LA
VISION D’ECHELLE DE JACOB
Verset
Clé 28 :12
« Il
y eut un rêve. Voici qu’une échelle était dressée sur la terre,
et son sommet touchait au ciel ; et les anges de Dieu y
montaient et y descendaient. »
La
parole d’aujourd’hui traite deux récits, celle de la
bénédiction paternelle d’Isaac et la vision d’échelle que
voit Jacob dans le désert. C’est la phase débutant de la vie de
foi de Jacob. Que Dieu vous aide à y méditer et extraire chacun
une leçon précieuse !
Premièrement,
Isaac bénit Jacob à la place d’Esaü. Dans ce récit de
bénédiction, il est judicieux d’examiner les caractères des
personnages apparaissant sur scène, car souvent dans l’extrême
situation, chacun se révèle leur caractère inhérent. Isaac agit
d’une certaine façon devant la mort, par exemple. Dans la
vieillesse Isaac demande à Esaü d’amener le gibier pour manger.
Il est sûrement un gastronomique renommé. Mais nous ici entrevoyons
une certaine faiblesse d’Isaac. D’abord, dans sa vieillesse, il
perd le discernement et se laisse emporter par le désir
unidimensionnel de l’alimentation. Il ne peut être dit qu’il est
sénile, mais il est certain qu’il perd le discernement quand il
devient vieux. Non seulement devant son désir de manger, mais devant
sa vieillesse, notre deuxième patriarche trouve un certain
fatalisme. Il se sent fataliste du fait qu’il ne peut échapper la
mort et celle-ci s’approche à grand pas pour l’engloutir, se
sent-il toujours. Mais en réalité, s’il est vieux et a les yeux
faibles, il n’est pas encore devant la mort imminente. Selon le
récit qui s’ensuit, Isaac vivra encore plus de 20 ans en Canaan,
même il survit Rébecca, sa femme. Le vaillant héro de la foi et de
la prière qui surmontaient toutes les vicissitudes de la vie dans
ses années de vigueurs, se trouve affaibli devant la puissance de la
mort.
Ensuite
Rébecca. Rébecca
intervient. A
l’ancienne époque, la bénédiction des fils a
trait à la succession
paternel, donc forcément c’est une affaire masculine. D’où
notre conclusion sur l’exclusion de Rébecca dans la consultation
de la bénédiction. Mais
néanmoins, Rébecca
veux s’imposer dans
l’affaire, notamment sur ce sujet crucial de bénédiction des fils
qui équivaut à la succession familiale. On
dirait
qu’ici elle
s’oppose carrément à la décision d’Isaac en tant que
patriarche. Elle a une sorte de clairvoyance en les matières et y
restera
inébranlable. Nous pouvons nous demander pourquoi Rébecca prend une
telle décision au risque de se voir blâmer par son mari ou par
sons entourage. Nous
pouvons constater que sa décision, quoi qu’elle comporte une
critique ou une ambigüité du point de vue humain, comporte une
spiritualité certaine, car Rébecca est basé sur non sa propre
volonté de prédilection – Isaac se voit emporter par celle-ci –
mais par la volonté divine. Rébecca, sous
une contrainte de
constitution humaine limitative
et exclusive, fait tout
son mieux pour faire avancer la volonté de Dieu. C’est dans ce
sens qu’à ma vue, elle est digne
d’être appelée, comme certains savants bibliques, une matriarche
suite à Sara. En tout cas, pouvant
être digne d’être
appelé première femme
de résistance, elle
est une femme très audacieuse se tenant
du côté de Dieu
plutôt que du côté de son mari ou la tradition.
Alors
quelle était la volonté de Dieu sur laquelle Rébecca se sent
inébranlable et qu’elle
ne se permet pas de
voir violer ? C’est le rêve qu’elle a vu pendant sa
grossesse. Nous nous souvenons que pendant la grossesse, le mal au
ventre a été
tellement grand que Rébecca était
allée
consulter Dieu. Alors dans sa prière, Dieu a révélé sa volonté.
Cela n’était pas un simple rêve qu’un mortel a parfois dans le
sommeil nocturne. C’est que Rébecca a prié vraiment. Elle a une
vision incontestable venant de Dieu, comme une suite inévitable de
sa prière. C’est la raison pour laquelle ce rêve ou cette
révélation est devenu quelque chose d’ineffaçable dans son
esprit. Ah, si nous avons cette impression dans nos esprits quand
nous prions. Combien de fois, même si nous avons reçu une
révélation censée être venant de Dieu, au bout de quelques temps,
nous l’oublions et agissons comme rien ne s’était passé, en
changeant d’avis.
Mais il n’en était pas ainsi pour Rébecca. Cette révélation a
laissé une telle empreinte qu’elle ne peut jamais oublier, et cela
tout au long de sa vie. C’était
une conviction divine.
Mais
en fait, nous pouvons remonter pour
cette conviction de Rébecca,
jusqu’au moment de
son mariage. A la
demande du serviteur d’Abraham de partir tout de suite pour le
mariage de foi en Canaan, ce monde qui
lui est étranger et
imprévisible, seulement en écoutant le témoignage d’un homme
inconnu, elle est
parti se marier avec un homme inconnu. Alors Laban dit son
adieu, « Ma sœur,
voilà ma bénédiction que je peux te donner, pour ce moment crucial
que nous nous voyons surement pour la dernière fois. Une fois
séparés, nous ne nous reverrons plus, mais voici ce qui est
certain, que j’ai reçu de la part de Dieu : Toi, notre sœur,
Deviens des milliers de myriades ! Que ta descendance ait le
contrôle de ceux qui te haïssent ! » C’était une
manne énorme de bénédiction transmise par son propre frère. Bien
sûr qu’en ce qui concerne l’authenticité spirituelle de la
personne de Laban, il paraît
être un peu douteux.
Mais cette bénédiction reste dans l’esprit de Rébecca, car elle
sait que c’est une récompense divine qui lui est donné en
contrepartie de sa décision de foi pour le mariage. Puis
elle sait que cette promesse se réalisera pas par son fils Esaü
charnel, mais son fils Jacob spirituel.
Ensuite
Esaü. Esaü aime la chasse. Donc, quand il reçoit l’ordre de son
père d’amener un gibier pour l’échanger avec sa bénédiction,
c’est vraiment un jeu d’enfant qu’il peut réaliser. Déjà lui
est sur le chemin vers
la forêt pour attraper
une proie. Sa tête est embourrée par une pleine imagination de sa
vie future bénie, qui sera une récompense naturelle de sa vie
active et virulente.
Mais il ne sait pas que la bénédiction divine ne peut demeurer sur
une personne charnelle. Son style de vie corrompu l’a fait déjà
écarter de la bénédiction. Quand il a été dans la fatigue, il a
vendu le droit d’aînesse à l’échange d’un potage de lentille
et la Bible dit qu’il mangea
et se leva et s’en alla. Il
est un homme moqueur.
Il est un homme aveugle
qui ne voit pas
bénédiction comme bénédiction. Tant de gens partent comme Esaü
après avoir manger une soupe, motivé par leur fierté inutile. Il
n’est qu’un cochon
devant qui la perle perdra toute sa valeur. Chers frères et sœurs,
le monde peut changer, mais il y a une chose qui ne change jamais. Le
loto peut tomber par hasard, mais il y a un principe qui ne
change jamais. Quant à
la bénédiction divine, 100 pour cent de
façon certaine, elle
ne tombe jamais sur une personne qui n’y
est pas préparée.
Dieu voit et pénètre le cœur d’un homme et décide de lui
accorder ou faire
détourner sa
bénédiction. Nous avons réfléchi
sur la prédestination
globale précédemment.
Si nous nous repentons
de nos péchés, Dieu
tiens compte de nos coeurs sincères et décide de verser sa
bénédiction sur nous. Dieu peut même
basculer sa
décision de défaveur
en notre faveur, car il
est tout puissant. Civiquement
parlant, car comme vous êtes tous mes enfants, quand une grâce vous
rend visite par l’intermédiaire d’un homme par exemple, ne
l’ignorez pas en vous en moquant, mais honorez pleinement la grâce
et l’homme originaire. Alors Dieu se réjouira de verser sur vous
encore plus de bénédiction.
Enfin
Jacob. Jacob signifie « imposteur » ou « un homme
d’une peau lisse ». Vraiment il est un homme qui n’a pas
besoin d’épilation, tant sa peau est lisse. Il est un homme qui a
le sentiment d’infériorité à cause de cela, surtout vis-à-vis
de son frère Esaü, si viril, si masculin. Mais pourtant, il est un
homme qui aura 4 femmes et 12 fils et une fille comme descendants. La
bénédiction divine surmonte la faiblesse de l’homme. En tout cas,
dans cette scène de la
supplantation de bénédiction,
Jacob n’est qu’un lâche pour s’arracher
la bénédiction paternel, au détriment de son frère, poussé par
le complot de sa mère. Il sait bien quelle conséquence de cet acte
vile il subira, vu le
caractère de son frère. Mais néanmoins, il le fait. Il ne peut
attribuer cet acte uniquement à la volonté de sa mère. Sa propre
volonté ambitieuse y est. Donc, il est inexcusable. Cependant, Dieu
le permet, car la personne d’Esaü est déchue, et il n’ignore
pas non plus le
désir de quelqu’un de bénéficier ardemment de la bénédiction
divine.
Voilà
mon exposé au sujet des personnages qui apparaissent dans cette
scène de bénédiction divine d’Isaac. Mais ici, nous pouvons
trouver que ces personnages représentent la totalité de l’humanité
qui se catégorise. Bien sûr que dans le monde il y tellement de
types qu’il est difficile de catégoriser les gens. Mais ces 4
types dans la scène nous font voir qu’il y a 4 types d’homme
dans le monde surtout
de la
chrétienté.
D’abord,
le type d’Isaac. Un
homme de A fort et Z faible. Il
représente un croyant vieilli. Il est choisi comme un élu plein de
bénédiction. Mais sa notion de bénédiction s’affaiblit
au fil du temps. Il peut être compromettant ou démodé ou refroidi
dans sa foi.
Il perd le goût de chrétienté, à force des forces majeurs,
vieillesse, l’emportement de désir, circonstance personnelle ou
familiale etc.
Ensuite,
le type de Rébecca. Une femme de fer de A à Z. Elle représente un
croyant qui ne vieillit jamais au niveau de la foi. Elle est rajeunie
sans cesse, en renouvelant la promesse dans son cœur une fois donnée
lors de sa jeunesse. Elle brave même la barrière institutionnelle
pour devenir instrument utile de Dieu. Elle est vue en général très
bizarrement par les hommes, mais elle est une soldate ou un
instrument incontournable de Dieu pour l’accomplissement de la
volonté divine.
Le
troisième type est celui d’Esaü. Un homme mondain de A à Z. Il
est un pseudo-chrétien, qui vit comme un mondain. Il se bouge et
court à tout azimut comme ce chasseur qui s’affaire dans le champ.
Mais le problème est que son but est erroné, il est l’attrapage
de la proie selon le goût et le désir humain et personnel. Il
néglige la bénédiction divine et spirituelle et se trouve enfin
privé de toute bénédiction, au point que sa vie est finalement
pleine de regret et amertume.
Enfin,
le type de Jacob. Il
est un homme qui devient de plus en plus spirituel, c’est à dire
de A faible à Z fort. Il
est un homme par nature faible et plein de défauts. Mais il est un
homme qui sait discerner ce qu’est la bénédiction, et
s’avance en tâtonnant
avec une certaine appréhension, et enfin aboutit à la bénédiction
divine. Comme
sa mère Rébecca, en général, il est haï par tout le monde. Lui
appartient le contrôle
de tous ces haïsseurs. A cause de l’ambition spirituelle, Jacob
fait naître partout où il va les ennemis. Quand il est chez lui,
Esaü se dresse comme ennemi. Quand il est chez Laban, celui-ci qui a
été familier devient un moment à l’autre ennemi qui se tourne le
dos. Mais finalement, Jacob contrôle tout. En effet, ce n’est pas
lui qui contrôle, mais Dieu qui est avec lui. Et Dieu est toujours
avec celui qui sait apprécier sa bénédiction. Celui-ci n’aura
jamais honte ni confusion. Il sera proprement honoré par lui. Jacob
est censé être un croyant véridique, malgré tous ses défauts
inhérents. Alors quel type serez-vous ?
Normalement
et généralement, les gens considèrent les bénédictions et les
promesses orales de façon relative et légère. C’est parce qu’ils
connaissent eux-mêmes le caractère éphémère et
changeant de l’homme.
Les hommes ne
tiennent pas
proprement leur
promesses
orales, d’où la
prévention de Jésus de ne pas jurer. De même les hommes ne croient
pas vraiment quand les gens font le serment, à moins qu’on ne soit
vraiment enfant naïf. Ainsi
par exemple, quand Jacob s’approche d’Isaac et fais un serment
qu’il est Esaü, Isaac ne croit
pas cela. Plus qu’une
fois sûrement, Jacob a montré son caractère trompeur à son père.
Mais quant à la bénédiction d’Isaac ou à
son serment, il
est différent. Elle
est la bénédiction divine elle-même. Elle est irrévocable. Dieu
emprunt la bouche du patriarche pour dire la vérité et exprimer sa
volonté et fixer son oracle dans le monde.
Ainsi,
Dieu opère une certaine séparation entre la parole humaine et la
parole divine, quoi que deux empruntent la même bouche. Souvent nous
entendons que quelqu’un a reçu la direction de Dieu à travers la
parole d’un enfant. Autrement dit, l’enfant peut
transmettre à son insu la
volonté de Dieu envers cet
homme. Même l’âne
monté par Balaam
a parlé, dans
l’impasse, l’oracle
de Dieu à l’encontre
de Balaam. A plus forte
raison le cas de
l’enfant parlant l’oracle ne serait-il pas possible ?
Quand nous écoutons quelqu’un, nous avons tendance de mélanger le
côté humain et le côté divine qui existent dans l’homme. Mais
nous devons savoir les séparer et entendre le côté divin en
faisant les oreilles sourdes au côté humain. C’est
une des handicapes de la 2d génération, car ils voient les gens mi
spirituel mi charnels. Donc, je peut dire que c’est une nouvelle
étape de croissance de pouvoir percevoir ces deux domaines
distintement. En si nous arrivons à cela, nous pouvons atteindre à
un niveau supérieur, quoi que la plupart des serviteurs manifestent
dans les matières un certain aspect fataliste et impuissant.
Alors,
Isaac dit dans le dénouement, « Voilà, je l’ai établi ton
maître, je lui ai donné tous ses frères pour serviteurs, et je
l’ai pourvu de blé et de vin nouveau : que puis-je don faire
pour toi, mon fils ? » Ici, nous voyons la parole
d’Isaac une fois sortie de sa bouche devenir une flèche comme
sortant d’un
carquois. Il est
trompé, mais il ne peut plus revenir en arrière. Pourquoi ?
Humainement, nous
pouvons justifier notre changement d’avis quand nous sommes
trompés. Mais il y a un domaine de la foi où nous ne pouvons plus
renverser notre décision, quel que soit la circonstance et la cause.
Ainsi, en tant que pasteur
de l’église, je suis
confronté souvent à une situation où je ne peux facilement changer
d’avis, même si la circonstance d’avant s’avère trompeuse. Si
vous avez juré au nom de Dieu, par exemple, pour choisir quelconque
décision devant quelqu’un, même si la circonstance était
trompeuse, vous aurez été amené à tenir votre parole. L’attitude
d’Isaac en dit long à ce sujet.
Esaü
reconnait que son frère Jacob a supplanté deux bénédictions.
D’abord, il a supplanté son droit d’aînesse. Maintenant, il
reconnaît que c’était une bénédiction. Mais c’est trop tard
qu’il le reconnaît
car il en est déjà
privé, à cause de sa
négligence. Selon la confession d’Esaü, il est privé de deuxième
bénédiction aussi qui
est celle de son père Isaac. Cette bénédiction est bien décrite
par la bouche d’Isaac et elle est quelque chose non partageable.
« Oui, l’odeur de mon fils est comme l’odeur d’un champ
que l’Eternel a béni. Que Dieu te donne de la rosée du ciel et
des ressources de la terre, Du blé et du vin nouveau en abondance !
Que des peuples te soient asservis, Et que des nations se prosternent
devant toi ! Sois le maître de tes frères, Et que les fils de
ta mère se prosternent devant toi ! Maudit soit celui qui te
maudit, Béni soit celui qui te bénit. » Puis plus tard, quand
Esaü demande s’il n’y a pas de bénédiction réservé à lui,
Isaac dit « Voilà je t’ai établi ton maître, je lui ai
donné tous ses frères pour serviteurs, et je l’ai pourvu de blé
et de vin nouveau : que puis-je donc faire pour toi, mon
fils ? » Ici, Isaac change l’ordre des contenus de
bénédiction. Le sens est voici ; d’abord, la bénédiction
d’ordre naturelle est moindre dans l’importance, donc il prend la
deuxième position. Puis elle est quelque chose qui peut être
partagée, ce qui
justifie aussi cette
deuxième position. Or, il y a un domaine qu’on ne peut être
partagé, à voire impossible. C’est qu’on devient maître des
frères. Car le maître ne peut être deux, mais qu’un seul. Donc,
si un frère est maître, forcément les autres seront serviteurs. Au
début, Jacob semble être ignorant sur le contenu du droit
d’aînesse, mais le posséder signifie en
réalité qu’il
devient maître de son frère. Cela est un fait flagrant, car pour un
croyant que Dieu bénit en raison de son désir spirituel, d’un
jour à l’autre, il est destiné à devenir maître de son frère,
quand surtout celui-ci
en vient à négliger ce privilège. C’est un peu comme ce prince
d’Angleterre qui néglige son droit d’aînesse et l’abdique en
raison de son amour charnel pour une femme qui n’est pas permis
dans la royauté. Un jour, quand son frère cadet devenant
roi, promulgue une loi contraignante, il doit se soumettre comme un
serviteur de la royauté, sauf
s’il change de la nationalité.
Après
le départ de Jacob, Esaü voit avec quelle parole Isaac a envoyé
Jacob vers Hâran. Les
parents l’évitent en
raison de sa haine et esprit de vengeance, mais il ne voit pas
vraiment ce motif. Il
voit uniquement le problème de mariage qu’il pense être en cause,
et conclut que son mariage déplaît aux parents et
s’en va vers les Ismaélites pour prendre une autre femme. On peut
interpréter de deux façons ce comportement. Soit il veut adoucir le
cœur des parents, car quand-même les Ismaélites sont plus proches
que les païens. Soit, il veut encore provoquer Isaac et Rébecca, en
sachant qu’Ismaël est un demi-frère d’Isaac qui a été chassé
par Abraham. Isaac a une claire identité en tant que fils héritier
de la promesse d’Abraham. La prise d’une femme Ismaélites
aurait été un défi
pour son père. Isaac a l’amitié avec les Hittites, mais Isaac n’a
pas l’amitié avec les Ismaélites. Ils ont une croyance très
différente, comme nous le constatons aujourd’hui.
En
tout cas, comme je répète plusieurs fois dans l’étude de la
Genèse, le système de valeur d’Esaü est très centré sur la
satisfaction de la chair. Il n’a pas de valeur morales
dans ses pensées. Il se laisser aller et dominer par les pensées de
la chair telles comment manger comment vêtir et comment jouir de la
vie et cela s’est bien révélé par sa façon de mariage. Le
mariage mixte d’Esaü est un sujet d’angoisse d’Isaac et
Rébecca. Rébecca lisant la haine au visage de son fils aîné suite
à l’événement de l’arrachage de la bénédiction de Jacob, se
décide d’envoyer son fils cadet chez son frère. Mais
l’autre objectif de
ce départ est pour le mariage de son fils. Ce fils demeure toujours
dans sa tente, en aidant sa cuisine. Mais elle prend conscience que
le jour de mariage suite à sa majorité s’approche et elle ne veut
pas qu’il prend l’épouse parmi les Cananéens. Dans cette
affaire, Isaac, différemment de la matière de la bénédiction,
était d’accord avec sa femme. Isaac, pleinement convaincu par sa
femme, exhorte son fils à partir pour se marier avec une femme chez
son oncle. Cela est une endogamie c’est-à-dire entre les tribus.
Mais une prudence
est demandé quand
on extrapole ce mariage
à celui des chrétiens.
Objectivement parlant, les savants bibliques voient que la foi
d’Abraham et la foi de Nahor, frère d’Abraham, qui habite à
Hâran sont différentes.
Ils concluent que Nahor sert plutôt des idoles. Mais Abraham veut
que son fils se marie avec une femme de sa tribu, plutôt que les
Cananéens. Depuis qu’Abraham, fils aîné a rencontré Dieu
unique, il aurait certainement influé sur la foi de sa famille, même
si elle ne l’adopte pas complètement. Il y a une certaine
similitude entre leurs
deux fois.
Le mariage entre les
chrétiens est une sorte de l’endogamie, et ce malgré une certaine
différence de foi au sujet de la mission. Or, l’un peut se
convertir en l’autre à travers le mariage, comme le cas de
Rébecca. Et cela ne contredit pas l’argument de Paul sur
l’attelage.
Deuxièmement,
la vision d’Echelle de Jacob. Maintenant
Jacob est sur le chemin vers Hâran. C’est la première fois que
Jacob sort de sa maison paternelle et du jupon de sa mère.
Heureusement, elle a appris comment cuisiner avec les herbes de la
campagne. Mais quand-même, c’est une rude épreuve qu’il soit
isolé de tout environnement favorable de la maison paternelle. En
plus il n’y a même pas d’herbe pour le mettre dans la soupe. Il
a faim. Dans cette situation, son cœur est très triste, à tel
point qu’il aurait regretté un peu de ce qu’il a fait pour
obtenir la bénédiction. Qu’est-ce que la bénédiction ?
N’est-ce pas de passer le temps de bonheur avec la famille, le
frère bien gentil inclus ? Un instant après, Jacob se redresse
pour se dire, non, quand-même il a bien fait de choisir la
bénédiction. Car il a trouvé enfin une grenouille au bord de la
rivière. Il peut manger maintenant. Mais dès que l’estomac
commence à grouiller de nouveau, il tombe encore dans le regret,
puis un instant après, il se dit non, la bénédiction est
quand-même meilleur, ainsi dans sa tête mille fois le renversement
des idées entre certitude et doute. En tout cas, le voyage est dur.
Le serviteur de son grand père lui a raconté qu’une fois il a
voyagé et comment il a
rencontré
Rébecca. Mais il a un bon équipement avec boussole tout ça. Mais
moi je ne suis qu’un pauvre jeune garçon qui n’a qu’une
cruche d’eau, c’est
trop dur.
Plongé
dans ces pensées tristes, Jacob trouve un rocher
et s’assoit dessus,
et le soleil se couche, et l’endroit est désertique et il vente en
plus et il fait froid.
Ne pouvant
pas maîtriser ses pensées, il se couche par terre et tire la pierre
à côté et fait d’elle un oreiller. C’est trop dur par rapport
au lit dodu
de la maison. Mais tant pis, oublie tout ça. Je vais, dit-il,
inviter le sommeil, pour que j’ai un peu de force pour avancer
encore demain. Pendant longtemps il invite le sommeil, mais
évidemment, il ne veut pas venir. Il s’efforce de compter le temps
jusqu’au sept, pour respirer, car l’a
dit
le serviteur de la
maison, c’est
efficace. Enfin, le sommeil vient et il s’endort, mais pas
complètement, car il se lève tout de suite. Pendant son songe il
voit une vision, cette fameuse vision d’échelle dont le sommet
touche le ciel et il y
a plein d’anges.
Alors
que dit Dieu dans ce rêve ? Le verset 13-15 dit, « Or,
l’Eternel se tenait au-dessus d’elle ; il dit : Je suis
l’Eternel, le Dieu d’Abraham, ton père, et le Dieu d’Isaac. La
terre sur laquelle tu es couché, je te la donnerai à toi et à ta
descendance. Ta descendance sera innombrable comme la poussière de
la terre ; tu t’étendras à l’ouest et à l’est, au nord
et au sud. Toutes les familles de la terre seront bénies en toi et
en ta descendance. Voici, je suis moi-même avec toi, je te garderai
partout où tu iras et je te ramènerai dans ce territoire ; car
je ne t’abandonnerai pas, avant d’avoir accompli ce que je te
dis. »
C’est
ici nous comprenons que le maître de ce voyage est Dieu lui-même.
Ce maître est parfois très dur. Il semble parfois punir la vie. En
effet, la vie du passé de Jacob aurait dû être plein de regret.
Mais il n’y a pas de regret pour Dieu, ce maître de voyage. C’est
avec une parfaite volonté divine que chaque moment de la vie est
produit, et seulement le maître est en train d’entraîner le
voyageur que nous sommes. Dieu veut que Jacob se couche sur la terre
dans le froids au crépuscule pour lui promettre que l’endroit où
il se couche lui appartiendra. Pour ainsi dire, cette posture
d’humiliation est nécessaire pour que Dieu lui donne la promesse.
Il a révélé plusieurs fois la promesse à Abraham, à Isaac, mais
pour Jacob c’est la première fois. Mais pour ce jeune homme rempli
de son propre plan et ambition, Dieu veut le terrasser jusqu’à ce
qu’il soit de tout corps collé par terre avec la pierre sous la
tête. C’est alors que Dieu dit, « je te donnerai cette terre
à toi et à ta descendance » et « toute la terre se dira
béni en toi et en ta descendance. »
Si
la promesse de Dieu envers Abraham est « Va et habites-y, et
multiplies-toi », et que celle d’Isaac, « reste, et
multiplies-toi », celle de Jacob et « pars, je te
ramènerai, multiplies-toi jusqu’à ce que tu viennes ici. »
La dénomination de ces promesses est « multiplies-toi. »
Car quand le Dieu créateur créa l’homme, il a commandé qu’il
soit multiplié et remplisse la terre et dominer sur les poissons,
etc… » Cette volonté divine, malgré les vicissitudes du
monde, n’a jamais changé. Elle se renouvelle de génération en
génération. Et pour ce plan divin, Dieu soulève beaucoup de
croyants dans son histoire. Mais chacun un peu de façon différente.
L’un va pour ne pas revenir, l’autre reste, et encore un autre
voyage jusqu’à ce qu’il retourne au point initial. Dieu de Jacob
est le Dieu de retour. Il rend la vie comme un circuit vers le point
de départ. Entretemps, Dieu entraine Jacob de façon sévère et
écrasante. Mais c’est la façon la plus appropriée pour Jacob,
jusqu’à ce que sa personne soit façonné selon Dieu et devienne
utilisable pour Dieu. Dieu est parfait pour Jacob. Dieu est parfait
pour chacun de ses enfants, d’où l’absence totale du regret dans
la vie de l’homme qui
suit Dieu.
La
réaction de Jacob et marqué dans le verset 16. Jacob se réveille
et confesse qu’il ne savait pas que là demeurait Dieu. Il est
étonné de la présence de Dieu à son insu dans cet endroit de
désert. Jusqu’à maintenant, il tâtonnait la présence de Dieu
par ouï-dire des autres. Mais c’est la première fois que Jacob
dans le désert, expérimente l’existence et la bonté de Dieu
envers lui. Au réveil, il érige l’autel avec la pierre qui a
servi d’oreiller et y verse de l’huile. Et il nomme l’endroit
« Bethel » la maison de Dieu. La maison de Dieu n’est
pas le bâtiment splendide tel de cathédrales ou des monuments
historiques. Si le Saint-Esprit demeure, quoi que désert, il peut se
transformer en la maison de Dieu. Là où un homme a une connexion
céleste avec Dieu et ses anges, s’érige une maison de Dieu.
Troisièmement
le vœu de Jacob. Le vœu de Jacob est significatif donc nous pouvons
y réfléchir plus profondément. Après l’établissement de
l’autel, Jacob fait un vœu. Il dit, « Si Dieu est avec moi
et me garde sur la route où je vais, s’il me donne du pain à
manger et des habits pour me vêtir, et si je retourne en paix à la
maison de mon père, alors l’Eternel sera mon Dieu. Et cette
pierre que j’ai érigée en stèle, sera la maison de Dieu. Je te
donnerai la dîme de tout ce que tu mes donneras. »
Le
vœu de Jacob à Béthel révèle de sa part une certaine conception
de Dieu. La conception de de Dieu de Jacob est très rudimentaire
dans cette situation douloureuse du départ de la maison. Après la
vision d’échelle, il est comme un bébé qui titube pour marcher
de ses premiers pas croyants. Il considère Dieu comme quelqu’un
qui récompense. Le besoin de Jacob se sent très urgent, car il
dégénère en première dimension, comment manger et comment vêtir.
Nous ne pouvons pas le critiquer, car celui qui a l’expérience de
se situer dans de telle situation comprend sa situation. La situation
d’une veuve n’est comprise que par la veuve, dit-on. Mais Dieu
est celui qui n’ignore pas nos besoins rudimentaires et qui vient
nous secourir. Après la satisfaction des premiers besoin, le besoin
de Jacob est la paix de cœur. En ce moment, le second besoin le plus
urgent pour Jacob est la paix de Dieu dans son âme. Car il fuit la
haine de son frère. Il ne sait jusqu’à quand ce conflit
perdurerait. Quand sa haine s’apaiserait, on ne sait. C’est un
des sujets les plus douloureux pour Jacob. Donc, il prie que Dieu
fasse grâce en lui donnant la paix avec laquelle il retourne à la
maison de mon père. En tout cas, le Dieu de Jacob est le Dieu de
récompense. Ce Dieu est aussi notre Dieu. Hébreux 11 : 6 dit,
« Or, sans la foi, il est impossible de lui plaire ; celui
qui s’approche de Dieu doit croire qu’il existe et qu’il
récompense ceux qui le cherchent. »
Jacob
n’est pourtant pas celui qui cherche la récompense de Dieu
uniquement. Il est celui qui s’apprête à se donner à Dieu. Sa
parole correspond à dire : si tu fais ça, je te donnerai ça,
donc c’est donnant
donnant. Mais ce n’est pas le cas. Beaucoup de gens disent, « comme
tu m’as donné ça, je te donne l’équivalent. » Mais en
fait, nous trouvons que
ce sois-disant
équivalent est
toujours moins valeureux
que ce qu’il reçoit.
Mais l’offrande de Jacob de dîme de tout ce qu’il a est énorme
par rapport à ce qu’il reçoit. Il pense seulement la
nourriture, le vêtement, et un peu de paix dans le cœur, alors
il décide de donner un dixième de sa possession. Si nous voyons le
voyage de Jacob, il devient à la fin un homme extrêmement riche,
peut-être plus riche que M. Trump. Mais il donne la dîme de tout.
Comment ? parce que Dieu lui a donné la nourriture et le
vêtement et un peu de paix dans son cœur. Sa
dîme n’est pas le contre-partie de sa richesse ultérieure, mais
celui de ce qu’il a reçu comme nourriture et vêtement. N’est-ce
pas énorme ? Si
nous suivons le calcul de Jacob, comme Dieu nous a donné non
seulement la nourriture, le vêtement, il nous a donné la maison,
l’éducation, même si nous lui offrons deux dixième, ce ne serait
pas trop proportionnel.
La
dernière question de notre étude de cette semaine est celle-ci :
Quand et pourquoi concluez-vous des "accords" similaires
avec Dieu ? mais avant tout, nous pouvons nous poser cette
question. Est-ce que vraiment je tente de conclure des « accords »
similaires avec Dieu ? Ou, laissons-nous la situation s’écouler
sans trop de tel
sentiment ? Dieu
veut que son peuple vienne et faire une sorte de contrat avec lui
dont les termes sont très cordiaux. Il veut qu’il vienne et
remplir le formulaire, dont les deux clauses sont suivantes :
Qu’est-ce que vous voulez que Dieu fasse pour vous ? Puis, que
voulez-vous offrir, au cas échéant où il écoute vos prières. Le
Dieu de Jacob est un Dieu vivant. Après la période souffrante de la
vie, il est prêt à nous répondre et nous récompenser. Nous devons
faire ce Dieu de Jacob notre Dieu et expérimenter le Dieu vivant
dans notre vie. Faisons
un contrat avec Dieu dès ce jour !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire