DIEU
EST AVEC JOSEPH
Verset
Clé 39 :3
« Son
maître vit que l’Eternel était avec lui : tout ce qu’il
entreprenait, l’Eternel le faisait réussir entre ses mains. »
La
semaine dernier nous avons étudié la dernière pérégrination de
Jacob. Jacob avait tout, mais il n’avait pas de paix en face de la
rencontre de son frère Esaü. Mais par la lutte inlassable avec Dieu
pendant la nuit, quoi qu’il boite, il a la paix dans son coeur.
Enfin, Jacob a obtenu cette paix avec Dieu comme la vraie
bénédiction. L’homme est à la quête constante de cette paix de
Dieu et avant qu’il l’aie, l’homme se sent toujours malheureux
et maudit.
Aujourd’hui
étudions avant dernier message de la Genèse, concernant la vie de
Joseph. La semaine prochaine, le dernier message sera donné par
pasteure Sara et je propose de commencer le livre de Philippiens
après la Genèse, en passant notre Pâque 2017. Que Dieu vous
bénisse.
Premièrement,
Joseph est vendu par ses frères (37)
Joseph
est un homme de
franc-parler. Dans le
monde, parfois le franc-parler marche bien. Une
entrepreneure française, surnommé
reine des abeilles, faiseur des rois, etc. dit qu’elle déteste les
faux-culs et les hypocrisies, car sa façon de parler franchement
marche bien et ayant
franc-parler, elle
gronde les PDG moues et asseyant toujours
dans le fauteuil. On
dit qu’on flagelle et les gens aiment pour tenir son conseil. Mais
pour Joseph, sa façon de franc-parler ne marchait pas. Il voit
s’élever de nombreux ennemis.
Israël
aimait Joseph plus que tous ses autres, dit le verset 3, parce qu’il
avait eu dans sa vieillesse. Donc, Israël lui avait fait une tunique
bigarrée. Ses frères deviennent jaloux de lui. Ils le prennent en
haine et ne peuvent plus parler avec amitié. Donc, le problème des
autres fils de Jacob est la jalousie. Anne Méaux, définit avec
justesse la jalousie comme un sentiment d’un médiocre qui
rétrécit.
Apparemment,
ce sentiment vient naturellement du fait qu’Israël aime Joseph
plus que les autres, étant basé sur son amour pour défunte Rachel
et sur son sentiment de prédilection et de réminiscence. Mais ce
n’est pas ainsi. Cette jalousie provient des frères de Joseph
eux-mêmes.
Un
autre problème, c’est la violence des frères.
Enfin,
le péché des frères. Ils égorgent une bête et trempent la
tunique pour l’envoyer comme une mine de rien. C’est ce qu’on
appelle judiciairement un recel. C’est-à-dire qu’on dissimule la
vérité en vue d’enrichir son côté. Autour de Joseph, il y a
tant de personnes qui commentent ce crime.
Les
frères sont tous des complices pour péché odieux. Ils deviennent
patriarches des tribus d’Israël mais tous des criminels qui
mettent à mort leur frère. Ils préfigurent en quelque sorte les
Pharisiens à l’époque de Jésus qui mettent celui-ci à mort à
cause de leur jalousie. Ils se complotent avec roi Hérode et Pilate
pour mettre Jésus à mort. A côté d’eux, il y a aussi Judas qui
a dénoncé Jésus à la hiérarchie religieuse à l’échange de 30
pièces d’argent. Il est nommé traitre le plus vil de l’histoire.
Mais voyez ces frères, les Pharisiens et Judas ne sont pas les
parents de Jésus. Mais ces frères sont parents de Joseph. Mais ils
complotent les uns avec les autres pour tuer leur frère Joseph. Ils
trahissent la confiance de leur père Jacob. Ils sont emblèmes du
père péché commis du monde.
Mais
dans toute affaire de Joseph violenté, nous voyons une partie de
responsabilité chez Jacob. Car Jacob est soumis à un sentiment
exagéré parental. Il aime Joseph plus que les autres, et la somme
de ses sentiments pour tous les 10 frères ne peut dépasser son
amour seul pour Joseph. Et cela a provoqué la jalousie qui mène ces
frères à la violence et leu meurtre.
Deuxièmement,
Tamar qui est
plus juste que Juda (38)
Juda
descend dans la région païenne et il noue relation avec les
habitants. On dirait qu’il est un homme de réseaux sociaux larges.
Mais le problème, en y allant et s’associant avec les autres, il
adopte un mode de vie libertine. Sa femme n’a pas de nom. Peut-être
qu’elle est une femme effacée. Elle a eu trois enfants. Er a
commis je ne sais quel péché devant Dieu pour être conduit à la
mort. Selon la coutume de mariage de lévirat, Onan doit se marier.
Mais en sachant qu’il ne donnera pas naissance à sa descendance,
il se souille à terre, ce qui est une désobéissance à Dieu en
direct, donc il est mis à mort sur place. Cette pratique perd la
validité de nos jours, mais Onan est un type extrêmement égoïste,
qui ne sait que lui-même. Tamar, c’est ainsi appelé, cette femme
‘tueuse de mari’. Juda, son beau-père la renvoie, en disant
qu’elle attende jusqu’à son troisième fils, Chéla grandisse.
Mais Juda n’a pas de motivation de le donner à elle, car elle a
déjà été une cause de la mort de deux de ses fils.
Tamar,
en sachant que persiste le silence de son beau-père, se déguise en
courtisane pour séduire celui-ci qui tombe dans son hameçon et
couche avec elle qui se trouve enceinte et Juda veut la tuer à cause
de son infidélité. Voici le deuxième recel de notre histoire qui
se découvre chez Tamar. Elle dissimule la vérité pour enrichir
elle-même. C’est ainsi à la première vue. Mais ce n’est pas le
cas. Tamar ne dissimule pas la vérité pour elle-même. Elle ne veut
pas avoir la relation sexuelle avec son beau-père pour avoir
quelconque jouissance du plaisir charnel, mais elle a un objectif de
finir son rôle de enfanter un fils à la maison de son mari.
Voilà
la raison pour laquelle Juda reconnaît qu’elle est plus juste que
lui. Cette confession
est étonnant. Car Juda
n’a pas droit de dire qu’il est juste. Mais
si toutes les patriarches sont prophétiques, c’est à cause de la
bénédiction que Jacob lui aura donné. Selon la prophétie, Juda
nettoira dans le vin son vêtement, et dans le sang du raison son
manteau. Il est l’ancêtre de notre Messie Jésus. En Jésus, tout
homme peut être considéré comme juste. En tout cas, Juda ressent
que Tamar a fait une acte de justice par son déguisement qui amène
à sa grossesse.
Aucun
homme ne pourra justifier ses méfaits sous prétexte du nom de Dieu.
Mais pour le cas de Tamar oui. Tamar est une femme audacieuse de la
foi en Dieu. Son acte apparemment charnel donc susceptible d’être
mal interprété par les hommes est un acte tout à fait spirituel
qui plaît à son Créateur Dieu. Le mari et la femme forment un seul
corps, donc, par le mariage elle est devenu sa fille donc, son acte
de coucher avec Jacob peut être considérer comme un acte inceste
qu’avait antan commis les filles de Loth. Mais le cœur de Tamar
est totalement centré sur Dieu lui-même. Elle veut donner naissance
à un fils dans la maison de son mari. Elle est une femme qui sait
renoncer à tout son ego et tout son honneur, et même sa vie, car
elle risque de se faire lapider, pour que le nom de Dieu soit élevé.
Qui trouvera ce genre de femme de nos jours où les femmes se
laissent aller pour chercher leur propre désir humain. Tamar est une
grande femme. Elle est aussi une femme sage car il a pris gage de la
part de son beau-père pour sauver sa vie au cas échéant. Son acte
semble être réfléchi depuis longtemps, donc, être odieux. Mais
Dieu l’approuve, en raison de son audace et sa foi.
Troisième,
Dieu est avec Joseph pendant sa vie en Egypte (39)
Alors
Joseph arrive en Egypte, et est vendu à la maison du chef de garde
nommé Potiphar. Joseph aurait dû être accablé de l’amertume de
la vie, car ses frères l’ont vendu. Mais ce n’est pas le cas.
Joseph ne nourrit pas, ni conçoit l’amertume, mais s’adapte si
aisément à sa nouvelle situation et commence à travailler. Sa
spontanéité immédiate nous étonne vraiment. Il semble n’avoir
aucun temps à perdre dans son amertume, ni en vouloir à Dieu pour
son mauvais sort, mais il se donne à plein dent aux travaux confiés
par le maître de la maison.
La
Bible dit que l’Eternel fut avec Joseph ; celui-ci réussissait
à tout égard. Le monde n’est pas digne de ce genre
de type. Il ne perd pas
son temps, mais il rachète son temps pour plaire à son maître
Egyptien. Parfois il semble que ce genre de type n’a pas de
bile, car il semble
être fort comme fer
avec une placidité
absolue. Mais ce n’est
pas ainsi. Si nous voyons sa confession lors de la naissance de ses
fils, nous constatons que lui aussi un homme de plein sentiment
humain. Mais seulement, il n’est pas celui qui rumine le malheur.
Dieu bénit
ce genre d’homme et fait réussir toutes ses entreprises. Cette
dernière expression
qui se répète dans cette partie de la Bible sur Joseph se trouve
dans un autre partie de
la Bible qui est Psaume 1. Ps 1 : 3 dit, « Il est comme un
arbre planté près d’un cours d’eau, qui donne son fruit en son
temps, et dont le feuillage ne se flétrit pas ; tout ce qu’il
fait réussit. » Quoi ! il ne subit jamais la faillite ou
le banqueroute, ni aucun échec, mais sa vie prospère sans cesse.
Comment cela arrive ? Les versets précédent nous montre la
raison, « il ne s’arrête pas sur le chemin des pécheurs, ne
s’assied pas sur le banc des moqueurs, mais trouve son plaisir dans
la loi de l’Eternel, médite sa loi jour et nuit ! »
Voilà le secret de la réussite. Au
temps de Joseph il
n’y a pas de Bible ;
pour l’instant, tout ce qu’il a entendu est
la parole de son
arrière-grand-père, Abraham, son grand-père, Isaac et son père
Jacob, c’était
sa
Bible, et il s’efforce de demeurer dans ces dires ancestraux et
cela le fait réussir dans toutes choses.
Ensuite
arrive un temps de
tentation, et cela est normal, car Joseph est dans l’âge de fleur.
Son corps bien construit attire Madame Potiphar. Il est un
peu comme Madame Bovary
qui s’ennuie de la
vie monotone, malgré l’amour de son mari.
Elle est éprise de Joseph et veut coucher avec lui. Son mari
Potiphar aurait la jalousie envers ce garçon, mais il ne doute point
de la sincérité de sa femme. Il est un dupe. Grâce à l’honnêteté
de Joseph, néanmoins, elle est protégée du péché irrécouvrable
d’adultère, à moins
qu’elle ait plusieurs amants.
Si Joseph se laissait aller selon son désir de jeunesse, non
seulement lui mais aussi la femme de Potiphar seraient
tombé dans un abîme de péché grave. Il y a un roman qui s’appelle
« la fin d’une liaison. » Le contenu est que Sarah la
femme de haut fonctionnaire commet un acte d’adultère, mais quand
il y a le bombardement de Nazi, elle renonce à son acte d’adultère
avec un célèbre écrivain de l’époque, et disparaît sans aucune
explication. Plus tard, elle est morte de je ne sais quelle maladie.
Avant sa mot, son
mari la soupçonnait assez longtemps jusqu’à confesser cela à son
ami écrivain, qui
était justement son amant.
Mais au moment de cette
confession dans un café de la rue,
non seulement le mari, mais aussi l’écrivain sentent la jalousie,
et celui-ci vient employer un détective privé qui a remis le
journal intime de Sarah. Alors l’écrivain dont
le nom est Bendrix
trouve que Sarah a fait une sorte de vœu, car elle a trouvé que
Bendrix était mourant à cause du bombardement, que si Dieu laisse
vivre son amant, elle disparaîtrait. Dans cette histoire qui est
raconté par Graham Green, le célèbre écrivain anglais, nous
trouvons que Sarah est plutôt sincère même devant Dieu. Mais elle
est trouvé pécheresse, car son acte d’infidélité n’est pas
résolu devant Dieu, car son mari ne le sait pas,
le serviteur dans son église catholique non
plus, car il n’est pas écrit dans le roman, ne
le sait.
Donc cette femme si sincère n’est qu’une personne pire que
Madame Potiphar, qui
n’a pas commis l’acte d’adultère.
Le péché de cette dame est évidente, car il a séduit un garçon
sous cape et dissimule la vérité pour se justifier de sa vengeance
et rend la vie innocente coupable pour être jeter à la prison à la
perpétuité. Donc, elle commet le troisième cas de recel grave
suite aux frères, à
Tamar. Mais cette femme
est, en terme de peine, moins coupable que
Sarah, une femme
apparemment un modèle très
catholique mais qui
meurt sans que personne ne sache à son entourage son péché
d’adultère sauf son
amant bien sûr. Où
est la vérité dans la modernité où les gens disent que la
tromperie n’est pas un gravissime péché ?
Joseph
est jeté en prison. C’est vraiment trop amer de se voir jeter en
prison, alors qu’on est totalement innocent. Cette accusation peut
être meurtrière. Joseph aurait nourri des années et des années ce
sentiment et cherché une occasion de se venger, comme dans le roman
de Monte Christo. Mais ce n’est pas le cas. Joseph ne perd pas
encore une fois le temps pour se laisser emporter par le sentiment de
haine et vengeance. Il se met tout de suite à travailler en
s’adaptant à la situation instantanément.
Quand
quelqu’un nous accuse à tort, c’est vraiment difficile à le
supporter. Mais nous pouvons le surmonter quand nous nous basons sur
la vérité divine. Car une fois de plus, Joseph se base sur les
dires ancestraux d’Abraham, d’Isaac et de Jacob, la seul bible de
son temps, ce qui l’amène à surmonter l’épreuve et à réussir
dans toutes ses entreprises. Si malgré les tribulations
insurmontable, la confiance en Dieu demeurant en nous constamment
grâce à la parole divine, cette confiance nous ranimera sans cesse,
et enfin nous en viendrons à surmonter l’épreuve, si difficile
soit-elle, par la foi que Dieu nous inspire.
Quatrièmement,
Joseph interprète le rêve dans la prison (40)
De
nouveau Joseph dans le colimaçon de la vie. Cela
semble être un spirale interminable. Mais
tout de suite grâce à
sa sagesse, il est vite
remarqué par le geôlier en chef qui lui confie les tâches et même
les prisonniers. De même que Potiphar ne s’intéresse qu’à sa
nourriture, de même ce geôlier en chef ne s’intéresse qu’à sa
nourriture et ses
prochaines vacances. Il en sera de même pour Pharaon qui après
avoir établi Joseph comme premier ministre de son empire, ne
s’intéresse qu’à de quoi manger et de faire le festin de
palais. Partout où Joseph va, il y a plein de chômeurs
qui s’ennuient de la vie.
C’est pour cela que Thomas Mann a pris une fois cette histoire de
la Bible pour en faire sa source de roman Joseph le nourricier. Il
nourrit les gens partout où il va, y
compris ce geôlier en
chef.
Citons
une paragraphe de
cet écrivain allemand au sujet de la confiance de Joseph dans cette
situation accablante, ce qui me paraît très significatif. « Non
qu’il fût demeuré au stade enfantin d’aveuglement présomption
où il avait cru que tous les êtres devaient le préférer à
eux-mêmes ; mais il s’attribuait toujours le pouvoir
d’obliger le monde et les hommes à lui présenter leur aspect le
plus aimable et le plus lumineux – confiance, on le voit, plutôt
puisée en lui que dans le monde. Au vrai, tous deux, ce monde et son
Moi, étaient croyait-il, fonction l’un de l’autre et en un
certain sens ne faisaient qu’un. Autrement dit, le monde n’était
pas simplement le monde en soi et pour soi, mais aussi son
monde à lui et donc susceptible d’être modelé de manière à se
le rendre propice et accueillant. Les circonstances de son sort
étaient certes rigoureuses mais il croyait à leur plasticité grâce
à l’apport personnel. Le facteur individuel devait, selon lui,
tempérer la rigueur des événements. S’il s’intitulait un être
de douleur et de joie comme Guilgamesh, c’est parce qu’il savait
sa nature enjouée capable de beaucoup souffrir, mais au fond il ne
croyait pas à la souffrance – encore qu’environné de ténèbres
trop opaques pour que sa propre lumière – ou la lumière de Dieu
en lui – put les pénétrer. Telle était l’essence de sa
confiance. Bref, c’était la foi en Dieu. Il s’arma donc de cette
foi pour affronter Sachmé, son maître de corvée… » (p. 32)
Pendant
son emprisonnement, il arrive que deux chambellans dont l’un est
grand échanson
qui tient la coupe du roi et l’autre le grand panetier qui s’occupe
du pain du roi sont mis au cachot, par je ne sais quelle raison.
Comme d’habitude, le chef des gardes confie ces ex-hauts
fonctionnaires dans la main de Joseph. Or, au cour de même nuit,
chacun d’eux fait un rêve qui est susceptible d’être expliqué.
D’abord, l’échanson raconte son rêve sur un cep et 3 sarments.
Et il pressure les raisons mûres et en
fait le vin pour le
verser dans la coupe
prise par la
main de Pharaon. Joseph dit que 3 sarments c’est trois jours, et au
bout de trois jours, l’échanson sera élevé de nouveau pour
verser le vin dans la coupe du roi. Le grand panetier, raconte son
rêve. Sur la tête, il y a trois paniers, dont le plus haut est
rempli du
pain, alors que les oiseaux viennent le
manger.
Quand
Joseph écoute les rêves, il dit, « N’est-ce pas à Dieu
qu’appartiennent les explications. » Dieu est
le maître de toute sagesse du monde. C’est ce à quoi croit
Joseph. Joseph a
l’image de Dieu qui est omniscient. C’est lui seul qui est
capable d’expliquer tous les mystères du ciel et de la terre, car
il est le Dieu créateur.
Joseph
donne l’explication à chacun des anciens hauts fonctionnaires.
Mais en fait, c’est Dieu qui a donné l’explication. Dieu a donné
son Esprit dans Joseph, afin que son intellect se déclenche pour
voir ce que Dieu veut pour ces hommes. Ainsi Joseph voit que Dieu
veut rétablir le grand échanson, tandis qu’il veut faire pendre
le grand panetier.
Ici,
nous voyons combien Joseph est sage revêtu de la sagesse divine.
Mais en même temps, il ne faut pas oublier que Joseph a un cœur de
berger pour ces âmes souffrantes, ce qui donne à Joseph une sagesse
inestimable. Le Dieu de Joseph est le Dieu de pleine de miséricorde.
Il pardonnera à ses frères qui l’ont vendu. Il est celui qui se
met du côté des pauvres et démunis lors de la famine. Dans sa
souffrance d’une vie étrangère et maltraitée, Joseph lui-même
aurait dû languir son pays et n’avoir pas de loisir de s’occuper
des autres pour leur problèmes angoissants. Mais Joseph se met à
travailler pour soigner tous les prisonniers non comme un prévôt,
mais comme un berger de leurs âmes. Aux yeux de Joseph, il n’y a
pas de distinction entre d’autres prisonniers et ces deux
ex-fonctionnaires. Leur chute aurait dû être terrible, leur
angoisse de pendaison, qui est la conséquence naturelle de la
complice politique aurait terrible. Joseph veux partager avec eux ces
douleurs et angoisses.
Alors
tout se passe comme Joseph prédit en expliquant les rêves. Le grand
échanson est rétabli par le décret du roi dans trois jours où il
y a la fête d’anniversaire du roi, et le grand panetier est pendu
par le décret du roi. Pauvre homme ! Cela peut provenir du
caprice du roi ou du jugement correct selon l’enquête pour chacun
criminel d’état. En tout cas, l’ironie de sort, l’un est élevé
et l’autre humilié.
Or,
Joseph, en interprétant le rêve favorable du grand échanson, il
n’a pas raté de demander à ce grand bénéficiaire du sort
favorable, de ne pas oublier sa
personne, ce prisonnier
qui n’a eu rien pour y être jeté.
Il réclame ainsi son innocence, avec le bénéfice qu’il fournit,
mais hélas, la mémoire de l’homme est trop courte. Elle ne dure
que quelque instant où
le coeur sent un peu d’hilarité, après quoi tout est retourné au
calme, comme si rien n’était. Alors
Joseph dois rester encore dans la prison pendant assez long laps de
temps. Le sentiment de Joseph aurait été très désolé, quand il
ouvre la boîte de lettre chaque jour. Mais nous n’avons pas
difficulté d’imaginer
que Joseph se met de
nouveau au travail,
une mine de rien. La
vie dans le cachot entouré des mures humides, avec nourriture
abjecte,
mobilisé nuit et jour à la corvée, mais on ne sait quand cela se
terminera, car le criminel politique n’a même pas reçu la
sentence, mais jeté en prison par le caprice de chef de garde poussé
par le sentiment de colère et de vengeance, en effet, son ordre
remplaçant celui du Pharaon, n’est autre que la loi. Joseph ne
peut espérer que le changement d’humeur de Potiphar, s’il
n’oublie pas, pour venir à son aide, à force de son souvenir de
son intégrité ou en voyant que ses affaires ne marchent pas aussi
bien que lorsqu’il était dans
sa maison. Mais hélas,
tous ces attentes
vaines, terribles
à endurer. Mais Joseph remet tout dans la main de Dieu et travaille
auprès des prisonniers ses besognes quotidiennes avec
bonté de toujours.
Cinquièmement,
Joseph rend témoignage à Dieu devant pharaon (41)
Alors
le temps de Dieu arrive. Dieu se souvient de lui. Comme Dieu se
souvient de Noé, au bout d’un an et dix jours de
Déluge, Dieu n’oublie pas de Joseph et vient à son secours.
Ainsi, même si des
mortels se préoccupent toujours de leurs affaires pour oublier le
besoin des autres, jamais Dieu n’oublie
le besoin des siens. Seulement, c’est l’attente
perdure, c’est l’entraînement
de Dieu envers son peuple pour qu’il ait l’endurance pour le
glorifier, mais au bout d’un certain temps, il ne rate jamais
de visiter son peuple
et le délivrer. Si ce temps ne vient pas, le temps de la mort sera
pour les élus le temps de la finale délivrance, en
tout cas.
Au
bout de deux ans, Dieu décide de visiter Joseph. Et pour cela, Dieu
utilise le rêve du Pharaon. Quant
à la vie de Joseph,
elle est
toujours mêlé avec le
rêve, voire chaque
fois à deux rêves.
Quand il était dans la maison de son père en Canaan, il a fait deux
rêves, celui d’épi et celui d’astres. Il reçoit deux personnes
dans le cachot et interprète deux rêves de ces personnes, chacun
son rêve. Maintenant, le roi de Pharaon fait deux rêves
consécutifs, et Joseph interprétera ses rêves qui constituent en
fait à la même interprétation. Seulement, la répétition des deux
rêves signifie, comme Joseph lui-même le dit, que les choses sont
imminentes pour se produire. La répétition des rêves d’enfant
Joseph atteste l’authenticité de ses contenus, quoi
que selon l’homme ils soient anormale,
impossible à se produire. Dieu envoie deux fois la même sorte de
rêve, afin que l’homme soit suffisamment
avisé, quoi que les
frères soient emportés à l’époque par la jalousie. Deux
rêves des
ex-fonctionnaires, sont de caractère bien contrastés.
Si l’un vas vers le
haut, l’autre cours
vers le bas. C’est le contrasté du sort de l’homme, A la limite,
dans le récit de la sorte, une personne n’aurait été suffisant
pour que son rêve embarrassant soit interprété par Joseph et qu’il
soit rétabli selon l’ordre de roi. Mais l’auteur de la Genèse
veut répéter deux rêves contrastés pour accentuer le sort de
l’homme qui est dans la main de Dieu est qui
diffère d’un
cas d’extrémité à
l’extrémité. Dieu veut attester ainsi que l’homme n’est rien
qu’une feuille de l’arbre qui vacille
selon la volonté
divine. On a beau
de travailler durant toute sa vie, mais la fin n’appartient qu’au
plaisir de Dieu.
Mais
cette fois, la répétition des rêves de Pharaon est de confirmer la
volonté divine imminent envers Pharaon et son royaume. Pharaon a
peur de voir deux rêves consécutifs dont le contenu semble dire la
même sorte. Pharaon ressent quelque chose imminent pour son royaume.
D’où son angoisse énorme quand il ne trouve pas la réponse.
Voici
les rêves. Le premier concerne sept vaches grasses qui sont suivies
par sept vaches maigres qui les mangent. Le deuxième concerne sept
épis gras suivis par sept autres épis maigres qui les
engloutissent. Etant réveillé, Pharaon convoque la réunion
nocturne des sages pour lui donner l’explication. Mais personne
n’en est capable. C’est à ce moment que la mémoire du grand
échanson est réveillée. Il dit au roi qu’il a été déchu de sa
fonction pour s’enfermer dans le cachot et qu’il a eu un rêve
d’un étrange augure, et qu’il y a eu un prisonnier hébreux qui
est venu auprès de lui pour l’expliquer. Et sûrement,
il n’a pas ajouté qu’il a fait une grande erreur qu’il a
laissé dans le cachot ce prétendant innocent de son passé. En tout
cas dans l’urgence, les gens font
sortir cet esclave
hébreu pour l’amener devant le
Pharaon.
Dès
qu’il le voit, Pharaon ne lui demande même pas le nom, mais il
entre directement dans l’affaire, et raconte ses rêves et lui
somme à l’expliquer. Alors, Joseph dit dans le verset 16 les mots
qui reflètent sa foi. « Ce n’est pas moi ! C’est Dieu
qui donnera une réponse favorable au Pharaon. » La
phrase première insolente aux yeux des hommes et de sa majesté est
suivi par la seconde qui révèle pleinement l’autorité divine,
source de toute sagesse. Puis,
après avoir écouté les rêves, Joseph donne la réponse au sujet
de l’abondance et la famine du pays qui vont se produire. Les sept
vaches grasses et les sept épis gras se réfèrent aux sept années
d’abondance et les sept vaches maigres et les sept épis maigres se
réfèrent aux sept années de famine.
Pour
Joseph, le rôle de rêve est très important. Joseph est un rêveur
de Dieu. Quand il a le rêve, il peut surmonter toutes les accidents
de la vie si tumultueux
soient-ils. Nous vivons
dans un monde où les gens n’ont pas de rêve. S’ils ont le rêve,
celui-ci ne dépasse guère les choses physiques et matérielles.
Devenir riche et glorieux dans ce monde sera leur rêve maximal. Mais
le rêve de Joseph est d’être utilisé par Dieu pour sa fin noble
et glorieuse. Martin
Luther King dit « I have dream. » Ce
rêve d’ordre politique est aussi noble, car il touche à la
dignité de l’homme, égalité entre les races, selon la volonté
divine du créateur. Mais le rêve de jeune Joseph est de devenir
quelqu’un utile et un instrument de salut pour les autres. Et
selon ce rêve, Dieu l’entraîne au tréfonds des misères totales.
Les étudiants de la Bible aiment voir la vie élevé de Joseph, mais
font moue des premières périodes douloureuse de Joseph. Qui aimera
subir de la même douleur que Joseph, vendu, emprisonné et ignoré.
Mais comme Deug Choping le dit, pour ceux que le ciel veut utiliser
grandement, il les fait passer par de tribulations inavouables. Si
Dieu nous donne à
chacun un rêve noble
de Dieu pour notre vie.
La vie n’est qu’une fois sur la terre, pour quelle chose, à la
recherche de quelle chose devrions-nous vivre cette vie d’une
fois ? Chacun veut faire une chose dans sa vie qui peut servir à
quelque chose, mais à force du temps, ou emporté
par le désir, on se
résigne pour enfin vivre une vie qui ne fait que gagner la vie.
C’est une triste réalité d’un homme qui vit dans un monde
déchu. Mais nous devons lever notre tête et voir plus haut, et plus
loin. Surtout quand on est enfant ou ado, concevoir un quelconque
rêve est très important. Quand d’étais petit, mon rêve est
devenir conducteur d’orchestre, mais ma
vie est foncièrement orienté vers le désir personnel et égoïste.
Mais un jour, j’ai
entendu que mon oncle qui a été logé chez moi et qui est devenu
ensuite un assez haut fonctionnaire dans l’éducation nationale m’a
harangué que si on est homme, il faut qu’il vive pour contribuer à
la société, car nous lui devons d’une manière ou d’une autre.
Son sermon m’a beaucoup frappé et même fasciné, et dès ce
moment, j’ai commencé à rêver que ma vie soit utile pour les
autres. A vrai dire, j’étais un homme qui n’a pas beaucoup de
rêve dans ma vie. Mais dès que Dieu m’a appelé en France par
l’étude de la Bible, il m’est
surgi un rêve d’être
utile dans ce pays,
peut-être que l’ancien
rêve qui a été au fond de moi par
l’influence de mon oncle a ressurgi, je ne sais.
Dans
notre église, il y a beaucoup d’hommes et femmes qui veulent
donner leur vie pour le Seigneur et pour ses brebis. Le rêve d’un
frère est qu’il devienne un grand leader spirituel pour cette
génération. C’est vraiment grandiose, dans
ce monde où tous vivent chacun pour soi. Quand
malgré la souffrance profonde et angoisse dans un pays étranger
inconnu, Joseph vit en maintenant
ses rêves, il a pu
surmonter toutes ses épreuves difficiles. C’est la force de rêve.
Nous ne devons pas lâcher notre rêve, une fois retenu, jusqu’à
sa réalisation, quoi qu’il nous arrive, c’est un chemin
grandiose. Alors, Dieu a donné à chaque occasion, la sagesse
incommensurable pour surmonter
l’épreuve, en faisant de nous jusqu’à interprète de Dieu des
rêves d’autres
hommes.
Joseph
est envoyé en Egypte pour rendre témoignage à Dieu d’Israël.
Pharaon est angoissé à cause d’un problème insoluble sans Dieu.
Dieu donne cette occasion, Joseph sait cela, afin que son serviteur
rend puissamment témoignage de son existence et sa sagesse
pénétrante. Joseph n’aurait pas beaucoup de moment ou une
position pour qu’il témoigne Dieu devant le trône de Pharaon,
mais Joseph saisit efficacement le moment le plus approprié, si
court soit-il, pour rendre témoignage à Dieu. Nous aussi, parfois
devant le puissant ou le grand, n’avons pas beaucoup de possibilité
de dire Dieu, mais si nous sommes fidèles à suivre son chemin et sa
volonté une fois révélée par lui pour nous, Dieu nous donne les
moments opportuns avec l’Esprit Saint pour rendre témoignage à
Dieu et sa volonté dans ce monde.
En
écoutant son explication, le roi Pharaon est frappé de la sagesse
de Joseph incommensurable et juge qu’il n’y a personne sauf
Joseph lui-même qui puisse résoudre efficacement ces fléaux
nationaux qui s’approchent. Donc, il établit Joseph comme premier
ministre de tout l’Egypte avec son ordre d’obéir absolument à
toutes les paroles de Joseph. Il lui a donné toute l’autorité de
l’Egypte pour mener à bon fin les politiques économique du pays
dans les années à venir. Ainsi, Joseph devient premier ministre
d’Egypte. En tant qu’esclave, c’est une chose inimaginable,
mais c’est Dieu qui a béni sa fidélité et finalement fait de lui
un grand homme utile. A mon avis, il en est de même pour nous, car
notre Dieu est le même hier, aujourd’hui et à l’éternité, et
il nous a choisi pour être son peuple pour sa volonté. Si nous
sommes fidèles, Dieu nous utilisera précieusement pour accomplir sa
volonté dans cette génération.
Joseph
se marie en Egypte avec Asnath, fille de Poti-Phéra, prêtre d’On.
Il n’a personne dans ce pays d’humiliation qui puisse
le marier selon sa foi.
Lui-même n’en est pas capable, non plus, quoi qu’il soit premier
ministre. Joseph se marie par la foi avec une femme païenne
présentée par le roi
et fait des enfants.
Ces deux enfants seront adoptés comme propres fils de Jacob plus
tard, quand celui-ci descend en Egypte. Joseph a la foi de se marier
ainsi, car comme il dit lors
de nomination de Ephraïm, il
sait que Dieu
eut le marier dans son
humiliation pour le rendre fécond
dans ce pays. Joseph le
fait par la foi en Dieu
créateur. Que Dieu
bénisse votre foi en Dieu créateur acquise par l’étude de la
Genèse qui est en train de se conclure, afin que par elle vous
puissiez faire toute chose, surtout en vous ancrant dans la parole de
vérité et en rendant chaque sabbat le culte agréable à Dieu.
Amen.
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