoup de fruit. Quand une de nos sœurs a appris la parole d’Amos, « cherchez et vivez » dit dans son témoignage, qu’il n’y a pas de 36 solutions pour porter du fruit. Autrefois elle a creusé beaucoup la tête, mais maintenant elle reconnaît qu’elle doit obéir comme Marie. C’est vrai que Marie est celle qui en vint à comprendre le secret du port des fruits. C’est par l’obéissance à Jésus. La sœur a continué de dire avec raison qu’il ne lui est pas nécessaire de s’émouvoir à toutes les réactions des brebis. Seulement, si elle reste fidèle dans la relation personnelle avec Jésus, comme pendant la gestation d’un grain, tout sera OK. Que Dieu bénisse votre vie comme un grain de blé qui meurt et que par votre sacrifice, beaucoup de personnes mourantes de ce pays puissent retrouver la vie.
Comme un appendice, je voudrais ajouter que Jésus connaissait bien la société où il vivait. Nous ne vivons pas la même époque de Jésus, et l’environnement que nous vivons est différent de celui de Jésus. Dans 19e siècle, nous avons passé la révolution industrielle, mais de nos jours nous voyons les français se plaindre de la déclinaison de l’industrie, en tendant vers le tertiaire trop accentué. 20% du secteur d’industrie d’il y a 20 ans dans l’économie a diminué à peine à 12% d’aujourd’hui, ce qui est pire que l’Angleterre et n’est que la moitié de l’Allemagne. Mais c’est le monde actuel, il y a la communication l’emporte. Jésus était issu du milieu de menuiserie et ne connaissait que le métier de charpente. Mais il connaissait bien le métier de pêcherie pour dire la façon de pêcher, et il connaissait le métier de l’élevage pour parler du bon berger, et il connaissait aussi le métier viticole, car il parlera dans quelques semaines du cep et sarment de la vigne. Aujourd’hui, Jésus parle de l’agriculture. Bien sûr que quelqu’un dira que Jésus est Dieu, il est Créateur. Mais n’oublions pas qu’il était aussi l’homme. En tant que l’homme, il était pour ainsi dire bien branché dans tous les domaines. L’homme est limité en sorte que même pour étudier la vie d’une petite molécule il lui faut passer toute sa vie. C’est vrai. Mais nous avons tout lieu d’apprendre de Jésus, qu’il n’était pas borné dans un domaine, mais il se faire spécialiser par les domaines qui touchaient ses contemporains en vue de sauver beaucoup de gens de beaucoup de secteurs de la société. Gloire à Dieu !

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