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dimanche 19 février 2017

Genèse 27 :1-28 :22 (M)

LA VISION D’ECHELLE DE JACOB
Verset Clé 28 :12
« Il y eut un rêve. Voici qu’une échelle était dressée sur la terre, et son sommet touchait au ciel ; et les anges de Dieu y montaient et y descendaient. »
    La parole d’aujourd’hui traite deux récits, celle de la bénédiction paternelle d’Isaac et la vision d’échelle que voit Jacob dans le désert. C’est la phase débutant de la vie de foi de Jacob. Que Dieu vous aide à y méditer et extraire chacun une leçon précieuse !
Premièrement, Isaac bénit Jacob à la place d’Esaü. Dans ce récit de bénédiction, il est judicieux d’examiner les caractères des personnages apparaissant sur scène, car souvent dans l’extrême situation, chacun se révèle leur caractère inhérent. Isaac agit d’une certaine façon devant la mort, par exemple. Dans la vieillesse Isaac demande à Esaü d’amener le gibier pour manger. Il est sûrement un gastronomique renommé. Mais nous ici entrevoyons une certaine faiblesse d’Isaac. D’abord, dans sa vieillesse, il perd le discernement et se laisse emporter par le désir unidimensionnel de l’alimentation. Il ne peut être dit qu’il est sénile, mais il est certain qu’il perd le discernement quand il devient vieux. Non seulement devant son désir de manger, mais devant sa vieillesse, notre deuxième patriarche trouve un certain fatalisme. Il se sent fataliste du fait qu’il ne peut échapper la mort et celle-ci s’approche à grand pas pour l’engloutir, se sent-il toujours. Mais en réalité, s’il est vieux et a les yeux faibles, il n’est pas encore devant la mort imminente. Selon le récit qui s’ensuit, Isaac vivra encore plus de 20 ans en Canaan, même il survit Rébecca, sa femme. Le vaillant héro de la foi et de la prière qui surmontaient toutes les vicissitudes de la vie dans ses années de vigueurs, se trouve affaibli devant la puissance de la mort.
Ensuite Rébecca. Rébecca intervient. A l’ancienne époque, la bénédiction des fils a trait à la succession paternel, donc forcément c’est une affaire masculine. D’où notre conclusion sur l’exclusion de Rébecca dans la consultation de la bénédiction. Mais néanmoins, Rébecca veux s’imposer dans l’affaire, notamment sur ce sujet crucial de bénédiction des fils qui équivaut à la succession familiale. On dirait qu’ici elle s’oppose carrément à la décision d’Isaac en tant que patriarche. Elle a une sorte de clairvoyance en les matières et y restera inébranlable. Nous pouvons nous demander pourquoi Rébecca prend une telle décision au risque de se voir blâmer par son mari ou par sons entourage. Nous pouvons constater que sa décision, quoi qu’elle comporte une critique ou une ambigüité du point de vue humain, comporte une spiritualité certaine, car Rébecca est basé sur non sa propre volonté de prédilection – Isaac se voit emporter par celle-ci – mais par la volonté divine. Rébecca, sous une contrainte de constitution humaine limitative et exclusive, fait tout son mieux pour faire avancer la volonté de Dieu. C’est dans ce sens qu’à ma vue, elle est digne d’être appelée, comme certains savants bibliques, une matriarche suite à Sara. En tout cas, pouvant être digne d’être appelé première femme de résistance, elle est une femme très audacieuse se tenant du côté de Dieu plutôt que du côté de son mari ou la tradition.
Alors quelle était la volonté de Dieu sur laquelle Rébecca se sent inébranlable et qu’elle ne se permet pas de voir violer ? C’est le rêve qu’elle a vu pendant sa grossesse. Nous nous souvenons que pendant la grossesse, le mal au ventre a été tellement grand que Rébecca était allée consulter Dieu. Alors dans sa prière, Dieu a révélé sa volonté. Cela n’était pas un simple rêve qu’un mortel a parfois dans le sommeil nocturne. C’est que Rébecca a prié vraiment. Elle a une vision incontestable venant de Dieu, comme une suite inévitable de sa prière. C’est la raison pour laquelle ce rêve ou cette révélation est devenu quelque chose d’ineffaçable dans son esprit. Ah, si nous avons cette impression dans nos esprits quand nous prions. Combien de fois, même si nous avons reçu une révélation censée être venant de Dieu, au bout de quelques temps, nous l’oublions et agissons comme rien ne s’était passé, en changeant d’avis. Mais il n’en était pas ainsi pour Rébecca. Cette révélation a laissé une telle empreinte qu’elle ne peut jamais oublier, et cela tout au long de sa vie. C’était une conviction divine.
Mais en fait, nous pouvons remonter pour cette conviction de Rébecca, jusqu’au moment de son mariage. A la demande du serviteur d’Abraham de partir tout de suite pour le mariage de foi en Canaan, ce monde qui lui est étranger et imprévisible, seulement en écoutant le témoignage d’un homme inconnu, elle est parti se marier avec un homme inconnu. Alors Laban dit son adieu, « Ma sœur, voilà ma bénédiction que je peux te donner, pour ce moment crucial que nous nous voyons surement pour la dernière fois. Une fois séparés, nous ne nous reverrons plus, mais voici ce qui est certain, que j’ai reçu de la part de Dieu : Toi, notre sœur, Deviens des milliers de myriades ! Que ta descendance ait le contrôle de ceux qui te haïssent ! » C’était une manne énorme de bénédiction transmise par son propre frère. Bien sûr qu’en ce qui concerne l’authenticité spirituelle de la personne de Laban, il paraît être un peu douteux. Mais cette bénédiction reste dans l’esprit de Rébecca, car elle sait que c’est une récompense divine qui lui est donné en contrepartie de sa décision de foi pour le mariage. Puis elle sait que cette promesse se réalisera pas par son fils Esaü charnel, mais son fils Jacob spirituel.
Ensuite Esaü. Esaü aime la chasse. Donc, quand il reçoit l’ordre de son père d’amener un gibier pour l’échanger avec sa bénédiction, c’est vraiment un jeu d’enfant qu’il peut réaliser. Déjà lui est sur le chemin vers la forêt pour attraper une proie. Sa tête est embourrée par une pleine imagination de sa vie future bénie, qui sera une récompense naturelle de sa vie active et virulente. Mais il ne sait pas que la bénédiction divine ne peut demeurer sur une personne charnelle. Son style de vie corrompu l’a fait déjà écarter de la bénédiction. Quand il a été dans la fatigue, il a vendu le droit d’aînesse à l’échange d’un potage de lentille et la Bible dit qu’il mangea et se leva et s’en alla. Il est un homme moqueur. Il est un homme aveugle qui ne voit pas bénédiction comme bénédiction. Tant de gens partent comme Esaü après avoir manger une soupe, motivé par leur fierté inutile. Il n’est qu’un cochon devant qui la perle perdra toute sa valeur. Chers frères et sœurs, le monde peut changer, mais il y a une chose qui ne change jamais. Le loto peut tomber par hasard, mais il y a un principe qui ne change jamais. Quant à la bénédiction divine, 100 pour cent de façon certaine, elle ne tombe jamais sur une personne qui n’y est pas préparée. Dieu voit et pénètre le cœur d’un homme et décide de lui accorder ou faire détourner sa bénédiction. Nous avons réfléchi sur la prédestination globale précédemment. Si nous nous repentons de nos péchés, Dieu tiens compte de nos coeurs sincères et décide de verser sa bénédiction sur nous. Dieu peut même basculer sa décision de défaveur en notre faveur, car il est tout puissant. Civiquement parlant, car comme vous êtes tous mes enfants, quand une grâce vous rend visite par l’intermédiaire d’un homme par exemple, ne l’ignorez pas en vous en moquant, mais honorez pleinement la grâce et l’homme originaire. Alors Dieu se réjouira de verser sur vous encore plus de bénédiction.
Enfin Jacob. Jacob signifie « imposteur » ou « un homme d’une peau lisse ». Vraiment il est un homme qui n’a pas besoin d’épilation, tant sa peau est lisse. Il est un homme qui a le sentiment d’infériorité à cause de cela, surtout vis-à-vis de son frère Esaü, si viril, si masculin. Mais pourtant, il est un homme qui aura 4 femmes et 12 fils et une fille comme descendants. La bénédiction divine surmonte la faiblesse de l’homme. En tout cas, dans cette scène de la supplantation de bénédiction, Jacob n’est qu’un lâche pour s’arracher la bénédiction paternel, au détriment de son frère, poussé par le complot de sa mère. Il sait bien quelle conséquence de cet acte vile il subira, vu le caractère de son frère. Mais néanmoins, il le fait. Il ne peut attribuer cet acte uniquement à la volonté de sa mère. Sa propre volonté ambitieuse y est. Donc, il est inexcusable. Cependant, Dieu le permet, car la personne d’Esaü est déchue, et il n’ignore pas non plus le désir de quelqu’un de bénéficier ardemment de la bénédiction divine.
Voilà mon exposé au sujet des personnages qui apparaissent dans cette scène de bénédiction divine d’Isaac. Mais ici, nous pouvons trouver que ces personnages représentent la totalité de l’humanité qui se catégorise. Bien sûr que dans le monde il y tellement de types qu’il est difficile de catégoriser les gens. Mais ces 4 types dans la scène nous font voir qu’il y a 4 types d’homme dans le monde surtout de la chrétienté.
D’abord, le type d’Isaac. Un homme de A fort et Z faible. Il représente un croyant vieilli. Il est choisi comme un élu plein de bénédiction. Mais sa notion de bénédiction s’affaiblit au fil du temps. Il peut être compromettant ou démodé ou refroidi dans sa foi. Il perd le goût de chrétienté, à force des forces majeurs, vieillesse, l’emportement de désir, circonstance personnelle ou familiale etc.
Ensuite, le type de Rébecca. Une femme de fer de A à Z. Elle représente un croyant qui ne vieillit jamais au niveau de la foi. Elle est rajeunie sans cesse, en renouvelant la promesse dans son cœur une fois donnée lors de sa jeunesse. Elle brave même la barrière institutionnelle pour devenir instrument utile de Dieu. Elle est vue en général très bizarrement par les hommes, mais elle est une soldate ou un instrument incontournable de Dieu pour l’accomplissement de la volonté divine.
Le troisième type est celui d’Esaü. Un homme mondain de A à Z. Il est un pseudo-chrétien, qui vit comme un mondain. Il se bouge et court à tout azimut comme ce chasseur qui s’affaire dans le champ. Mais le problème est que son but est erroné, il est l’attrapage de la proie selon le goût et le désir humain et personnel. Il néglige la bénédiction divine et spirituelle et se trouve enfin privé de toute bénédiction, au point que sa vie est finalement pleine de regret et amertume.
Enfin, le type de Jacob. Il est un homme qui devient de plus en plus spirituel, c’est à dire de A faible à Z fort. Il est un homme par nature faible et plein de défauts. Mais il est un homme qui sait discerner ce qu’est la bénédiction, et s’avance en tâtonnant avec une certaine appréhension, et enfin aboutit à la bénédiction divine. Comme sa mère Rébecca, en général, il est haï par tout le monde. Lui appartient le contrôle de tous ces haïsseurs. A cause de l’ambition spirituelle, Jacob fait naître partout où il va les ennemis. Quand il est chez lui, Esaü se dresse comme ennemi. Quand il est chez Laban, celui-ci qui a été familier devient un moment à l’autre ennemi qui se tourne le dos. Mais finalement, Jacob contrôle tout. En effet, ce n’est pas lui qui contrôle, mais Dieu qui est avec lui. Et Dieu est toujours avec celui qui sait apprécier sa bénédiction. Celui-ci n’aura jamais honte ni confusion. Il sera proprement honoré par lui. Jacob est censé être un croyant véridique, malgré tous ses défauts inhérents. Alors quel type serez-vous ?
Normalement et généralement, les gens considèrent les bénédictions et les promesses orales de façon relative et légère. C’est parce qu’ils connaissent eux-mêmes le caractère éphémère et changeant de l’homme. Les hommes ne tiennent pas proprement leur promesses orales, d’où la prévention de Jésus de ne pas jurer. De même les hommes ne croient pas vraiment quand les gens font le serment, à moins qu’on ne soit vraiment enfant naïf. Ainsi par exemple, quand Jacob s’approche d’Isaac et fais un serment qu’il est Esaü, Isaac ne croit pas cela. Plus qu’une fois sûrement, Jacob a montré son caractère trompeur à son père. Mais quant à la bénédiction d’Isaac ou à son serment, il est différent. Elle est la bénédiction divine elle-même. Elle est irrévocable. Dieu emprunt la bouche du patriarche pour dire la vérité et exprimer sa volonté et fixer son oracle dans le monde.
Ainsi, Dieu opère une certaine séparation entre la parole humaine et la parole divine, quoi que deux empruntent la même bouche. Souvent nous entendons que quelqu’un a reçu la direction de Dieu à travers la parole d’un enfant. Autrement dit, l’enfant peut transmettre à son insu la volonté de Dieu envers cet homme. Même l’âne monté par Balaam a parlé, dans l’impasse, l’oracle de Dieu à l’encontre de Balaam. A plus forte raison le cas de l’enfant parlant l’oracle ne serait-il pas possible ? Quand nous écoutons quelqu’un, nous avons tendance de mélanger le côté humain et le côté divine qui existent dans l’homme. Mais nous devons savoir les séparer et entendre le côté divin en faisant les oreilles sourdes au côté humain. C’est une des handicapes de la 2d génération, car ils voient les gens mi spirituel mi charnels. Donc, je peut dire que c’est une nouvelle étape de croissance de pouvoir percevoir ces deux domaines distintement. En si nous arrivons à cela, nous pouvons atteindre à un niveau supérieur, quoi que la plupart des serviteurs manifestent dans les matières un certain aspect fataliste et impuissant.
Alors, Isaac dit dans le dénouement, « Voilà, je l’ai établi ton maître, je lui ai donné tous ses frères pour serviteurs, et je l’ai pourvu de blé et de vin nouveau : que puis-je don faire pour toi, mon fils ? » Ici, nous voyons la parole d’Isaac une fois sortie de sa bouche devenir une flèche comme sortant d’un carquois. Il est trompé, mais il ne peut plus revenir en arrière. Pourquoi ? Humainement, nous pouvons justifier notre changement d’avis quand nous sommes trompés. Mais il y a un domaine de la foi où nous ne pouvons plus renverser notre décision, quel que soit la circonstance et la cause. Ainsi, en tant que pasteur de l’église, je suis confronté souvent à une situation où je ne peux facilement changer d’avis, même si la circonstance d’avant s’avère trompeuse. Si vous avez juré au nom de Dieu, par exemple, pour choisir quelconque décision devant quelqu’un, même si la circonstance était trompeuse, vous aurez été amené à tenir votre parole. L’attitude d’Isaac en dit long à ce sujet.
Esaü reconnait que son frère Jacob a supplanté deux bénédictions. D’abord, il a supplanté son droit d’aînesse. Maintenant, il reconnaît que c’était une bénédiction. Mais c’est trop tard qu’il le reconnaît car il en est déjà privé, à cause de sa négligence. Selon la confession d’Esaü, il est privé de deuxième bénédiction aussi qui est celle de son père Isaac. Cette bénédiction est bien décrite par la bouche d’Isaac et elle est quelque chose non partageable. « Oui, l’odeur de mon fils est comme l’odeur d’un champ que l’Eternel a béni. Que Dieu te donne de la rosée du ciel et des ressources de la terre, Du blé et du vin nouveau en abondance ! Que des peuples te soient asservis, Et que des nations se prosternent devant toi ! Sois le maître de tes frères, Et que les fils de ta mère se prosternent devant toi ! Maudit soit celui qui te maudit, Béni soit celui qui te bénit. » Puis plus tard, quand Esaü demande s’il n’y a pas de bénédiction réservé à lui, Isaac dit « Voilà je t’ai établi ton maître, je lui ai donné tous ses frères pour serviteurs, et je l’ai pourvu de blé et de vin nouveau : que puis-je donc faire pour toi, mon fils ? » Ici, Isaac change l’ordre des contenus de bénédiction. Le sens est voici ; d’abord, la bénédiction d’ordre naturelle est moindre dans l’importance, donc il prend la deuxième position. Puis elle est quelque chose qui peut être partagée, ce qui justifie aussi cette deuxième position. Or, il y a un domaine qu’on ne peut être partagé, à voire impossible. C’est qu’on devient maître des frères. Car le maître ne peut être deux, mais qu’un seul. Donc, si un frère est maître, forcément les autres seront serviteurs. Au début, Jacob semble être ignorant sur le contenu du droit d’aînesse, mais le posséder signifie en réalité qu’il devient maître de son frère. Cela est un fait flagrant, car pour un croyant que Dieu bénit en raison de son désir spirituel, d’un jour à l’autre, il est destiné à devenir maître de son frère, quand surtout celui-ci en vient à négliger ce privilège. C’est un peu comme ce prince d’Angleterre qui néglige son droit d’aînesse et l’abdique en raison de son amour charnel pour une femme qui n’est pas permis dans la royauté. Un jour, quand son frère cadet devenant roi, promulgue une loi contraignante, il doit se soumettre comme un serviteur de la royauté, sauf s’il change de la nationalité.
Après le départ de Jacob, Esaü voit avec quelle parole Isaac a envoyé Jacob vers Hâran. Les parents l’évitent en raison de sa haine et esprit de vengeance, mais il ne voit pas vraiment ce motif. Il voit uniquement le problème de mariage qu’il pense être en cause, et conclut que son mariage déplaît aux parents et s’en va vers les Ismaélites pour prendre une autre femme. On peut interpréter de deux façons ce comportement. Soit il veut adoucir le cœur des parents, car quand-même les Ismaélites sont plus proches que les païens. Soit, il veut encore provoquer Isaac et Rébecca, en sachant qu’Ismaël est un demi-frère d’Isaac qui a été chassé par Abraham. Isaac a une claire identité en tant que fils héritier de la promesse d’Abraham. La prise d’une femme Ismaélites aurait été un défi pour son père. Isaac a l’amitié avec les Hittites, mais Isaac n’a pas l’amitié avec les Ismaélites. Ils ont une croyance très différente, comme nous le constatons aujourd’hui.
En tout cas, comme je répète plusieurs fois dans l’étude de la Genèse, le système de valeur d’Esaü est très centré sur la satisfaction de la chair. Il n’a pas de valeur morales dans ses pensées. Il se laisser aller et dominer par les pensées de la chair telles comment manger comment vêtir et comment jouir de la vie et cela s’est bien révélé par sa façon de mariage. Le mariage mixte d’Esaü est un sujet d’angoisse d’Isaac et Rébecca. Rébecca lisant la haine au visage de son fils aîné suite à l’événement de l’arrachage de la bénédiction de Jacob, se décide d’envoyer son fils cadet chez son frère. Mais l’autre objectif de ce départ est pour le mariage de son fils. Ce fils demeure toujours dans sa tente, en aidant sa cuisine. Mais elle prend conscience que le jour de mariage suite à sa majorité s’approche et elle ne veut pas qu’il prend l’épouse parmi les Cananéens. Dans cette affaire, Isaac, différemment de la matière de la bénédiction, était d’accord avec sa femme. Isaac, pleinement convaincu par sa femme, exhorte son fils à partir pour se marier avec une femme chez son oncle. Cela est une endogamie c’est-à-dire entre les tribus. Mais une prudence est demandé quand on extrapole ce mariage à celui des chrétiens. Objectivement parlant, les savants bibliques voient que la foi d’Abraham et la foi de Nahor, frère d’Abraham, qui habite à Hâran sont différentes. Ils concluent que Nahor sert plutôt des idoles. Mais Abraham veut que son fils se marie avec une femme de sa tribu, plutôt que les Cananéens. Depuis qu’Abraham, fils aîné a rencontré Dieu unique, il aurait certainement influé sur la foi de sa famille, même si elle ne l’adopte pas complètement. Il y a une certaine similitude entre leurs deux fois. Le mariage entre les chrétiens est une sorte de l’endogamie, et ce malgré une certaine différence de foi au sujet de la mission. Or, l’un peut se convertir en l’autre à travers le mariage, comme le cas de Rébecca. Et cela ne contredit pas l’argument de Paul sur l’attelage.
Deuxièmement, la vision d’Echelle de Jacob. Maintenant Jacob est sur le chemin vers Hâran. C’est la première fois que Jacob sort de sa maison paternelle et du jupon de sa mère. Heureusement, elle a appris comment cuisiner avec les herbes de la campagne. Mais quand-même, c’est une rude épreuve qu’il soit isolé de tout environnement favorable de la maison paternelle. En plus il n’y a même pas d’herbe pour le mettre dans la soupe. Il a faim. Dans cette situation, son cœur est très triste, à tel point qu’il aurait regretté un peu de ce qu’il a fait pour obtenir la bénédiction. Qu’est-ce que la bénédiction ? N’est-ce pas de passer le temps de bonheur avec la famille, le frère bien gentil inclus ? Un instant après, Jacob se redresse pour se dire, non, quand-même il a bien fait de choisir la bénédiction. Car il a trouvé enfin une grenouille au bord de la rivière. Il peut manger maintenant. Mais dès que l’estomac commence à grouiller de nouveau, il tombe encore dans le regret, puis un instant après, il se dit non, la bénédiction est quand-même meilleur, ainsi dans sa tête mille fois le renversement des idées entre certitude et doute. En tout cas, le voyage est dur. Le serviteur de son grand père lui a raconté qu’une fois il a voyagé et comment il a rencontré Rébecca. Mais il a un bon équipement avec boussole tout ça. Mais moi je ne suis qu’un pauvre jeune garçon qui n’a qu’une cruche d’eau, c’est trop dur.
Plongé dans ces pensées tristes, Jacob trouve un rocher et s’assoit dessus, et le soleil se couche, et l’endroit est désertique et il vente en plus et il fait froid. Ne pouvant pas maîtriser ses pensées, il se couche par terre et tire la pierre à côté et fait d’elle un oreiller. C’est trop dur par rapport au lit dodu de la maison. Mais tant pis, oublie tout ça. Je vais, dit-il, inviter le sommeil, pour que j’ai un peu de force pour avancer encore demain. Pendant longtemps il invite le sommeil, mais évidemment, il ne veut pas venir. Il s’efforce de compter le temps jusqu’au sept, pour respirer, car l’a dit le serviteur de la maison, c’est efficace. Enfin, le sommeil vient et il s’endort, mais pas complètement, car il se lève tout de suite. Pendant son songe il voit une vision, cette fameuse vision d’échelle dont le sommet touche le ciel et il y a plein d’anges.
Alors que dit Dieu dans ce rêve ? Le verset 13-15 dit, « Or, l’Eternel se tenait au-dessus d’elle ; il dit : Je suis l’Eternel, le Dieu d’Abraham, ton père, et le Dieu d’Isaac. La terre sur laquelle tu es couché, je te la donnerai à toi et à ta descendance. Ta descendance sera innombrable comme la poussière de la terre ; tu t’étendras à l’ouest et à l’est, au nord et au sud. Toutes les familles de la terre seront bénies en toi et en ta descendance. Voici, je suis moi-même avec toi, je te garderai partout où tu iras et je te ramènerai dans ce territoire ; car je ne t’abandonnerai pas, avant d’avoir accompli ce que je te dis. »
C’est ici nous comprenons que le maître de ce voyage est Dieu lui-même. Ce maître est parfois très dur. Il semble parfois punir la vie. En effet, la vie du passé de Jacob aurait dû être plein de regret. Mais il n’y a pas de regret pour Dieu, ce maître de voyage. C’est avec une parfaite volonté divine que chaque moment de la vie est produit, et seulement le maître est en train d’entraîner le voyageur que nous sommes. Dieu veut que Jacob se couche sur la terre dans le froids au crépuscule pour lui promettre que l’endroit où il se couche lui appartiendra. Pour ainsi dire, cette posture d’humiliation est nécessaire pour que Dieu lui donne la promesse. Il a révélé plusieurs fois la promesse à Abraham, à Isaac, mais pour Jacob c’est la première fois. Mais pour ce jeune homme rempli de son propre plan et ambition, Dieu veut le terrasser jusqu’à ce qu’il soit de tout corps collé par terre avec la pierre sous la tête. C’est alors que Dieu dit, « je te donnerai cette terre à toi et à ta descendance » et « toute la terre se dira béni en toi et en ta descendance. »
Si la promesse de Dieu envers Abraham est « Va et habites-y, et multiplies-toi », et que celle d’Isaac, « reste, et multiplies-toi », celle de Jacob et « pars, je te ramènerai, multiplies-toi jusqu’à ce que tu viennes ici. » La dénomination de ces promesses est « multiplies-toi. » Car quand le Dieu créateur créa l’homme, il a commandé qu’il soit multiplié et remplisse la terre et dominer sur les poissons, etc… » Cette volonté divine, malgré les vicissitudes du monde, n’a jamais changé. Elle se renouvelle de génération en génération. Et pour ce plan divin, Dieu soulève beaucoup de croyants dans son histoire. Mais chacun un peu de façon différente. L’un va pour ne pas revenir, l’autre reste, et encore un autre voyage jusqu’à ce qu’il retourne au point initial. Dieu de Jacob est le Dieu de retour. Il rend la vie comme un circuit vers le point de départ. Entretemps, Dieu entraine Jacob de façon sévère et écrasante. Mais c’est la façon la plus appropriée pour Jacob, jusqu’à ce que sa personne soit façonné selon Dieu et devienne utilisable pour Dieu. Dieu est parfait pour Jacob. Dieu est parfait pour chacun de ses enfants, d’où l’absence totale du regret dans la vie de l’homme qui suit Dieu.
La réaction de Jacob et marqué dans le verset 16. Jacob se réveille et confesse qu’il ne savait pas que là demeurait Dieu. Il est étonné de la présence de Dieu à son insu dans cet endroit de désert. Jusqu’à maintenant, il tâtonnait la présence de Dieu par ouï-dire des autres. Mais c’est la première fois que Jacob dans le désert, expérimente l’existence et la bonté de Dieu envers lui. Au réveil, il érige l’autel avec la pierre qui a servi d’oreiller et y verse de l’huile. Et il nomme l’endroit « Bethel » la maison de Dieu. La maison de Dieu n’est pas le bâtiment splendide tel de cathédrales ou des monuments historiques. Si le Saint-Esprit demeure, quoi que désert, il peut se transformer en la maison de Dieu. Là où un homme a une connexion céleste avec Dieu et ses anges, s’érige une maison de Dieu.
Troisièmement le vœu de Jacob. Le vœu de Jacob est significatif donc nous pouvons y réfléchir plus profondément. Après l’établissement de l’autel, Jacob fait un vœu. Il dit, « Si Dieu est avec moi et me garde sur la route où je vais, s’il me donne du pain à manger et des habits pour me vêtir, et si je retourne en paix à la maison de mon père, alors l’Eternel sera mon Dieu. Et cette pierre que j’ai érigée en stèle, sera la maison de Dieu. Je te donnerai la dîme de tout ce que tu mes donneras. »
Le vœu de Jacob à Béthel révèle de sa part une certaine conception de Dieu. La conception de de Dieu de Jacob est très rudimentaire dans cette situation douloureuse du départ de la maison. Après la vision d’échelle, il est comme un bébé qui titube pour marcher de ses premiers pas croyants. Il considère Dieu comme quelqu’un qui récompense. Le besoin de Jacob se sent très urgent, car il dégénère en première dimension, comment manger et comment vêtir. Nous ne pouvons pas le critiquer, car celui qui a l’expérience de se situer dans de telle situation comprend sa situation. La situation d’une veuve n’est comprise que par la veuve, dit-on. Mais Dieu est celui qui n’ignore pas nos besoins rudimentaires et qui vient nous secourir. Après la satisfaction des premiers besoin, le besoin de Jacob est la paix de cœur. En ce moment, le second besoin le plus urgent pour Jacob est la paix de Dieu dans son âme. Car il fuit la haine de son frère. Il ne sait jusqu’à quand ce conflit perdurerait. Quand sa haine s’apaiserait, on ne sait. C’est un des sujets les plus douloureux pour Jacob. Donc, il prie que Dieu fasse grâce en lui donnant la paix avec laquelle il retourne à la maison de mon père. En tout cas, le Dieu de Jacob est le Dieu de récompense. Ce Dieu est aussi notre Dieu. Hébreux 11 : 6 dit, « Or, sans la foi, il est impossible de lui plaire ; celui qui s’approche de Dieu doit croire qu’il existe et qu’il récompense ceux qui le cherchent. »
Jacob n’est pourtant pas celui qui cherche la récompense de Dieu uniquement. Il est celui qui s’apprête à se donner à Dieu. Sa parole correspond à dire : si tu fais ça, je te donnerai ça, donc c’est donnant donnant. Mais ce n’est pas le cas. Beaucoup de gens disent, « comme tu m’as donné ça, je te donne l’équivalent. » Mais en fait, nous trouvons que ce sois-disant équivalent est toujours moins valeureux que ce qu’il reçoit. Mais l’offrande de Jacob de dîme de tout ce qu’il a est énorme par rapport à ce qu’il reçoit. Il pense seulement la nourriture, le vêtement, et un peu de paix dans le cœur, alors il décide de donner un dixième de sa possession. Si nous voyons le voyage de Jacob, il devient à la fin un homme extrêmement riche, peut-être plus riche que M. Trump. Mais il donne la dîme de tout. Comment ? parce que Dieu lui a donné la nourriture et le vêtement et un peu de paix dans son cœur. Sa dîme n’est pas le contre-partie de sa richesse ultérieure, mais celui de ce qu’il a reçu comme nourriture et vêtement. N’est-ce pas énorme ? Si nous suivons le calcul de Jacob, comme Dieu nous a donné non seulement la nourriture, le vêtement, il nous a donné la maison, l’éducation, même si nous lui offrons deux dixième, ce ne serait pas trop proportionnel.
La dernière question de notre étude de cette semaine est celle-ci : Quand et pourquoi concluez-vous des "accords" similaires avec Dieu ? mais avant tout, nous pouvons nous poser cette question. Est-ce que vraiment je tente de conclure des « accords » similaires avec Dieu ? Ou, laissons-nous la situation s’écouler sans trop de tel sentiment ? Dieu veut que son peuple vienne et faire une sorte de contrat avec lui dont les termes sont très cordiaux. Il veut qu’il vienne et remplir le formulaire, dont les deux clauses sont suivantes : Qu’est-ce que vous voulez que Dieu fasse pour vous ? Puis, que voulez-vous offrir, au cas échéant où il écoute vos prières. Le Dieu de Jacob est un Dieu vivant. Après la période souffrante de la vie, il est prêt à nous répondre et nous récompenser. Nous devons faire ce Dieu de Jacob notre Dieu et expérimenter le Dieu vivant dans notre vie. Faisons un contrat avec Dieu dès ce jour !

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