JESUS GUERIT LE FILS D’UN OFFICIER
Jean
4 :43-54
Verset
Clé 4 :50
« Va,
lui dit Jésus, ton fils vit. Cet homme crut à la parole que Jésus lui avait
dite et il s’en alla. »
La semaine dernière nous avons appris la romance
éternelle avec notre Seigneur Jésus. Je pense que chacun et chacune de vous se
laissaient infiniment glisser dans la rêverie de l’amour avec Jésus, comme la
femme de Samarie, quand elle dit « Seigneur, donne-moi cette eau, afin que
je n’aie plus soif et que je ne vienne plus puiser ici. » Mais
malheureusement, Jésus dit à la voix haute : « Va, appelle ton
mari » à la femme. Pourquoi un tel moment difficile est donné par un si
gentil et doux Jésus ? La femme aurait dû pleurnicher, en disant,
« tu es méchant ! » ou en se disant dans son cœur, « il est
méchant ! » Mais l’histoire est un happy ending, car Jésus et la
femme se sont réconciliés et la femme confesse qu’il est son Messie. Mais
réfléchissons y un instant avant d’avancer, car cela me semble être extrêmement
important. Pourquoi un si gentil et doux Jésus a touché le point vif de la
femme, le problème de mari ? C’est simplement et purement, parce que
c’était le problème de péché de la femme. Le christianisme est une religion du
salut et donc elle doit toucher le point vif de l’homme qui est le problème du
péché. Sans y toucher, aucun n’arrivera au salut. Donc, si on est, vous et moi,
chrétien, il faut savoir ce fondamental qui est le salut. Si nous ne sommes
pas, cher frère et sœur, sauvé, à quoi sert ce titre chrétien, berger,
missionnaire ? Ce serait un titre sans valeur. Donc, sachons que si nous
sommes chrétiens, nous devons absolument, coûte que coûte, en tout état de
cause ou d’une manière ou d’une autre, arriver et atteindre au salut.
Or, comme Jésus nous indique, si nous voulons arriver
et atteindre au salut, il faut que nous nous laissions toucher par un
quelconque problème du péché. Beaucoup veulent gagner le royaume de Dieu sans
passer ce chemin. Soit par les œuvres philanthropiques, soit par les activités
ardues dans l’église. Leur vie est privée de joie et de goût et ils cherchent l’amour
humain et reconnaissance comme puits de Jacob. Ils ne grandissent pas beaucoup
malgré leur longue carrière spirituelle, et essayant vainement de conduire les
autres.
Mais heureusement, par cette mise du doigt par
Jésus dans le vif de sa vie, la femme, après avoir un peu pleurnicher, se
dresse comme une vraie femme, sur une base solide. Elle expérimente la grâce de
pardon et de salut et se lève comme une vaillante héroïne de foi. Autrefois, elle
regarde et épie sans cesse les humeurs des gens surtout des hommes, mais
maintenant, mine de rien, elle conduit une queue interminable des robustes garçons
vers la conférence où Jésus les enseigne. Maintenant, pendant ces deux jours,
ils sont suspendus sous sa langue, et finalement, ils reçoivent la grâce de
salut. Le résultat apparent est formidable. « Maintenant, ce n’est plus à
cause de tes dires que nous croyons ; car nous l’avons entendu nous-mêmes,
et nous savons que c’est vraiment lui le Sauveur du monde. »
Beaucoup font semblant d’écouter, mais à vrai
dire, ils font apparence, ils font entrer la parole par une oreille et la fait
sortir par l’autre. Mais heureusement, cette femme a rendu ses oreilles non
convexes, mais concaves, et contient les mots de Jésus dans ses oreilles et
essaient de faire un élan de la vie pour surmonter son triste sort. Elle écoute
la parole de Jésus dure et finalement, une lueur commence à poindre au fond de
son cœur. Toute la tristesse, tout le mécontentement, toute la plainte
disparait vraiment comme un mensonge. Et finalement, elle se revêt d’une
puissance inaltérable dans son âme, et en vient à conduire la foule de Samarie
vers la conférence de deux jours.
Premièrement, le prophète n’est pas honoré dans sa patrie.
La foi des gens en miracle.
« Le prophète
n’est honoré dans sa patrie. » Que signifie cette parole. Il peut y avoir
plusieurs interprétations. Du fait que la motivation de ce voyage marqué au
début du chapitre 4 est de la rumeur concernant son ministère de baptême par
rapport à celui de Jean-Baptiste, Jésus parle de celui-ci. Alors la patrie de
Jean-Baptiste est la Judée et il a été méprisé par les Judéens jusqu’à être
décapité. Donc, Jean s’en va à la Galilée, pour le fuir pour l’instant.
En général, être ignoré
ne devrait pas venir du où on va, mais du où on quitte. Donc, cette
constatation nous suggère que la patrie de Jésus est Samarie. Alors Samarie
avait fait du bon accueil, mais c’était un bon accueil apparent ayant semblant
de la réception de la parole. Selon certain savant, c’est que malgré 2 jours de
bon accueil, les Samaritains ont changé du coup leur attitude en voyant se
violer par la parole de Jésus leur code moral ou coutume du pays.
Quand Dieu
s’adresse à Abraham, il dit qu’il s’en aille de son pays, de sa patrie et de sa
maison du père. Abraham vivait longtemps à Ours des Chaldéens où le mode de vie
des habitants était fortement marqué par l’idolâtrie. Dans cette ambiance,
Abraham ne pouvait pas vivre une vie de foi, d’où le commandement de Dieu de
s’en aller. Arrivé au Canaan, Abraham mène sa vie de foi en dépendant de Dieu
seulement. Les gens sont très attachés à la patrie, mais les gens de patrie ont
une exigence très forte au sens de leur moral et coutume. Leur valeur est
ancrée dans le système terrien très fort. Ils ont tendance d’être
communautariste, si bien qu’un individu qui sort de leur moule est
difficilement acceptable. Dans cette situation, Dieu a voulu le faire sortir de
sa patrie Abraham pour qu’il recommence la nouvelle histoire pour Dieu.
Tout au long de sa
vie Abraham aspirait à une patrie meilleure, dit Hébreux 11. Mais la plupart
des hommes sont très attaché à leur patrie. Jésus voit que la Samarie est un
champ de moisson et il semble que le résultat est là. Néanmoins, comme beaucoup
ont quitté après avoir reçu la grâce, les Samaritains s’apprêtent à quitter
Jésus par je ne sais quelle raison X ou Y. Luc et Matthieu racontent la
naissance de Jésus à Bethlehem. Mais l’auteur du quatrième évangile nous donne
l’impression qu’il considère que la patrie de Jésus est la Samarie. Il est
persécuté par ses habitants et il est sur le point de les quitter. Alors la
nature d’un homme déchu étant très changeante, les Samaritains aurait tourné leur
dos à Jésus en raison de la non-observation de certain code moral de Jésus. La
volte-face humaine est parfois inimaginable, si bien qu’une petite tournure
défavorable fait l’homme changer leur avis instantanément. Les hommes qui ont
été si accueillants au début, finissent par changer leur avis. C’est la nature
de l’homme. Un diacre que j’ai rencontré pendant la conférence de cette
semaine, a témoigné qu’un autre diacre qui travaillait dans son entreprise l’a
trahi par la malversation de plusieurs centaines de milliers de dollars. En
tant qu’entrepreneur, je peux comprendre un peu son sentiment. L’homme cherche
la grâce quand il en a soif, mais une fois qu’il la reçoit, il oublie
facilement et ne réfléchit par la suite que sur ce qui lui est amer et
décevant. L’homme demande beaucoup quand il est dans le besoin, mais lorsque
Dieu le lui donne, il pense que c’est grâce à sa force et lutte, que tout cela
lui est arrivé. Mais au fond, il n’y a rien d’étonnant, car selon Jésus,
« c’est ce qui doit arriver » jusqu’à cette parole de ne pas être
honoré dans la patrie devienne un dicton populaire. César dit « toi aussi
Brutus. » La trahison est quelque chose qui appartient à l’affaire de
l’homme.
L’histoire de
Jésus raconté par Jean est l’histoire de trahison, partant de Nicodème, la
malade de 38 ans de Bethesda, jusqu’à sa crucifixion. Déjà dans le premier
chapitre, Jean l’a dit, quand il dit, « elle était dans le monde, et le
monde a été fait par elle, et le monde ne l’a pas connue. Elle est venue chez
les siens, et les siens ne l’ont pas reçu. » Comme prophète Esaïe a
prédit, « il est méprisé et abandonné des hommes, homme de douleur et
habitué à la souffrance, semblable à celui devant qui l’on se voile la face, Il
était méprisé, Nous ne l’avons pas considéré. » Jésus est habitué des
mépris, des tournement de dos et des faces, des trahisons de toutes sortes. Les
Samaritains tournent leur dos à Jésus.
Deuxièmement, la
foi cherchant le miracle des Galiléen. Quand Jésus arrive à Galilée, les
Galiléens l’accueillent à leurs bras grandement ouverts. Les Galiléens auraient
organisé un orchestre de fanfare pour féliciter l’arrivée de Jésus. C’est
vraiment émouvant, et surement, cela aurait marqué Jésus qui sourit jusqu’aux
oreilles. Jésus aurait été très content. Mais il ne l’est pas autant, car Jésus
sait quel est l’homme. Jésus est omniscient. Sur ce point, Jean a déjà marqué
dans sa description du chapitre 2. « Mais Jésus ne se fiait pas à eux,
parce qu’il les connaissait tous, et parce qu’il n’avait pas besoin qu’on lui
rende témoignage de quelqu’un ; il savait de lui-même ce qui était dans
l’homme. »
L’homme comprend
l’homme par l’expérimentation. C’est un peu comme dans l’histoire du loup et
garçon. Le garçon se met à courir vers le bas de la colline, en disant,
« Le loup, sauve-moi. » Tous les villageois sortent pour le sauver,
avant de comprendre que le garçon s’amuse par ce cri et grandement déçus. La
deuxième fois où le garçon crie encore, ils sortent pour le sauver, mais c’est
toujours un mensonge. La troisième fois où le loup est vraiment apparu, le garçon
a beau crier, car personne ne croie ni ne sorte et il est déchiré. Ainsi,
l’homme se laisse entraîner par l’affairer de la vie pendant sur la terre. Il
en est de même pour Jésus.
L’autre raison
d’accueil de Jésus des Galiléens est parce qu’ils ont vu les miracles de Jésus
faits à Jérusalem. Ils avaient été là selon le coutume des Israélites de
visiter au moins une fois par an entre trois fêtes religieux du peuple, Jérusalem
pour célébrer dans le temple leur Dieu Eternel. Donc, ici nous nous apercevons
que leur motif d’accueil n’est pas très correct, mais plutôt calculé et biaisé.
L’auteur Jean le commente sagement. Jean, qui était au début spirituellement
très jeune, de sorte qu’il combattait sans cesse avec Pierre constamment pour
la première place, au moment de l’écriture de l’évangile, il est changé ;
il n’est plus dans la phase de l’initiation, mais dans la maturité, pouvant
comprendre la réalité de l’homme. Il est une sorte de vétéran spirituel qui ne
chancelle pas en voyant le manquement ou la faiblesse des hommes.
Qu’aurait fait
Jésus en arrivant à la Galilée. Les gens étaient tellement accueillant, quel
que soit leur motif, Jésus se serait sûrement selon sa coutume, mis à annoncer
la bonne nouvelle de Jésus. Ainsi Lc 4 :18 , 19 s’y réfèrent,
« L’Esprit du Seigneur est sur moi, parce qu’il m’a oint, pour guérir ceux
qui ont le cœur brisé ; pour annoncer la bonne nouvelle aux pauvres ;
il m’a envoyé pour proclamer aux captifs la délivrance, et aux aveugles le
recouvrement de la vue, pour renvoyer libres les opprimés, pour proclamer une
année de grâce du Seigneur. » Voici le noyau de la bonne nouvelle de
Jésus.
Par rapport à la
première partie, quel est le moyen de nous immuniser de la déception humaine,
alors que celle-ci n’est inévitable, comme je vous ai souligné ? Seule
solution est d’apprendre et louer une relation solide avec Seigneur Jésus. Si
notre relation d’amour basé sur la grâce de salut par Jésus est solide, nous
pouvons résister à toutes les vicissitudes de la vie, y compris la déception
des hommes. C’est cela qui s’appelle maturité ou sanctification. C’est se tenir
fermement comme le roc sur lequel on bâtit la maison. C’est la parole de
l’évangile. C’est la bonne nouvelle qui est venu jusqu’à nous pour nous sauver
de nos péchés. Si cette conviction est faible, les gens tombent bas si
facilement au moindre soulèvement du vent.
Jésus retourne
avec les disciples à Cana ? C’est là-bas qu’il a changé l’eau en vin. La
Bible ne nous dit pas la raison de ce retour. En tout cas, pour aller cette
localité, il faut passer par Nazareth, car Cana se situe au nord de Nazareth et
à l’ouest de Capernaüm. Par rapport aux autres évangiles, Jean ne mentionne pas
le passage de Jésus dans sa ville Nazareth. Par contre Jean enregistre cet
épisode de la guérison du fils d’un officier royal. Bien que celle-ci aie la
ressemblance avec celle du serviteur du centurion, celle-ci est particulier et
elle n’est écrite que dans l’évangile selon Jean, comme l’épisode sur les noces
à Cana. Jean a la conscience de l’heure de Jésus dans son écriture de
l’évangile. Tout s’organise selon le plan ou les horaires du temps de Dieu.
Rien n’est donc au hasard. Tout ce qui se passe dans le ministère de Jésus et
tout ce qui se passe même dans la vie de chacun, il y a la volonté certaine de
Dieu et il se passe par l’ordre chronologique établi en avance par l’idée de
Dieu. Jean raconte comme si Jésus en vient à passer la Samarie en raison de la
rumeur des Pharisiens au sujet du baptême de Jésus comparé par celui de Jean,
mais ce n’était pas au hasard qu’il y passait, a été programmé dans l’idée de
Dieu, cette rencontre avec une femme perdue loin de Dieu dans le désert de la
Samarie. C’est pourquoi Dieu a soulevé ce conflit avec les Pharisiens et le
fait traverser la Samarie. L’objectif divin est très précis et très visé. Ici,
c’est le même, car Jésus n’a pas besoin de repasser à Cana. Mais Jésus retourne
à Cana, est-ce pour qu’il y fasse un tourisme de souvenir ou prenne un
repos ou une cure ? Non, Jésus eut l’objectif, c’est que Jésus
choisit cette localité comme un point de rencontre avec un officier royal et sa
conversion. C’était le meilleur endroit où cet homme peut faire un trajet et
descente pendant laquelle ses serviteurs viendront et qu’il leur demande
l’heure de guérison et confirmer la puissance de Jésus par leur réponse,
etc.
En digression,
j’aimerai réfléchir avec vous un peu sur l’enregistrement de Jeans sur ses
miracles. Jean enregistre 7 miracles dans son livre. Bien sûr qu’il y avait
beaucoup d’autres miracles, en sorte que Jean confesse qu’avec tous les
miracles que faisait Jésus et les autres paroles dites de Jésus, le monde ne pourra
contenir les livres qu’on écrirait.
Ce 2e
miracle de la guérison du fils d’un officier royal est produit à Cana, donc
deuxième miracle à Cana en Galilée et constitue au deuxième parmi les trois
miracles faits en Galilée, sur 7 au total écrit par Jean et il est celui qui
est seul appliqué au païen. Or, si nous analysons les 7 miracles de Jean, nous
trouvons un point commun de ces miracles. L’évangéliste Luc raconte que Jésus
ne donne aucun signe de miracle aux Pharisiens qui les demandaient. La raison
est que le miracle n’a pas pour but de démontrer la puissance de Jésus, mais de
faire naître dans le cœur des observateurs la foi en Dieu. Or, la foi ne naît
pas de façon miraculeuse, mais de façon logique. Dans chaque épisode des
miracles, Jésus donne un reproche quelconque pour que ceux qui sont ses objets
en viennent à croire en Jésus-Christ. Peut-être que dans ce sens on n’a pas
besoin de distinguer les 7 miracles de Jésus, car même dans d’autres épisodes
Jésus procède à la même façon. Par exemple, Jésus, après avoir prononcé le
principe de la nouvelle naissance à Nocodème, il lui fait reproche, afin qu’il
croie en Dieu. Nous nous souvenons des paroles de Jésus, « Tu es docteur,
mais tu ne connais pas cela, » « Si vous ne croyez pas quand je vous
ai parlé des choses terrestres, comment croirez-vous quand je vous parlerai des
choses célestes ? » « quiconque fait le mal a de la haine pour
la lumière et ne vient pas à la lumière, parce que leurs œuvres étaient
mauvaises. » Nicodème n’a pas accepté ce reproche, d’où son éloignement de
la bénédiction de la nouvelle naissance. S’il aurait né de nouveau, ce fait de
la conversion d’une si haute intellectualité d’Israël aurait été considéré
comme un miracle. En effet, la nouvelle naissance est un miracle que puisse
expérimenter l’homme sur la terre. Pour la femme de Samarie, Jésus lui fait
reproche en disant, « Va, appelle ton mari. » Quoi que la femme
échappe frontalement à cette question, Jésus veut dévoiler son aspect pécheur
en demandant la repentance de sa vie immorale. Après quoi Jésus se révèle et la
femme l’acceptant, en vient à reconnaître que son objet d’adoration est faux.
La femme est celle qui expérimente le miracle du changement de son intérieur.
Ainsi, en effet, le changement de la Samaritaine qui était extrêmement
difficile à cause de son préjugé est censé être le deuxième miracle dans
l’évangile selon Jean. Qu’est-ce que ce sera autre que miracle que de voir le
changement de cette femme qui est si triste en une femme si joyeuse puissante.
Jean 8 raconte la femme prise en flagrant délit d’adultère. Son pardon entier
est censé être un autre miracle, mais plus que cela, la femme de Samarie est
vraiment un miracle, car elle a conduit multiples machos de la Samarie au sein
de Jésus-Christ par son propre témoignage puissant. En tout cas, mon propos est
que là où il y a le reproche, il y a le miracle introduit. Si nous continuons
les récits des miracles, il en est de même pour la guérison du malade auprès de
la piscine de Bethesda. Jésus lui demande la volonté de guérir, car ce malade a
perdu le goût de guérison et cela est un grave problème de péché pour les
hommes.
Ensuite, Jésus met
les disciples dans l’embarras, afin qu’ils mettent leur foi en Dieu et dépendent
totalement de Jésus. Ainsi, les 4e et 5e miracles racontent
le test fait par Jésus auprès de ses disciples avant de faire le miracle. Jésus
dit aux disciples au sujet de comment nourrir la foule de 5000 dans le désert.
Puis Jésus dit aux disciples de ne pas craindre car c’est lui qui marche sur
l’eau. Donc, vu ce caractère ou l’arrière-plan de miracle, si nous acceptons le
reproche de Jésus pour nous, et si nous réussissons le teste de Jésus dans nos
embarras qu’il nous met avec foi, nous pouvons expérimenter le miracle dans nos
vies.
Troisièmement, Va,
ton fils vit. Or, quand il est arrivé à Cana, est arrivé en même temps un officier
royal. Il est tombé dans un grand embarras de la vie, car son fils unique est
tombé malade et il est mourant. Il est sûr qu’il consultait de multiples
médecins de la ville et de la région, en vain, car son fils est toujours
mourant. Dans ce grand embarras, il en vient à entendre la nouvelle du passage
de Jésus dans la ville voisine. Donc il constitue une suite de visitation tout
de suite et se met en route. Quand il arrive auprès de Jésus, il doit y avoir
beaucoup de gens, mais il pénètre la foule pour demander l’aide de Jésus. Jean
décrit la scène de la requête de l’officier auprès de Jésus de façon objectif
en terme de tiers personne. Mais la réponse de Jésus qu’il encaisse est assez
abrupte. Quelle était sa réponse ? Comme nous avons chanté dans les noces
à Cana, elle est ahurissante, dira-t-on. Jésus dit, « Si vous ne voyez des
miracles et des prodiges, vous ne croirez donc point. » L’objet de cette
reproche n’est pas très clair, leur sujet étant « vous » il est bien
probable qu’il s’agit de tous les Galiléens qui cherchent aveuglement les
miracles. Quoi qu’il en soit, ces dires de Jésus en face de l’officier royal
comporte une grande humiliation. Car cet homme qui cherche la guérison de son
fils est un cas exemplaire de chercher le miracle comme une condition de croire.
La dignité d’un officier royal est tombée par terre et il encaisse une grande
honte devant tout le public. C’est un peu comme la parole de Jésus en face
d’une femme syro-phénicienne qui veut obtenir la faveur de Jésus pour la
guérison de sa fille malade, mais à qui Jésus dit qu’il n’est pas juste de
jeter le pain de la table à un chien. En effet, les juifs considèrent les
païens comme chiens. Plus que cette femme syro-phénicienne, cet homme noble de
royauté aurait digéré difficilement ces dires de Jésus. Jésus est en train de le
traiter comme « une espèce de chercheur de miracle à l’aveuglette ».
La honte que subit le supérieur est la chose la plus difficile à supporter.
Imaginez-vous que si vous êtes supérieur, et vous êtes éhonté par vos
subalternes devant tout le public. Votre réaction sera immédiatement soit licenciement,
soit punition en vengeance.
En tout cas, pour
le cas de l’officier royal, c’est un peu comme si Jésus envoie à lui un sms en
disant, « il vaut mieux de retourner, car tu ne croiras point si je te
fais pas de miracle, Eim ? » Ce serait vraiment humiliant. Je ne suis
pas trop fan de sms, et préfère que mes ouailles me téléphonent aussi souvent
que possible. C’est vraiment la joie d’entendre la voix de mes frères et sœurs.
Mais en sms, l’officier n’a pas de choix que ce l’accepter. Donc, il faut
retourner. Mais ici Jésus devant tout le monde, exprime sa décision de façon
impersonnelle et pitoyable, « je n’ai point envie de réaliser le miracle
pour vous, car vous êtes des chercheurs aveugles des miracles. Voilà un
cas vivant devant vous. »
Autrement dit,
Jésus semble de lui dire : « A cause de votre fausse conviction sur
le miracle, vous êtes tous les candidats de faux croyants. » Alors Jésus
veut vraiment qu’à travers le miracle, les gens deviennent le vrai croyant. Le
vrai croyant est semblable au vrai adorateur que Dieu cherche dont Jésus a
parlé lors de son entrevue avec la Samaritaine. Il est celui qui adore Dieu en
esprit et en vérité. Ce n’est pas parce qu’il a expérimenté le miracle dans sa
vie qu’il adore Dieu et loue Dieu. Tout simplement parce qu’il a vu la grandeur
de Dieu par laquelle il a sauvé sa vie pécheresse et l’a fait devenir une
nouvelle création, il chante et loue l’Eternel. Il adore Dieu parce qu’il lui a
donné la parole si profonde et si touchante comme une oasis rafraichissante qui
le fait goûter à chaque mot la joie d’éternité. Par elle, sa vie si maudite a
changé en une vie débordante de joie et de sens. Que de plus à désirer dans sa
vie ? Donc, il loue, change, et danse. Quel croyant ou quel genre de croyant
êtes-vous ? Etes-vous un croyant qui a décidé de ne pas croire avant qu’il
vous montre quelque signe visible telle prospérité, réussite, ou paix,
guérison, ou des choses pareilles. Puis si Dieu ne vous bénit pas, tant pis,
vous ne croirez pas. Si nous cherchons seulement le miracle, nous devenons de
faux adorateurs et faux croyants.
Ici, regardez,
combien Jésus agit comme s’il n’a pas atteint au niveau espéré de l’officier.
Quand l’officier est venu auprès de Jésus, il aurait conçu une valeur expectative
à l’égard de Jésus. Quand vous rencontrez quelqu’un, vous aurez peut-être conçu
à son égard une valeur expectative. Mais comment agirez-vous, si cette personne
n’atteint pas à cette valeur expectative ? La valeur expectative ou le
niveau espéré de l’officier a été énorme. Il a décidé de venir à Jésus, car il
a entendu parler de lui qui a guéri beaucoup de malade avec sa puissance
miraculeuse. Donc, il s’assure que s’il va vers lui, il fera quelque chose pour
son fils, et de plus les gens disent qu’il est un homme très débonnaire.
Mais la réaction
de Jésus est non seulement pas à la hauteur de sa valeur expectative ;
loin de là, elle est contraire à sa valeur expectative. Il dit comme s’il n’a
pas en vue d’écouter sa requête, car il cherche à l’aveuglette le miracle.
Donc, c’était plutôt un refus. Dans cette situation, c’est vraiment quelque
chose qui le vexe et le met en colère. Jésus n’est vraiment pas gentil. De
plus, qui suis-je, moi, qui est venu me courber devant cet évangéliste de la
campagne. Il n’est que ça. C’en est fini, donc je pars. Adieu, mon ami. On va
penser que rien ne s’était produit entre toi et moi. Le traitement humiliant a
laissé une profonde blessure dans l’âme de l’officier et fait tout de suite la
valise pour le voyage de retour.
Mais quelle était
la réaction de l’officier ? Autrefois, l’officier a laissé la description
de sa requête à l’auteur Jean, mais maintenant, il s’avance pour qu’il dise
directement et adresse sa requête directe à Jésus-Christ. Il hausse donc un ton
pour s’adresser à Jésus. « Seigneur, descends avant que mon petit enfant
ne meure. » Bien sûr que l’urgence de la situation le rend désespéré pour
adresser ainsi instamment sa requête à Jésus. Mais, il y en a qui ne s’apprêteront
pas à faire ça à cause de la fierté blessée. A cause de celle-ci, les gens
parfois refusent de se courber malgré leur urgent besoin absolu. La fierté
humaine est si terrible. Nous allons voir comment un homme si fier refuse de
demander la guérison de sa malade chronique. Il ne veut pas être guéri, si bien
que Jésus a du lui demander « veux tu retrouver la santé » ? La
fierté humaine le laissait à perpétuité se rouler par ce côté-ci et par ce
côté-là sur son lit durant 38 ans. Si je dois choisir, je suis d’avis avec le
pasteur que j’ai rencontré et conversé pendant le séminaire, qui a dit qu’il
n’y a pas de guérison qui ne puisse pas être guéri, si on se repend vraiment
sincèrement. Etant autrefois, un célèbre journaliste en Corée, il vivait une
vie qui était plongée dans le jarre de l’alcool pendant plus de 35 ans et il a
été opéré plus de quatre fois le cœur, avant qu’il expérimente finalement la
guérison parfaite en rencontrant Jésus.
Un jour, John
MacArther a raconté une histoire amusante. Il y avait un candidat de
missionnaire mais son problème était une sorte d’accusation qu’il n’est pas
assez obéissant à Dieu. Un jour, il a reçu une certaine vision qu’il devienne
un missionnaire. En face de son pasteur John, il confesse « Pasteur, j’ai
une vision que je devienne un missionnaire, mais je ne suis pas sûr que je dois
devenir missionnaire dans l’intérieur du pays ou missionnaire à
l’étranger. » MacArther dit, « Frère, à mon avis, je pense qu’avant
que tu devienne missionnaire, tu dois devenir sous-missionnaire. » Ce
dernier mot est un mot composé de sous-mission et naire. Le propos de MacArther
est quoi qu’il en soit, pour lui, avant de devenir quelconque homme de mission,
il faut d’abord qu’il apprenne la soumission à l’homme. Quant à la soumission à
l’homme, il faut une courbure de l’inutile fierté humaine, sans quoi il sera
difficile pour Dieu d’utiliser quiconque. S’il se soumets à l’homme, en
courbant la fierté, Dieu l’utilise comme son instrument, et Dieu peut pour ce
but, être très favorable d’écouter sa requête de guérison, et ce parfaitement
même.
En tout cas,
l’officier royal, désespéré de la maladie de son fils, refuse d’être découragé.
Il résiste, au risque de sa fierté courbée, à toute sorte de découragement.
Jésus a beau, se dit-il, répéter sa tentative de le décourager, car il se
lèverait et triompherait. Donc, il dit, « Seigneur, descend avant que mon
petit enfant ne meure. » Vraiment il s’agit du temps d’une seconde ou
deux, dont dépend la vie de son enfant. Il y avait beaucoup de raison de
décourager, surtout les paroles répétitives de la fin de vie de son fils dites
par les médecins. En se croisant dans sa tête tous ces conseils humains ces médecins,
il se serait affaissé par terre. Mais il refuse catégoriquement tout
découragement en se disant, « non, je triompherai. Non je
triompherai. » Jésus semble qu’il n’écouterai pas tant qu’il se repente de
sa vie aveugle de la recherche des miracles. Il semble avoir beaucoup de temps
pour arriver à ce niveau de la foi. Mais pour le père, il n’y a pas de temps à
perdre. Il se repend tout de suite, à son intérieur, et s’adresse encore
audacieusement, « Seigneur descend, descend avant que ce fils
meure. » C’est mon unique espoir, S’il te plaît, viens à mon secours. Bien
que le père ne le prononce pas, il se repend de sa recherche aveugle du
miracle, je croie maintenant en toi dont la puissance est d’éternité en
éternité. En voyant ses regards si enflammés, Jésus comprend que ces mots ne
sont pas sortis simplement de sa recherche aveugle de la guérison miraculeuse,
mais de sa croyance absolue en sa puissance de guérison. A l’instant, le cœur
de Jésus s’adoucit, et il se décide de guérir le fils. Le Dieu d’Israël penche
ses oreilles sur ses enfants en sondant les vœux les plus chers de Noël. Pour
ceux qui sont si adouci comme le cœur de chair si douce d’enfant, Dieu adoucit
le sien aussi pour entendre son cri désespéré. Jésus veut sauver son fils.
Ensuite, Jésus dit, « Va, ton fils vit. » Pour
l’officier, c’est un autre choc. Car sa valeur expectative venant vers lui est
qu’il aille chez lui et impose la main sur la tête de l’enfant, jusqu’à ce que
l’enfant reprenne l’esprit. Encore une autre déception par rapport à son
expectatif. Ce n’est pas raisonnable que de croire que comme il le dit, il est
guéri. Mais la réaction de l’officier justifie le changement de cœur de Jésus
précédent, car l’officier a cru en Dieu, avant qu’il espère la guérison de son
fils. Donc, le verset 50b dit, « Cet homme crut à la parole que Jésus lui
avait dite et il s’en alla. »
Ici, Jésus n’est pas celui qui ignore le vrai cœur d’un
croyant. D’où une autre version est possible. C’est le suivant. Quand Jésus
reproche aux gens de la Galilée leur aveugle poursuite de la guérison,
l’officier royal se sent amer, car il semble que Jésus ne le méprenne. Car il
n’est pas venu simplement en vue d’une guérison de son fils. Mais, il est venu
avec une authentique foi en Jésus et sa parole. Quand il avait entendu de lui,
une foi de je ne sais d’où a surgit dans son cœur, et c’était comme un
tourbillon incontrôlable. Il avait cru en Dieu qui avait envoyé ce Jésus pour
qu’il guérisse son fils, comme une puissante parole divine envoyée. Donc, dès
le début il n’a aucun doute de la puissance de la parole divine. Mais
regrettablement, Jésus semble mettre dans le même sac ces maudits Galiléens qui
n’aiment que voir des miracles pour se divertir. L’officier s’adresse de
nouveau sans se laisser attrister par ses mots, à Jésus pour exprimer son désir
de voir la guérison de son fils bien sûr, mais cela n’est pas basé sur la
superstition, mais sur une authentique foi en Jésus, ayant sa confiance sans
faille en Jésus et sa parole.
Pendant son expression, il semble que ce cœur ardent pour
son fils et surtout sa foi absolue en sa parole a été transmis à Jésus. Jésus
est le bon berger qui ne néglige jamais un cœur sincère croyant en lui. Donc,
ce n’est pas la peine de nous attrister à cause de l’apparence d’être mal
compris dans nos vrais cœurs devant Dieu. Dieu comprend notre cœur et il finit
par donner la récompense pour nos cœurs.
Alors l’officier
descend, jusqu’à ce qu’il croise ses serviteurs qui lui annoncent que son fils
est guéri. Maintenant l’officier reçoit la grâce par la guérison tant attendue
de son fils. Mais l’officier est un homme qui sait rendre grâce à Dieu après
avoir reçu la grâce. Ici, si un homme ne cherche que de voir le miracle, ce
miracle le satisfait immanquablement, si bien qu’il oublie tout après le
miracle. Mais celui qui n’attend pas que le miracle, mais qui croit vraiment en
Dieu sa puissance et sa parole, agit différemment, de façon extraordinaire, ou
un peu dingue. Pourquoi calculer tout ça, dira-t-on, car ça suffit que ton fils
vive. C’aurait été la façon de penser des serviteurs qui sont venus annoncer la
nouvelle. Ils sont un peu comme l’organisateur dans les noces à Cana, qui
ignore ce qui se passe. Ils tâtonnaient et trouvaient qu’une telle heure,
l’enfant a bougé et semblait améliorer la santé, et cela était vraiment
incompréhensible, car tout le monde pensait, y compris le médecin de famille,
qu’il mourrait, sans aucune possibilité de revivre. Mais tout à coup, le
souffle de l’enfant est revenu et ses doigts ont bougé. Alors les serviteurs ont
couru vers leur maître. Donc, ici le maître pense qu’il y a après la grâce un
autre travail à faire : rendre proprement la grâce dont Dieu est origine. Donc,
il s’assoit avec ses serviteurs sur le banc et tapote le clavier de tablette
Excel pour voir à quelle heure et à quelle minute, le souffle de l’enfant
revenait.
Quand il y a un
homme qui sait rendre propre grâce digne de Dieu, il y a la propagation de l’évangile
dans le monde. Il est possible que l’homme garde en secret personnel comment il
a reçu cette grâce à travers le renoncement de soi, la supplication ardente
auprès de Jésus. C’est un souvenir si cher, que je dois chérir au fond de cœur.
Beaucoup de chrétiens choisissent cette option, de peur qu’il soit trop long
d’expliquer tout ça. Mais le chrétien doit prendre longtemps pour enquérir la
trace de la grâce descendu pour lui de façon exhaustive et rendre proprement
pour une par une de ces grâces à Dieu, afin que les autres le constatent et y fassent
part ensemble. Alors, en reconnaissant l’intervention de Dieu en faveur de son
peuple, les gens en viendront enfin à croire en Dieu, ce qui s’est passé dans
la famille de l’officier. Regardez le verset 53. « Le père reconnut que
c’était à l’heure même où Jésus lui avait dit : Ton fils vit. Et il crut,
lui et toute sa maisonnée. » Inutile de distinguer ce que Jésus avait dit
de ce qu’il avait cru, car le père crut ou instantanément ou il avait cru déjà depuis
son départ de Capernaüm. En tout cas, cet incident l’amène à croire plus
profondément et il amène toute sa maisonnée, à croire en Dieu absolument. Un
missionnaire à Philippine meurt dès qu’il commença son ministère. Ses collègues
se lamentaient, et écrirent l’épitaphe que son tombeau. « Nous ne pouvons
comprendre, mais nous mettons confiance continuellement. » Que Dieu vous
donne au milieu des vicissitudes de la vie, malgré tout, y compris la trahison
de l’homme, la confiance absolue continuellement en Dieu. Surtout que Dieu vous
accorde la foi absolue en Dieu comme l’officier royal, au-delà des miracles
visibles.