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dimanche 12 mars 2017

Genèse 37-41 (M)

DIEU EST AVEC JOSEPH
Verset Clé 39 :3
« Son maître vit que l’Eternel était avec lui : tout ce qu’il entreprenait, l’Eternel le faisait réussir entre ses mains. »
La semaine dernier nous avons étudié la dernière pérégrination de Jacob. Jacob avait tout, mais il n’avait pas de paix en face de la rencontre de son frère Esaü. Mais par la lutte inlassable avec Dieu pendant la nuit, quoi qu’il boite, il a la paix dans son coeur. Enfin, Jacob a obtenu cette paix avec Dieu comme la vraie bénédiction. L’homme est à la quête constante de cette paix de Dieu et avant qu’il l’aie, l’homme se sent toujours malheureux et maudit.
Aujourd’hui étudions avant dernier message de la Genèse, concernant la vie de Joseph. La semaine prochaine, le dernier message sera donné par pasteure Sara et je propose de commencer le livre de Philippiens après la Genèse, en passant notre Pâque 2017. Que Dieu vous bénisse.
Premièrement, Joseph est vendu par ses frères (37)
Joseph est un homme de franc-parler. Dans le monde, parfois le franc-parler marche bien. Une entrepreneure française, surnom reine des abeilles, faiseur des rois, etc. dit qu’elle déteste les faux-culs et les hypocrisies, car sa façon de parler franchement marche bien et ayant franc-parler, elle gronde les PDG moues et asseyant toujours dans le fauteuil. On dit qu’on flagelle et les gens aiment pour tenir son conseil. Mais pour Joseph, sa façon de franc-parler ne marchait pas. Il voit s’élever de nombreux ennemis.
Israël aimait Joseph plus que tous ses autres, dit le verset 3, parce qu’il avait eu dans sa vieillesse. Donc, Israël lui avait fait une tunique bigarrée. Ses frères deviennent jaloux de lui. Ils le prennent en haine et ne peuvent plus parler avec amitié. Donc, le problème des autres fils de Jacob est la jalousie. Anne Méaux, définit avec justesse la jalousie comme un sentiment d’un médiocre qui rétrécit.
Apparemment, ce sentiment vient naturellement du fait qu’Israël aime Joseph plus que les autres, étant basé sur son amour pour défunte Rachel et sur son sentiment de prédilection et de réminiscence. Mais ce n’est pas ainsi. Cette jalousie provient des frères de Joseph eux-mêmes.
Un autre problème, c’est la violence des frères.
Enfin, le péché des frères. Ils égorgent une bête et trempent la tunique pour l’envoyer comme une mine de rien. C’est ce qu’on appelle judiciairement un recel. C’est-à-dire qu’on dissimule la vérité en vue d’enrichir son côté. Autour de Joseph, il y a tant de personnes qui commentent ce crime.
Les frères sont tous des complices pour péché odieux. Ils deviennent patriarches des tribus d’Israël mais tous des criminels qui mettent à mort leur frère. Ils préfigurent en quelque sorte les Pharisiens à l’époque de Jésus qui mettent celui-ci à mort à cause de leur jalousie. Ils se complotent avec roi Hérode et Pilate pour mettre Jésus à mort. A côté d’eux, il y a aussi Judas qui a dénoncé Jésus à la hiérarchie religieuse à l’échange de 30 pièces d’argent. Il est nommé traitre le plus vil de l’histoire. Mais voyez ces frères, les Pharisiens et Judas ne sont pas les parents de Jésus. Mais ces frères sont parents de Joseph. Mais ils complotent les uns avec les autres pour tuer leur frère Joseph. Ils trahissent la confiance de leur père Jacob. Ils sont emblèmes du père péché commis du monde.
Mais dans toute affaire de Joseph violenté, nous voyons une partie de responsabilité chez Jacob. Car Jacob est soumis à un sentiment exagéré parental. Il aime Joseph plus que les autres, et la somme de ses sentiments pour tous les 10 frères ne peut dépasser son amour seul pour Joseph. Et cela a provoqué la jalousie qui mène ces frères à la violence et leu meurtre.
Deuxièmement, Tamar qui est plus juste que Juda (38)
Juda descend dans la région païenne et il noue relation avec les habitants. On dirait qu’il est un homme de réseaux sociaux larges. Mais le problème, en y allant et s’associant avec les autres, il adopte un mode de vie libertine. Sa femme n’a pas de nom. Peut-être qu’elle est une femme effacée. Elle a eu trois enfants. Er a commis je ne sais quel péché devant Dieu pour être conduit à la mort. Selon la coutume de mariage de lévirat, Onan doit se marier. Mais en sachant qu’il ne donnera pas naissance à sa descendance, il se souille à terre, ce qui est une désobéissance à Dieu en direct, donc il est mis à mort sur place. Cette pratique perd la validité de nos jours, mais Onan est un type extrêmement égoïste, qui ne sait que lui-même. Tamar, c’est ainsi appelé, cette femme ‘tueuse de mari’. Juda, son beau-père la renvoie, en disant qu’elle attende jusqu’à son troisième fils, Chéla grandisse. Mais Juda n’a pas de motivation de le donner à elle, car elle a déjà été une cause de la mort de deux de ses fils.
Tamar, en sachant que persiste le silence de son beau-père, se déguise en courtisane pour séduire celui-ci qui tombe dans son hameçon et couche avec elle qui se trouve enceinte et Juda veut la tuer à cause de son infidélité. Voici le deuxième recel de notre histoire qui se découvre chez Tamar. Elle dissimule la vérité pour enrichir elle-même. C’est ainsi à la première vue. Mais ce n’est pas le cas. Tamar ne dissimule pas la vérité pour elle-même. Elle ne veut pas avoir la relation sexuelle avec son beau-père pour avoir quelconque jouissance du plaisir charnel, mais elle a un objectif de finir son rôle de enfanter un fils à la maison de son mari.
Voilà la raison pour laquelle Juda reconnaît qu’elle est plus juste que lui. Cette confession est étonnant. Car Juda n’a pas droit de dire qu’il est juste. Mais si toutes les patriarches sont prophétiques, c’est à cause de la bénédiction que Jacob lui aura donné. Selon la prophétie, Juda nettoira dans le vin son vêtement, et dans le sang du raison son manteau. Il est l’ancêtre de notre Messie Jésus. En Jésus, tout homme peut être considéré comme juste. En tout cas, Juda ressent que Tamar a fait une acte de justice par son déguisement qui amène à sa grossesse.
Aucun homme ne pourra justifier ses méfaits sous prétexte du nom de Dieu. Mais pour le cas de Tamar oui. Tamar est une femme audacieuse de la foi en Dieu. Son acte apparemment charnel donc susceptible d’être mal interprété par les hommes est un acte tout à fait spirituel qui plaît à son Créateur Dieu. Le mari et la femme forment un seul corps, donc, par le mariage elle est devenu sa fille donc, son acte de coucher avec Jacob peut être considérer comme un acte inceste qu’avait antan commis les filles de Loth. Mais le cœur de Tamar est totalement centré sur Dieu lui-même. Elle veut donner naissance à un fils dans la maison de son mari. Elle est une femme qui sait renoncer à tout son ego et tout son honneur, et même sa vie, car elle risque de se faire lapider, pour que le nom de Dieu soit élevé. Qui trouvera ce genre de femme de nos jours où les femmes se laissent aller pour chercher leur propre désir humain. Tamar est une grande femme. Elle est aussi une femme sage car il a pris gage de la part de son beau-père pour sauver sa vie au cas échéant. Son acte semble être réfléchi depuis longtemps, donc, être odieux. Mais Dieu l’approuve, en raison de son audace et sa foi.
Troisième, Dieu est avec Joseph pendant sa vie en Egypte (39)
Alors Joseph arrive en Egypte, et est vendu à la maison du chef de garde nommé Potiphar. Joseph aurait dû être accablé de l’amertume de la vie, car ses frères l’ont vendu. Mais ce n’est pas le cas. Joseph ne nourrit pas, ni conçoit l’amertume, mais s’adapte si aisément à sa nouvelle situation et commence à travailler. Sa spontanéité immédiate nous étonne vraiment. Il semble n’avoir aucun temps à perdre dans son amertume, ni en vouloir à Dieu pour son mauvais sort, mais il se donne à plein dent aux travaux confiés par le maître de la maison.
La Bible dit que l’Eternel fut avec Joseph ; celui-ci réussissait à tout égard. Le monde n’est pas digne de ce genre de type. Il ne perd pas son temps, mais il rachète son temps pour plaire à son maître Egyptien. Parfois il semble que ce genre de type n’a pas de bile, car il semble être fort comme fer avec une placidité absolue. Mais ce n’est pas ainsi. Si nous voyons sa confession lors de la naissance de ses fils, nous constatons que lui aussi un homme de plein sentiment humain. Mais seulement, il n’est pas celui qui rumine le malheur. Dieu bénit ce genre d’homme et fait réussir toutes ses entreprises. Cette dernière expression qui se répète dans cette partie de la Bible sur Joseph se trouve dans un autre partie de la Bible qui est Psaume 1. Ps 1 : 3 dit, « Il est comme un arbre planté près d’un cours d’eau, qui donne son fruit en son temps, et dont le feuillage ne se flétrit pas ; tout ce qu’il fait réussit. » Quoi ! il ne subit jamais la faillite ou le banqueroute, ni aucun échec, mais sa vie prospère sans cesse. Comment cela arrive ? Les versets précédent nous montre la raison, « il ne s’arrête pas sur le chemin des pécheurs, ne s’assied pas sur le banc des moqueurs, mais trouve son plaisir dans la loi de l’Eternel, médite sa loi jour et nuit ! » Voilà le secret de la réussite. Au temps de Joseph il n’y a pas de Bible ; pour l’instant, tout ce qu’il a entendu est la parole de son arrière-grand-père, Abraham, son grand-père, Isaac et son père Jacob, c’était sa Bible, et il s’efforce de demeurer dans ces dires ancestraux et cela le fait réussir dans toutes choses.
Ensuite arrive un temps de tentation, et cela est normal, car Joseph est dans l’âge de fleur. Son corps bien construit attire Madame Potiphar. Il est un peu comme Madame Bovary qui s’ennuie de la vie monotone, malgré l’amour de son mari. Elle est éprise de Joseph et veut coucher avec lui. Son mari Potiphar aurait la jalousie envers ce garçon, mais il ne doute point de la sincérité de sa femme. Il est un dupe. Grâce à l’honnêteté de Joseph, néanmoins, elle est protégée du péché irrécouvrable d’adultère, à moins qu’elle ait plusieurs amants. Si Joseph se laissait aller selon son désir de jeunesse, non seulement lui mais aussi la femme de Potiphar seraient tombé dans un abîme de péché grave. Il y a un roman qui s’appelle « la fin d’une liaison. » Le contenu est que Sarah la femme de haut fonctionnaire commet un acte d’adultère, mais quand il y a le bombardement de Nazi, elle renonce à son acte d’adultère avec un célèbre écrivain de l’époque, et disparaît sans aucune explication. Plus tard, elle est morte de je ne sais quelle maladie. Avant sa mot, son mari la soupçonnait assez longtemps jusqu’à confesser cela à son ami écrivain, qui était justement son amant. Mais au moment de cette confession dans un café de la rue, non seulement le mari, mais aussi l’écrivain sentent la jalousie, et celui-ci vient employer un détective privé qui a remis le journal intime de Sarah. Alors l’écrivain dont le nom est Bendrix trouve que Sarah a fait une sorte de vœu, car elle a trouvé que Bendrix était mourant à cause du bombardement, que si Dieu laisse vivre son amant, elle disparaîtrait. Dans cette histoire qui est raconté par Graham Green, le célèbre écrivain anglais, nous trouvons que Sarah est plutôt sincère même devant Dieu. Mais elle est trouvé pécheresse, car son acte d’infidélité n’est pas résolu devant Dieu, car son mari ne le sait pas, le serviteur dans son église catholique non plus, car il n’est pas écrit dans le roman, ne le sait. Donc cette femme si sincère n’est qu’une personne pire que Madame Potiphar, qui n’a pas commis l’acte d’adultère. Le péché de cette dame est évidente, car il a séduit un garçon sous cape et dissimule la vérité pour se justifier de sa vengeance et rend la vie innocente coupable pour être jeter à la prison à la perpétuité. Donc, elle commet le troisième cas de recel grave suite aux frères, à Tamar. Mais cette femme est, en terme de peine, moins coupable que Sarah, une femme apparemment un modèle très catholique mais qui meurt sans que personne ne sache à son entourage son péché d’adultère sauf son amant bien sûr. Où est la vérité dans la modernité où les gens disent que la tromperie n’est pas un gravissime péché ?
Joseph est jeté en prison. C’est vraiment trop amer de se voir jeter en prison, alors qu’on est totalement innocent. Cette accusation peut être meurtrière. Joseph aurait nourri des années et des années ce sentiment et cherché une occasion de se venger, comme dans le roman de Monte Christo. Mais ce n’est pas le cas. Joseph ne perd pas encore une fois le temps pour se laisser emporter par le sentiment de haine et vengeance. Il se met tout de suite à travailler en s’adaptant à la situation instantanément.
Quand quelqu’un nous accuse à tort, c’est vraiment difficile à le supporter. Mais nous pouvons le surmonter quand nous nous basons sur la vérité divine. Car une fois de plus, Joseph se base sur les dires ancestraux d’Abraham, d’Isaac et de Jacob, la seul bible de son temps, ce qui l’amène à surmonter l’épreuve et à réussir dans toutes ses entreprises. Si malgré les tribulations insurmontable, la confiance en Dieu demeurant en nous constamment grâce à la parole divine, cette confiance nous ranimera sans cesse, et enfin nous en viendrons à surmonter l’épreuve, si difficile soit-elle, par la foi que Dieu nous inspire.
Quatrièmement, Joseph interprète le rêve dans la prison (40)
De nouveau Joseph dans le colimaçon de la vie. Cela semble être un spirale interminable. Mais tout de suite grâce à sa sagesse, il est vite remarqué par le geôlier en chef qui lui confie les tâches et même les prisonniers. De même que Potiphar ne s’intéresse qu’à sa nourriture, de même ce geôlier en chef ne s’intéresse qu’à sa nourriture et ses prochaines vacances. Il en sera de même pour Pharaon qui après avoir établi Joseph comme premier ministre de son empire, ne s’intéresse qu’à de quoi manger et de faire le festin de palais. Partout où Joseph va, il y a plein de chômeurs qui s’ennuient de la vie. C’est pour cela que Thomas Mann a pris une fois cette histoire de la Bible pour en faire sa source de roman Joseph le nourricier. Il nourrit les gens partout où il va, y compris ce geôlier en chef.
Citons une paragraphe de cet écrivain allemand au sujet de la confiance de Joseph dans cette situation accablante, ce qui me paraît très significatif. « Non qu’il fût demeuré au stade enfantin d’aveuglement présomption où il avait cru que tous les êtres devaient le préférer à eux-mêmes ; mais il s’attribuait toujours le pouvoir d’obliger le monde et les hommes à lui présenter leur aspect le plus aimable et le plus lumineux – confiance, on le voit, plutôt puisée en lui que dans le monde. Au vrai, tous deux, ce monde et son Moi, étaient croyait-il, fonction l’un de l’autre et en un certain sens ne faisaient qu’un. Autrement dit, le monde n’était pas simplement le monde en soi et pour soi, mais aussi son monde à lui et donc susceptible d’être modelé de manière à se le rendre propice et accueillant. Les circonstances de son sort étaient certes rigoureuses mais il croyait à leur plasticité grâce à l’apport personnel. Le facteur individuel devait, selon lui, tempérer la rigueur des événements. S’il s’intitulait un être de douleur et de joie comme Guilgamesh, c’est parce qu’il savait sa nature enjouée capable de beaucoup souffrir, mais au fond il ne croyait pas à la souffrance – encore qu’environné de ténèbres trop opaques pour que sa propre lumière – ou la lumière de Dieu en lui – put les pénétrer. Telle était l’essence de sa confiance. Bref, c’était la foi en Dieu. Il s’arma donc de cette foi pour affronter Sachmé, son maître de corvée… » (p. 32)
Pendant son emprisonnement, il arrive que deux chambellans dont l’un est grand échanson qui tient la coupe du roi et l’autre le grand panetier qui s’occupe du pain du roi sont mis au cachot, par je ne sais quelle raison. Comme d’habitude, le chef des gardes confie ces ex-hauts fonctionnaires dans la main de Joseph. Or, au cour de même nuit, chacun d’eux fait un rêve qui est susceptible d’être expliqué. D’abord, l’échanson raconte son rêve sur un cep et 3 sarments. Et il pressure les raisons mûres et en fait le vin pour le verser dans la coupe prise par la main de Pharaon. Joseph dit que 3 sarments c’est trois jours, et au bout de trois jours, l’échanson sera élevé de nouveau pour verser le vin dans la coupe du roi. Le grand panetier, raconte son rêve. Sur la tête, il y a trois paniers, dont le plus haut est rempli du pain, alors que les oiseaux viennent le manger.
Quand Joseph écoute les rêves, il dit, « N’est-ce pas à Dieu qu’appartiennent les explications. » Dieu est le maître de toute sagesse du monde. C’est ce à quoi croit Joseph. Joseph a l’image de Dieu qui est omniscient. C’est lui seul qui est capable d’expliquer tous les mystères du ciel et de la terre, car il est le Dieu créateur.
Joseph donne l’explication à chacun des anciens hauts fonctionnaires. Mais en fait, c’est Dieu qui a donné l’explication. Dieu a donné son Esprit dans Joseph, afin que son intellect se déclenche pour voir ce que Dieu veut pour ces hommes. Ainsi Joseph voit que Dieu veut rétablir le grand échanson, tandis qu’il veut faire pendre le grand panetier.
Ici, nous voyons combien Joseph est sage revêtu de la sagesse divine. Mais en même temps, il ne faut pas oublier que Joseph a un cœur de berger pour ces âmes souffrantes, ce qui donne à Joseph une sagesse inestimable. Le Dieu de Joseph est le Dieu de pleine de miséricorde. Il pardonnera à ses frères qui l’ont vendu. Il est celui qui se met du côté des pauvres et démunis lors de la famine. Dans sa souffrance d’une vie étrangère et maltraitée, Joseph lui-même aurait dû languir son pays et n’avoir pas de loisir de s’occuper des autres pour leur problèmes angoissants. Mais Joseph se met à travailler pour soigner tous les prisonniers non comme un prévôt, mais comme un berger de leurs âmes. Aux yeux de Joseph, il n’y a pas de distinction entre d’autres prisonniers et ces deux ex-fonctionnaires. Leur chute aurait dû être terrible, leur angoisse de pendaison, qui est la conséquence naturelle de la complice politique aurait terrible. Joseph veux partager avec eux ces douleurs et angoisses.
Alors tout se passe comme Joseph prédit en expliquant les rêves. Le grand échanson est rétabli par le décret du roi dans trois jours où il y a la fête d’anniversaire du roi, et le grand panetier est pendu par le décret du roi. Pauvre homme ! Cela peut provenir du caprice du roi ou du jugement correct selon l’enquête pour chacun criminel d’état. En tout cas, l’ironie de sort, l’un est élevé et l’autre humilié.
Or, Joseph, en interprétant le rêve favorable du grand échanson, il n’a pas raté de demander à ce grand bénéficiaire du sort favorable, de ne pas oublier sa personne, ce prisonnier qui n’a eu rien pour y être jeté. Il réclame ainsi son innocence, avec le bénéfice qu’il fournit, mais hélas, la mémoire de l’homme est trop courte. Elle ne dure que quelque instant où le coeur sent un peu d’hilarité, après quoi tout est retourné au calme, comme si rien n’était. Alors Joseph dois rester encore dans la prison pendant assez long laps de temps. Le sentiment de Joseph aurait été très désolé, quand il ouvre la boîte de lettre chaque jour. Mais nous n’avons pas difficulté d’imaginer que Joseph se met de nouveau au travail, une mine de rien. La vie dans le cachot entouré des mures humides, avec nourriture abjecte, mobilisé nuit et jour à la corvée, mais on ne sait quand cela se terminera, car le criminel politique n’a même pas reçu la sentence, mais jeté en prison par le caprice de chef de garde poussé par le sentiment de colère et de vengeance, en effet, son ordre remplaçant celui du Pharaon, n’est autre que la loi. Joseph ne peut espérer que le changement d’humeur de Potiphar, s’il n’oublie pas, pour venir à son aide, à force de son souvenir de son intégrité ou en voyant que ses affaires ne marchent pas aussi bien que lorsqu’il était dans sa maison. Mais hélas, tous ces attentes vaines, terribles à endurer. Mais Joseph remet tout dans la main de Dieu et travaille auprès des prisonniers ses besognes quotidiennes avec bonté de toujours.
Cinquièmement, Joseph rend témoignage à Dieu devant pharaon (41)
Alors le temps de Dieu arrive. Dieu se souvient de lui. Comme Dieu se souvient de Noé, au bout d’un an et dix jours de Déluge, Dieu n’oublie pas de Joseph et vient à son secours. Ainsi, même si des mortels se préoccupent toujours de leurs affaires pour oublier le besoin des autres, jamais Dieu n’oublie le besoin des siens. Seulement, c’est l’attente perdure, c’est l’entraînement de Dieu envers son peuple pour qu’il ait l’endurance pour le glorifier, mais au bout d’un certain temps, il ne rate jamais de visiter son peuple et le délivrer. Si ce temps ne vient pas, le temps de la mort sera pour les élus le temps de la finale délivrance, en tout cas.
Au bout de deux ans, Dieu décide de visiter Joseph. Et pour cela, Dieu utilise le rêve du Pharaon. Quant à la vie de Joseph, elle est toujours mêlé avec le rêve, voire chaque fois à deux rêves. Quand il était dans la maison de son père en Canaan, il a fait deux rêves, celui d’épi et celui d’astres. Il reçoit deux personnes dans le cachot et interprète deux rêves de ces personnes, chacun son rêve. Maintenant, le roi de Pharaon fait deux rêves consécutifs, et Joseph interprétera ses rêves qui constituent en fait à la même interprétation. Seulement, la répétition des deux rêves signifie, comme Joseph lui-même le dit, que les choses sont imminentes pour se produire. La répétition des rêves d’enfant Joseph atteste l’authenticité de ses contenus, quoi que selon l’homme ils soient anormale, impossible à se produire. Dieu envoie deux fois la même sorte de rêve, afin que l’homme soit suffisamment avisé, quoi que les frères soient emportés à l’époque par la jalousie. Deux rêves des ex-fonctionnaires, sont de caractère bien contrastés. Si l’un vas vers le haut, l’autre cours vers le bas. C’est le contrasté du sort de l’homme, A la limite, dans le récit de la sorte, une personne n’aurait été suffisant pour que son rêve embarrassant soit interprété par Joseph et qu’il soit rétabli selon l’ordre de roi. Mais l’auteur de la Genèse veut répéter deux rêves contrastés pour accentuer le sort de l’homme qui est dans la main de Dieu est qui diffère d’un cas d’extrémité à l’extrémité. Dieu veut attester ainsi que l’homme n’est rien qu’une feuille de l’arbre qui vacille selon la volonté divine. On a beau de travailler durant toute sa vie, mais la fin n’appartient qu’au plaisir de Dieu.
Mais cette fois, la répétition des rêves de Pharaon est de confirmer la volonté divine imminent envers Pharaon et son royaume. Pharaon a peur de voir deux rêves consécutifs dont le contenu semble dire la même sorte. Pharaon ressent quelque chose imminent pour son royaume. D’où son angoisse énorme quand il ne trouve pas la réponse.
Voici les rêves. Le premier concerne sept vaches grasses qui sont suivies par sept vaches maigres qui les mangent. Le deuxième concerne sept épis gras suivis par sept autres épis maigres qui les engloutissent. Etant réveillé, Pharaon convoque la réunion nocturne des sages pour lui donner l’explication. Mais personne n’en est capable. C’est à ce moment que la mémoire du grand échanson est réveillée. Il dit au roi qu’il a été déchu de sa fonction pour s’enfermer dans le cachot et qu’il a eu un rêve d’un étrange augure, et qu’il y a eu un prisonnier hébreux qui est venu auprès de lui pour l’expliquer. Et sûrement, il n’a pas ajouté qu’il a fait une grande erreur qu’il a laissé dans le cachot ce prétendant innocent de son passé. En tout cas dans l’urgence, les gens font sortir cet esclave hébreu pour l’amener devant le Pharaon.
Dès qu’il le voit, Pharaon ne lui demande même pas le nom, mais il entre directement dans l’affaire, et raconte ses rêves et lui somme à l’expliquer. Alors, Joseph dit dans le verset 16 les mots qui reflètent sa foi. « Ce n’est pas moi ! C’est Dieu qui donnera une réponse favorable au Pharaon. » La phrase première insolente aux yeux des hommes et de sa majesté est suivi par la seconde qui révèle pleinement l’autorité divine, source de toute sagesse. Puis, après avoir écouté les rêves, Joseph donne la réponse au sujet de l’abondance et la famine du pays qui vont se produire. Les sept vaches grasses et les sept épis gras se réfèrent aux sept années d’abondance et les sept vaches maigres et les sept épis maigres se réfèrent aux sept années de famine.
Pour Joseph, le rôle de rêve est très important. Joseph est un rêveur de Dieu. Quand il a le rêve, il peut surmonter toutes les accidents de la vie si tumultueux soient-ils. Nous vivons dans un monde où les gens n’ont pas de rêve. S’ils ont le rêve, celui-ci ne dépasse guère les choses physiques et matérielles. Devenir riche et glorieux dans ce monde sera leur rêve maximal. Mais le rêve de Joseph est d’être utilisé par Dieu pour sa fin noble et glorieuse. Martin Luther King dit « I have dream. » Ce rêve d’ordre politique est aussi noble, car il touche à la dignité de l’homme, égalité entre les races, selon la volonté divine du créateur. Mais le rêve de jeune Joseph est de devenir quelqu’un utile et un instrument de salut pour les autres. Et selon ce rêve, Dieu l’entraîne au tréfonds des misères totales. Les étudiants de la Bible aiment voir la vie élevé de Joseph, mais font moue des premières périodes douloureuse de Joseph. Qui aimera subir de la même douleur que Joseph, vendu, emprisonné et ignoré. Mais comme Deug Choping le dit, pour ceux que le ciel veut utiliser grandement, il les fait passer par de tribulations inavouables. Si Dieu nous donne à chacun un rêve noble de Dieu pour notre vie. La vie n’est qu’une fois sur la terre, pour quelle chose, à la recherche de quelle chose devrions-nous vivre cette vie d’une fois ? Chacun veut faire une chose dans sa vie qui peut servir à quelque chose, mais à force du temps, ou emporté par le désir, on se résigne pour enfin vivre une vie qui ne fait que gagner la vie. C’est une triste réalité d’un homme qui vit dans un monde déchu. Mais nous devons lever notre tête et voir plus haut, et plus loin. Surtout quand on est enfant ou ado, concevoir un quelconque rêve est très important. Quand d’étais petit, mon rêve est devenir conducteur d’orchestre, mais ma vie est foncièrement orienté vers le désir personnel et égoïste. Mais un jour, j’ai entendu que mon oncle qui a été logé chez moi et qui est devenu ensuite un assez haut fonctionnaire dans l’éducation nationale m’a harangué que si on est homme, il faut qu’il vive pour contribuer à la société, car nous lui devons d’une manière ou d’une autre. Son sermon m’a beaucoup frappé et même fasciné, et dès ce moment, j’ai commencé à rêver que ma vie soit utile pour les autres. A vrai dire, j’étais un homme qui n’a pas beaucoup de rêve dans ma vie. Mais dès que Dieu m’a appelé en France par l’étude de la Bible, il m’est surgi un rêve d’être utile dans ce pays, peut-être que l’ancien rêve qui a été au fond de moi par l’influence de mon oncle a ressurgi, je ne sais.
Dans notre église, il y a beaucoup d’hommes et femmes qui veulent donner leur vie pour le Seigneur et pour ses brebis. Le rêve d’un frère est qu’il devienne un grand leader spirituel pour cette génération. C’est vraiment grandiose, dans ce monde où tous vivent chacun pour soi. Quand malgré la souffrance profonde et angoisse dans un pays étranger inconnu, Joseph vit en maintenant ses rêves, il a pu surmonter toutes ses épreuves difficiles. C’est la force de rêve. Nous ne devons pas lâcher notre rêve, une fois retenu, jusqu’à sa réalisation, quoi qu’il nous arrive, c’est un chemin grandiose. Alors, Dieu a donné à chaque occasion, la sagesse incommensurable pour surmonter l’épreuve, en faisant de nous jusqu’à interprète de Dieu des rêves d’autres hommes.
Joseph est envoyé en Egypte pour rendre témoignage à Dieu d’Israël. Pharaon est angoissé à cause d’un problème insoluble sans Dieu. Dieu donne cette occasion, Joseph sait cela, afin que son serviteur rend puissamment témoignage de son existence et sa sagesse pénétrante. Joseph n’aurait pas beaucoup de moment ou une position pour qu’il témoigne Dieu devant le trône de Pharaon, mais Joseph saisit efficacement le moment le plus approprié, si court soit-il, pour rendre témoignage à Dieu. Nous aussi, parfois devant le puissant ou le grand, n’avons pas beaucoup de possibilité de dire Dieu, mais si nous sommes fidèles à suivre son chemin et sa volonté une fois révélée par lui pour nous, Dieu nous donne les moments opportuns avec l’Esprit Saint pour rendre témoignage à Dieu et sa volonté dans ce monde.
En écoutant son explication, le roi Pharaon est frappé de la sagesse de Joseph incommensurable et juge qu’il n’y a personne sauf Joseph lui-même qui puisse résoudre efficacement ces fléaux nationaux qui s’approchent. Donc, il établit Joseph comme premier ministre de tout l’Egypte avec son ordre d’obéir absolument à toutes les paroles de Joseph. Il lui a donné toute l’autorité de l’Egypte pour mener à bon fin les politiques économique du pays dans les années à venir. Ainsi, Joseph devient premier ministre d’Egypte. En tant qu’esclave, c’est une chose inimaginable, mais c’est Dieu qui a béni sa fidélité et finalement fait de lui un grand homme utile. A mon avis, il en est de même pour nous, car notre Dieu est le même hier, aujourd’hui et à l’éternité, et il nous a choisi pour être son peuple pour sa volonté. Si nous sommes fidèles, Dieu nous utilisera précieusement pour accomplir sa volonté dans cette génération.
Joseph se marie en Egypte avec Asnath, fille de Poti-Phéra, prêtre d’On. Il n’a personne dans ce pays d’humiliation qui puisse le marier selon sa foi. Lui-même n’en est pas capable, non plus, quoi qu’il soit premier ministre. Joseph se marie par la foi avec une femme païenne présentée par le roi et fait des enfants. Ces deux enfants seront adoptés comme propres fils de Jacob plus tard, quand celui-ci descend en Egypte. Joseph a la foi de se marier ainsi, car comme il dit lors de nomination de Ephraïm, il sait que Dieu eut le marier dans son humiliation pour le rendre fécond dans ce pays. Joseph le fait par la foi en Dieu créateur. Que Dieu bénisse votre foi en Dieu créateur acquise par l’étude de la Genèse qui est en train de se conclure, afin que par elle vous puissiez faire toute chose, surtout en vous ancrant dans la parole de vérité et en rendant chaque sabbat le culte agréable à Dieu. Amen.

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