COMBATTRE POUR LA FOI DE L’EVANGILE
Verset Clé 1 :
27
Après avoir exprimé son témoignage concernant sa
philosophie dans la mission de Dieu, Paul exhorte maintenant les fidèles avec
l’amour du Christ. Sans égard de sa situation, les exhortations de Paul étaient
plus que vigoureuses.
1. D’une manière digne
de l’Evangile (27-28)
Paul avait la tendresse
envers les Philippiens, car ils étaient fidèles à Dieu, mais surtout il était
l'objet de la tendresse de Jésus. L’Evangile est justement cette
tendresse. Nous étions digne d’être condamnés éternellement, mais Dieu a envoyé
son Fils et l’a livré à la croix, afin de le faire subir le supplice de
condamnation à notre place. Que faire après cet Evangile ? Maintenant, il
semble que Paul changea le ton. Il voulait que les Philippiens soient les
vaillants soldats du Christ. Beaucoup de chrétiens savaient déjà que Paul était
un fervent défenseur de l’Evangile (16). Mais Paul voulait que les Philippiens en
prennent conscience du fait qu’ils avaient été rachetés par le sang de Jésus et
vivent conformément à cette grâce. Leur combat n’est pas devant l’homme, mais
devant Dieu, donc ne dépend pas de la présence du serviteur. C’est un combat
non contre l’homme, mais contre le diable, donc, il faut qu’il soit uni en même
esprit et même âme. Intimidant, il sera voué à la défaite.
2. La grâce de souffrir (29-30)
Ce combat est universel,
car le diable est partout dans le monde. Donc étant absent, Paul leur demanda qu’ils
s’unissent avec lui dans le combat. Le combat est aussi perpétuel, car le
diable ne se repose jamais. Donc, Paul combattait sans repos. Les Philippiens savaient
et voulaient y participer par la prière et le soutien. Paul souligna que
combattre et subir la souffrance de la part du diable est une des immuables
grâces. L’homme aime selon le sens étymologique, recevoir la grâce agréable,
mais veut éviter la souffrance sans savoir que celle-ci soit une bénédiction.
Nous devons savoir que si nous sommes pardonnés c’est la grâce, et que si nous
sommes appelés au combat acharné, c’este aussi la grâce.
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