LE MARIAGE ET L’APPEL
Verset Clé 7 :
9
Paul parle du problème du
mariage et de la virginité dans ce chapitre. Le mariage est une sainte
institution de Dieu qu’on doit garder précieusement. Paul parle du statut du
croyant aussi.
1. La vie conjugale et
le célibat (1-16)
Dans le monde grec, il y eut les ascètes et les
zélés selon l’optique sur la chair. Les premiers pensaient qu’il fallait
opprimer le désir, et les seconds laissaient aller le désir. En soulignant que
tous ces deux étaient faux, Paul dit qu’étant donné que la passion peut dégénérer
en l’inconduite, il est préférable qu’on se marie (2,9). Mais Paul ne parle pas
du mariage comme un expédient ou le meilleur de second rang. Le mariage est une
institution sainte donnée par Dieu, selon le but de la création. Les conjoints
dans le couple ont le devoir l’un envers l’autre. L’union sexuelle conjugale n’est
pas incompatible avec la plénitude spirituelle. Le célibat a l’avantage pour
ceux ou celles qui l’adoptent de consacrer plus de temps et de zèle à Dieu.
Mais l’important est que qu’on se soit marié ou pas, chacun vive pour le
Seigneur.
2. Demeurez dans l’état
où vous êtes appelés ? (17-24)
Le grand principe de Paul
est que chacun vit selon l’appel (17,20, 24). Mais l’église de Corinthe bafoua
ceci et se vit provoquer la division entre les Juifs et les païens via le
problème de la circoncision. Mais le salut ne vient pas des statuts raciaux ou
religieux, mais vient de la foi en Jésus-Christ. Le plus important est qu’en
tant qu’enfant de Dieu chacun vive dans l’obéissance aux commandements de Dieu
(19b) Le fait qu’à l’époque quelqu’un était un esclave n’endommageait pas qu’il
soit sauvé, pardonné et appelé. Celui qui a reçu l’appel en Christ, même s’il
est esclave, est un être libre affranchi de ses péchés. Par contre, quelqu’un
qui est un libre statutairement, est un esclave de Christ. Donc, le croyant ne doit
pas se laisser lié par le statut social pour prendre ses décisions, mais vivra
selon la volonté de Dieu en gardant la conception qu’il est un homme libre mais
‘un esclave’ de Jésus.
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