MALHEUR A MOI, SI JE
N’EVANGELISE
Verset Clé 9 :
16
Toutes les pensées de Paul étaient centrées sur l’évangélisation. Pour cela, il renonça à ses droits en tant qu’apôtre.
Et pour ce combat, il courait comme athlète en battant son corps durement.
1. Malheur à moi si je
n’évangélise (1-23)
Il voulait que rien n’empêchât l’œuvre de l’évangélisation.
Même si le laboureur a le droit d’avoir part au fruit du sol, Paul renonça à
son droit de fruit de son jardin qui était les ouailles de Corinthe. Cela ne
dit pas que l’évangéliste doit vivre toujours de façon autonome, mais le serviteur
a le droit d’être soutenu par l’église comme le sacrificateur se nourrit par le
sacrifice d’autel. A l’époque Paul aurait jugé que se mettre à la charge des ouailles
aurait embarrassé l’évangélisation. Il était débiteur de tous, donc devint tout
à tous, soit juifs soit païens. C’était pour en gagner quelques-uns. Il
considérait que prêcher gratuitement était déjà sa récompense. (18) Il ne
recevait que le soutien matériel venant de cœur qui se sent débiteur pour son
service. Certains le critiquaient en disant qu’il profitait des ouailles. Paul
n’avait rien dans son cœur. Le Seigneur est son défenseur.
2. Courrez comme
athlètes (24-27)
Paul illustre ici la vie
croyante comme une course des athlètes. Le croyant doit se donner la peine pour
atteindre le but en faisant de tout son mieux. La modération n’est pas le
vocabulaire d’un croyant. La paresse est un objet de déplaisir à Dieu. Nous les
croyants sommes appelés à offrir le meilleur de nous-mêmes à Dieu. Nous devons courir
pour atteindre le premier prix dans la course de la foi. Mais ce n’est pas par
hasard qu’on obtient le prix. Il faut l’entrainement sévère. Beaucoup d’abstinences
sont nécessaires si on veut être qualifié dans l’athlétisme. Il en est de même
pour la course de la foi. Paul dit qu’il traitait durement son corps et le
tenait assujetti. Il fixa aussi le but et courait vers le but. Nous ne devons
pas nous laisser distraire par les objets sur le chemin, mais fixer le regard
sur Jésus et son royaume, jusqu’à ce que nous arrivions au but.
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