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dimanche 7 mai 2017

Jean 2 :1-25 (M de 7/5/17)

NOCES A CANA
Jean 2 :1-25
Verset Clé 2 :1
« Trois jours après, il y eut des noces à Cana en Galilée. Les mère de Jésus était là »
Il semble qu’il est judicieux de jeter un peu de coup d’œil sur la dernière partie de la leçon précédente, car j’ai l’impression de l’avoir quitté précipitamment. Pendant premiers jours du ministère de Jésus, Jésus appelle quelques premiers disciples. Il s’agit de André et Jean. Une nuit est passée dans la soi-disant « demeure » de Jésus. Le thème était, Viens voir. Le message est vachement intéressant et surtout le thème viens voir a carrément touché le cœur d’André, si bien que dès qu’il sort de la conférence, il disparait. On l’a cherché, mais quelques heures après, il apparaît un autre gars très costaud. Puis, il se présente, « Je m’appelle Simon ». Jean qui était à côté, les mots ont failli sortir selon son habitude, « ce qui se traduit sable. » Mais il a retenu sa langue. C’est déjà une bonne matière de disciple. En voyant Simon, Jésus omniscient sait que le nom de son père est Jonas. Surtout, Jésus voit que le caractère de cet homme est sanguinaire et assez fanfaron,  mais il n’en est pas moins qu’il est un des plus grandes matières des disciples. Donc, il dit, « Tu es Simon, fils de Jonas : tu seras appelé Céphas » Cette fois, Jean ne rate pas l’occasion de le traduire, et dit, « ce qui veut dire, Pierre. » Le lendemain, - en effet, c’était la conférence mouvante qui se déplace d’un jour à l’autre. C’était vraiment chouette pour les disciples, qui aiment vraiment voyager. Dès le premier jour, c’est comme si on a des vacances, en voyant des paysages variés, et tout ça grâce à Jésus. En passant, on a vu Philippe, et Jésus l’invite, en disant non cette fois « viens voir », mais carrément, « suis-moi. » Lui n’a pas encore la conférence, mais en suivant Jésus, déjà il sent que ce n’est pas une personne ordinaire qu’il suit. Par la conversation, la conviction que cette personne est le Messie et le Christ. Il a l’air assez intelligent. Ses yeux ne cessent tourner autour d’une orbite de ses prunelles comme s’il contemple quelque chose, mais en fait, il est en train de calculer le coût de voyage c’est-à-dire combien plus aurait coûté le voyage si on ajoute une personne supplémentaire. Donc, il hésite, en pensant à s’il invite l’autrui ou pas. Mais il surmonte son habitude de calcul, et défie, et lui aussi disparaît. Une demi-heure après il apparait avec un autre gars à côté. C’était son ami intime, Nathanaël. Philippe a entendu pendant la marche combien le thème de conférence, « viens voir » était impressionnant et gracieux. Donc, il décide d’utiliser ces mots à son ami et dit, « Viens et voir. » A son grand étonnement, car il sait que cet ami est un endurci incorrigible à cause de son idée fixe, il a dit, « Pourquoi pas, va, je te suis. » Tous les deux sont sur le point d’arriver à l’endroit où Jésus et ses disciples sont, Jésus voit Nathanaël et dit, « Voici un vrai Israélite dans lequel il n’y a pas de fraude. » Normalement, les Israélites détestent la fraude, mais Nathanaël est un vrai Israélite qui marche dans toute son honnêteté, comme si on dit de lui qu’il est un homme qui peut vivre même sans la loi. Selon le témoignage de Catherine Booth, l’anglaise évangéliste qui pionnait pendant 20 ans la France au début du siècle dernier, en quittant la France, dit quelque chose de la France. Les français, en tant qu’autochtone, ne connaissent pas eux-mêmes ou de façon subjective, donc, son observation en tant qu’étranger peut être un peu plus objective : « La France possède en elle des éléments n’appartenant au même degré à aucun autre peuple de la terre : un élan, une générosité, une capacité de s’élever jusqu’au sublime là où elle est convaincue. Elle est sincère, enfant si vous le voulez : terriblement indulgente pour tolérer le vice, mais inexorable jusqu’au dédain pour l’hypocrisie…. Dire que cette nation ne veut pas de religion est une erreur, mais elle veut la vraie. » Ce dernier terme se concordant à notre sujet d’étude de l’Evangile selon Jean, invitons beaucoup de français, car contrairement à votre préjugé, les Français aiment et cherchent la vraie religion. A mon avis, nos bergers français sont tous le reflet de ce profond désir de sincérité et de générosité et surtout de trouver la vérité. Ils sont tous des vrais français.
En tout cas, Nathanaël est étonné de ces dires de Jésus et pose la question, quand m’as-tu vu ? Jésus dit que c’est quand tu étais sous le figuier. Il s’agenouille devant Jésus et confesse sa foi : « Tu es le Fils de Dieu, tu es le roi d’Israël. » Il est si étonnant que d’emblée, Nathanaël en arrive à avoir une si forte foi. C’est un mystère profond. Les 4 autres coreligionnaires de l’école de Jésus ouvrent leur bouche et ne peuvent la fermer facilement à cause de ce changement radical de Nathanaël. Mais Jésus ne s’en arrête pas là mais dit, « Tu t’en étonnes ? Tu verras de plus grandes choses que celles-ci ! Vous verrez le ciel ouvert, et les anges de Dieu monter et descendre sur le Fils de l’homme. » Jésus n’a pas de considération de l’état de poussin des disciples, mais les défie dès maintenant, afin qu’ils aient la vision de l’échelle au ciel. Quand Jacob commence son voyage de pèlerin, tout jeun, au début, Dieu apparaît pour montrer la vision de l’échelle de la même sorte, afin qu’il grandisse dans le future non comme un homme de petit gain de la vie, mais comme un homme de grande vision céleste. Les gens ont tendance de dire, « je suis par nature petit, sais-tu ? Je suis né dans une petite famille de la classe ouvrière et a peu de curriculum vitae, c’est-à-dire sans particularité aucun,  » Mais Jésus ne les regarde pas ainsi. Son optique est très différente de la nôtre. Il dit, « tu verras le ciel ouvert, et tu y verra plein d’anges dans le ciel pour toi. » Entrons dans le corps du message.
Premièrement, la prière de Marie. Vraiment la vision de Jésus était sensationnelle. Jamais personne ne leur a donné une telle vision, eux dont la plupart étaient de l’arrière-plan de pêcheur de poisson. Leur destiné le plus favorable, aurait été de devenir un PDG d’une société de marin-pêcheur. Pendant toute leur vie, ils rirent et pleurent avec les poissons sautant et disparaissant. Vraiment demeurer avec Jésus si visionnaire était un petit paradis pour eux. Ils ne veulent pas s’en retourner au monde où il y a plein de mauvais gens. Alors le premier événement auquel les disciples font part est les noces à Cana. Pendant le ministère de Jésus, rarement il invite les disciples au moment de repos. Et quand il y invite, c’est par exemple après les avoir entrainés par exemple par le voyage de l’évangélisation deux à deux, vu leur fatigue de travail pour Dieu. Mais cette foi, dès le début de son ministère, Jésus invite les disciples au moment de repos, en plus la fête. Quel moment excitant de participer aux noces. Celles-ci en Israël durent en général une semaine et si la famille est riche, elles durent même deux semaines. Pendant deux semaines, manger la viande et boire du vin, l’eau abonde déjà dans leur bouche. Mais pourquoi Jésus se laisse inviter ici aux noces, et invite les siens aux noces ? Est-ce qu’il n’y a pas quelque part un sujet d’entrainement ? On va voir.   
Or, dans ce festin de noces si joyeux, qu’arrive-t-il ? Le vin commence à manque. Pour les noces d’Israël, l’absence du vin dans les noces était un désastre. Le vin est le principal facteur qui rend les convives joyeux. Donc, son manque représente une sorte de déficience de la part de l’hôte et de l’organisateur. On ne sait pas la cause de ce manque, peut-être à cause de l’affluence des personnes de gros buveurs comme ces jeunes gars de marin pécheur de la Galilée, au-delà de leur estimation. En tout cas, ce manque montre l’absence de l’esprit de l’hospitalité et d’accueil de l’hôte et le l’organisateur. Leur honneur est en cause.
Qui a eu alors le flair éminent pour reconnaître cet événement grave ? C’était Marie qui remarque la prière le phénomène et l’apporte à Jésus. Elle dit, « Il n’y a pas de vin. » Vu la réponse de Jésus ultérieure, il est évident que cette parole n’est pas seulement une constatation de l’état actuel des noces, mais elle est une prière. Elle n’était pas à même de vérifier la réserve du vin de la maison, mais en tout cas, c’est elle qui sentit ce manque la première. C’est qu’elle n’avait pas participé aux noces pour être une simple invitée, mais pour une servante ou une gouvernante. En tout cas, elle a un fort sens de responsabilité, malgré son statut d’une simple invitée. Donc, ici nous découvrons la personne de Marie spécialement. Marie est une pécheresse et a commis une faute dans sa vie, donc elle n’est pas comme certains le disent, une personne qui est privée de toute tâche de péché. Par exemple, un jour elle est venue avec ses proches pour ramener Jésus dans le bon sens, car ils le considèrent comme un fou. A leurs et aux yeux de Marie, Jésus a négligé de devoir de la maison et est parti pour faire son je ne sais quelle œuvre. Mais à ce moment, Jésus dit, « où est ma famille ? Voici mes sœurs et mes frères, ceux qui font l’œuvre de Dieu obéissant à sa parole. » Mais quoi qu’elle ne soit pas intact de la tâche originelle de l’homme, Marie est une femme bien différente des autres femmes. En quoi est-elle différente ? D’abord, elle est une femme de responsabilité. La noblesse oblige, disent les Français. Vraiment, pour l’homme, par nature, le comportement de la noblesse importe. C’est cela qui rend l’homme homme. Beaucoup de gens se comportent comme des animaux, sans vraie vertu en tant qu’homme. Beaucoup abandonnent comme mine de rien la valeur qu’on doit garder à l’échange de quelques sommes d’argent ou confort matériel, ou maintenir la fierté humaine.  Mais si on est créature de Dieu, l’homme doit se souvenir de son statut noble donné par Dieu pour être un homme ou une femme.  
Ensuite, Marie est une femme de prière. Qu’est-ce que la prière ? La prière est d’apporter notre problème soit de nous soit des autres à Jésus d’abord. Il y en a qui apporte leur problème au serviteur d’abord. Il y en a qui n’apporte jamais son problème au pasteur, ce n’est pas non plus bon. En tout cas, la prière est d’apporter le problème à Jésus et s’attendre à Jésus. Imaginez que vous avez un problème chez votre brebis qui a un problème de décrochage. Ou un problème de l’habitude de reporter l’étude. Qu’allez-vous faire ? Vous pouvez demander le soutien de prière de l’église. Mais au fond, c’est vous qui devez apporter à Jésus et prier avec une charge lourde de cœur, pendant la prière nocturne de jeûne par exemple jusqu’à ce que Jésus vous parle.  
En tout cas, Marie est une femme de prière. Si elle ne priait pas, tôt ou tard son cœur sera excité ou vexé par la situation et s’en plaindra. Mais quand elle prie, elle en vient à avoir la force pour surmonter cette situation néfaste. Tant que nous nous courbons devant Dieu, nous avons le calme et la paix en nous et le problème paraissant gigantesque devient petit, et on commence à avoir la lumière et la solution. C’est le moment où Jésus vous répond. Donc, ne vous laissez pas emporter par la situation. Quand quelqu’un se plaint de quelque chose, vous l’encouragez à prier et vous-mêmes apportez ce problème à Jésus, et il vous donnera la réponse. Il ne manquera pas de problème dans notre vie. Mais tous les problèmes ne sont rien, une fois qu’ils sont exposés sincèrement et sérieusement devant le Seigneur par la prière, car alors sans faute, il nous répondra, et si nous avons cette assurance de la réponse, et que nous agissons selon elle, nous ne perdrons pas la paix.
En effet, la situation de manque de vin est sûrement ce qui est arrivé dans la maison de noces, mais elle peut être comparée aussi à un événement malheureux ou à un sort imprévu et néfaste que nous rencontrons dans nos chemins de la vie. Face à cela quelle sera votre réaction ? Etes-vous devant la maladie chronique de vos proches ? Avez-vous subi d’une mort brutale de vos chers ? Etes-vous moqués par vos camarades ? Avez vous le problème du décrochage des parents devant vous ? Etes-vous sujets à une maladie incurable ? L'un des biographes de pasteur écossais Thomas Guthrie, Oliphant Smeaton, raconte sur un riche écossais en visitant l'Australie. Cet homme, alors qu'il résidait en Écosse, avait vécu un mode de vie dissolu, mais un jour s'est retrouvé errant dans l'Église libre de Saint-Jean. En écoutant l'orateur puissant de Guthrie comme il a prêché sur le Christ pleurant sur Jérusalem, l'homme a laissé touché mais inchangé. Toute la semaine, il essaya de tuer sa conscience en se plongeant à pic dans l'ivresse. Le dimanche suivant, il a été attiré pour entendre Guthrie à nouveau en dépit d'être sous l'influence de la boisson. Le grand orateur n'a pas déçu. Vers la fin de son sermon, il a penché son énorme corps sur la chaire et a dit avec un grand sentiment: «Il y a peu de familles parmi nous si heureuses de ne pas avoir eu quelqu'un près et cher à eux qui soit ou en danger imminent pendu sur le précipice, ou esclave de l'intempérance entièrement vendu sous le péché." L'auditeur ne pouvait plus contenir ses émotions et quitté un homme brisé. Le lendemain, il a cherché le pasteur Guthrie et a été accueilli avec «bonté paternelle». Il poursuit: « quand il s'était agenouillé avec moi au trône de la grâce, il a offert une prière dont je n'ai jamais entendu parler avant ou depuis, Il m'a dit adieu, invitant à venir et à le voir, mais je ne l'ai jamais fait ". Après quelques semaines, l'homme était sur un navire vers l’Australie où il est devenu un homme d'affaires riche et contributeur généreux au travail de charité. (fin de l’histoire) Devant votre problème grave, éclaterez-vous au sanglot ? Non, si vous êtes chrétiens, vous devez opter un autre comportement et aboutir à un autre état. L’euphorie, ou la hilarité ou pleine de joie et d’allégresse doivent être notre destination et si nous prions, nous y arrivons. Notre vie sera trop courte, n’est-ce pas mes chers frères et sœurs, pour qu’elle soit consumée par les sentiments tristes et fatalistes. C’est pourquoi Paul dit, « Soyez toujours joyeux… En toute circonstance, rendez grâces ; car telle est à votre égard la volonté de Dieu en Christ-Jésus. » Quand votre prof vous reproche, et que votre patron s’énerve, et que vos enfants se décrochent, je sais que vous ne pouvez pas rire. Mais je crois que vous pouvez arriver à avoir mine de rien comme Marie, sans en être choqué, ni chagrinée trop. Et si vous arrivez à la pensée de comment Dieu vous a aimé, vous supporterez toutes les situations et vous trouverez que toutes choses sont venus et permis par mon Seigneur pour mon bien et vous pourrez louer l’Eternel à ce moment-là.   
Deuxièmement, le refus désolant de Jésus. Jésus répond, « Femme, qu’y a-t-il entre toi et moi ? Mon heure n’est pas encore venue. Si cette heure indique le moment de son commencement de ministère, ces mots nous intriguent, car Jésus a déjà commencé son œuvre en étant baptisé par Jean-Baptiste, et ayant appelé ses premiers disciples. Que signifie alors l’heure dont il parle ? L’heure johannique se rapporte toujours à la mort de Jésus-Christ. Donc, dans le subconscient de Jésus, l’heure relève de la prise de conscience de l’imminence de la crise et de son apogée. Bientôt, Jésus écoutera la requête d’un officier royal qui sollicite la guérison de son fils malade. Et Jésus l’exauce. Or, avant cet événement, nous constatons déjà qu’il y a la discussion entre les disciples de Jean et un Juif au sujet du baptême de Jésus et ce baptême devient polémique au milieu des Pharisiens. C’est-à-dire que l’œuvre pointant au moment de la mort de Jésus a ainsi débuté. Mais ce moment hilarant des noces est assez tôt, pour être considéré comme un événement pointant à la mort de Jésus. D’une part, c’est trop tôt pour le ministère, et d’autre part, c’est une affaire personnelle que d’avoir la fête des noces.
Mais par ces mots de Jésus, nous sommes amenés à réfléchir sur sens de la relation entre Marie et Jésus, ou les hommes et Jésus en général. L’état de manque de vin se rapporte à une vie qui manque la relation entre Dieu et l’homme. Tout homme qui n’a pas de relation avec Jésus est comparable à une scène morne des noces qui manquent du vin. Mais comment peut-on avoir la relation avec Jésus ? C’est peut-être cela qui est le thème principal ou la raison par laquelle Jésus amène les disciples aux noces. Un chapitre plus tard, Jean-Baptiste explique à ses disciples sa joie d’être ami de l’époux. Quand il entend la voix de l’époux, il est rendu joyeux. C’est-à-dire que Jean-Baptiste est heureux quand il accomplit sa mission divine par rapport à Jésus qui est son époux.
Nous connaissons cette histoire dont nos jeunes disciples frères ont tramé un théâtre au culte de Pâque. Les disciples, quand Jésus voulait laver les pieds, s’y opposaient. Mais Jésus dit si vous ne vous laissez pas laver les pieds, vous n’auraient pas de part avec moi. A cette parole, Pierre voulut se laver son corps entièrement. Alors Jésus dit, « Celui qui s’est baigné, n’a pas besoin d’être lavé le corps, il lui suffit de se laver le pieds seulement. Vous tous sont purs, car vous êtes baignés sauf un. » Cela veut dire qu’eux tous ont accepté la sainte mission divine. Judas ne s’est pas baigné, car il n’a pas accepté la mission mais suivit Jésus avec un motif impur. Or, tous ont accepté la mission, et cette mission les rendait heureux et la joie accompagnait tous les jours de la vie.
Alors nous nous posons la question ? Pourquoi ma vie n’a-t-elle pas de joie ? Pourquoi ma vie est-elle si triste et malheureuse ? La raison est simple, car la mission n’est pas en vous. C’est une leçon très importante pour les premiers disciples. Ils viennent d’accepter Jésus comme Messie, Christ, Fils de Dieu, Roi d’Israël, prophète promis, etc. Soit. Mais accepter ainsi Jésus est une chose et se donner à Jésus est une autre chose. Dans l’église, il y en a beaucoup qui acceptent Jésus comme Sauveur et Seigneur etc. Mais ils ne se donnent pas la vie au Christ. C’est la raison pour laquelle ils mènent une vie sans joie sans goût sans motivation. C’est un phénomène grave de nos jeunes d’aujourd’hui, car ils ne se donnent jamais à une cause quelconque. Ils évitent l’engagement. Sans dire de la motivation de travail, ils perdent la joie dans la vie. 
Autrefois, quand Marie a reçu la visite de l’ange Gabriel qui lui a dit, « Marie, sois sans crainte, Je te salue toi à qui une grâce a été faite ; le Seigneur est avec toi. » Marie ne réagit pas tout de suite à l’ange. Mais Lc 1 :29 dit, « troublée par cette parole, elle se demandait ce que signifiait une telle salutation. » Marie est méditative afin de chercher et trouver le sens qui s’implicite dans cette salutation. Puis plus tard, quand elle a eu conscience que le Seigneur être avec elle signifie qu’elle soit enceinte, elle ne dit pas, « Quoi ? » « Es-tu à moi que tu le dis » ou « Est-ce la bonne adresse ? » Mais elle dit à l’ange, « Comment cela se produira-t-il, puisque je ne connais pas d’homme. » Ainsi,  quant à la grandeur de Marie, Marie est sensé être une femme de circonspection. Ce vocabulaire est défini très adéquatement au caractère de Marie dans le dictionnaire : « Surveillance prudente que l’on exerce sur ses paroles, ses actions, en prenant garde à toutes les circonstances. » C’est un peu le même sens que la discrétion mais avec une nuance différente. Donc, Marie ne réplique pas ni se plonge dans le sentimentalisme, mais agit avec circonspection quand Jésus la refuse. Elle ne fait pas sortir le mouchoir pour pleurnicher en disant, « Comment toi, tu peux me dire comme ça, à moi ta mère qui t’a élevé si sacrificiellement ? Ca me choque et me rends malade, fils. »
Nous connaissons l’histoire de la femme syro-phénicienne. Jésus a refusé sa demande de guérir sa fille malade, en la considérant comme une chienne, selon le consensus juif. Mais au lieu d’y réagir avec vexation, la femme se lui est soumis, et dit, « N’est-ce pas que même le chien mange la miette du pain sou la table. » Marie a la même attitude si humble et si belle aux yeux de Dieu. Pour ainsi dire, Marie est une suiveuse de Jean-Baptiste dans son humilité. A la question des Juifs, Jean, malgré sa notoriété énorme, a répondu, « je ne le suis pas, je suis rien. Je ne suis pas digne de délier ses sandales. » Nous disons « je suis nul », mais quand les autres nous disent, « tu es nul », on s’invective et se prend à la rage. C’est la nature de l’homme déchu. Marie ne s’invective pas, mais a mine de rien, tranquille. La grandeur d’âme de Marie vient enfin à toucher le cœur du Seigneur. Si quelqu’un vous touche la partie la plus sensible appelée « fierté », n’agissez pas tout de suite, ou en vous vexant, ou en le dénonçant. C’est de ruminer le malheur. Mais si à ce moment vous venez à Jésus et vous soumettez à sa volonté dans l’affaire, vous vivrez et jouirez de la paix en profondeur et continuité.  
Vraiment Marie est une grande femme. En passant par l’épreuve de Jésus, elle deviendra une mère de foule de nations. Le cœur de Marie est vraiment comme un océan. Si on veut être une mère de prière, à qui la génération ultérieure extrait la bénédiction divine, on doit avoir au moins un dixième de la taille de ce cœur de Marie. Trop de femmes, malgré sa beauté extérieure excellente, ont un cœur à taille médiocre d’un petit pois. Elle ne supporte la moindre pique d’âme. Maris regardez Marie, une femme de mine de rien. Mine de rien, ce sont de bons mots français pour expliquer son état. Mais devant toute la réaction divine et humaine, nous devons avoir cette mine de rien, car nous sommes trop sentimentaux et réactionnaire. Par-dessus tout, nous devons nous exercer afin d’acquérir un cœur large comme océan pouvant contenir toute sorte de bateaux dans notre sein. 
Encore une fois, si je me permets de vous répéter, le rôle de la femme de foi dans l’œuvre de Dieu est énorme et incommensurable. Sans femme de foi, aucune œuvre puissante ne serait pas possible. Même si l’apparence est frêle et féminine, sa foi est aussi solide que des pilons de l’électricité qui tiennent toutes les câbles lourdes dans la rase de campagne. Elle est aussi puissante qu’une locomotive qui fait avancer la série de wagons de SNCF. Elle est aussi efficace qu’une berceuse qui fait dormir un bébé criard. Elle est aussi belle et tranquille qu’un des tableaux des peintres Monet ou Milet. Elle transporte la montagne, en changeant le cœur le plus endurci. Elle apaise le chahut des rudes hommes gaillards et les fait baisser la tête, et même essuyer les larmes, quand ses possesseuses parlent. Celles-ci encouragent leur mari dans le marasme de la foi pour se lever aux pieds fermes. Elles fortifient les enfants pour les faire sauter les barrières. Cette force et puissance viennent de leur prière qui la conduit jusqu’à la face de Dieu.
Marie établit une bonne ambiance pour l’éventuel travail de Jésus. Marie dit aux serviteurs, « Faites tout ce qu’il vous dira. » Marie n’ pas considéré la parole de Jésus négative comme la parole définitive. C’est cela l’attitude d’un homme ou une femme de prière. Ils ne ramassent jamais facilement ou tôt son espoir. L’absence de la réponse est, quelqu’un a dit, la réponse de Jésus. Nous devons maintenir l’espoir continuellement, sans trop vite le ramasser. Alors, en écoutant nos prières, Dieu peut travailler.
Troisièmement, l’obéissance des serviteurs. Bientôt Jésus agit, il demande aux serviteurs de remplir les jarres. Ce sont les jarres destinées aux purifications des Juifs contenant chacune deux ou trois mesures. Tous les gens qui arrivent à la maison passent cet endroit et fait la cérémonie de purification avant d’entrer dans la maison. On ne sait combien de jours sont écoulés, mais sûrement, à cause de la foule de gens qui sont arrivés, le niveau de ces jarres aurait été très bas. Alors Jésus demande aux serviteurs de les remplir. En effet, ce travail est un travail inutile, car de moins en moins de gens ont besoin de cette eau. Mais Jésus leur demande de remplir ces récipients. Alors quelle était l’action des serviteurs ? Les serviteurs ne s’opposent pas à sa demande et se mettent tout de suite à l’exécuter. Ainsi la Bible dit qu’ils les remplirent jusqu’en haut. En effet, comme c’est un travail inutile logiquement, ils ne se seraient pas donnés un si grand zèle. Mais ils agissent dans une totale obéissance et s’en vont loin de leur maison très probablement hors de la ville pour puiser et revenir et remplir les jarres. Les gens ont tendance d’obéir seulement ce qui leur parait logique et raisonnable, mais refuser d’obéir ce qui leur parait illogique et déraisonnable et peu pratique. Une jeune femme a réfléchi profondément sur l’humilité de Jean-Baptiste, et arrivé à une conclusion que le corollaire naturel de cette humilité est l’obéissance absolue sans tri de ses préférables donc, elle a décidé d’obéir à la direction de son pasteur, car son pasteur est le meilleur pasteur du monde pour faire chaque semaine un voyage frontalier pour écouter son message. Ces serviteurs sont assez stupides pour obéir à l’ordre de Jésus qui est tout à fait inefficace pour résoudre le problème. Mais en fait, ils obéissent à l’ordre de Jésus car ils ont la confiance en Jésus, par la consigne donnée par Marie pleine de foi précédemment. Quand nous obéissons à la parole de Jésus jusqu’à être considéré comme aveugle par l’entourage, alors surgit par je ne sais où une solution imprévue. Vous pouvez aussi assurément obéir à la direction donnée par votre conducteur, car il prie pour vous, il ne travaille pas pour soi-même. Son but est de glorifier Dieu par l’éducation de ses ouailles. Paul nous exhorte à le respecter. Parfois étant homme, sa direction peut paraître fautive et excentrique ou même incompréhensible. Mais comme son but n’est point égoïste, rien ne pourra vous nuire, et Dieu bénit ceux qui obéissent à celui qu’il a établi.
Que dit encore Jésus ? Jésus donne un nouvel ordre un peu plus aberrant aux serviteurs, c’est qu’ils apportent maintenant l’eau de jarre de lavage à l’organisateur du repas. C’est un cran de folie de plus pour d’agir. Cette action est très risquée, d’ailleurs, car cela constituant la détérioration de l’honneur de l’organisateur, cela va falloir un soufflet sur la joue immédiat et une grande punition ensuite. C’est très déshonorant pour les serviteurs d’agir ainsi. En tout cas, ils seront considérés comme fous et écervelés. Mais ils obéissent encore à cette direction de Jésus absolument et lui a apporté l’eau.
C’est dans ce sens, nous pouvons les estimer comme des gens de grand courage. Sans courage, il est difficile de ne pas suivre le consensus du monde et obéir à une direction qui heurte à la raison humaine. Cette obéissance nous rappelle l’épisode de Marc 2 sur le paralytique guéri dans lequel apparaissent 4 amis. Ils sont arrivés en retard à cause de leur ami paralytique. Mais déjà la salle de cours de Jésus est bombée et avec la taille du cortège, il est impossible de pénétrer la foule. Alors ces quatre hommes démolissent le toit et font descendre leur ami paralytique pour le déposer aux pieds de Jésus. Quelle idée excentrique. Les gens se conforment au consensus du monde et évitent tout heurt avec les gens du monde. Mais ces serviteurs, ces amis paralytiques n’hésitent pas de se heurter aux gens et aux sens communs pour pénétrer et accomplir la mission. Voilà l’aspect inaltérable des hommes de mission. Je connais un serviteur de Dieu qui a vu son dossier de l’emprunt qui n’a pas été proprement traité depuis le changement de nouveau conseiller. Et celui-ci harangua la nécessité d’appliquer le nouveau taux. C’était la tournure peu favorable à son égard, toutes les gens de service se mettant du coté du conseil. Mais il ne lâche pas le coup jusqu’au bout, demandant le rendez-vous avec le directeur, et enfin il a obtenu le taux très favorable. On peut à tout moment céder à la pression de la circonstance. Mais on doit y résister si on veut accomplir la mission, l’achat d’un presbytère par exemple. Pour la femme de foi, la prière prime, mais pour l’homme de foi, le courage prime, à mon avis. Qui pourra se lever pour défier le barrage de folie de nos temps en criant à tue-tête. Les disciples de Jésus ont perdu le courage lors de la crucifixion, mais ils reviennent à Jérusalem et se mettent à prier, et au fur et à mesure qu’ils prient, le courage revient dans leur cœur, ils deviennent très courageux, pour devenir le locomotive de l’évangile au premier siècle, jusqu’à devenir tous martyr. Qui va aller crier à l’assureur, pour résoudre le problème des travaux de réparation en démolissant le code de bienséance ? Ces serviteurs agissent vraiment contre ce code, mais sont les gens vraiment courageux. Ils s’en vont comme s’ils sont fous et écervelés. Mais Dieu leur récompense. Dieu n’oublis jamais ceux qui assument la tâche avec courage.  
Quatrièmement, le sens du miracle. Le but de la rédaction de ce premier miracle est marqué dans le verset 11. L’auteur Jean dira le but de sa rédaction de son évangile, est de croire en lui et être sauvé. Le premier miracle est les prémices de ceux qui s’ensuivent. Après ce miracle, il y aura d’autres qui le suivent. Donc, le premier miracle est très important comme les prémices de la moisson dans le champ. Jean dit que ce miracle manifeste sa gloire, ce qui amène les gens à croire en lui.
Alors quel miracle est-il ? Le miracle est ce que l’eau est changée en vin. L’eau sans goût ou en goût fade et salissant, en vin délicieux et fin. En terme de valeur monétaire, une bouteille de Vittel à peine 1 euros et le vin le plus exquis, tel le vin blanc Château D'Yquem 1949 qui a la description d’un vin or foncé de qualité, ferme, liquoreux, énorme, fermé, un vin rond, élégant, délicieux avec un arrière-goût de caramel croustillant sur une crème brûlée, un vin exceptionnel disponible à partir de 2100€ selon le marché de vin.
La composition chimique de l’eau H2O et celle du vin est tout à fait différent et incomparable. Mais la puissance de Dieu a changé cette composition et transforme l’eau sans goût en vin le plus exquis. Cela n’est possible que par la puissance de Dieu. C’est un miracle impossible à se produire. Mais cela arrive quand Dieu travaille puissamment à travers la prière et l’obéissance.
Quel est le sens de ce miracle pour l’homme ? La vie de l’homme déchu ressemble à la maison de noces sans vin. Elle goûte un peu de joie successive de la vie, mais sans vraie joie, plutôt l’ambiance morne domine toute la vie jusqu’au final. Mais quand Jésus y entre et travaille, la qualité de la vie change. L’âme se met à jouir de la joie de je ne sais d’où. Une grâce inaltérable venant du pardon et de salut dominant, chaque jour on vit le petit paradis et cette joie grandisse de plus en plus jusqu’au royaume éternel de Dieu.  Gloire à Dieu qui nous a donné Jésus en qui notre vie change d’une vie triste et sans goût en une vie joyeuse et plein de sens.
Cinquièmement, la purification du temple de Jésus. La dernière partie du 2e chapitre de Jean parle de la purification de Jésus du temple. Jésus se met en colère à cause du commerce pratiqué au sein du temple. La corruption des leaders religieux a laissé la maison de Dieu délabrée et déplorable. Jésus y entre et renverse la table de changeur, car les gens font le change avec les animaux, et une partie de la licence du commerce entre dans la poche des sacrificateurs. Les disciples comprennent plus tard que cet événement est produit selon ce qui est écrit dans la bible, « le zèle de ta maison me dévore. » Les Juifs demandent la preuve d’avoir agir ainsi avec véhémence. Mais Jésus ne leur permet pas d’autre miracle, car le change des eaux en vin est déjà suffisant pour qu’on accepte la puissance de Dieu. Jésus dit de détruire le temple, il le rétablira en trois jours. Le temple qui est encore en construction depuis de longues années du règne d’Hérode, comment il va être construit de cette manière ? Les humanistes veulent interpréter ces mots littéralement pour accuser Jésus plus tard avant sa mort. Mais ces mots ne sont que symboliques. Il s’agit plutôt de sa mort et sa résurrection. Jésus est notre temple d’adoration. Il sera détruit par l’ennemi, mais ce n’est pas la fin de toute histoire, il sera ressuscité d’entre les morts par la puissance de Dieu. Les disciples, après la résurrection, se souviennent de ces mots et croient en sa puissance. Les disciples sont encore jeunes, mais tant qu’ils ont l’attitude d’apprendre de Jésus, ils grandiront jusqu’à devenir de grands hommes de Dieu pour l’humanité.

Aujourd’hui, nous avons appris le premier miracle de changer l’eau en vin. Par ce changement, la joie revient dans la maison de noces. Pour ce miracle, Dieu a utilisé deux éléments dont l’un est la prière de Marie et l’autre est l’obéissance à la parole des serviteurs. Si nous prions comme Marie et obéissons comme les serviteurs, Dieu changera notre vie comme un miracle, s’en servira pour sa gloire. Il n’y a pas plus grande joie pour la vie humaine qu’elle est un instrument de gloire. Pendant tout au long du pèlerinage, nous ne goûterons pas le goût de mort, mais nous goûterons moment par moment la joie inaltérable qui se propage vers autres dans notre entourage. Que Dieu bénisse votre vie comme fin vin offrant la riche saveur au monde qui dépérit chaque jour par des pensées vaines et inutile de l’athéisme.  

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