L’introduction de ‘Les lamentations de Jérémie’
Le thème des lamentations de Jérémie est la tristesse suite à la
destruction de Jérusalem. Jérémie était un témoin oculaire de la destruction de
Jérusalem et il confesse dans Jérémie 8 : 23 “Oh! si ma tête était de l’eau, si
mes yeux étaient une source de larmes, je pleurerais jour et nuit les morts de
la fille de mon peuple !” La vérité qui ressort dans ce livre est la colère de
Dieu. Jérusalem fut détruit et ses habitants eurent la honte à cause de leur
péché qui était plus grande que le péché de Sodome (4 : 6). La colère de Dieu
tomba même sur son peuple quand Israël commit le péché. Ce livre nous enseigne
que le salut de l’homme s'accomplit uniquement par la miséricorde de Dieu. La
larme de Jérémie manifeste son chagrin personnel suite à la destruction de
Jérusalem, mais c’est aussi une expression du coeur affligé de Dieu voyant son
peuple dans la détresse. 5 : 21 dit “Fais-nous revenir vers toi, Eternel, et
nous reviendrons ! Renouvelle nos jours comme autrefois !” C’est la prière
désespéré du prophète.
A CAUSE DE SA REBELLION
Verset clé 1
1. L’Eternel l’a affligé (1-11a)
Jérusalem avait été comme une reine parmi les citées, maintenant elle
est devenue comme une esclave. Le prophète
Jérémie fond en larmes car le consolateur s’est éloigné de lui. Pourquoi
sont-ils tombés dans cette misère ? Parce que les ennemis étaient plus
puissants que Juda (v9) ? Non ! En effet, l’ennemi n’est pas la raison de cette
détresse nationale. C’est parce que Jérusalem a multiplié ses péchés
(v8). L’armée de Babylone entra dans la ville, la mit à sac de ses
trésors et prit l’élite du peuple en captivité. La destruction de Jérusalem en
586 av. J.C. par les Babyloniens n’était pas un accident, c’était la punition
de Dieu en raison de la multiplication des péchés du peuple. Il n’y avait
personne pour le consoler (8-9).
2. Le coût élevé de la rébellion (11b-22)
Les versets 11b à 22 présentent la voix de Jérusalem qui crie pour son
soulagement. La citée en larme ne blâmait pas Dieu parce qu’il est droit.
L’esprit de rébellion du peuple de Dieu est la racine de son péché ; Dieu a lié
le joug de mes crimes et ils se sont montés à la gorge (14). Celui qui se
rebelle contre les commandements de Dieu semble être libre, mais il a forgé une
chaîne qui le maintiendra esclave. Nous
apprenons que si nous laissons le péché agir en nous, le péché va tout prendre
et nous allons tout perdre. Les ennemis dans ce monde sont des lions tapis. Ce
qui est le plus redoutable est l’esprit de compromission avec le péché et la
mauvaise influence de ce monde. Nous devons nous souvenir que Dieu n’épargne
pas son propre peuple s’il est devenu l’esclave du péché.
Ce passage m'aide à comprendre l'importance de craindre Dieu. En effet, le peuple de Dieu a perdu sa position et il est devenu esclave à cause de leur péché. Commettre le péché peut relever d'un manque de crainte de Dieu. Par exemple, quand je travaille en équipe avec mes colocataires je me dis que personne ne verra le fait que je voulais laisser tomber telle ou telle personne dans mon cœur. Je me disais que j'étais chez moi et que cet individu mérité une telle dépréciation. Néanmoins, je me repens devant Dieu car il voit mon cœur et mon attitude mauvaise. Il constate que je ne suis pas sincère et que je ne possède pas l'esprit de collaboration avec les autres. Je m'en repens sincèrement devant le Dieu vivant et je prie qu'il me pardonne. Je prie qu'il me donne un cœur bon et honnête qui aime les autres. Je remercie Dieu pour cette Parole et je prie qu'il m'aide à vivre selon elle. En un mot : il fait craindre Dieu.
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