NOCES A CANA
Jean 2 :1-25
Verset Clé 2 :1
« Trois jours après, il y eut
des noces à Cana en Galilée. Les mère de Jésus était là »
Il semble
qu’il est judicieux de jeter un peu de coup d’œil sur la dernière partie de la
leçon précédente, car j’ai l’impression de l’avoir quitté précipitamment. Pendant
premiers jours du ministère de Jésus, Jésus appelle quelques premiers
disciples. Il s’agit de André et Jean. Une nuit est passée dans la soi-disant
« demeure » de Jésus. Le thème était, Viens voir. Le message est
vachement intéressant et surtout le thème viens voir a carrément touché le cœur
d’André, si bien que dès qu’il sort de la conférence, il disparait. On l’a
cherché, mais quelques heures après, il apparaît un autre gars très costaud.
Puis, il se présente, « Je m’appelle Simon ». Jean qui était à côté,
les mots ont failli sortir selon son habitude, « ce qui se traduit
sable. » Mais il a retenu sa langue. C’est déjà une bonne matière de
disciple. En voyant Simon, Jésus omniscient sait que le nom de son père est
Jonas. Surtout, Jésus voit que le caractère de cet homme est sanguinaire et
assez fanfaron, mais il n’en est pas moins qu’il est un des plus grandes
matières des disciples. Donc, il dit, « Tu es Simon, fils de Jonas :
tu seras appelé Céphas » Cette fois, Jean ne rate pas l’occasion de le
traduire, et dit, « ce qui veut dire, Pierre. » Le lendemain, - en
effet, c’était la conférence mouvante qui se déplace d’un jour à l’autre.
C’était vraiment chouette pour les disciples, qui aiment vraiment voyager. Dès
le premier jour, c’est comme si on a des vacances, en voyant des paysages
variés, et tout ça grâce à Jésus. En passant, on a vu Philippe, et Jésus
l’invite, en disant non cette fois « viens voir », mais carrément,
« suis-moi. » Lui n’a pas encore la conférence, mais en suivant
Jésus, déjà il sent que ce n’est pas une personne ordinaire qu’il suit. Par la
conversation, la conviction que cette personne est le Messie et le Christ. Il a
l’air assez intelligent. Ses yeux ne cessent tourner autour d’une orbite de ses
prunelles comme s’il contemple quelque chose, mais en fait, il est en train de
calculer le coût de voyage c’est-à-dire combien plus aurait coûté le voyage si
on ajoute une personne supplémentaire. Donc, il hésite, en pensant à s’il
invite l’autrui ou pas. Mais il surmonte son habitude de calcul, et défie, et
lui aussi disparaît. Une demi-heure après il apparait avec un autre gars à
côté. C’était son ami intime, Nathanaël. Philippe a entendu pendant la marche
combien le thème de conférence, « viens voir » était impressionnant
et gracieux. Donc, il décide d’utiliser ces mots à son ami et dit, « Viens
et voir. » A son grand étonnement, car il sait que cet ami est un endurci
incorrigible à cause de son idée fixe, il a dit, « Pourquoi pas, va, je te
suis. » Tous les deux sont sur le point d’arriver à l’endroit où Jésus et
ses disciples sont, Jésus voit Nathanaël et dit, « Voici un vrai Israélite
dans lequel il n’y a pas de fraude. » Normalement, les Israélites
détestent la fraude, mais Nathanaël est un vrai Israélite qui marche dans toute
son honnêteté, comme si on dit de lui qu’il est un homme qui peut vivre même
sans la loi. Selon le témoignage de Catherine Booth, l’anglaise évangéliste qui
pionnait pendant 20 ans la France au début du siècle dernier, en quittant la
France, dit quelque chose de la France. Les français, en tant qu’autochtone, ne
connaissent pas eux-mêmes ou de façon subjective, donc, son observation en tant
qu’étranger peut être un peu plus objective : « La France possède en
elle des éléments n’appartenant au même degré à aucun autre peuple de la
terre : un élan, une générosité, une capacité de s’élever jusqu’au sublime
là où elle est convaincue. Elle est sincère, enfant si vous le voulez :
terriblement indulgente pour tolérer le vice, mais inexorable jusqu’au dédain
pour l’hypocrisie…. Dire que cette nation ne veut pas de religion est une
erreur, mais elle veut la vraie. » Ce dernier terme se concordant à notre
sujet d’étude de l’Evangile selon Jean, invitons beaucoup de français, car
contrairement à votre préjugé, les Français aiment et cherchent la vraie
religion. A mon avis, nos bergers français sont tous le reflet de ce profond
désir de sincérité et de générosité et surtout de trouver la vérité. Ils sont
tous des vrais français.
En tout cas,
Nathanaël est étonné de ces dires de Jésus et pose la question, quand m’as-tu
vu ? Jésus dit que c’est quand tu étais sous le figuier. Il s’agenouille
devant Jésus et confesse sa foi : « Tu es le Fils de Dieu, tu es le
roi d’Israël. » Il est si étonnant que d’emblée, Nathanaël en arrive à
avoir une si forte foi. C’est un mystère profond. Les 4 autres coreligionnaires
de l’école de Jésus ouvrent leur bouche et ne peuvent la fermer facilement à
cause de ce changement radical de Nathanaël. Mais Jésus ne s’en arrête pas là
mais dit, « Tu t’en étonnes ? Tu verras de plus grandes choses que
celles-ci ! Vous verrez le ciel ouvert, et les anges de Dieu monter et
descendre sur le Fils de l’homme. » Jésus n’a pas de considération de
l’état de poussin des disciples, mais les défie dès maintenant, afin qu’ils
aient la vision de l’échelle au ciel. Quand Jacob commence son voyage de
pèlerin, tout jeun, au début, Dieu apparaît pour montrer la vision de l’échelle
de la même sorte, afin qu’il grandisse dans le future non comme un homme de
petit gain de la vie, mais comme un homme de grande vision céleste. Les gens
ont tendance de dire, « je suis par nature petit, sais-tu ? Je suis
né dans une petite famille de la classe ouvrière et a peu de curriculum vitae, c’est-à-dire
sans particularité aucun, » Mais Jésus
ne les regarde pas ainsi. Son optique est très différente de la nôtre. Il dit,
« tu verras le ciel ouvert, et tu y verra plein d’anges dans le ciel pour
toi. » Entrons dans le corps du message.
Premièrement,
la prière de Marie. Vraiment la vision de Jésus était sensationnelle. Jamais
personne ne leur a donné une telle vision, eux dont la plupart étaient de
l’arrière-plan de pêcheur de poisson. Leur destiné le plus favorable, aurait
été de devenir un PDG d’une société de marin-pêcheur. Pendant toute leur vie, ils
rirent et pleurent avec les poissons sautant et disparaissant. Vraiment
demeurer avec Jésus si visionnaire était un petit paradis pour eux. Ils ne
veulent pas s’en retourner au monde où il y a plein de mauvais gens. Alors le
premier événement auquel les disciples font part est les noces à Cana. Pendant
le ministère de Jésus, rarement il invite les disciples au moment de repos. Et
quand il y invite, c’est par exemple après les avoir entrainés par exemple par
le voyage de l’évangélisation deux à deux, vu leur fatigue de travail pour
Dieu. Mais cette foi, dès le début de son ministère, Jésus invite les disciples
au moment de repos, en plus la fête. Quel moment excitant de participer aux
noces. Celles-ci en Israël durent en général une semaine et si la famille est
riche, elles durent même deux semaines. Pendant deux semaines, manger la viande
et boire du vin, l’eau abonde déjà dans leur bouche. Mais pourquoi Jésus se
laisse inviter ici aux noces, et invite les siens aux noces ? Est-ce qu’il
n’y a pas quelque part un sujet d’entrainement ? On va voir.
Or, dans ce
festin de noces si joyeux, qu’arrive-t-il ? Le vin commence à manque. Pour
les noces d’Israël, l’absence du vin dans les noces était un désastre. Le vin
est le principal facteur qui rend les convives joyeux. Donc, son manque
représente une sorte de déficience de la part de l’hôte et de l’organisateur.
On ne sait pas la cause de ce manque, peut-être à cause de l’affluence des
personnes de gros buveurs comme ces jeunes gars de marin pécheur de la Galilée,
au-delà de leur estimation. En tout cas, ce manque montre l’absence de l’esprit
de l’hospitalité et d’accueil de l’hôte et le l’organisateur. Leur honneur est
en cause.
Qui a eu alors
le flair éminent pour reconnaître cet événement grave ? C’était Marie
qui remarque la prière le phénomène et l’apporte à Jésus. Elle dit, « Il
n’y a pas de vin. » Vu la réponse de Jésus ultérieure, il est évident que
cette parole n’est pas seulement une constatation de l’état actuel des noces,
mais elle est une prière. Elle n’était pas à même de vérifier la réserve du vin
de la maison, mais en tout cas, c’est elle qui sentit ce manque la première.
C’est qu’elle n’avait pas participé aux noces pour être une simple invitée,
mais pour une servante ou une gouvernante. En tout cas, elle a un fort sens de
responsabilité, malgré son statut d’une simple invitée. Donc, ici nous
découvrons la personne de Marie spécialement. Marie est une pécheresse et a
commis une faute dans sa vie, donc elle n’est pas comme certains le disent, une
personne qui est privée de toute tâche de péché. Par exemple, un jour elle est
venue avec ses proches pour ramener Jésus dans le bon sens, car ils le
considèrent comme un fou. A leurs et aux yeux de Marie, Jésus a négligé de
devoir de la maison et est parti pour faire son je ne sais quelle œuvre. Mais à
ce moment, Jésus dit, « où est ma famille ? Voici mes sœurs et mes
frères, ceux qui font l’œuvre de Dieu obéissant à sa parole. » Mais quoi
qu’elle ne soit pas intact de la tâche originelle de l’homme, Marie est une
femme bien différente des autres femmes. En quoi est-elle différente ? D’abord,
elle est une femme de responsabilité. La noblesse oblige, disent les Français.
Vraiment, pour l’homme, par nature, le comportement de la noblesse importe.
C’est cela qui rend l’homme homme. Beaucoup de gens se comportent comme des
animaux, sans vraie vertu en tant qu’homme. Beaucoup abandonnent comme mine de
rien la valeur qu’on doit garder à l’échange de quelques sommes d’argent ou
confort matériel, ou maintenir la fierté humaine. Mais si on est créature de Dieu, l’homme doit
se souvenir de son statut noble donné par Dieu pour être un homme ou une femme.
Ensuite, Marie
est une femme de prière. Qu’est-ce que la prière ? La prière est
d’apporter notre problème soit de nous soit des autres à Jésus d’abord. Il y en
a qui apporte leur problème au serviteur d’abord. Il y en a qui n’apporte
jamais son problème au pasteur, ce n’est pas non plus bon. En tout cas, la
prière est d’apporter le problème à Jésus et s’attendre à Jésus. Imaginez que
vous avez un problème chez votre brebis qui a un problème de décrochage. Ou un
problème de l’habitude de reporter l’étude. Qu’allez-vous faire ? Vous pouvez
demander le soutien de prière de l’église. Mais au fond, c’est vous qui devez
apporter à Jésus et prier avec une charge lourde de cœur, pendant la prière
nocturne de jeûne par exemple jusqu’à ce que Jésus vous parle.
En tout cas,
Marie est une femme de prière. Si elle ne priait pas, tôt ou tard son cœur sera
excité ou vexé par la situation et s’en plaindra. Mais quand elle prie, elle en
vient à avoir la force pour surmonter cette situation néfaste. Tant que nous
nous courbons devant Dieu, nous avons le calme et la paix en nous et le
problème paraissant gigantesque devient petit, et on commence à avoir la
lumière et la solution. C’est le moment où Jésus vous répond. Donc, ne vous
laissez pas emporter par la situation. Quand quelqu’un se plaint de quelque
chose, vous l’encouragez à prier et vous-mêmes apportez ce problème à Jésus, et
il vous donnera la réponse. Il ne manquera pas de problème dans notre vie. Mais
tous les problèmes ne sont rien, une fois qu’ils sont exposés sincèrement et
sérieusement devant le Seigneur par la prière, car alors sans faute, il nous
répondra, et si nous avons cette assurance de la réponse, et que nous agissons
selon elle, nous ne perdrons pas la paix.
En effet, la
situation de manque de vin est sûrement ce qui est arrivé dans la maison de
noces, mais elle peut être comparée aussi à un événement malheureux ou à un
sort imprévu et néfaste que nous rencontrons dans nos chemins de la vie. Face à
cela quelle sera votre réaction ? Etes-vous devant la maladie chronique de
vos proches ? Avez-vous subi d’une mort brutale de vos chers ? Etes-vous
moqués par vos camarades ? Avez vous le problème du décrochage des parents
devant vous ? Etes-vous sujets à une maladie incurable ? L'un des
biographes de pasteur écossais Thomas Guthrie, Oliphant Smeaton, raconte sur un
riche écossais en visitant l'Australie. Cet homme, alors qu'il résidait en
Écosse, avait vécu un mode de vie dissolu, mais un jour s'est retrouvé errant
dans l'Église libre de Saint-Jean. En écoutant l'orateur puissant de Guthrie
comme il a prêché sur le Christ pleurant sur Jérusalem, l'homme a laissé touché
mais inchangé. Toute la semaine, il essaya de tuer sa conscience en se
plongeant à pic dans l'ivresse. Le dimanche suivant, il a été attiré pour
entendre Guthrie à nouveau en dépit d'être sous l'influence de la boisson. Le
grand orateur n'a pas déçu. Vers la fin de son sermon, il a penché son énorme
corps sur la chaire et a dit avec un grand sentiment: «Il y a peu de familles
parmi nous si heureuses de ne pas avoir eu quelqu'un près et cher à eux qui
soit ou en danger imminent pendu sur le précipice, ou esclave de l'intempérance
entièrement vendu sous le péché." L'auditeur ne pouvait plus contenir ses
émotions et quitté un homme brisé. Le lendemain, il a cherché le pasteur
Guthrie et a été accueilli avec «bonté paternelle». Il poursuit: « quand il
s'était agenouillé avec moi au trône de la grâce, il a offert une prière dont
je n'ai jamais entendu parler avant ou depuis, Il m'a dit adieu, invitant à
venir et à le voir, mais je ne l'ai jamais fait ". Après quelques
semaines, l'homme était sur un navire vers l’Australie où il est devenu un
homme d'affaires riche et contributeur généreux au travail de charité. (fin de
l’histoire) Devant votre problème grave, éclaterez-vous au sanglot ? Non,
si vous êtes chrétiens, vous devez opter un autre comportement et aboutir à un
autre état. L’euphorie, ou la hilarité ou pleine de joie et d’allégresse
doivent être notre destination et si nous prions, nous y arrivons. Notre vie
sera trop courte, n’est-ce pas mes chers frères et sœurs, pour qu’elle soit consumée
par les sentiments tristes et fatalistes. C’est pourquoi Paul dit, « Soyez
toujours joyeux… En toute circonstance, rendez grâces ; car telle est à
votre égard la volonté de Dieu en Christ-Jésus. » Quand votre prof vous reproche,
et que votre patron s’énerve, et que vos enfants se décrochent, je sais que
vous ne pouvez pas rire. Mais je crois que vous pouvez arriver à avoir mine de
rien comme Marie, sans en être choqué, ni chagrinée trop. Et si vous arrivez à
la pensée de comment Dieu vous a aimé, vous supporterez toutes les situations
et vous trouverez que toutes choses sont venus et permis par mon Seigneur pour
mon bien et vous pourrez louer l’Eternel à ce moment-là.
Deuxièmement,
le refus désolant de Jésus. Jésus répond, « Femme, qu’y a-t-il entre toi
et moi ? Mon heure n’est pas encore venue. Si cette heure indique le
moment de son commencement de ministère, ces mots nous intriguent, car Jésus a
déjà commencé son œuvre en étant baptisé par Jean-Baptiste, et ayant appelé ses
premiers disciples. Que signifie alors l’heure dont il parle ? L’heure
johannique se rapporte toujours à la mort de Jésus-Christ. Donc, dans le
subconscient de Jésus, l’heure relève de la prise de conscience de l’imminence
de la crise et de son apogée. Bientôt, Jésus écoutera la requête d’un officier
royal qui sollicite la guérison de son fils malade. Et Jésus l’exauce. Or,
avant cet événement, nous constatons déjà qu’il y a la discussion entre les
disciples de Jean et un Juif au sujet du baptême de Jésus et ce baptême devient
polémique au milieu des Pharisiens. C’est-à-dire que l’œuvre pointant au moment
de la mort de Jésus a ainsi débuté. Mais ce moment hilarant des noces est assez
tôt, pour être considéré comme un événement pointant à la mort de Jésus. D’une
part, c’est trop tôt pour le ministère, et d’autre part, c’est une affaire
personnelle que d’avoir la fête des noces.
Mais par ces
mots de Jésus, nous sommes amenés à réfléchir sur sens de la relation entre
Marie et Jésus, ou les hommes et Jésus en général. L’état de manque de vin se
rapporte à une vie qui manque la relation entre Dieu et l’homme. Tout homme qui
n’a pas de relation avec Jésus est comparable à une scène morne des noces qui
manquent du vin. Mais comment peut-on avoir la relation avec Jésus ? C’est
peut-être cela qui est le thème principal ou la raison par laquelle Jésus amène
les disciples aux noces. Un chapitre plus tard, Jean-Baptiste explique à ses
disciples sa joie d’être ami de l’époux. Quand il entend la voix de l’époux, il
est rendu joyeux. C’est-à-dire que Jean-Baptiste est heureux quand il accomplit
sa mission divine par rapport à Jésus qui est son époux.
Nous
connaissons cette histoire dont nos jeunes disciples frères ont tramé un
théâtre au culte de Pâque. Les disciples, quand Jésus voulait laver les pieds,
s’y opposaient. Mais Jésus dit si vous ne vous laissez pas laver les pieds,
vous n’auraient pas de part avec moi. A cette parole, Pierre voulut se laver
son corps entièrement. Alors Jésus dit, « Celui qui s’est baigné, n’a pas
besoin d’être lavé le corps, il lui suffit de se laver le pieds
seulement. Vous tous sont purs, car vous êtes baignés sauf un. » Cela
veut dire qu’eux tous ont accepté la sainte mission divine. Judas ne s’est pas
baigné, car il n’a pas accepté la mission mais suivit Jésus avec un motif
impur. Or, tous ont accepté la mission, et cette mission les rendait heureux et
la joie accompagnait tous les jours de la vie.
Alors nous
nous posons la question ? Pourquoi ma vie n’a-t-elle pas de joie ?
Pourquoi ma vie est-elle si triste et malheureuse ? La raison est simple,
car la mission n’est pas en vous. C’est une leçon très importante pour les
premiers disciples. Ils viennent d’accepter Jésus comme Messie, Christ, Fils de
Dieu, Roi d’Israël, prophète promis, etc. Soit. Mais accepter ainsi Jésus est
une chose et se donner à Jésus est une autre chose. Dans l’église, il y en a
beaucoup qui acceptent Jésus comme Sauveur et Seigneur etc. Mais ils ne se
donnent pas la vie au Christ. C’est la raison pour laquelle ils mènent une vie
sans joie sans goût sans motivation. C’est un phénomène grave de nos jeunes
d’aujourd’hui, car ils ne se donnent jamais à une cause quelconque. Ils évitent
l’engagement. Sans dire de la motivation de travail, ils perdent la joie dans
la vie.
Autrefois, quand
Marie a reçu la visite de l’ange Gabriel qui lui a dit, « Marie, sois sans
crainte, Je te salue toi à qui une grâce a été faite ; le Seigneur est
avec toi. » Marie ne réagit pas tout de suite à l’ange. Mais Lc 1 :29
dit, « troublée par cette parole, elle se demandait ce que signifiait une
telle salutation. » Marie est méditative afin de chercher et trouver le
sens qui s’implicite dans cette salutation. Puis plus tard, quand elle a eu
conscience que le Seigneur être avec elle signifie qu’elle soit enceinte, elle
ne dit pas, « Quoi ? » « Es-tu à moi que tu le dis »
ou « Est-ce la bonne adresse ? » Mais elle dit à l’ange,
« Comment cela se produira-t-il, puisque je ne connais pas d’homme. »
Ainsi, quant à la grandeur de Marie, Marie
est sensé être une femme de circonspection. Ce vocabulaire est défini très
adéquatement au caractère de Marie dans le dictionnaire :
« Surveillance prudente que l’on exerce sur ses paroles, ses actions, en
prenant garde à toutes les circonstances. » C’est un peu le même sens que
la discrétion mais avec une nuance différente. Donc, Marie ne réplique pas ni
se plonge dans le sentimentalisme, mais agit avec circonspection quand Jésus la
refuse. Elle ne fait pas sortir le mouchoir pour pleurnicher en disant,
« Comment toi, tu peux me dire comme ça, à moi ta mère qui t’a élevé si
sacrificiellement ? Ca me choque et me rends malade, fils. »
Nous
connaissons l’histoire de la femme syro-phénicienne. Jésus a refusé sa demande
de guérir sa fille malade, en la considérant comme une chienne, selon le
consensus juif. Mais au lieu d’y réagir avec vexation, la femme se lui est
soumis, et dit, « N’est-ce pas que même le chien mange la miette du pain
sou la table. » Marie a la même attitude si humble et si belle aux yeux de
Dieu. Pour ainsi dire, Marie est une suiveuse de Jean-Baptiste dans son humilité.
A la question des Juifs, Jean, malgré sa notoriété énorme, a répondu, « je
ne le suis pas, je suis rien. Je ne suis pas digne de délier ses
sandales. » Nous disons « je suis nul », mais quand les autres
nous disent, « tu es nul », on s’invective et se prend à la rage.
C’est la nature de l’homme déchu. Marie ne s’invective pas, mais a mine de
rien, tranquille. La grandeur d’âme de Marie vient enfin à toucher le cœur du
Seigneur. Si quelqu’un vous touche la partie la plus sensible appelée
« fierté », n’agissez pas tout de suite, ou en vous vexant, ou en le
dénonçant. C’est de ruminer le malheur. Mais si à ce moment vous venez à Jésus
et vous soumettez à sa volonté dans l’affaire, vous vivrez et jouirez de la
paix en profondeur et continuité.
Vraiment
Marie est une grande femme. En passant par l’épreuve de Jésus, elle deviendra
une mère de foule de nations. Le cœur de Marie est vraiment comme un océan. Si
on veut être une mère de prière, à qui la génération ultérieure extrait la
bénédiction divine, on doit avoir au moins un dixième de la taille de ce cœur
de Marie. Trop de femmes, malgré sa beauté extérieure excellente, ont un cœur à
taille médiocre d’un petit pois. Elle ne supporte la moindre pique d’âme. Maris
regardez Marie, une femme de mine de rien. Mine de rien, ce sont de bons mots
français pour expliquer son état. Mais devant toute la réaction divine et
humaine, nous devons avoir cette mine de rien, car nous sommes trop
sentimentaux et réactionnaire. Par-dessus tout, nous devons nous exercer afin
d’acquérir un cœur large comme océan pouvant contenir toute sorte de bateaux
dans notre sein.
Encore une
fois, si je me permets de vous répéter, le rôle de la femme de foi dans l’œuvre
de Dieu est énorme et incommensurable. Sans femme de foi, aucune œuvre
puissante ne serait pas possible. Même si l’apparence est frêle et féminine, sa
foi est aussi solide que des pilons de l’électricité qui tiennent toutes les câbles
lourdes dans la rase de campagne. Elle est aussi puissante qu’une locomotive
qui fait avancer la série de wagons de SNCF. Elle est aussi efficace qu’une
berceuse qui fait dormir un bébé criard. Elle est aussi belle et tranquille qu’un
des tableaux des peintres Monet ou Milet. Elle transporte la montagne, en
changeant le cœur le plus endurci. Elle apaise le chahut des rudes hommes
gaillards et les fait baisser la tête, et même essuyer les larmes, quand ses
possesseuses parlent. Celles-ci encouragent leur mari dans le marasme de la foi
pour se lever aux pieds fermes. Elles fortifient les enfants pour les faire
sauter les barrières. Cette force et puissance viennent de leur prière qui la
conduit jusqu’à la face de Dieu.
Marie
établit une bonne ambiance pour l’éventuel travail de Jésus. Marie dit aux
serviteurs, « Faites tout ce qu’il vous dira. » Marie n’ pas
considéré la parole de Jésus négative comme la parole définitive. C’est cela
l’attitude d’un homme ou une femme de prière. Ils ne ramassent jamais
facilement ou tôt son espoir. L’absence de la réponse est, quelqu’un a dit, la
réponse de Jésus. Nous devons maintenir l’espoir continuellement, sans trop
vite le ramasser. Alors, en écoutant nos prières, Dieu peut travailler.
Troisièmement,
l’obéissance des serviteurs. Bientôt Jésus agit, il demande aux serviteurs de
remplir les jarres. Ce sont les jarres destinées aux purifications des Juifs
contenant chacune deux ou trois mesures. Tous les gens qui arrivent à la maison
passent cet endroit et fait la cérémonie de purification avant d’entrer dans la
maison. On ne sait combien de jours sont écoulés, mais sûrement, à cause de la
foule de gens qui sont arrivés, le niveau de ces jarres aurait été très bas.
Alors Jésus demande aux serviteurs de les remplir. En effet, ce travail est un
travail inutile, car de moins en moins de gens ont besoin de cette eau. Mais
Jésus leur demande de remplir ces récipients. Alors quelle était l’action des serviteurs
? Les serviteurs ne s’opposent pas à sa demande et se mettent tout de suite à
l’exécuter. Ainsi la Bible dit qu’ils les remplirent jusqu’en haut. En effet, comme
c’est un travail inutile logiquement, ils ne se seraient pas donnés un si grand
zèle. Mais ils agissent dans une totale obéissance et s’en vont loin de leur
maison très probablement hors de la ville pour puiser et revenir et remplir les
jarres. Les gens ont tendance d’obéir seulement ce qui leur parait logique et
raisonnable, mais refuser d’obéir ce qui leur parait illogique et déraisonnable
et peu pratique. Une jeune femme a réfléchi profondément sur l’humilité de
Jean-Baptiste, et arrivé à une conclusion que le corollaire naturel de cette
humilité est l’obéissance absolue sans tri de ses préférables donc, elle a
décidé d’obéir à la direction de son pasteur, car son pasteur est le meilleur
pasteur du monde pour faire chaque semaine un voyage frontalier pour écouter
son message. Ces serviteurs sont assez stupides pour obéir à l’ordre de Jésus
qui est tout à fait inefficace pour résoudre le problème. Mais en fait, ils
obéissent à l’ordre de Jésus car ils ont la confiance en Jésus, par la consigne
donnée par Marie pleine de foi précédemment. Quand nous obéissons à la parole
de Jésus jusqu’à être considéré comme aveugle par l’entourage, alors surgit par
je ne sais où une solution imprévue. Vous pouvez aussi assurément obéir à la
direction donnée par votre conducteur, car il prie pour vous, il ne travaille
pas pour soi-même. Son but est de glorifier Dieu par l’éducation de ses
ouailles. Paul nous exhorte à le respecter. Parfois étant homme, sa direction
peut paraître fautive et excentrique ou même incompréhensible. Mais comme son
but n’est point égoïste, rien ne pourra vous nuire, et Dieu bénit ceux qui
obéissent à celui qu’il a établi.
Que dit
encore Jésus ? Jésus donne un nouvel ordre un peu plus aberrant aux serviteurs,
c’est qu’ils apportent maintenant l’eau de jarre de lavage à l’organisateur du
repas. C’est un cran de folie de plus pour d’agir. Cette action est très risquée,
d’ailleurs, car cela constituant la détérioration de l’honneur de
l’organisateur, cela va falloir un soufflet sur la joue immédiat et une grande
punition ensuite. C’est très déshonorant pour les serviteurs d’agir ainsi. En
tout cas, ils seront considérés comme fous et écervelés. Mais ils obéissent
encore à cette direction de Jésus absolument et lui a apporté l’eau.
C’est dans
ce sens, nous pouvons les estimer comme des gens de grand courage. Sans
courage, il est difficile de ne pas suivre le consensus du monde et obéir à une
direction qui heurte à la raison humaine. Cette obéissance nous rappelle
l’épisode de Marc 2 sur le paralytique guéri dans lequel apparaissent 4 amis.
Ils sont arrivés en retard à cause de leur ami paralytique. Mais déjà la salle
de cours de Jésus est bombée et avec la taille du cortège, il est impossible de
pénétrer la foule. Alors ces quatre hommes démolissent le toit et font
descendre leur ami paralytique pour le déposer aux pieds de Jésus. Quelle idée
excentrique. Les gens se conforment au consensus du monde et évitent tout heurt
avec les gens du monde. Mais ces serviteurs, ces amis paralytiques n’hésitent
pas de se heurter aux gens et aux sens communs pour pénétrer et accomplir la
mission. Voilà l’aspect inaltérable des hommes de mission. Je connais un
serviteur de Dieu qui a vu son dossier de l’emprunt qui n’a pas été proprement
traité depuis le changement de nouveau conseiller. Et celui-ci harangua la
nécessité d’appliquer le nouveau taux. C’était la tournure peu favorable à son
égard, toutes les gens de service se mettant du coté du conseil. Mais il ne
lâche pas le coup jusqu’au bout, demandant le rendez-vous avec le directeur, et
enfin il a obtenu le taux très favorable. On peut à tout moment céder à la
pression de la circonstance. Mais on doit y résister si on veut accomplir la
mission, l’achat d’un presbytère par exemple. Pour la femme de foi, la prière
prime, mais pour l’homme de foi, le courage prime, à mon avis. Qui pourra se
lever pour défier le barrage de folie de nos temps en criant à tue-tête. Les
disciples de Jésus ont perdu le courage lors de la crucifixion, mais ils
reviennent à Jérusalem et se mettent à prier, et au fur et à mesure qu’ils
prient, le courage revient dans leur cœur, ils deviennent très courageux, pour
devenir le locomotive de l’évangile au premier siècle, jusqu’à devenir tous
martyr. Qui va aller crier à l’assureur, pour résoudre le problème des travaux
de réparation en démolissant le code de bienséance ? Ces serviteurs agissent
vraiment contre ce code, mais sont les gens vraiment courageux. Ils s’en vont
comme s’ils sont fous et écervelés. Mais Dieu leur récompense. Dieu n’oublis
jamais ceux qui assument la tâche avec courage.
Quatrièmement,
le sens du miracle. Le but de la rédaction de ce premier miracle est marqué
dans le verset 11. L’auteur Jean dira le but de sa rédaction de son évangile,
est de croire en lui et être sauvé. Le premier miracle est les prémices de ceux
qui s’ensuivent. Après ce miracle, il y aura d’autres qui le suivent. Donc, le
premier miracle est très important comme les prémices de la moisson dans le
champ. Jean dit que ce miracle manifeste sa gloire, ce qui amène les gens à
croire en lui.
Alors quel miracle est-il ? Le miracle est ce que l’eau est changée
en vin. L’eau sans goût ou en goût fade et salissant, en vin délicieux et fin.
En terme de valeur monétaire, une bouteille de Vittel à peine 1 euros et le vin
le plus exquis, tel le vin blanc Château D'Yquem 1949 qui a la description d’un
vin or foncé de qualité, ferme, liquoreux, énorme, fermé, un vin rond, élégant,
délicieux avec un arrière-goût de caramel croustillant sur une crème brûlée, un
vin exceptionnel disponible à partir de 2100€ selon le marché de vin.
La composition chimique de l’eau H2O et celle du vin est tout à fait différent
et incomparable. Mais la puissance de Dieu a changé cette composition et
transforme l’eau sans goût en vin le plus exquis. Cela n’est possible que par
la puissance de Dieu. C’est un miracle impossible à se produire. Mais cela
arrive quand Dieu travaille puissamment à travers la prière et l’obéissance.
Quel est le sens de ce miracle pour l’homme ? La vie de l’homme déchu
ressemble à la maison de noces sans vin. Elle goûte un peu de joie successive
de la vie, mais sans vraie joie, plutôt l’ambiance morne domine toute la vie jusqu’au
final. Mais quand Jésus y entre et travaille, la qualité de la vie change.
L’âme se met à jouir de la joie de je ne sais d’où. Une grâce inaltérable
venant du pardon et de salut dominant, chaque jour on vit le petit paradis et
cette joie grandisse de plus en plus jusqu’au royaume éternel de Dieu. Gloire à Dieu qui nous a donné Jésus en qui
notre vie change d’une vie triste et sans goût en une vie joyeuse et plein de
sens.
Cinquièmement,
la purification du temple de Jésus. La dernière partie du 2e
chapitre de Jean parle de la purification de Jésus du temple. Jésus se met en
colère à cause du commerce pratiqué au sein du temple. La corruption des
leaders religieux a laissé la maison de Dieu délabrée et déplorable. Jésus y
entre et renverse la table de changeur, car les gens font le change avec les
animaux, et une partie de la licence du commerce entre dans la poche des
sacrificateurs. Les disciples comprennent plus tard que cet événement est
produit selon ce qui est écrit dans la bible, « le zèle de ta maison me
dévore. » Les Juifs demandent la preuve d’avoir agir ainsi avec véhémence.
Mais Jésus ne leur permet pas d’autre miracle, car le change des eaux en vin
est déjà suffisant pour qu’on accepte la puissance de Dieu. Jésus dit de
détruire le temple, il le rétablira en trois jours. Le temple qui est encore en
construction depuis de longues années du règne d’Hérode, comment il va être
construit de cette manière ? Les humanistes veulent interpréter ces mots
littéralement pour accuser Jésus plus tard avant sa mort. Mais ces mots ne sont
que symboliques. Il s’agit plutôt de sa mort et sa résurrection. Jésus est notre
temple d’adoration. Il sera détruit par l’ennemi, mais ce n’est pas la fin de
toute histoire, il sera ressuscité d’entre les morts par la puissance de Dieu. Les
disciples, après la résurrection, se souviennent de ces mots et croient en sa
puissance. Les disciples sont encore jeunes, mais tant qu’ils ont l’attitude
d’apprendre de Jésus, ils grandiront jusqu’à devenir de grands hommes de Dieu
pour l’humanité.
Aujourd’hui,
nous avons appris le premier miracle de changer l’eau en vin. Par ce
changement, la joie revient dans la maison de noces. Pour ce miracle, Dieu a
utilisé deux éléments dont l’un est la prière de Marie et l’autre est
l’obéissance à la parole des serviteurs. Si nous prions comme Marie et
obéissons comme les serviteurs, Dieu changera notre vie comme un miracle, s’en
servira pour sa gloire. Il n’y a pas plus grande joie pour la vie humaine
qu’elle est un instrument de gloire. Pendant tout au long du pèlerinage, nous
ne goûterons pas le goût de mort, mais nous goûterons moment par moment la joie
inaltérable qui se propage vers autres dans notre entourage. Que Dieu bénisse
votre vie comme fin vin offrant la riche saveur au monde qui dépérit chaque
jour par des pensées vaines et inutile de l’athéisme.
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