LE BEL ACTE DE FOI DE
MARIE
Jean
11 :45-12 :11
Verset Clé 12 :7
« Mais Jésus dit : Laisse-la garder ce parfum pour
le jour de ma sépulture. »
Ce matin, nous voulons étudier deux événements qui
arrivèrent après la résurrection de Lazare, le dernier miracle de Jésus
enregistré dans Jean. Le Sanhédrin décida c’est-à-dire il officialisa la
volonté de faire mourir Jésus. Et d’un autre côté, Marie apporta et versa son
parfum sur Jésus, comme son bel acte de foi. Ici, nous pouvons traiter de deux
thèmes importants de la chrétienté : la foi et le dévouement et ces deux
choses sont étroitement liés. Excusez-moi pour mes ouailles, désormais, vous le
remarquerez que mon message se revêtira du passé simple comme temps des verbes,
car j’ai vu un reportage qui m’a marqué une certaine impression, c’est que les
écoliers primaires oublient de plus en plus cette forme de verbe, faute de
l’usage, mais son utilisation est indispensable pour leur vie sociale future en
France. Entrons dans le corps du message.
Premièrement, ils crurent. Jésus eut dit d’ôter la pierre
aux gens en deuil. 4 jours après le décès étaient assez suffisants pour enlever
toute possibilité de vie. Ils fermèrent leur cœur avec le dur mur de
l’incrédulité. Mais Jésus dit haut et fort « ôtes la pierre. » Ceux
qui l’entendent durent renoncer à leur pensée et obéir à l’ordre et ôter la
pierre. Il y eut deux sortes de gens à ce moment. Tous auraient dû mettre leurs
mains sur la pierre, mais s’il y en avait qui crurent, c’est-à-dire mirent leur
foi en cet acte pour la déplacer, il y en avait – sûrement c’est la plupart – qui
ne firent qu’écouter l’ordre et l’exécuter. Un peu comme un élève exécute, peu
motivé, la consigne du professeur. Déjà bouger le corps aurait été pour eux une
grande chose, mais malheureux étaient ceux qui bougèrent mais n’avaient pas de
foi. Il y est produit en l’homme soit foi et soit incrédulité et c’est une
grande bifurcation pour l’homme. Et Paul dit que tout ce que nous ne faisons
pas par la foi est péché, parce que l’incrédulité et la foi sont les deux
antipodes constamment et quotidiennement constatés. Donc, si nous ne demeurons
pas dans le domaine de la foi, nous franchissons la frontière à notre insu et
entrent dans le domaine de l’incrédulité et c’est un domaine de péché. Comme
nous avons appris par le message précédent par pasteur Sara, ce qui rend le
plus triste notre Seigneur, est le manque de foi de la résurrection. Paul dit
encore que quand on n’a pas de foi de résurrection, on se laisse corrompre par
les mœurs. Dans la postmodernité où nous vivons, nous frôlons chaque instant la
corruption de mœurs, au travail, à l’école, dans la rue, partout. Toutes nos
luttes seront vaines, si nous n’acquérons pas la foi de résurrection. Cette
semaine, j’ai vue mes yeux tentés et attiré par la chair, quand je sens épuisé
de cette foi. Mais ce peut être plutôt un aboutissement naturel, quand on
s’épuise dans la foi de résurrection. J’ai dû me relever par un élan de la foi
vers le ciel. Marie et Marthe étaient des sœurs très gentilles et débonnaires
comme nos sœurs de l’église, mais elles eurent leurs yeux qui se voilaient par
les larmes si tristes de la mort de leur bien-aimé. Mais à la dernière analyse,
ce fait était dû à ce qu’elles n’avaient pas de foi de résurrection. Jésus dit,
« Je suis la résurrection et la vie. Quiconque croit en lui vivra quand
même il serait mort. Et celui qui vit et croit ne mourra jamais. Crois-tu
cela ? » Sans cette foi, elles n’avaient rien que la pierre d’incrédulité
comparable à celle du tombeau.
Selon la théologie marcienne, autrement dit la théologie
selon Marc Choi, de même que comme le disent certains théologiens, on peut
distinguer entre le péché originel et le péché par acte, de même on peut
distinguer la foi originelle et la foi par acte. La foi originelle est celle
que donne Jésus, car Jésus est venu annihiler l’effet de la désobéissance du
premier homme Adam, et si nous croyons en lui et sa vertu de sa mort
rédemptrice, nous sommes sauvés. Donc, nous pouvons dire que nous avons acquis
la foi originelle ou on peut dire fondamentale. Mais comme Joël 3 : 5 dit,
« ceux que l’Eternel appellera seront parmi les survivants. » Ceux
qui survivent la calamité du jugement ne sont pas ceux qui ont reçu la grâce du
pardon des péchés, mais ceux qui de plus ont reçu l’appel de la part de Dieu. Beaucoup
de gens vivent sans appel dans ce monde. Cet appel est bien entendu la mission.
Quand Jésus vint, il y eut une grande foule auprès du lac de Galilée, mais
Jésus appela Pierre et sa compagnie en disant : Sois sans crainte, désormais,
je vous ferai pécheur d’homme. Un de nos anciens s’est souvenu de cet appel, et
a coupé court sa silence et pour la première fois présenté son témoignage
matinal en décidant d’oser mourir en allant vers son champs de mission coûte
que coûte auquel Dieu l’avait appelé. Que Dieu bénisse sa décision. Ceux qui
viennent seulement au culte et s’en vont comme s’ils ont acquitté un devoir ne
peuvent rarement appartenir au peuple survivant du jugement. C’est un sujet
très sérieux. Nous ne devons pas nous contentons de la grâce tombée du ciel, par
le souvenir d un moment si agréable du passé, dû au sentiment d’amour de Dieu, mais
vivre coûte que coûte selon l’appel de Dieu. C’est la foi par acte, j’aurai
voulu nommée. Si nous sommes nés de nouveau par l’Esprit, nous devons vivre une
vie de mission en engageant notre vie pour Dieu. C’est le sens de 1P
2 :8,9, « ils s’y achoppent en désobéissant à la parole, et c’est à
quoi ils ont été destinés. Vous, par contre, vous êtes une race élue, un
sacerdoce royal, une nation saint, un peuple racheté, afin d’annoncer les
vertus de celui qui vous a appelés des ténèbres à son admirables
lumière. » La foi et l’incrédulité sont donc comparable chaque instant de
notre vie à la division de l’eau selon le terme de géographie. Quant à la foi
originelle, ou fondamentale, ce serait une grande échelle, et quant à la foi
par acte sera une petite échelle. D’abord regardez une échelle supérieure en
vous imaginant qu’une goutte d’eau tombe du ciel à pic pour toucher la cime de
mont blanc, et la moitié coule vers l’océan atlantique, et la moitié coule vers
la Méditerrané. Ce phénomène s’appelle la division de l’eau. Quelle destination
opposée est imposée selon vers quelle partie géographique l’eau est tombée ou
un goutte est divisé. Un choix momentané chez un homme détermine ainsi la
destination. Les Pharisiens eurent l’attitude de rébellion en face de la pierre
angulaire Jésus et devinrent ceux qui s’y achoppèrent et Luc y ajoute en disant
que quiconque tombera sur cette pierre s’y brisera et celui sur qui elle
tombera, elle l’écrasera. Les gens, à cause de telle ou telle raison, nous
avons appris le cas de Charles Darwin, qui après la mort d’un de ses
progénitures, a décidé de choisir l’incrédulité et est devenu le fondateur de
l’athéisme moderne. Par contre, malgré la mort de sa ville bien-aimée,
Madeleine – nous avons vu son portrait peint par Lucas Cranach – Martin Luther
s’approcha plus intimement de Dieu. Son témoignage qu’il avait rendu avec son
cœur déchiré est plus que touchant, « ma fille est né de nouveau pour le
règne éternel de Dieu, ma femme et moi nous devons rendre grâce à Dieu de cet
heureux passage et cette fin bienheureuse grâce à laquelle elle a échappé à
cette puissance de la chair, du monde et du Diable. » Ainsi la foi dépend
de chacun. Chacun choisit, par sa propre volonté et initiative soit ce chemin
soit l’autre chemin. Et chacun subit la conséquence de son choix.
Si nous entrons dans la petite échelle, nous pouvons
imaginer que dans un bassin on construit une petite colline, et on fait tomber
l’eau dessus. Sachez que c’est le monde d’un chrétien n’ayant rien à voir avec
les non-croyants. L’eau versée se divise en delà et en deçà. Toute l’eau
descendu vers le bas soit en delà soit en deçà sera ramassé en bassin sans différence,
mais le problème est qu’en deçà de la petite colline est du sol fertile et
pousse beaucoup d’arbres fruitier, avec les oiseaux chantants, alors qu’en delà
de la colline est plein de rochers et très aride. L’eau coule vers le bas sans produire
rien de plaisant sur le chemin. Il n’y a même pas une petite cascade qui plaît
aux yeux des touristes de montagne. C’est mon dessein de libre imagination. Je
me permets de donner à mes enfants ou élève de mon cours de solfège de faire un
dessein de libre imagination au sujet de cette petite colline. Mais j’avoue que
c’est une bonne image descriptive de notre vie de foi. La vie pleine de foi est
abondante et florissante et verdoyante comme en deçà de la colline, tandis que
la vie privée de la foi est sèche et stérile et insipide comme en delà de la
colline. En effet, ce colline ou jardin est la vie qui s’ouvre chaque jour de
notre vie.
Une autre version du verset 45 traduit la fin du verset en
« mirent la foi en lui. » Que signifie de mettre la foi en lui ?
Deux choses peuvent être rappelles. D’abord, croire est un acte spontané d’un
individu. La foi n’est pas quelque chose qui tombe du ciel, même si j’ai un peu
comparé cela au phénomène météorologique de tombée de la pluie là-haut. C’est
une question de décision de chacun. Autrement dit, la goutte tombe du ciel,
mais vous pouvez la diriger en quelque sorte en donnant votre cœur à Dieu tout
puissant, qui est si puissant qu’il peut changer à tout moment par le vent ou
autre moyen, la direction. Vous pouvez mettre la foi là-dessus. Le parfait
exemple est Jésus. En face de la nouvelle de Lazare mourant, Jésus ne se laissa
pas aller au consensus des gens sinistré. Jésus mit la foi en Dieu. Il crut que
Dieu manifesterait la gloire à travers cet incident. Quelqu’un se laissa aller
à la dérive de ses pensées de l’impossibilité quand il a reçu subitement une mission
en urgence. Alors le résultat final de sa prestation s’avérait médiocre. Quoi
que nous tentions, et à quelle mission que ce soit nous nous confrontions, l’attitude
en face du début est primordiale. Concevoir une pensée d’impossibilité est une
défaite escomptée. Chasser ce genre de pensée, et se dire « We can »,
et défier est une victoire escomptée. Il ne faut jamais donner prise non
seulement à Satan, mais aussi à nos pensées fatalistes, ne serait-ce qu’un
petit moment, ce qui ne donne la joie qu’à Satan. Donc, écoutez toujours notre
commandant, non la voix d’ennemi ni la voix de médecins 110%. Seulement la voix
de Jésus est digne d’être entendu et suivie. Car si nous mourrons aujourd’hui
ou demain, nous irons là-haut pour l’éternité. Donc, rien à craindre, même la
mort. Donc, mettez votre foi en lui. Ne mettez pas votre foi dans les chevaux,
la technologie moderne, la force militaire, l’homme puissant, car ils ne sont
tous que les mirages. Donc retenons ce fait. La foi n’est pas automatique, mais
se produit par notre propre décision où on la met. Les cas d’Abraham et Moïse
dans Hébreux 11 :8, 24 nous en disent long.
Ensuite, « mettre la foi » signifie que la foi est
un acte similaire à la confiance. On n’utilise pas d’habitude cette expression
pour la foi, mais on l’utilise beaucoup pour la confiance. Je mets confiance en
toi, par exemple en même temps que de dire, « je me confie en toi. »
Pour concevoir et grandir la foi, la confiance est un élément primordial. Jésus
ne cesse dire des vérités, mais beaucoup de gens ne mettent pas confiance en
elles, car ils sont trop intelligents. Ils ont leurs propres idées préconçues
et ne s’en dévêtent pas facilement. J’ai entendu un prêtre dire : toi
confiance, vient en nous, nous guérirons de tous les maux physiques. Son
église voit s’opérer beaucoup de miracle de guérison. Si nous nous concentrons
sur la guérison, pourquoi pas, Dieu versera sur nous d’abondantes guérisons. Mais
notre église est pour la guérison intérieure de l’âme par la vérité acceptée
des ouailles, comme vous le savez et constatez. Mais combien ce que ce prélat dit
est vrai. Si nous avons la confiance en sa parole, comme Jésus a promis, nous
aurons la guérison physique et intérieure en abondance. Je suis fier d’en être
témoin en 2017.
Comme je vous répète en étudiant Jean, l’auteur accentue
l’aspect de la vérité dans son écriture de l’évangile. Les mots « en
vérité et en vérité » est la marque de fabrique de Jean. D’où nous avons
besoin de découvrir beaucoup de vérité au cours de cette étude. Une vérité
suffirait déjà pour sauver et enrichir notre vie, mais Jésus nous fournit 12
déjà et il révélera d’autres vérités, en allant jusqu’à 21 fois au total, selon
le nombre de chapitres de Jean. Alléluia, Gloria inexcellis ! Jésus ne
cessait de parler des vérités et d’implanter la foi en les hommes. Quand Jésus
fit le premier miracle, il dit que cela était fait pour que ses disciples
croient en lui. Jésus dit à Nicodème qui vint de nuit avec ses angoisses de la
vie qui le rendaient insomniaque, « Si un homme ne nait de nouveau il ne
peut voir le royaume de Dieu. » Il le fit donc voir que ni la richesse, ni
la position, ni le diplôme ne le fait vivre, mais l’espérance du royaume de
Dieu. Jésus dit à la femme de Samarie, « cet eau que je te donne jaillit
jusqu’à la vie éternelle, alors que l’eau du puit que tu vois tous les jours ne
fait que te rendre plus assoiffée. » C’est afin que la femme mette
confiance en lui et l’accepte comme son Messie. L’homme aveugle de naissance,
après avoir guéri mais être persécuté par les religieux, vint à Jésus pour
dire, « Oui, Seigneur, je crois. » « Va, désormais ne pèche
pas, » dit-il à la femme adultère, afin qu’elle se repente profondément de
son désir du monde et des amis du monde, et retourner vers lui dans
l’obéissance et vivre une vie sainte.
Mais si nous analysons, quand Jésus dit « en
vérité, en vérité » c’est qu’il veut attirer l’attention des gens qui sont
si aptes de douter ou se méfier. Donc, son expression, « Crois-tu
cela ? » dans Jean 11 :25 est équivalent à l’expression de Jésus
d’ « en vérité, en vérité. » Donc notre objectif d’étude de Jean doit
changer légèrement, c’est-à-dire que non seulement nous sommes informés de
toutes ces vérités divines prononcées par Jésus, mais aussi nous les croyons
absolument et les mettons en pratique. Par exemple, je vous ai déjà dit, quand
Jésus dit « en vérité en vérité, je suis la porte des brebis, » nous
devons accepter que Jésus est notre seule porte et nous devons nous efforcer
d’enter par sa porte tous les jours et éprouver de grande abondance en lui.
Quand Luther a commencé la réforme, le prélat dit comment il défie le pouvoir
religieux, alors que celui-ci a duré 15 siècles durant. L’Eglise est devenue un
géant intouchable. Comment un petit moine défie-t-il cet iceberg. Impossible
d’y même penser. Mais Luther cherche d’enter par la porte étroite qui est la
vérité de la Bible. Après avoir reçu la parole, « l’évangile s’y révèle
par la foi et pour la foi, en sorte que le juste vivra par la foi. » Il a
décidé de vivre seulement par la foi. Voilà la vraie religion chrétienne. Si
nous sommes chrétiens, nous devons suivre ses devises : solda fides, sola
scriptura et sola gratia. Non par les œuvres, ni par les livres philosophiques,
ni par la tradition. Pour cela, très importants sont les Ecritures. Nous devons
avoir une attitude de savant, en lisant la Bible, un chapitre au moins par
jour, avec un bon esprit d’analyse et d’obéissance. Nous ne devons pas tenter
de convertir quelqu’un en faisant bondir notre ignorance en nous pendant à la
corde défaite où il ne reste qu’un fil tout faible de la première grâce, c’est
minable vraiment. Si nous sommes instruits abondamment, nous pouvons devenir excellent
enseignant de la Bible. Donc, nous devons étudier chaque matin la Bible.
Que dit encore la Bible ? La non croyance ou non foi
semble anodin, mais ce n’est pas le cas, elle s’extrémise parfois, ce qui est
montré par l’acte de certains gens par la suite de notre récit. Ils s’en
allèrent à dénoncer Jésus. Ils nous rappellent le malade de la piscine de
Bethesda, qui après être guéri, s’en alla vers les Juifs pour dénoncer. Devant
un miracle incontestable de la résurrection de Lazare, leur cœur fut tellement
endurci qu’ils dénoncèrent le protagoniste. Or, ces hommes ne sont que la
préfiguration de certain Juda qui dénoncera son maître au pouvoir. Puis, quand
Jésus dit à son sujet, « quelqu’un me livrera » les autres disciples
se regardent les uns aux autres, pour dire, « est-ce moi ? » C’est
un risque inhérent de l’homme.
Alors les principaux sacrificateurs et les Pharisiens
convoquèrent l’assemblée de Sanhédrin et discutèrent. Le contenu de leur
conversation n’est pas du rendre « comment nous honorons cet homme car il
a sauvé une de nos ouailles. » Mais ils se dirent, « Qu’allons-nous
faire ? Car cet homme fait beaucoup de miracles. Si nous le laissons
faire, tous croiront en lui, et les Romains viendront nous enlever et bore Lieu
saint et notre nation. » Ce témoignage est révélateur de leur motivation
dans leur profession. Or, Dieu juge selon la motivation. Romain 2 : 7-8
dit, « la vie éternelle à ceux qui, par la persévérance à bien faire,
cherchent la gloire, l’honneur et l’incorruptibilité ; mais la colère et
la fureur à ceux qui, par esprit de dispute, désobéissent à la vérité et
obéissent à l’injustice. » Ils ne vivent pas pour la gloire de Dieu, mais pour
leur propre honneur. Ils sont tous les mercenaires, mais non les bergers des
âmes.
Ce témoignage révèle aussi leur peur profonde dans leur
psychologie. L’homme est l’homme, quand il a le courage d’affronter l’inconfort
et la menace. Un homme de 150 mètre à peine appelé Ho chi min a défié les pays
occidentaux et remporté la victoire finale dans sa guerre contre l’impérialisme
et établi une nation Vietnam. Par rapport aux héros du monde, la chrétienté
possède trop de poltrons. En allant parmi le monde, ils n’osent même pas ouvrir
la bouche pour parler de Jésus, et se contentent de distribuer les prospectus.
Leur silence est total, malgré beaucoup de fanfaronnade faciale ou derrière. Après
avoir reçu quelque rapport des témoignages de la semaine sur Jean 11, j’ai
exhorté à certains d’agir comme Thomas, sans besoin d’aller jusqu’à s’efforcer
d’apprendre Jésus qui s’écrit être la résurrection de la vie, car cette voix de
Jésus me semble leur être trop haut niveau. Déjà si en tant que homme ou femme,
on arrive à apprendre le culot téméraire de Thomas, c’est déjà une bonne chose.
Vous avez l’audace de mourir comme Thomas en se plongeant dans le repaire des
ennemis, vous serez appelé héros parmi vos semblables. Je suis allé au
proviseur et je suis allé au doyen comme si je suis un homme fou. Ils avaient
l’air ahuris de me voir agir ainsi comme un insensé, mais pour moi peu importe
leur regard, car j’ai voulu sauver l’ouaille et j’ai voulu sauver mes fils.
C’est tout. Allez voir votre directeur, allez voir le maître de stage, comme un
mal tourné. Ayez votre abdomen bien musclé. Le monde n’en sera pas digne. Dieu
fera des choses très étonnantes pour vous. Jésus ne donna aucun commentaire sur
Thomas, mais à mon avis, il ne lui aurait pas reproché. Et il aurait été plutôt
encouragé, un peu comme ce pasteur étranger que je connais encouragé par un de
ses collaborateurs, qui ne regarda pas le rejet des gens mais alla défier
l’administration de son pays à sa place.
Or, Caïphe, qui était souverain sacrificateur dit ces mots
célèbres qui auraient contribué à la fixation des proverbes en Israël,
« il est avantageux pour vous qu’un seul homme meure pour le peuple et que
la nation entière ne périsse pas. » Il fait semblable connaître la justice
divine. Mais qu’est-ce que la justice ? Mahatma Ghandi dont Einstein dit
qu’il n’y a jamais personne sur la terre qui puisse être aussi grande que lui,
ayant été fortement influencé par son ami pasteur chrétien Charly dit que la
justice, si petite soit-elle, se verra pratiquer un jour. Son mouvement de non violence
a pour base de tendre la joue droite quand celle de gauche est frappée et sa
philosophie est que si on continue cet acte, le mal finira par se trouver
coincé et céder finalement à la justice. Ghandi reconnaît ici la justice de
Dieu, ne serait-ce que vaguement.
Or, Dieu veut manifester sa justice par la mort de Jésus, le
Saint. Lui qui est plus grand que tous, s’abaisse pour mourir pour la
multitude. Il se donne la vie en mourant sur la croix, afin que quiconque croie
en lui vienne obtenir le salut éternel. Pour que cela arrive aux pécheurs
misérables, Dieu a choisi ce chemin, qui est d’ailleurs le seul chemin pour le
salut des hommes, du sacrifice de son Fils. Jésus, le Fils de Dieu doit mourir,
si on veut sauver l’homme.
Ici, nous voyons un phénomène de l’accomplissement de la
volonté divine malgré l’intention maligne de l’homme. L’intention de l’homme
est volontaire dit-on. Elle est souvent perturbatrice de la volonté divine.
Mais ce n’est pas le cas. Si maligne que soit la volonté humaine à l’encontre
de celle de Dieu, il est toujours pour que la volonté de Dieu s’accomplisse.
Pour ainsi dire, l’homme a beau de tenter de perturber ou empêcher la volonté
divine qui est toujours sur le chemin de son accomplissement. Ceci étant, Dieu
se trouve toujours juste, et l’homme toujours pécheur. Un jour parcourant la
terre, Satan se tint devant Dieu, et proposa à Dieu de tenter Job. Dieu le
permit. Le malin tenta Job par tous ses moyens, et le voulut faire périr. Mais
Job tint toujours bon, car il était un homme juste. Il ne craignit pas de
mourir. Seulement il voulait voir la justice divine. Finalement, il la vit
gagner. Car Dieu est souverain et Satan ne peut rien faire contre sa volonté.
Donc, quand vous voyez l’injustice se répandre dans le monde, vous n’avez pas à
craindre, car Dieu est au-dessus de tout.
Jean commente que Caïphe est en train de prophétiser à son
insu que Jésus doit mourir pour la nation. Lui et ses subalternes du temple
agissent à leur gré pour protéger leur privilège, mais en fait cela est en
train de se dérouler selon le plan salvateur de Dieu. Dieu savait que malgré sa
volonté de les sauver à cause de laquelle Jésus ne cesse de langer le message
de l’exhortation à la repentance, leur mauvais actes ne seraient pas corrigés
et ce jusqu’au bout, donc, leur prédestination du juge omniscient Dieu est leur
perdition dans l’éternité. Dans cela nous trouvons rien d’anormal, car malgré
la pitié de Dieu, eux dont le cœur est si endurci n’ont aucune chance d’être
sauvés par Dieu, si clément soit Dieu. Avec la perspicacité, Jean discerne le
sens de la parole de Caïphe. Jésus mourra pour la nation d’Israël. Mais ce
n’est pas tout. Sa mort a un plus grand sens. Jésus doit mourir, car les
enfants de Dieu de tous les coins du monde doivent être réunis. Jésus n’est pas
seulement le sauveur parmi les Juifs, mais il est aussi le sauveur des païens.
Jésus priera plus tard, « Ce n’est pas pour eux seulement que je prie,
mais encore pour ceux qui croiront en moi par leur parole, afin que tous soient
un.. » Jésus meurt afin que tous les hommes soient unis en lui. Selon la théologie
de Paul, à la fin du temps, même les Juifs retourneront à la foi chrétienne en
voyant que les païens sont sauvés. Ainsi, tous les peuples de toutes les
nations seront un seul peuple dans une seule bergerie. Tout cela est le sens de
la mort de Jésus et s’accomplira au fur et à mesure que l’histoire s’approche
de sa consommation.
Deuxièmement, Marie versa du parfum sur Jésus. Six jours
avant la Pâque, au milieu des pèlerins qui se dirigeaient vers Jérusalem pour
la purification, Jésus vint à Béthanie. Cette montée à Jérusalem sera la
dernière fois pour lui, car à cette fête, il sera mis à mort par l’ennemi. Or,
Jésus s’avisa de passer le village de Marthe et Marie et Lazare pendant ce
pèlerinage. Jésus aimait cette famille. Alors, dans leur maison se réunirent beaucoup
de gens, car Jésus était très renommé à cause de la résurrection de Lazare.
Donc, dans la maison de Lazare, il y eut un repas. Comme d’habitude Marthe
servait Jésus et sa compagnie avec la nourriture. Lazare fut assis à côté de
Jésus. Alors à ce moment joyeux, il se produisit un événement sensationnel.
Marie prit une livre d’un parfum de nard pur de grand prix, en répandit sur les
pieds de Jésus et lui essuya les pieds avec ses cheveux ; et la maison fut
remplie de l’odeur du parfum.
Vous vous souvenez du fait que je vous ai posé la question
la semaine dernière, si les deux sœurs auront pu voir la gloire de Dieu et vous
avez répondu, « oui. » Mais je me suis interrogé de la véracité de ce
résultat. Si Marthe ne croyait pas en Dieu, juste avant qu’elle ne voie son
frère ressusciter, elle n’aurait pas vu la gloire de Dieu, et la résurrection
de son frère ne lui aurait fait rien. Mais si quand Jésus cria, « Lazare
sors » elle avait cru à cette parole, elle aurait pu voir la gloire de
Dieu, à l’instant même, même avant la résurrection de son frère. Et sa vie
aurait été changée et elle aurait senti le sang nouveau circuler dans ses
veines et sa vie aurait été victorieuse et aurait porté beaucoup de fruits
victorieux. Or, par contre par l’acte décrit dans ce verset, nous pouvons
facilement entrevoir quelle était la foi de Marie. En effet, Jésus dit à
Marthe, « Ne t’ai-je pas dit : si tu crois, tu verras la gloire de
Dieu. » Or, Marthe garde son habitude de servir Jésus, quand celui-ci
vint. C’était tout ce qu’elle pensait pouvoir faire pour lui. Autrefois elle
s’était plainte de sa sœur qui ne fit qu’écouter la parole de Jésus, alors
qu’elle seule fit la cuisine. Marthe ne changea pas son habitude. A mon avis,
si elle avait cru et expérimenta la puissance de Dieu, elle aurait demandé à sa
sœur de faire la cuisine pour se concentrer sur la parole de Jésus pour ne pas
rater un mot de Jésus. Mais Marthe ne changea pas son itinéraire habituel. Mais
Marie est une femme circonspecte, et réfléchit beaucoup. Elle se creusa la tête
pour faire quelque chose de bien pour Jésus. C’est plus qu’un simple
remerciement pour lui. Marie décida de remercier non seulement que Jésus eut ressuscité
son frère, mais qu’il lui avait fait goûter la puissance de la foi en la parole
de Dieu et donc de lui apporter le vase d’albâtre dans lequel elle a réservé
depuis longtemps le parfum si cher. En effet, Marie, quand la parole de Jésus
frappa le tympan des oreilles, se repentit et crut en Jésus. A l’instant, elle
aurait pu voir la gloire de Dieu dans son cœur et de ses yeux. C’est vraiment
une expérience formidable et inexprimable qu’elle n’avait jamais expérimentée
auparavant. Ses yeux s’ouvrirent et virent le la vie éternelle dans le royaume
de Dieu. Elle sut maintenant par la foi que son frère maintenant de nouveau
vivra quand même il serait mort, et comme il crut maintenant, il ne mourra
jamais. Marie crut.
Juda est un hypocrite. En voyant l’acte de Marie, il
critique en disant qu’on aurait pu le vendre et donner la somme pour les pauvres.
Sa pensée est très raisonnable et même louable. Mais en fait son intérieur est
rempli de la convoitise. Peut-être qu’il aurait pensé que si elle le lui avait
donné, il aurait pu faire quelque chose de mieux. Car c’est un évident
gaspillage. A chaque goutte tombant par terre, son cœur se brisait. Il
regardait tour à tour ce parfum versé et sa bourse vide. Il est un excellent
mathématicien car à la première vue, il put calculer le prix du parfum, mais l’essentiel
ici est qu’il n’avait pas de cœur. Il ne connaissait pas le cœur d’une femme
dévouée. Il ne connaissait pas la valeur d’un acte de donner. Jean le décrit un
voleur. Il achetait déjà plus qu’une fois les accommodations personnelles par
blablacar ou boncoin avec l’argent de la bourse. C’était notoire que son acte
constituait l’abus des biens sociaux, car son cœur était totalement déboussolé
pour chercher son propre intérêt, et c’est ça la définition d’abus sociaux.
Mais Jésus est assez tolérant en matière, car l’affaire lui importait peu.
L’important pour lui est de faire ressortir l’exemple de la foi et la
spiritualité. Jésus ajouta : « vous avez toujours les pauvres, mais
moi, vous ne m’avez pas toujours. » Les cœurs des français sont
constamment tournés autour de la législation. Et je comprends car ils sont citoyens
d’un pays constitutionnel. Mais ce n’est pas la façon de voir du Fils de Dieu. Ici,
la spiritualité est une sphère à part entier pour l’homme et elle prime dans la
pensée de Jésus. En ce qui concerne les pauvres, Je connais une histoire d’un
très renommé philanthrope. A son âge sexagénaire, il voyageait en occident et
en orient pour soutenir les pauvres via association. Mais un jour quand il
retourna de long voyage, sa femme lui semblait ne pas le comprendre. Alors, il
n’hésita pas de rompre le contrat de mariage, à son âge sexa. Il se prétendait
être chrétien, mais il n’était qu’une masse de chair impitoyable. Mais offrir
le parfum appartient à un autre domaine, c’est la sphère spirituelle. L’acte de
Marie est d’une valeur incalculable, et ça appartient à un bien céleste. Jésus
vit son acte comme un événement historique digne de commémoration de génération
en génération.
Alors plus
concrètement, quelle était l’appréciation de Jésus à l’égard de l’acte de Marie
? Regardez le verset 7. « Mais Jésus dit : Laissez-la garder ce parfum pour le
jour de ma sépulture » Jésus apprécie cet acte et y attribue la valeur de son
œuvre rédemptrice. Ici, nous trouvons un second accomplissement involontaire
par l’homme. Nous avons appris que la volonté divine s’accomplit malgré la
malignité de l’homme Caïphe. Maintenant, par l’acte de foi d’une femme, la
volonté divine s’accomplit également. Donc, tous les actes ou les paroles qui
se produisent autour de Jésus, ou en matière de Jésus s’incluent soit dans le
mauvais sens soit dans le bon sens. Dans ce monde, il y en a qui profère le
blasphème à l’égard de Jésus, en disant qu’il est charlatan, ou imposteur, ce
qui appartient tout à fait à sa liberté, car Dieu le lui permet, mais il faut
savoir que cet acte ou le jurement ne dépasse pas la limite de la souveraineté
de Dieu ; il agit plutôt pour l’accomplissement de la volonté de Dieu, Jésus a
prédit que le croyant aura la haine du monde, il est pour ainsi dire un
collaborateur de Dieu, pour que la volonté de Dieu s’accomplisse dans le
mauvais sens. Par contre il y en a dans le monde ceux qui sacrifient sa vie
pour le Seigneur. Jésus voit cet acte comme l’accomplissement de sa volonté.
Par cet acte, à son insu, l’homme contribue à l’avancement de l’évangile.
La parole de Jésus « laissez-la garder ce parfum pour
le jour de ma sépulture » signifie que Marie était considérée comme un
bâtisseur du royaume de Dieu. Son acte est ignoré par les hommes et selon le
consensus humain, il n’est rien qu’un gaspillage. Mais Jésus nous exhorte à
regarder cet acte de façon spirituelle. Nous devons avoir un regard spirituel
pour pouvoir discerner la valeur d’un acte quelconque fait à Dieu. Une famille
missionnaire a donné l’offrande dont la somme correspond à un tiers de leur revenu
et un de ses enfants met par leur suite de l’argent qui semble la totalité de
son argent de poche dans l’enveloppe de l’offrande et une autre femme asiatique
ne cesse de donner chaque sabbat la grande somme d’argent, si bien que les gens
pensent qu’elle est riche. Oui, c’est vrai, elle gagne beaucoup, mais elle
donne aussi beaucoup. Surtout elle sait comment remercier au Seigneur. Elle ne
prétend pas son droit, mais sacrifie et ouvre toute sa maison pour accueillir
les étrangers sans rien leur exiger. En fait, tous nos sacrifices ne sont pas
en vain devant le Seigneur. Notre Seigneur est un bon comptable, car il ne
manque jamais d’apprécier nos sacrifices et offrandes et les accumulent dans son
livre de comta céleste. Puis, il fait de cet acte un bon mémoire parmi les
hommes. D’où ma remarque humble suivante : Quand Jésus apprécie l’acte de
foi de Marie, ce n’était pas parce qu’il a besoin de ces bonnes œuvres pour sauver
Marie. La religion catholique croie en l’apport des hommes en bonne œuvre, car
elle croit en le libre arbitre des hommes qui l’amène à faire des bonnes œuvres
et par celles-ci ils peuvent obtenir le salut. Mais si nous lisons
attentivement la Bible, ce n’est pas ainsi. Nous nous apercevons que la nature
de l’homme est foncièrement dégénérée si bien qu’il n’y a rien en elle qui soit
capable de faire des bonnes choses. Peut-être dira-t-on que notre nature peut
avoir du côté quand-même bon. Soit. En tout cas, s’il en est ainsi, et que nous
apportons nos bonnes œuvres pour être sauvés, le sang de Jésus pendu sur la
croix n’aura pas de 100 % d’efficacité pour nous sauver. Donc, le sacrifice de Jésus
n’est pas parfait, car il doit être complété par nos efforts. Cela n’a pas de
foi protestante. Autrement dit, le salut de l’âme de Marie est déjà acquis par
sa foi en Jésus et seulement, Jésus utilise cet acte comme une sorte de
promoteur de son plan salvateur du monde. Pour ainsi dire, Jésus considère
Marie comme sa collaboratrice pour engendrer le salut des âmes perdues. Donc,
nous pouvons extraire de ce raisonnement assez raisonnable deux faits
suivants : Même si Jésus dit à Pierre que sur sa confession il établirai
l’église, dans notre dernière analyse, ce serait plutôt sur l’acte de foi de
Marie que Jésus veut établir l’église, au sens large de terme de celle-ci. Puis
un autre fait est que non Marie de Nazareth qui a donné naissance à Jésus qui
est capable d’intercéder en faveur de l’humanité, mais plutôt Marie de
Béthanie, sœur de Lazare qui est capable d’offrir le parfume de prière pour
l’humanité.
Les mauvais gens ne cessaient de chercher à faire périr
Jésus, malgré ses bons actes. Maintenant, ils voulaient même éliminer Lazare,
car il est devenu l’écharde gênante à leurs yeux. Sa résurrection est un
événement trop sensationnel, que beaucoup a abandonné leur camp pour aller
auprès de Jésus, ce qui est devenu pour eux une chose insupportable. Leur
jalousie ne cessait d’augmenter et finit par être envahi par la pensée de Satan
de voir la mort de Jésus. Mais ils ne pouvaient rien faire comme nous l’avons
vu, en-dehors de la volonté divine qui doit s’accomplir dans son temps. Je prie
en finissant le message, que Dieu vous bénisse avec la foi solide qui enfante
le dévouement pour Dieu comme Marie de Béthanie.
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