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lundi 6 mars 2017

Jérémie 40: 1-41: 18 (PQ de 08/03/2017)

GUEDALIA ET YOHANAN
Verset Clé 40: 2
La fin de Jérusalem est pour cause sa désobéissance. Dieu libère Jérémie. Il y a un certain Guédalia dont la vie n’a rien de particulier.
1. Guédalia (40)
Jérémie est sauvé par la main de chef de garde babylonien qui cite la volonté divine punitive (2). Il lui donne l’entière liberté pour se rendre où il veut, en recommandant pourtant d’aller à Guédalia, établi par le roi de Babylone. Celui-ci est un rassembleur, car tous les Juifs viennent vers lui. Même si Guédalia ne consulte pas Jérémie qui se réfugie en lui, il est certain qu’il sait la volonté de Dieu et veut faire sa politique selon la volonté de Dieu. Ainsi il exhorte aux habitants qu’ils se soumettent à Babylone et fassent la culture pour le sol qui leur est confiée. C’est un bon politicien. Cependant, il est un homme naïf. Quand Yohanan prédit le complot de Ismaël, espion d’Ammonites, il n’y croit pas.
2. Yohanân (41)
Guédalia mange avec l’émissaire Ismaël et ses hommes, envoyés par le roi des Ammonites. Il est frappé par eux. Puis Ismaël fait mourir 80 hommes venant de Silo pour offrir les présents à Guédalia et les jette dans la citerne qu’Asa a fait autrefois pour Baécha. Puis, il amène tous ceux qui y restent. En apprenant la nouvelle, Yohanân, homme juste, part avec ses hommes pour punir Ismaël. A leur rencontre, tous les peuples se retournent vers lui et partent avec lui. Ismaël s’enfuit. Quant à Yohanân, ayant peur, choisit de fuir en Egypte avec le peuple. Il est humainement un homme juste, mais la peur le paralyse et en vient à prendre la mauvaise direction.
Prière : Seigneur, aide-moi à être obéissant mais pas naïf. Aide-moi à être plus obéissant à toi que humainement juste.
Un mot : Deux types opposés.

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