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vendredi 11 décembre 2020

Psaume 114 : 1-8 (PQ du 12/12/2020)

 

Quand Israël sortit d’Egypte

Verset clé : Psaume 114 : 1a

Le psaume 114 est chanté avant de manger l’agneau pascal. Il est un précieux mémorial de la grande délivrance d’Israël  de sa captivité en Egypte et son existence en temps que peuple de Dieu. Il rattache l’ancienne délivrance d’Israël à la délivrance de son peuple actuelle par le même Seigneur qui fait trembler la terre en sa présence.

1.    1La délivrance (1-4)

Dieu délivra son peuple de la main cruelle de Pharaon, de sa misère, et sa souffrance et fit de lui une nation sainte, un royaume de sacrificateur (Exode 19 : 5,6). Le Psaume rappelle aussi qu’Israël est le peuple de Dieu et le peuple de Dieu est un peuple qui lui est consacré. La mer rouge s’ouvrit devant lui et il la traversa à pied sec tandis que les Egyptien qui en firent la tentative furent tous engloutis. Le Jourdain arrêta son flux et les flots formèrent un mur pour laisser Israël le traverser et conquérir la terre promise faisant trembler tous les ennemis du peuple de Dieu devant eux. La nature même participe à cette délivrance. Ce bienfait est si considérable qu’il est répété. Son souvenir affermi l’âme de son peuple et lui enlève toute crainte face à ses ennemis.

2.   2.  La présence du Seigneur fait trembler (5-8)

La terre se mit à trembler sur le mont Sinaï manifestant la présence de Dieu et remplissant son peuple de crainte. En interpelant la nature sans intelligence le psaume met le doigt sur l’homme qui ne voit pas les signes de la présence de Dieu et n’obéit pas à son appel.  Le verset 7 suggère la manifestation à venir de la présence du Seigneur encore plus redoutable qui fait trembler la terre. La terre et le ciel seront secoués ; la lune et le soleil obscurcis et appelle l’homme à la crainte de Dieu devant son jugement à venir. Mais Dieu fait couler l’eau du rocher (ex 17 :6)  Celui qui boit l’eau que Jésus donne n’aura jamais soif et des fleuves d’eau vive couleront de son sein. (Jn 4 :14 ;  Jn 7 :37-38)

Chanterons-nous, nous aussi, un précieux mémorial de notre délivrance aujourd’hui ?

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