SUR L’ILE DE MALTE
Verset clé Ac 28 : 9
1. Dieu protège son serviteur (1-6)
Suite au naufrage, les barbares de l’île, c’est-à-dire ceux
qui ne parlaient ni le grec ni le latin, firent bon accueil aux naufragés. Ils
étaient à Malte, une ile proche de l’Italie, bien loin de là où ils avaient
pensé dériver. Il pleuvait. Il faisait froid et tous avaient besoin de se
réchauffer. Ils s’activèrent à allumer un grand feu et Paul s’activa à trouver des
broussailles. Il se fit mordre par une vipère qui s’y était caché et aux yeux
des barbares, c’était le jugement de Dieu donné à un meurtrier. Mais cela n’était
pas ainsi. Paul ne mourut pas et ne tomba pas non plus malade. Ils changèrent
alors totalement d’avis et crurent voir un dieu descendu sur terre, mais là
encore ils se trompaient. Paul n’était simplement qu’un serviteur de Dieu donc
le cœur était disposé à le servir en toutes circonstances. De fait Dieu était à
ses côtés à tout instant pour l’aider à traverser toutes formes d’épreuves.
Aussi tragique qu’aurait pu devenir cet événement, celui-ci aboutit finalement
à faire connaître aux barbares que Paul venait de Dieu et qu’à travers lui, la
bénédiction. Cela ouvrait la voie à un ministère d’évangélisation à Malte (Mc
16 : 18).
2. Un ministère de guérison (7-10)
Publius, le plus grand notable de l’île, accueillit Paul dans
sa maison durant 3 jours. Son père était alité, malade, atteint de la dysenterie.
Paul pria pour son père malade et lui imposa les mains et Dieu le guérit. De là
débuta un ministère de trois mois de guérison et d’enseignement de la Parole. Dieu
a béni l’île qui avait fait bon accueil à son serviteur. Luc qui était présent était
évidemment un témoin oculaire de ces faits. Les habitants furent touchés par la
grâce de Dieu et le montrèrent par les grands honneurs donnés lors de leur
départ. Ils offrirent même tout ce dont ils avaient besoin pour finir le
voyage.
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