Jérémie 19:1-20:6 (PQ de 13/02)

ISRAEL COMME UNE VASE BRISE

Verset Clé 19:1

Dieu prévoit par Jérémie de nouveau l’invasion des ennemis. La fin d’un prophète prêcheur est l’emprisonnement.

1. Le vase brisé (1-17)

L’Eternel Dieu ordonne à Jérémie de se faire accompagner par les leaders pour aller acheter un vase chez un potier. Puis il lui dit de prononcer le jugement qui tombe à cause de leur désobéissance (4a). L’idolâtrie amène le chaos : l’offrande humaine, le meurtre, la raillerie, le carnage des humains, etc. Puis, pour une éducation audiovisuelle, Jérémie casse le vase sous les yeux des leaders. Le vase cassé n’est plus réparable. Le temps de grâce est fini. A Topheth où on offrait l’encens aux idoles, on ensevelira les morts.

2. Parce qu’ils ont raidi leur nuque (14-20:6)

Ici y a-t-il la confrontation entre Jérémie et Pachhour, le sacrificateur et inspecteur en chef. Celui-ci l’emprisonne en raison de la sévérité de son annonce. Il est un type qui aime entendre ce qui teinte ses oreilles. Mais la vérité est inaltérable. Sans peur Jérémie annonce de nouveau la calamité qui s’approche. La raison de ce malheur est réitérée durant Jérémie : ils ont raidi leur nuque. Aux proies de l’effroi, il relâche Jérémie. Mais Jérémie n’épie pas l’humeur de l’homme, mais cherche la face de Dieu et annonce à nouveau le malheur sans rien dissimuler. Tous les trésors seront livrés à l’ennemi, Pachhour mourra dans la terre d’exil. Comme le changement de son nom la vie en « largeur tout autour » est remplacée par celle de l’« effroi de tout côté. » Celui qui n’aime entendre que ce qui tinte les oreilles (3) sera ainsi effrayé au final.

Prière : Seigneur, de peur que ma vie soit comme un vase brisé, aide moi à toujours me repentir sans raidir la nuque devant ta parole.

Un mot : Garde ta nuque souple, par la repentance quotidienne.