CELUI QUI (ABAN)DONNE
SA VIE EST BON BERGER
Jean
10 :1-21
Verset Clé
10 : 11
« Moi, je suis le bon berger. Le bon berger donne sa
vie pour ses brebis. »
Au cours de la lecture de l’évangile selon Jean, nous
trouvons une certaine structure de l’auteur. Quant à l’Apocalypse dont Jean est
aussi l’auteur, et dont nous venons de terminer l’étude au pain quotidien, nous
avons pu constater une certaine structure. En réfléchissant, j’ai trouvé deux
choses intéressantes : D’abord, tous les deux livres courent vers le
comble de la fin (total des chapitres est 21 pour l’évangile et 22 pour
l’Apocalypse) et finissent par un dénouement (croix et résurrection pour l’un
et la nouvelle Jérusalem pour l’autre). Ensuite, tous les deux livres peuvent
avoir une sorte de la division de l’eau, si j’emprunte le terme de la
géographie. Il est notoire qu’au milieu des livres, Jean accentue une vérité
très importante ou un engagement personnel. Ainsi, quoi qu’il nous paraisse possible
que Jean mette ce chapitre de bon berger à n’importe quel autre endroit, Jean
met ce chapitre au milieu de son évangile, car il veut sûrement faire ressortir
l’importance de la leçon de ce chapitre. Puis quant à l’Apocalypse, les
chapitres 10 et 11, au milieu de 7 ans de grande tribulation avant l’avènement
de Jésus, servent d’un petit entre-acte où Jean reçoit le livre de Jésus et il
est envoyé comme un témoin parmi deux autres témoins qui sont martyrisés. En
tout cas, il est sûr que nous touchons à un endroit très important, vu cette
habitude de la rédaction de l’auteur Jean. Donc étudions très attentivement
cette partie de l’évangile.
Premièrement, « berger des brebis ». Quel est
l’emploi du temps des brebis ? Pendant le jour, les brebis broutent
l’herbe. Et la nuit arrivant, les brebis entrent dans la bergerie et se
reposent et dorment. Il faut dormir à 8h. Puis il faut se réveiller à 5h30 pour
aller au pain quotidien. Le portier ne dit pas que c’est très tôt. Il ouvre
exceptionnellement pour le pain quotidien. En tout cas, le portier joue d’un
gardien de la porte et s’occupe de la sécurité en général en surveillant la
haie de la bergerie. Parfois les loups viennent déchirer les bêtes. Donc,
malgré l’existence de haie, il faut qu’il veille la nuit. Dans le nouveau
testament, le premier passage où apparaissent ces animaux est lors de
l’apparition de l’étoile. Luc dit que les bergers veillent la nuit. Ainsi ils
sont devenus les premiers témoins de la venue du Messie à Bethlehem.
Normalement, après avoir mis les brebis dans la bergerie, il se peut que les bergers
aient dû rentrer à la maison. Mais ces bergers ne rentrent pas, mais veillent
la nuit. Il se peut qu’un des bergers joue le rôle de portier et le reste
rentrent, mais ils ne rentrent pas, mais veillent la nuit. Pourquoi de telle
responsabilité ? Dans l’Ancien Testament, David est le bon berger, car il
garde les brebis de son père et quand le loup ou l’ours parait et menace les
bêtes, sans hésitation, il part arracher le poil de menton de ce méchant animal
pour sauver les brebis de sa gueule. Ainsi sa responsabilité est remarquable.
Pourquoi ? C’est parce qu’il est berger des brebis. Ce titre écrit dans le
verset 2 en dit long : « le berger des brebis. » « Celui
qui entre par la porte est le berger des brebis. » La responsabilité
est le caractère primordial et
indispensable pour le métier du berger. Il doit oser et s’apprêter à donner sa
vie en cas de danger de ses brebis. Combien de gens abandonnent-ils si
facilement leur responsabilité et s’enfuient loin de leur tâche ? Malgré
la pointe menaçante de l’épée au cou, le berger doit se planter là où il est.
Nous avons vu la lâcheté des parents de l’aveugle guéri dans le chapitre
précédent, quand les leaders les interrogeaient au sujet de leur fils. Et surtout
les leaders religieux qui doivent se réjouir de la guérison de l’une de leurs ouailles,
mais par la jalousie le persécutaient plutôt.
Ce titre est répété trois fois sous différentes expressions,
lors de l’entretien de Jésus ressuscité avec Pierre. « Sois le berger de
mes brebis » dit Jésus. Il est impensable de voir un berger sans brebis. Donc,
cette appellation est toute normale. Là où est le berger, il y a toujours des
brebis. Quand Pierre est restauré et obéit à Jésus et s’en va prier avec les
autres à Jérusalem avec les autres, il en vient à avoir beaucoup de brebis, au
nombre de 3000, 4000 etc. à la fois. Mais il n’est pas né berger, mais il est
formé ou façonné berger. Il a été autrefois une sorte de fanfaron. Dès qu’il
ouvrait sa bouche – c’était vraiment une grande gueule – sortaient beaucoup de
paroles de vantardise. Il a donné l’impression pour ses condisciples un homme
absolument fidèle, comme il disait d’habitude : même si le monde s’écroule
aujourd’hui, je restera dans ma place avec les deux pieds fermes. Mais en
réalité, il était un homme inlassablement faible. Son caractère, malgré sa
décision de suivre Jésus, n’a point changé, il a un ego géant, n’acceptant pas
la parole de Jésus entièrement. C’est pourquoi une fois il a été sévèrement
grondé par Jésus jusqu’à être appelé Satan. Mais l’amour de Jésus pour lui est
aussi inlassable qu’il est infidèle et variable. Jésus l’aimait et l’entrainait
sans cesse, afin que son intérieur finalement change et qu’il ait une nouvelle
nature sainte.
Mais l’important, malgré tous ses hauts et bas, c’est que
Pierre n’a jamais troublé en ce qui concerne le salut et l’appel. Il dira plus
tard, « chers frères, efforcez-vous d’autant plus d’affermir votre
vocation et votre élection : en le faisant, vous ne broncherez
jamais » et puis, « Soyez sobres. Veillez ! Votre adversaire, le
diable, rôde comme un lion rugissant, cherchant qui dévorer ;
résistez-lui, fermes en la foi, et sachant que les mêmes souffrances sont
imposées à vos frères dans le monde. » D’où vient cette
inébranlabilité ? Il est encore et toujours peu mâture, mais une chose
qu’il sait, et qu’il n’oublie jamais, c’est que Jésus l’a appelé auprès de l’étang
de la Galilée, en disant, « Sois sans crainte, désormais, tu seras pécheur
d’hommes. » Fanfaron, mais inébranlable, je veux dire.
La raison pour laquelle les gens prennent si légèrement la
responsabilité et fuient ou s’apprêtent à fuir, c’est parce qu’ils n’ont jamais
entendu la voix de l’appel du Seigneur. La situation des chrétiens n’est jamais
mieux que les gens du monde. Parmi les gens du monde, il y a beaucoup qui ont
le ferme sens de la mission et la responsabilité. Ils assument leur tâche ou
devoir et foncent. Ils ne le lâchent jamais jusqu’à ce qu’ils ne le terminent. Une
élève de l’X est admise exceptionnellement, car 80 % sont garçon, 9% de
Math-sup, un tiers est de Louis-Legrand de Paris et Saint Geneviève de
Versailles. Elle est lilloise et ne satisfait rien de ces critères. Mais elle
avoue qu’elle est bien sortie mais au prix de beaucoup de travail en ne faisant
rien que ça sauf courir pour se vider la tête. Pauvre fille extrêmement
intelligente et bosseuse. Mais le monde est comme ça. Nous devons apprendre
d’eux pour quelque partie de la vie. Mais une de nos frères a bossé fort et
réussi de façon phénoménale, la réussite de 12 matières en rattrapage, et
maintenant la première place dans la liste d’attente de l’X. Il est le
guitariste de notre groupe d’Asaph. Je trouve qu’il est plus fort que la fille
de plus haut, car il a l’appel. Tortue gagne plutôt que lièvre dans la course.
Si tous les chrétiens deviennent comme lui.
Or, il est à remarquer que l’appellation de « berger
des brebis » n’est pas basée sur le résultat, mais sur la motivation. Or
cette motivation amène au résultat, le fruit des brebis. D’où nous nous devons
vérifier d’abord ma motivation, avant de m’efforcer de porter du fruit. L’œuf
ou la poule, qu’est-ce qui est le premier ? berger ou brebis, qu’est-ce
qui est le premier ? Je vous donne une semaine pour y réfléchir. Disons, est-ce
que parce qu’il y a des brebis, il y a le berger, ou parce qu’il y a le berger,
les brebis viennent ? Une semaine, je vous le dis, pas plus. Que Dieu vous
bénisse. Mais le message n’est pas fini, ça continue. Ecoutez sans partir au
milieu.
Quand il y a le sens de responsabilité, les gens entrent
correctement par la porte. Le responsable a donc un comportement correct. Il
n’a pas de cachotterie dans son action. Le berger arrive le matin et dit salut
au portier et celui-ci ouvre la porte et il entre dans la bergerie. Mais quelle
est l’entrée des brigands ou voleurs ? Ils n’entrent pas par la porte,
mais ils entrent par ailleurs, c’est-à-dire par un autre côté. Il saute par la
fenêtre pour s’infiltrer dans la bergerie. Leur façon d’entrer est ainsi
insidieuse. Pourquoi ? Parce que leur motif n’est pas correct ni juste, du
fait qu’il n’a pas de responsabilité. Leur motif est le ventre et de s’enrichir
quelque part. Ils cherchent en vain camoufler leur motif, ils se sentent
accusés. Les gens manqué de la responsabilité sont souvent privés de la moralité.
Par exemple, quand les Pharisiens ont remarqué la fermeté de la foi de
l’aveugle guéri, ce n’était pas la peine de faire appel à ses parents. Leur
faire appel n’est pas une façon très honnête et correcte, car ils savaient que
lui-même était capable de répondre avec raison. Mais ils ont fait taire leur
conscience et fait appel à ses parents. Mais ces parents étaient aussi malins
que les Pharisiens, en disant quelque part avec la vérité, « il est assez
grand, donc interroge-le. » Les Pharisiens se voyaient ainsi dévoiler leur
motif malsain par l’uppercut des parents. Ils étaient les voleurs et les
brigands. A cause des ténèbres dans leur conscience, ils perdaient
l’intelligence et ne comprenaient rien de ce que Jésus leur a raconté (6).
Deuxièmement, les 4 actions du berger. D’abord, qui est le
portier ? Il est le protecteur. Donc, il se peut qu’il soit Dieu. Il est
un peu comme le vigneron qui émonde le sarment, afin qu’il porte plus de fruit.
C’est la protection, pour que la tige ne soit pas infectée par les bestioles
nuisibles. Mais le rôle du portier n’est qu’un protecteur. Il ne fait rien pour
les brebis, pour les nourrir. Seulement, il protège pendant la nuit. Souvent
notre Dieu est ainsi. Il nous protège de tous les dangers pendant que nous dormons.
Dieu a confié la tâche de nourrir à Jésus-Christ pour ses ouailles.
Par rapport à la façon d’entrer, le berger doit demander de
façon juste et honnête le droit d’entrer dans la bergerie. Dans ce cas, c’est
le berger humain. En tant que berger des brebis, nous devons nous laisser
contrôler notre attitude, motivation etc et lui demander le droit d’entrer dans
la bergerie. Les voleurs ou les brigands dont Jésus a parlé dans le versrt 1
sont ceux qui sont refusé d’y entrer par le portier, c’est pour quoi ils se
baladent autour de la haie et tentent d’y pénétrer. Nous allons voir, comme
Jésus le dit encore à la fin de ce message, si nous ne sommes pas de berger,
nous nous transformerons en brigands ou voleurs.
Alors quand le portier ouvre la porte, que fait le berger ?
Remarquez quatre verbes utilisés dans la parole de Jésus. D’abord, c’est qu’il
entre dans la bergerie. Il faut que le berger entre dans la bergerie. Il ne
faut pas qu’il s’ennuie en passant inutilement en-dehors de la bergerie. Il y
en a beaucoup qui se promènent hors de la haie pour se laver, se maquiller,
contempler le paysage, ou se bavarder avec les autres ou même avec le portier
inutilement par exemple, le temps de prière consommé inutilement sans action.
Il faut qu’il entre vite, car le temps passe, et les brebis ont faim et
attendent sa venue. Beaucoup de gens ont habitude de tergiverser devant une
tâche donnée. Ils hésitent en doutant toujours, et pendant qu’il doute, tout
est terminé. Il se traine avec leur corps lourdaud. Leur pensée pivote autour
de « j’ai pas envie, pourtant… » Ce n’est pas une bonne façon. Dès
que le jour se lève, il doit se mettre en action pour se lancer dans une
journée formidable que Dieu a préparé pour lui. Le dicton dit que le début est
la moitié de toute œuvre. Il faut entrer triomphalement comme Jésus l’a fait,
dans l’école et la faculté avec audace, et s’écrit : venez tous, voici
votre berger qui fait l’entrée. De même pour les lycéens et les collégiens. Ils
peuvent crier, « Mes amis, voici votre berger qui entre, prêtez toutes vos
attentions, voilà des choses étonnantes vont arriver. Donc, c’est parti, suivez-moi ».
Ensuite, le berger appelle les brebis par leur nom. Que signifie cela d’appeler
les brebis par leur nom. C’est-à-dire que le berger connaît le nom des brebis. Ou,
le traitement de berger envers les brebis n’est pas industriel, mais personnel.
Il y en a qui traitent les gens comme dans une chaîne de production. Mais la
façon de traiter chrétiennement n’est pas industrielle, mais individuelle, cas
par cas. De nos jours, on s’étonne comment l’e-commerce individualise chaque
client. Vraiment, j’ai été étonné que quand je suis entré dans un site, il
connaît tout de moi, quel est mon goût et quel est mon historique d’achat etc.
Dans notre société moderne, tout est possible, mais sauf qu’il n’y a pas de
cœur dedans. Quand je parle de personnel, il s’agit de cœur. Le berger connaît
la brebis par son nom, c’est-à-dire, tout son identité, mais basé sur le
fondamental qui est le cœur, sans quoi, il n’y a aucune relation qui sera nouée
évidemment.
Nous vivons dans une époque de pleins réseaux sociaux. Mais
il y a un risque, car ils peuvent tuer les gens. Les gens peuvent se dire que
c’est le mal nécessaire du temps moderne. Je n’empêche pas les réseaux sociaux
de mes membres, mais selon mon jugement, il rend la relation très superficielle
et tue le temps parfois inutilement. D’où notre nécessité de la grande sagesse
pour « ce fléau » du temps moderne. En tout cas, appeler les brebis
par leur nom comporte un sens très profond. En connaissant la personne de
l’interlocuteur en profondeur, on noue une relation étroite et profonde. Si on
voit un serviteur qui est fructueux, il est sans exception celui qui a un
savoir-faire de comment nouer une relation d’amour personnel avec la brebis.
Mais ceux qui n’arrivent pas à la nouer pour se contenter d’une relation
superficielle, ils se fatiguent et se lâchent facilement au milieu. Donc, quand
nous sommes entrés dans l’école du Christ, nous devons apprendre de lui comment
nouer la relation étroite et personnelle. Nous allons apprendre la semaine
prochaine lors de la résurrection de Lazare, comment Jésus a noué la relation
personnelle avec la famille malheureuse de Marie et Marthe. Regardez autour de
vous, pour chercher et trouver des gens qui ont bien développé cette spécialité
et ne pas hésiter d’aller vers eux pour vous faire instruire par eux pour ce
savoir faire. Ca vaut vraiment la peine, car c’est souvent le chemin loyal pour
que la bénédiction de Dieu descende vers vous.
Ensuite, 3e action de berger est de mener dehors.
Si le berger est entré dans la bergerie, il ne faut pas non plus trop passer le
temps à l’intérieur de bergerie, mais il faut qu’il mène les brebis dehors. La
raison est évidente, car le temps de la journée n’est pas infini, et à
l’intérieur il n’y a pas de nourriture. Il faut donc sortir et faire sortir les
brebis. Remarquez que les Pharisiens ont chassé dehors l’aveugle guéri. Mais le
berger ne doit pas chasser dehors les brebis, mais il faut les mener dehors. Mener
dehors signifie de s’associer les uns avec les autres. Nous avons 6 meneurs de
PRES selon les facultés. Les meneurs ont ce rôle important d’encourager la
solidarité. Le meneur de doit pas rester isolé loin de ses membres. Il faut
qu’il s’associe avec les membres pour former un seul corps, ou une petite
communauté ou en terme militaire, un escadron dont les membres sont inséparables
dans l’opération. La France est un pays de solidarité. Les Français sont très
solidaires, ce qui me rend souvent admiratif. Mais d’un autre côté, ils sont
comme d’autres occidentaux, individualistes. Parfois le peuple faible sous
l’occupation de la puissance étrangère, s’acquiert une habitude à la fois
dépendante et égoïste. C’est le cas de la Corée. En digression, maintenant, la
Corée est devenue un phénomène. Etant divisé en deux pays, l’un côté est devenu
totalitaire à l’extrême, l’autre côté démocratique sans précédent. 5 ans sans
renouvellement du mandat présidentiel. La Corée est devenue schizophrénique. D’un
côté extrêmement idolâtre et d’un autre côté extrêmement évangélique. C’est le
résultat de la relation internationale moderne qui accable. Priez pour ce pays ;
il est ma patrie d’origine. Les Coréens se disent fièrement être un seul peuple
qui vête d’un vêtement blanc, car ils aiment la paix. Mais leur subconscient
est très égoïste à cause de cet arrière-plan historique. Mais c’est la réalité
de partout. Là où est l’homme, il y a ce côté égoïste. L’égoïsme n’est pas
forcément mauvais et à un certain degré nécessaire. Car dans un groupe, c’est
un jeu personnel de chercher et trouver et s’occuper des brebis, car les autres
ne le feront rien pour lui sauf que de prier pour lui. Mais mener dehors est de
renoncer à l’égoïsme et de se mêler avec les autres membres en un même et seul
esprit.
La quatrième action est de devancer. Le verset 4 dit,
« Lorsqu’il a fait sortir toutes celles qui lui appartiennent, il marche
devant elle ; et les brebis le suivent, parce qu’elles connaissent sa
voix. Le berger doit devancer les brebis. Il ne doit pas pousser les brebis
tout le temps en se mettant derrière. Il ne doit pas chasser comme le cow-boy
au-derrière du bétail, soutenu par l’aide des chiens. Le berger est celui qui
marche devant. Il ne s’inquiète pas de la suivie des brebis, et il s’avance
vers le but. Alors les brebis le suivent naturellement. Cette action signifie
que le berger doit être un modèle ou un exemple pour les brebis. En effet, le
berger n’a pas trop besoin des mots, car les brebis comprennent tout par son
action. Elles ne suivent pas la direction indiquée théoriquement par ses
verbes, mais elles suivent leur berger selon son instinct qui sniffe l’amour du
berger. Et cet amour n’a pas de miracle, mais se manifeste par ses petits
gestes qui s’accumulent dans la vie.
Ici regardons quelques mots qui se répètent. Il y a ces mots
chacun répétés deux fois tels « appartenir » ou « connaître »
ou « suivre » et nous trouons qu’ils sont étroitement liés les uns
aux autres et portent le sens d’extrêmement important. En effet, la répétition
des mots dans la Bible est une révélation de la volonté importante de Dieu. Les
brebis appartiennent au berger. Ce sentiment d’appartenance est la force
locomotive qui rend possible le déplacement du troupeau. Le déplacement des
brebis n’est pas comme un déplacement des touristes à Paris. Pour suivre Jésus
et devenir son peuple, le sentiment d’appartenance est primordial et il rend la
vie de chacun fructueuse. Donc changer régulièrement l’église n’est pas très
sage. Car Dieu utilise l’appartenance physique et géographique stable pour l’élargissement
de son royaume. Il y a une fille qui aussitôt entré dans une église, regarda
ailleurs, et ainsi changea sept fois l’église. Mais Dieu merci, il l’a fait
trouver maintenant son église. Elle s’écrit maintenant à tout le monde qu’elle
rencontre, c’est mon église, et j’y appartiens. Ca a donné, me semble-t-il, d’encouragement
surtout au meneur de son groupe. Pierre a dit une fois à ce sujet, « Vous,
qui, autrefois, n’étiez pas un peuple et qui, maintenant, êtes le peuple de
Dieu ; vous qui n’aviez pas obtenu miséricorde et qui, maintenant avez
obtenu miséricorde. » Paul compare ce mot à l’enracinement, et il dit,
« Soyez enracinés et fondés en lui, affermis dans la foi d’après les
instructions qui vous ont été donnés, et abondez en actions de
grâce. »
Ensuite, connaître. Les brebis connaissent le berger. Le mot
connaître est répété plusieurs fois quand Jésus parle de sa relation avec son
Père. Le Père le connait et lui, il le connait aussi. De même il connaît ses
brebis et les brebis le connaissent (14,15). Connaître signifie de prendre
conscience parfaitement de la volonté de l’interlocuteur. Quand le Père a
appelé Jésus pour l’envoyer au monde, si douloureux qu’il soit, en connaissant
le cœur du Père, Jésus se fait volontaire pour aller au monde pour mourir. En
fait les brebis ne connaissent pas la voix des autres conducteurs, si bien que
malgré leur appel criard, elles font les oreilles sourdes et ne le suivent pas.
Elles fuient plutôt quand elles entendent la voix des étrangers. Les brebis
sont si stupides que malgré la multiplicité d’indication des chemins, une nuit
de sommeil étant passé, le lendemain, elles oublient le chemin et demandent
encore la direction. Les brebis sont ainsi par nature stupides. Mais une chose
qui est éminente chez les brebis, est qu’elles connaissent la voix du berger.
Elles sont imbattables à ce point. L’aveugle guéri entend la voix de Jésus dans
son noir, et sent qu’il est son berger. Donc, il suit son instruction. Puis, il
dit, « je sais une chose : j’étais aveugle, maintenant je
vois. » Tous les arguments théologiques déployés si sophistiquement par
les Pharisiens n’entrent point dans ses oreilles, mais il connait une chose.
C’est que Jésus, il l’aimait et il était donc son berger. Ni plus ni moins
était cette confession. C’est bizarre parfois que même si le berger chasse les
brebis loin de lui, mais une nuit passant, elles reviennent et déambulent
autour du berger en épiant ici et là. Le berger se demande, « pourquoi ces
brebis sont si dingues », mais il ne sait pas que de lui émane quelque
odeur, appelé amour. Les brebis connaissent le ton et la teinte de la voix de
leur berger. Déjà cette voix était pleine d’amour pour que les brebis
l’entendent et sortent quand il les mène dehors. Après la sortie, elles suivent
leur berger, car il connaît sa voix d’amour.
Troisièmement, en vérité en vérité, je suis la porte. Alors
arrivant dans le verset 7, Jésus change sa configuration de celle du berger en
celle de la porte. Il dit, « en vérité, en vérité, je vous le dis, moi, je
sus la porte des brebis. » Le berger des brebis est remplacé par la porte
des brebis. Que signifie qu’il est la porte des brebis ?
Souvenez-vous ? Au cours de l’étude de l’Evangile selon Jean, la première
fois où Jésus a dit, « en vérité, en vérité » était quand il a
rencontré Nathanaël. Deuxième fois, lors de l’entretien avec Nicodème à
qui il parlait de « new born christian. » La troisième fois, c’était
quand il dit le salut d’un croyant, « Celui qui écoute ma parole et qui
croit à celui qui m’a envoyé, a la vie éternelle et ne vient pas en jugement,
mais il est passé de la mort à la vie. » Puis il parlait 4 fois dans le
chapitre 6, quand il parle du pain de vie descendu du ciel. Puis dans le
chapitre 8, quand il parle de la liberté venant de la parole de Dieu, trois
fois, il utilisa cette expression. Maintenant dans chapitre 10, il utilise deux
fois, au total 12 fois jusqu’à maintenant. Si on fait un peu d’analyse, en
général, Jésus se sert de ces mots quand il proclame une vérité difficilement
acceptable par l’entendement des êtres humains mortels. Il s’agit de la vision
d’ange à Nathanaël, de la nouvelle naissance, du salut lors du jugement, Jésus
Sauveur d’Abraham son ancêtre, le pain du ciel à manger, etc. Mais dans le
chapitre 10, ces mots ont un peu de différente connotation, c’est-à-dire sont une
simple affirmation de la réalité spirituelle. D’une part, dans le verset 1, le
fait que celui qui entre par la porte est le berger, et d’autre part, dans le
verset 7, le fait que Jésus est la porte des brebis. Or, ce fait que Jésus est
la porte des brebis est un des plus grandes vérités dans le christianisme. D’ailleurs,
quand Jésus dit de lui-même, il ne dit jamais « en vérité, en
vérité », par exemple, « je suis la lumière » « je le
suis (le Messie)» « je suis la résurrection et la vie », or ce
verset est une exception. Alors La porte est le même que le chemin ? Jésus
dit une fois « Je suis le chemin, la vérité et la vie, nul ne peut venir
au Père que par moi. » Puis, dans le sermon sur la montagne, Jésus insère
la parabole de la porte étroite pour parler de la réalité spirituelle sur la
vie chrétienne normale. Ainsi, dit-il, « Entrez par la porte étroite, car
large est la porte et spacieux le chemin qui mènent à la perdition, et il y en
a beaucoup qui entrent par là. » Dans l’évangile de Matthieu, l’auteur
n’utilise pas l’expression « en vérité en vérité » et même s’il
utilise, il utilise seulement « en vérité » sans répétition et cet usage
n’apparait que 3 fois dans ses 10 premiers chapitres. Mais, cette parabole de
la porte étroite est digne de recevoir l’expression adverbiale « en
vérité, en vérité » chez Jean. Chers membres de CCU, que pensez-vous de la
particularité, ou point fort ou la marque de votre église ? Nous faisons
beaucoup d’activités artistiques, sportifs, ou même académiques, mais notre
principale activité est d’étudier seul à seul fidèlement la parole jusqu’à ce
qu’on trouve un noyau de la vérité et n’en finissant pas là, continue jusqu’à la
pratiquer dans la vie et porter du fruit. Selon la direction de notre pasteur,
les brebis présentent leur témoignage de lutte hebdomadaire à leur berger
respectif qui le commente et après le rapporter au pasteur, transmet le
commentaire du pasteur aux brebis. Beaucoup de membres des églises s’égarent
car ils se sentent comme des brebis qui sont livrées à elles-mêmes, sans
direction de la vie. Mais notre pasteur écoute attentivement tous les rapports
et prient et donnent la direction de la vie de chaque brebis. Jésus dit
« en vérité, en vérité, je vous dis, moi, je suis la porte des
brebis. » Jésus est la porte par laquelle les brebis peuvent entrer et
jouir dans le royaume de Dieu. Mais cette porte est étroite, si bien que pas
n’importe qui y entre. Seuls ceux qui suivent étroitement l’enseignement
biblique de Jésus en y obéissant peuvent y avoir l’accès.
Quand Jésus dit qu’il est la porte des brebis, il y a un
autre sens spirituel. C’est que par cette porte, on obtient l’abondance. Bien
sûr que par la porte qui est Jésus, l’homme peut acquérir le salut, car il est
l’Agneau de Dieu qui ôte le péché du monde. Mais cette porte apparentée à celle
de la bergerie, est un chemin par lequel les brebis entrent et sortent. Ainsi
si elles entrent par là, elles peuvent se réfugier sain et sauf contre tout
attaque. Puis si elles sortent par là, elles peuvent manger pleine de
nourriture abondante. Ainsi dit le verset 9 dit, « Moi, je suis la
porte ; si quelqu’un entre par moi, il sera sauvé ; il entrera et
sortir et trouvera des pâturages. » Comment se fait cette abondance que
non seulement dans le ciel garanti, mais déjà nous pouvons obtenir sur la
terre ? C’est parce que la raison pour laquelle Jésus est venu est pour
rendre notre vie riche. 2 Co 8 :9 dit, « Car vous connaissez la grâce
de notre Seigneur Jésus-Christ qui pour vous s’est fait pauvre de riche qu’il
était, afin que par sa pauvreté vous soyez enrichis. » Nous sommes 4 mois
avant Noël. A chaque Noël où nous célébrons la naissance de Jésus et que nous
contemplons la crèche, nous sentons une immense vague d’amour qui envahit nos
cœurs. (ne le sentez-vous pas ? moi oui) C’est parce que Jésus est venu
pour abandonner sa vie pour nous, si humblement. Alléluia. Je prie que 250
parisiens célèbrent cette année cette naissance de Jésus et accueillent le bébé
Jésus dans la crèche, comme leur berger d’amour en qui il y a pleine
d’abondance et de bénédiction.
Quatrièmement, le bon berger donne sa vie pour ses brebis. Lisons.
Le verset 11 nous dit la cause fondamentale de cette abondance dont Jésus parle
dans le verset précédent. D’où vient vraiment cette abondance ? « Je suis
le bon berger, le bon berger donne sa vie pour ses brebis. » Si on observe
souvent la nature, nous trouvons le principe spirituel. Paul dit, « En
effet, les perfections invisibles de Dieu se voient fort bien depuis la
création, quand on les considèrent dans ses ouvrages. » Et les principes
naturels y sont compris, à mon avis. Ces jours-ci, nous avons le séminaire de
la science athéiste vs le christianisme. Si on voit la thermodynamique, il y a
deux principes, dont le premier est selon la découverte célèbre d’Einstein de
E=MC2. Il est le principe de conservation de l'énergie, c’est-à-dire que l'énergie est toujours conservée. Autrement dit,
l’énergie totale d’un système isolé reste constante[1].
Les événements qui s’y produisent ne se traduisent que par des transformations
de certaines formes d’énergie en d’autres formes d’énergie. L’énergie ne peut
donc pas être produite ex nihilo ; elle est en quantité invariable dans
la nature. Elle ne peut que se transmettre d’un système à un autre. On ne crée
pas l’énergie, on la transforme.
Ce principe est aussi une loi générale pour toutes les théories physiques (mécanique, électromagnétisme, physique nucléaire...) On ne lui a jamais trouvé la moindre exception. Par référence, le deuxième principe de la thermodynamique, concerne la dégradation de l'énergie : l'énergie d'un système passe nécessairement et spontanément de formes concentrées à des formes diffuses. Il introduit ainsi la notion d'irréversibilité d'une transformation et la notion d'entropie (taux de l’instabilité de matières, telle démolition de bâtiment, ou le vieillissement de cellule). Il affirme que l'entropie d'un système isolé ou augmente, ou reste constante.
Ce principe est souvent interprété comme une « mesure du désordre » et comme l'impossibilité du passage du « désordre » à l'« ordre » sans intervention extérieure. Or, l’évolutionnisme contredit ces deux principes, car l’énergie qui anime toute l’univers ne peut être produite ex nihilo. Donc, il devait y avoir une intervention d’une sagesse d’un Créateur. L’évolutionnisme suppose le développement d’un système de bas ordre telle acide aminé en matière à haut ordre telle protéine, mais cette hypothèse contredit le 2e principe thermodynamique, ce qui a été reconnu par Oparine savant russe qui a réussi de créer la matière inanimé en matière animé aux années 20. Mon propos n’est pas de matin à ce sujet, mais seulement je veux souligner que le principe de la vie est exactement selon le premier principe de thermodynamique. S’il n’y a pas de perte quelque part de l’énergie, il n’y aura pas de quelque part de la production de l’énergie. Jamais ne se produit une nouvelle vie d’une partie de l’humanité sans que subisse dans l’autre partie de l’humanité une perte de vie en sacrifice. Jésus dira cette vérité encore plus en détail en belle image, dans Ch 12. « En vérité, en vérité, je vous le dis, si le grain de blé ne tombe en terre et ne meurt, il reste seul ; mais s’il meurt, il porte beaucoup de fruit. » Pour qu’une âme soit délivrée du péché et de la mort, cela ne se produira pas par hasard, il doit y avoir une perte de l’énergie de la vie jusqu’à la mort. Le monde veut obtenir le prix par un moindre sacrifice, mais cela contredit à la vérité divine de grain de blé, et au premier principe thermodynamique ce la nature.
Ce principe est aussi une loi générale pour toutes les théories physiques (mécanique, électromagnétisme, physique nucléaire...) On ne lui a jamais trouvé la moindre exception. Par référence, le deuxième principe de la thermodynamique, concerne la dégradation de l'énergie : l'énergie d'un système passe nécessairement et spontanément de formes concentrées à des formes diffuses. Il introduit ainsi la notion d'irréversibilité d'une transformation et la notion d'entropie (taux de l’instabilité de matières, telle démolition de bâtiment, ou le vieillissement de cellule). Il affirme que l'entropie d'un système isolé ou augmente, ou reste constante.
Ce principe est souvent interprété comme une « mesure du désordre » et comme l'impossibilité du passage du « désordre » à l'« ordre » sans intervention extérieure. Or, l’évolutionnisme contredit ces deux principes, car l’énergie qui anime toute l’univers ne peut être produite ex nihilo. Donc, il devait y avoir une intervention d’une sagesse d’un Créateur. L’évolutionnisme suppose le développement d’un système de bas ordre telle acide aminé en matière à haut ordre telle protéine, mais cette hypothèse contredit le 2e principe thermodynamique, ce qui a été reconnu par Oparine savant russe qui a réussi de créer la matière inanimé en matière animé aux années 20. Mon propos n’est pas de matin à ce sujet, mais seulement je veux souligner que le principe de la vie est exactement selon le premier principe de thermodynamique. S’il n’y a pas de perte quelque part de l’énergie, il n’y aura pas de quelque part de la production de l’énergie. Jamais ne se produit une nouvelle vie d’une partie de l’humanité sans que subisse dans l’autre partie de l’humanité une perte de vie en sacrifice. Jésus dira cette vérité encore plus en détail en belle image, dans Ch 12. « En vérité, en vérité, je vous le dis, si le grain de blé ne tombe en terre et ne meurt, il reste seul ; mais s’il meurt, il porte beaucoup de fruit. » Pour qu’une âme soit délivrée du péché et de la mort, cela ne se produira pas par hasard, il doit y avoir une perte de l’énergie de la vie jusqu’à la mort. Le monde veut obtenir le prix par un moindre sacrifice, mais cela contredit à la vérité divine de grain de blé, et au premier principe thermodynamique ce la nature.
L’expression de donner sa vie correspond à celle
d’abandonner sa vie. Comment est-il possible pour un homme d’abandonner sa vie,
alors que chacun vit pour soi ? Mais c’est le principe spirituel de la
vie, comme je l’ai exposé plus haut. Si quelqu’un n’abandonne pas sa vie, il en
vient à abandonner quelque part une autre vie. Bien sûr que l’homme peut vivre
en parfaite harmonie avec les autres hommes tout en cherchant chacun son
intérêt. Mais en ce qui concerne le monde spirituel, ce genre d’harmonie ne
peut exister. Nous connaissons cette histoire d’entre-aide de l’aveugle et le
boiteux jusqu’à arriver à la piscine de Bethesda, mais devant la décision de
qui entre premier, les deux se désespèrent. Il fallait que quelqu’un abandonne
sa vie s’il veut sauver l’autre. Si un berger n’abandonne pas sa vie, il en
vient à chercher son intérêt et enfin à abandonner la vie de ses brebis. Donc,
il n’y a pas de milieu de statut entre berger et mercenaire. Si on n’est pas
berger, on est mercenaire. Tout homme qui ne vit pas en berger, quand le loup
arrive, s’enfuit, peut-être que ce n’est pas sa volonté, dira-t-on, mais il se
trouve à son insu loin des brebis désemparées. Donc, le titre ontologique de
non-berger est rien que mercenaire. Sous l’occupation de Nazi, tout habitant de
la France devait choisir soit résistant, soit collabo. Il n’y a pas au stricto
sensu, l’intermédiaire.
Cinquièmement, épilogue. Quelle est la cause fondamentale de
l’abandon de la vie de Jésus ? C’est parce qu’il reprendra la vie. C’est
une espérance et la foi de Jésus ici révélées. Si nous donnons la vie ou
abandonnons la vie, ce n’est pas une perte totale, nous savons, ne serait-ce
que vaguement, que notre Dieu juste ne nous laissera pas seuls, mais il viendra
nous aider et récompenser nos sacrifices. Jésus donne volontairement sa vie, mais il a
aussi le pouvoir de récupérer la vie. De même nous aussi, nous pouvons réclamer
la vie un jour, devant le tribunal du Christ, en disant, « Seigneur, j’ai
donné ma vie pour lui, donne moi ma part, s’il te plaît. » C’est la force
spirituelle à quiconque décide de donner sa vie pour les autres. Bien sûr qu’on
ne donnera pas la vie donnant donnant. Mais nous donnant la vie avec assurance,
car nous aurons à la fin la vie éternelle comme récompense, et cela pour nous
et pour les brebis. C’est l’ordre de Dieu créateur selon le verset 18b. Que
Dieu fasse de vous les bons bergers à la manière de Jésus dans cette génération
qui est comme la brebis perdue.
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