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jeudi 28 septembre 2017

Amos 5 :1-27 (PQ de 30/9/2017)

CHERCHEZ L’ETERNEL ET VIVEZ
Verset Clé 5 : 4
L’homme a le droit de vivre au milieu de ses pareils. Mais depuis l’ancien temps, toujours l’homme fort opprime l’homme faible et démuni. Dieu juge la nation qui a la coutume de pratiquer le mal.
1. Cherchez l’Eternel et vivez (1-17)  
La nation pécheresse est objet du jugement de Dieu. Le tremblement de terre viendra et les habitants seront couchés par terre. L’ennemi viendra et neuf dixième partant à la campagne seront tués. Alors quelle leçon tirera-t-on ? Amos dit, « Cherchez Dieu et vivez. » Le seul chemin de vie consiste à chercher et trouver Dieu. La religion d’amalgame d’Israël est une horreur devant Dieu. Dieu veut qu’ils soient purifiés et croient purement en Dieu. Chercher Dieu signifie aussi de craindre Dieu (6b). Si on craint Dieu, on pratique le bien non le mal (14,15). Dieu est le Souverain Créateur qui retient le mouvement des astres et qui change les ténèbres en lumière. Israël opprimait le juste et le pauvre sans cause et agissait comme s’il n’y a pas de Dieu. Il recevra le juste jugement. Quand nous agissons avec justice nous nous assurons que Dieu est avec nous et il nous mène à la victoire. A cause du crime multiple, le peuple se lamentera partout.
2. Le jour de l’Eternel (18-27)

Comme Joël, le jour de l’Eternel est un jour de redoutable jugement divin. Il est le jour de ténèbres où les méchants seront rétribués de leurs mauvais actes. Il est comme d’un homme qui fuit et qui, dès qu’il échappe un lion, rencontre un ourse qui le frappe ou un serpent qui le mord. Le problème gravissime d’Israël est la croyance fausse. Malgré qu’ils aient l’apparence de croire en Dieu, en effet, ils mélangeaient leur religion avec l’adoration de veau d’or. Ainsi, ils apportaient beaucoup d’animaux comme sacrifice de communion, mais ce n’était qu’un bidon car leur cœur n’y était pas. Dieu dit au peuple s’il n’en avait pas marre d’apporter l’offrande, si bien qu’il apport encore l’offrande, mais comme dans le désert, cette offrande est dépourvue de sens. Dieu veut qu’elle soit dégagée devant ses yeux. L’important pour le peuple de Dieu est marqué dans les 24. Il faut que le droit coule comme de l’eau et la justice comme torrent intarissable (24).

mercredi 27 septembre 2017

Amos 4 :1-13 (PQ de 29/9/2017)

MALGRE CELA
Verset Clé 4 : 6b
Après une apostrophe sur les femmes de Samarie, Amos fait une réquisition contre le culte non conformiste, après quoi il fait ressortir l’impénitence tenace d’Israël et le défie pour la dernière face à face avec Dieu.
1. Les péchés des femmes et des religieux (1-5)  
D’abord, ce sont les femmes riches de Samarie qui sont en cause.  Elles encouragent les gens à commettre le péché de chair. L’Eternel saint jure qu’il punirait le pays, en les déportant, elles et leurs enfants. Le péché le plus grave est qu’ils rendent un culte écarté de la voie de Dieu, c’est-à-dire qui est en raison de son formalisme, n’est qu’une compromission. Ils observent des rites, mais celles-ci sont dépourvues du sentiment moral qui aurait pu la rendre agréable à Dieu. Ils le vénèrent chaque jour et les rigoureux offrent la dîme tous les trois jours, et la dîme légal au moins tous les 3 ans. Mais Que leur servait aux yeux de Dieu cet excès de zèle, s’ils y joignaient une vie de péché ! Ce reproche est comparable à celui de Jésus envers les Juifs (Mt 23 : 23). Ils aimaient toutes choses de forme extérieur, mais qui n’engageaient à rien (5).
2. Malgré cela… A cause de cela… (6-13)

Dieu a fait tout, en particulier envoyé épreuve sur épreuve, pour convertir son peuple. Mais tous ces coups sont restés vains. La première plaie est la disette, la deuxième est le manque de pluie. Ensuite la soif liée à la précédente. Et 4e et 5e sont la maladie des blés et la brûlure et le charbon. 6e est la peste. La 7e est la guerre par laquelle les jeunes gens sont égorgés. La 8e et dernière est le tremblement de terre. Mais toutes ces épreuves étaient inutiles pour qu’ils servent d’un moyen de faire revenir les cœurs des gens. A cause de cet endurcissement persévérant (12,13), il fallait se préparer à affronter Dieu un jour. Dieu est le Créateur qui change l’aurore en les ténèbres. Il est celui qui peut opérer ce quil y a de plus inattendu, envoyer en un instant la calamité, au lieu de la prospérité espérée. Aucun obstacle ne peut l’empêcher de suivre sa voie et d’exécuter ses plans. Il est donc un juge redoutable qui demandera compte de toutes les lois violées et de toutes les grâces méprisées. Alors qui est-ce qui lui tiendra tête ?

mardi 26 septembre 2017

Amos 3 :1-15 (PQ 28/9/2017)

JE VOUS DEMANDERAI COMPTE
Verset Clé 3 : 2
2e partie du livre composé des Ch. 3-6 voir commencer à chaque chapitre « écoutez cette parole. » Chacune de ces sections renferme le sommaire d’une des prédications d’Amos, probablement à Bethel.
1. Le lion rugit, qui ne serait effrayé (1-8)  
D’abord, Amos parla du lien particulier qui unit Israël à son Dieu et ne fit que le rendre plus coupable (1-2). Plus Dieu a été tendre pour son peuple, la circonstance devint plus aggravante, vu la multiplicité des méchancetés. Ensuite, Amos parla de divers exemples propres à montrer que les calamités qui frappèrent Israël n’étaient pas accidentelles, mais qu’elles venaient de Dieu, qui en instruisit d’avance ses prophètes (7). 7 longues illustrations nous semblent montrer « pas d’effet sans cause. » (en cas d’effet –jugement- il y a toujours cause -péché) Mais vu la dernière parmi elles qui ne cadre pas avec le reste ce sera plutôt mieux de dire : « pas de cause sans effet. »
2. Venez voir les étrangers (9-15)

Amos invita les autres peuples étrangers de venir constater les méfaits de Samarie (9-10). Surtout les gens de noblesse furent invités à voir la décadence de leurs pareils en Israël. Après quoi Amos prononça la punition qui tomberait sur Israël (11-15). L’image donnée par Amos de profession de berger est plus que frappante. Il décrit le résultat du jugement de Dieu, comme un agneau emporté par le lion et que le berger réussit à lui arracher, mais tout mutilé. Les grands de Samarie menaient une vie confortable et luxueuse ayant pour lits des divans à l’angle desquels on s’assied très-commodément. Le châtiment atteindra aussi les autels de Béthel où les cornes étaient le symbole de la puissance salutaire. Et celles-ci seront brisées, ce qui sera accompli lors de l’invasion de l’Assyrie. La maison d’hiver symbole de luxe des grands et les palais d’ivoire où habitaient les princes seront tous ruinés (15). Ce que blâma ici le prophète, ce n’était pas qu’il existait de telles demeures, mais qu’on y pratiquait la violence. 

Amos 2 :1-16 (PQ de 27/9/2017)

DIEU JUGE ISRAEL
Verset Clé 2 : 6
Le jugement des nations continue. Les peuples cousin de Moab et frère Juda sont sous le jugement, après quoi Amos parle du jugement de Dieu sur Israël. Dieu n’a pas de considération de personne. Mais remarquez les critères : pour les païens et cousins, le critère est leur attitude envers Israël, tandis que le critère pour Israël est la relation personnelle avec Dieu.     
1. Les jugements sur Moab et Juda (1-5)  
Moab est le peuple cousin d’Israël, l’autre descendant de Loth. Mais il y eut le conflit avec Edom, et pendant ce conflit fratricide, il brûla les os du roi, non incinération, mais l’attentat à la dignité de la créature. Donc, Dieu leur enverra le feu. Les grands seront tués. Ensuite, Dieu jugera Juda. La raison est parce qu’il rejetait la loi de l’Eternel. Le jugement de Juda aurait donné lieu au frémissement d’Israël, à cause du jugement divin aussi sévère qu’aux autres peuples.  
2. Le jugement sur Israël (6-15)
Le problème d’Israël est l’avidité. Ils vendent les justes et pauvres pour une petite chose matérielle qui ne vaut rien. Ralliés avec l’idolâtrie, leur mode de vie est très charnel et luxurieux. Ils sont odieux pour que le père et le fils aient la même maîtresse. Dieu va les juger. Mais Dieu jugeant Israël de façon différente que d’autres peuples, même Juda. Il rappelle la faveur envers Israël dans l’histoire. Malgré l’apparence douce, ce rappel a pour but de faire ressortir leur double culpabilité, la circonstance aggravante. Quelle était la grâce spéciale et insupportable pour Israël. Dieu le fit sortir d’Egypte avec sa main puissante. Il le rendit victorieux sur les races invincibles comme les Amalécites dont la force était redoutable (9). Non seulement cela, Dieu le bénissait aussi en envoyant les prophètes et suscitant les hommes consacrés, mais il les traitait en pêle-mêle comme lui semblait bon. Il séduit les gens pour ne pas vivre une vie sainte, et empêchait les serviteurs prophétiser. S’ensuit la description du jugement qui ne peut se comprendre que comme empruntées au phénomène terrible d’un tremblement de terre (cf. 1 :1b) : le sol craque comme sous le chariot pesamment chargé ; chacun cherche à s’enfuir, mais en vain.


Jean 12 :12- 24 (Q de 1/10/2017)


JESUS ENTRE A JERUSALEM ET DIT LE GRAIN DE BLE

Jean 12 :12- 24

Verset Clé : 12 :24

1.       Où et quand était Jésus ? Réfléchissez sur le sens de la Pâque de nouveau écrit dans le chapitre précédent. En quoi la purification est-importante pour l’homme, mais comment l’homme peut-il être purifié ? (Jn 1 :29 ; 3 :5)

2.       Que signifie le palmier qu’ils prirent ? Quel fut le cri de la foule ? Que signifie « Hosanna » ? (Ps 118 : 25,26) Comment Jésus réalisa-t-il la scène d’une prophétie le concernant ? (Za 9 : 9,10) Qu’entrevoyons-nous ici sur le souhait ardent et de l’allégresse de la foule ?

3.       Comment les disciples comprirent-ils l’événement plus tard ? En quoi cela ressemble-t-il à l’acte de foi de Marie précédente, pour l’accomplissement de la volonté pour laquelle Dieu utilise l’obéissance ? Que les autres évangélistes décrivent-ils sur ce qu’ils avaient fait ? (Mt 21 :2 ; Lc 19 :30)

4.       Comment la résurrection de Lazare affecta-t-elle la foule ? (17) Quelle était la réaction des Pharisiens à ce sujet pour manifester leur problème profondément ancré de la vie ? (cf. 11 :48)

5.       Qui était parmi la foule ? (20) Que signifie leur présence parmi la foule ? (cf. 23) Comment procédèrent-ils pour s’approcher de Jésus ? Pourquoi ?

6.       Lisez le 24. Quelle vérité importante enseigne Jésus ? En quoi cela est-il un phénomène naturel ? Exposez-le dans vos connaissances, en faisant recherche sur le processus botanique. Que cela nous enseigne-t-il sur la façon du berger d’enseigner efficacement la vérité ?  

7.       Lisez le verset 24 de nouveau de façon lyrique. Que signifie d’être un grain qui reste solitaire sans être tombé ? Et d’être grandement fructueux en tombant à terre et en mourant ? Quelle façon de vie optez-vous en ce moment ?

lundi 25 septembre 2017

Amos 1 :1-15 (PQ de 26/9/2017)

AMOS

INTRODUCTION
Amos, berger de Juda, se fait appeler lui-même comme bouvier est envoyé à Israël comme prophète. Issue d’un lieu modeste, il est un serviteur courageux pour aller à Bethel, le centre d’idolâtrie de veau d’or. Il y allait de sa vie. Après quoi sûrement, il rentra à Juda. Il utilise beaucoup de tournures populaires et beaucoup d’images tirées du champ. Au temps d’Ozias de Juda, et Jéroboam II d’Israël, les deux pays jouissaient de la prospérité extrême, mais ils se corrompaient, surtout Israël adorait le veau d’or, en pensant que c’est là le seul culte à Dieu. Ainsi il amassait la colère sur sa tête. 9 chapitres se divisent en 3 parties : Introduction (1-2), Accusation d’Israël surtout des grands du pays (3-6), et vision relatives à la ruine et le rétablissement (7-9)

DE SION L’ETERNEL RUGIT
Verset Clé 1 : 2
Dans deux premiers chapitres, il est écrit le jugement de Dieu sur les pays voisins ensuite sur Juda. Après quoi il parlera le jugement sur Israël. Dieu juge des nations est semblable à un lion rugissant. Son effet de grondement sur le monde est la dévastation du pays entier.    
1. Les jugements sur Syriens, Philistins, Phéniciens.  
Ce sont les pays simples voisins. Parmi les 3 parents (Edom, Amon, Moab), ce chapitre écrit Edom et Amon à la fin. En écrivant ainsi le jugement, Amos veut avertir deux choses : l’universalité du pouvoir de Dieu d’une part, la justice de Dieu qui s’applique sans distinction d’autre part. D’abord sur les Syriens. Le premier verset de chaque sentence « 3…4 » signifie la persévérance et l’accroissement de méchanceté chez chacun des peuples. La Syrie foula Israël impitoyablement comme herse qui broie la terre. Autres noms de Damas signifient maison de rien et maison de plaisir. Qir est la Géorgie actuelle. Ensuite les Philistins. C’est la confédération de 5 villes dont la première est Gaza. Ils faisaient des incursions sur Juda et Israël et en ramenaient des Juifs captifs qu’ils vendaient aux Edom et Arabes. Ensuite les Phéniciens. La ville principale est Tyr. Ils vendaient les esclaves Juifs aux Edomites.
2. Edom et Ammon (9-21)

Les Edomites sont les descendants d’Esaü, donc proche parent des Israélites. L’histoire montre qu’ils étaient le peuple d’une hostilité continuelle envers Israël. Dieu le jugera comme une colère ardente (11c). Les Ammonites sont les descendants de Loth, donc cousin des Israélites et la capital est Rabba (12). La guerre incendiaire et meurtrière qui doit exterminer ce peuple est comparée à la tempête, semblable à l’ouragan Maria de cette année (2017). Elle se terminera par la déportation du roi et de ses seigneurs. Le jugement annoncé reçut un commencement d’exécution par les rois d’Assyrie qui assujettirent tous les petits Etats de l’Asie occidentale. Aujourd’hui, il ne reste de Rabba que les ruines qui portent le nom de Ammân, abrégé de Rabbath-Ammon (Dt 3 :11).