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dimanche 10 septembre 2017

Jean 10 :22-42 (M de 10/9/2017)

JE LEUR DONNE LA VIE ETERNELLE
Jean 10 :22-42
Verset Clé 10 :28
« Je leur donne la vie éternelle ; elles ne périront jamais, et personne ne les arrachera de ma main. »
Aujourd’hui, apprenons quel est l’état d’âme des Pharisiens qui persécutent Jésus, mais de quelle mission est doté Jésus quand il vient au monde ? Ce but de la venue est excellemment révélé dans Marc 2. Jésus est venu pour pardonner les pécheurs. La partie de la Bible d’aujourd’hui parle du fait que Jésus est venu pour donner la vie éternelle. Réfléchissons sur ces mots très importants ce matin. 
Premièrement, les âmes de Pharisiens dans l’état de suspens. C’est à Jérusalem, le temps est la fête de la Dédicace. L’auteur précise que c’est l’hiver. En Palestine, il n’y a que deux saisons : l’été et l’hiver. Sur la côte méditerranéenne, la température modéré rend possible la culture tels oranger, citronniers, grenadiers, et dattiers. La vallée du Jourdain est, en été, une véritable fournaise, et la chaleur y monte parfois à plus de 50°. La région montagneuse de la Galilée, de la Samarie et de la Judée, à laquelle est incluse Jérusalem, jouit d’une température plus modérée, et elle est éminemment propre à la culture de la vigne et de l’olivier ; mais ici certaines localités connaissent, en hiver, des froids assez vifs, et quelquefois les cimes de plus hauts monts se couvrent de neige pendant quelques jours. En un mot, l’été est caractérisé par la sérénité continuelle de l’aire, et l’hiver est l’époque des pluies. Celles-ci tombent d’abord vers la fin d’octobre, puis viennent les froids ; et un temps sec. Vers le mois de février, la pluie se précipite de nouveau, et la terre se revêt d’un tapis de verdure que dessécheront bientôt les ardeurs du Soleil. Jésus fixe ce temps, pour donner la parabole de bon berger.
La fête juive de la Dédicace, appelé fête de lumière ou Hannoukka, était pour célébrer la dédicace du temple qui a été réalisé vers l’an 165 av. Jésus par la famille patriotique et noble de Maccabée – un peu comme Judas Benhur dans le film de Benhur – qui a mené la révolte contre la dynastie grecque appelé Seleucide qui durait de 4e au 1e siècle avant J-C. Or le temple a été profané par l’empereur Antichus Epiphane et les macchabées ont réussi à vaincre l’empire grec et à purifier le Saint Temple de YHVH. C’est dans l’hiver que cette purification a commencé, car 25 Kislev, 9e mois du calendrier juif tombe en Décembre. Cette oeuvre étant achevée, une lumière sacrée a été allumée. Hanoukka tombe donc le 25 Kislev. Il était donc nommé fête de la dédicace ou des lumières. On dit qu’à ce fête survint un miracle: l'huile suffisante pour un seul jour a servi pendant 8 jours. Pendant les nuits de décembre, on peut voir aux fenêtres des maisons juives des petites bougies scintillantes portées par des chandeliers à huit branches proclamant un miracle de Rédemption accompli par Dieu. Ces petites flammes montent en louanges à Dieu. La lumière des bougies ne resplendit pas seulement à l'intérieur des maisons juives, mais aussi vers le monde extérieur. Les lumières, les torches, les bougies, les chandeliers, les bougeoirs de Hanoukka cherchent à chasser le brouillard (la brume) et les ténèbres environnants.
A ce temps d’hiver, Jésus se promène sous le portique de Salomon. Cette colonnade couverte qui longe vers le sud se situe en face de l’entrée du lieu saint qui a au total 162 colonnes de style Corinthe et dont la hauteur s’élève à 30 mètres. Là Jésus a guéri sûrement l’aveugle de naissance. Et quelques années plus tard, c’est ici par la main de Pierre et Jean, un boiteux mendiant sera guéri. Là Pierre prêchera la parole pour la conversion de 5000 âmes. Puis, un peu plus tard, Actes 5 :12 dit que là, beaucoup de signes et de prodiges se faisaient au milieu du peuple par les mains des apôtres. Ils se tenaient tous d’un commun accord au portique de Salomon. C’est pourquoi quand les croyants disent le portique, on se rappelle tout de suite la guérison. Mais pour le moment, Jésus se promène sous le portique de Salomon.
« Jésus se promène ». Cet acte de Jésus nous semble être très bizarre, or peu adéquat. Paul Claudel, célèbre écrivain français de 19e siècle, mystique catholique dit de l’Apocalypse, « il ne s’agit pas de comprendre l’Apocalypse, mais de se promener dedans. » Je ne sais pas comment cet homme de foi catholique a arrivé à cette conclusion, alors que pendant un mois d’étude de l’Apocalypse tous les matins, je me suis amené à avoir un constant sentiment d’éveil spirituel devant un redoutable jugement de Dieu. C’est beau de parler de la Bible en littérature, mais comme son expérience de conversion nous parle quand il a été touché par une cérémonie de Noël au milieu du chœur de la cathédrale de Notre-Dame, et confesse que sa foi devint inébranlable à ce moment, il n’y a rien de parole de Dieu, ni le péché, sauf un regret du passé. Il restera un homme mystique, pas très différent de ces gens religieux en suspens. Beaucoup de gens croient et pensent croire en Dieu. Mais en réalité, ils ne croient rien. Jésus se promène au milieu des dévots haïsseurs. De vrai, ce n’est pas le moment où Jésus se promène. S’il veut se promener, il faut aller dans le jardin des plantes. C’est trop dangereux de se montrer en public, surtout dans situation où les Pharisiens ont excommunié l’aveugle de naissance guéri par sa main. Mais au milieu de ces loups qui en tout azimut veulent prendre et déchirer leurs proies, Jésus est absolument calme. D’où vient ce calme ? N’est-ce pas la vie éternelle dans le royaume de Dieu ? Tout en sachant que ses mots porteraient atteinte à leur fierté, il a osé de donner la parabole de bon berger. Jésus n’a pas mâché les mots. Il n’est pas comme ces multiples loups modernes aux dents émoussés qui n’affirment plus rien de tranché, les loups à la morsure molle de la tolérance bon teint…. Son intérêt est de sauver les âmes opprimés en même temps de pousser les orgueilleux à se repentir et être sauvés. Il s’enhardit jusqu’à laisser sa vie si cet objectif se réalise. Or, ce don de vie pour lequel il disait, « je la donne moi-même » c’est-à-dire tout volontairement, le fait goûter sans cesse de la vie éternelle dans son âme. Voilà pourquoi il a pu se promener à ce temps difficile.  
Or, le moment de calme de Jésus ne peut durer si longtemps. Tout de suite les ennemis l’entourent et l’accusent. Les Juifs le questionnent, « Jusque quand tiendras-tu notre âme en suspens ? Si toi, tu es le Christ, dis-le nous ouvertement. » D’abord, leur jugement est faux, car Jésus ne parle jamais discrètement ni subrepticement. Avant de le crucifier, le souverain sacrificateur interrogera Jésus sur son enseignement, mais Jésus répond, « J’ai parlé ouvertement au monde ; j’ai toujours enseigné dans la synagogue et dans le temple, où tous les Juifs s’assemblent, et je n’ai parlé de rien en secret ? » Parfois, Jésus empêche les guéris de colporter la nouvelle. Mais c’est afin que son œuvre de l’Evangile ne soit pas gênée. Un jour, Jésus dit aux disciples de se garder du levain des Pharisiens, qui est l’hypocrisie, et dit, « il n’y a rien de caché qui ne doive pas être révélé, ni de secret qui ne doive être connu. C’est pourquoi tout ce que vous aurez dit dans les ténèbres sera entendu en plein jour et ce que vous aurez dit à l’oreille dans les chambres sera prêché sur les toits. » Le mode de vie des leaders est tellement dissimulateur et double. Ils sont tellement imbibés de leur mode de vie hypocrite et voient les autres comme eux. Mais Jésus est différent. Il est le Fils de Dieu, souverain de vérité.
Le sens du mot « suspens » ou plutôt l’expression « en suspens » est qu’on est dans l’état de l’indécision, l’attente, dans l’incertitude. Relatif à quelque chose ou un événement dont la sortie, la fin n’est pas encore connue. C’est donc un état d’incertitude et d’appréhension constant. Il est un peu le même sens que suspense dont le sens est passage de romain ou d’un film qui tient en haleine. Il y avait un film célèbre assez vieux mais j’ai entendu qu’il a fait remake récemment, nommé « Le Prince étudiant ». Le prince de Prusse était trop royal et formel pour se marier avec la princesse d’un autre pays. Donc son grand-père l’envoya à l’université de Heidelberg pour apprendre quelque histoire romantique. Durant sa vie d’étudiant, il aimait vraiment les étudiants ordinaires de l’université de Heidelberg. Mais les étudiants sortis des familles aristocrates en vinrent à connaître qu’il était le prince de la couronne. Donc, quelques leaders du groupe d’étudiant aristocrates l’invitèrent à rejoindre leur groupe, ce qui est refusé par le prince. Alors, un des étudiants des familles aristocrates le défia à un duel d’escrime. Il y avait un grand suspense dont le moment est tout à fait en suspens.
Nous nous souvenons de quelques scènes de duel dans le cinéma soit dans le monte Christo, soit 3 mousquetaires, ou même dans Romeo et Juliette. Si on voit l’histoire de duels, quand l’honneur est bafoué, il y a entre les hommes, mais parfois entre les femmes il y eut les duels. Il en est le cas de ce duel célèbre en 1547 de Jarnac à la Châtaigneraie. Il opposait donc le baron de Jarnac au Seigneur de la Châtaigneraie et se déroulait sous le règne d’Henri II. La cérémonie dura près de dix heures, en présence du roi et de tout sa cour, et – contre toute attente – la Châtaigneraie, une des meilleures lames de son temps et favori du roi, succomba par ce qui allait devenir le « fameux » coup de Jarnac. Ce coup n’avait rien de si fameux, ni de déloyal. Il était seulement judicieux et rusé, car il transformait la petitesse de Jarnac en atout. En blessant son adversaire au jarret, il le mit hors combat et celui-ci, vexé dans son honneur, enleva ses bandages et se laissa mourir. L’adversaire se meurt donc par son sentiment d’honneur. Henri II fut peiné d’avoir ainsi vu mourir son favori, et s’en sentant responsable, décida de ne pas accorder de gage de bataille, ou autrement dit de duel public, depuis.
Le meilleur exemple du suspense dans la Bible est le duel entre le garçon David et le champion Philistin Goliath (1S 17). Goliath Philistin défia l’armée d’Israël à un duel. Sa taille était 3, 25 m et le bois de sa lance n’était pour lui qu’un ensouple des tisserands (1S 17 :4-7). Sa voix était comme le rugissement d’un lion. Sa voix retentissait de l’autre côté de la montagne et dans les cœurs de l’armée d’Israël entière. D’autre part, le garçon David vint faire la commission de son père, c’est-à-dire pour voir si allaient bien ses frères qui étaient mobilisés à ce moment dans l’armée. Poussé par la colère divine, David, répondit au défi de cet incirconcis champion Philistin Goliath. Le champion se moqua de lui parce qu’il n’avait pas d’arme dans ses mains, ni armure sur son corps. Qui allait gagner le duel ? C’est le suspense. La situation en suspens. Le garçon David s’approcha de Goliath avec sa fronde et quelques pierres polis dans sa besace. Ils étaient dans la position de combat. Les deux armées prévoyaient la mort misérable de David. Mais le garçon David devint vainqueur, en faisant tomber le champion. Qu’arriva-t-il à la fin de ce suspens ? Une pierre lancée par la fronde de David pénétra le front du champion. Il est KO, et meurt.  
Nous vivons dans une époque de suspens. Il y a beaucoup de sorte de sports et de jeux. Spécialement c’est une sorte de suspense de voir la tour de France pour savoir qui va traverser la ligne d’arrivée le premier. Il en est de même de voir la course de formule 1. Peut-être que c’est nommé comme ça parce qu’il est le numéro 1 de suspense. Il semble que cette génération a trois choses particulièrement excitantes. C’est le sport, le sexe et la vitesse, et de nous jours est ajouté les jeux. J’ai vu dans le reportage, la foule s’extasier devant un grand écran de jeu dans un grand auditorium. Beaucoup s’amusent de la vitesse. Quelques milliers de personnes se donnent la mort par l’accident de voiture pendant les vacances. Le suspense comprend donc cette sensation d’excitation, résultat incertain, danger et cruauté. Jean exprime ce sentiment par excellence. Les Juifs disaient que Jésus était un démonique et fou, puis un instant après, il se dit qu’on sait pas, qui est ce mystérieux. Ils se sentent en suspense, car surtout leur popularité, leur pouvoir politique et autorité sont fortement menacée par la venue de cet inconnu Jésus. Or, non seulement les Juifs, mais tous ceux qui ne croient pas en Dieu vivent en suspens. Ils ont le sentiment de danger incertain permanent devant eux. Beaucoup d’étudiants s’inquiètent de s’ils réussiraient leur année ou pas ? Les gens s’inquiètent non seulement s’ils auront les époux ou pas ? mais aussi s’ils sont mariés, ils réussiraient leur mariage, ou pas ? etc. La vie est une série incessante des suspenses qui sont peu agréables, et avec laquelle les gens se résignent à vivre.   
Alors quel et le problème ? C’est que la vérité n’est pas en eux. Leur ritualisme ne peut le sauver, car ils sont inquiets et troubles et psychopathes au fond. Jésus dit plusieurs fois, que dès qu’ils acceptent la parole de Dieu, ils ne viennent plus au jugement, mais ont le salut. Mais pour eux, c’est trop facile. Donc, ils ne croient pas. Donc, leur problème fondamental chez les leaders est l’incrédulité. Ils pensent qu’ils doivent apporter quelques choses plus consistantes à Dieu pour être sauvés. Il faut au moins une preuve de dîme, de jeûne, d’aumône et de pèlerinage, etc., quelque chose de plus formel, pour agréer Dieu saint sur le trône. Jésus sait tout d’eux. Ils disent « si tu es le Christ, dit le nous ouvertement. » Mais c’est un prétexte. Ils ont résolument décidé de faire les oreilles sourdes et rejeter la personne de Christ que Jésus prétend être. Mais cette parole a une connotation sous-jacente : ils ont besoin du Christ, d’une manière ou d’une autre. Le seul moyen de fuir cet état de crise en suspens, c’est d’avoir le Christ. Mais eux ne possèdent pas le Christ, malgré l’apparente croyance en Dieu.  
Jésus est très soucieux du salut des âmes. Quoi que les leaders religieux soient insolents et têtus, Jésus veut qu’ils se repentent de leur péché et leur entêtement et viennent vers lui et être sauvés. Ainsi, en se lamentant de ce qu’ils ne croient pas, il veut d’une manière ou d’une autre introduire lui-même comme Christ. Il veut qu’ils regardent les œuvres de Dieu et soient amenés à croire en Christ. L’œuvre de Christ est évidente jusqu’à maintenant. Il a changé de l’eau en vin, il a guérit le malade de 38 ans de la piscine de Bethesda, et il a guérit récemment l’aveugle de naissance. En plus, la nouvelle de la multiplication des 5 pains et 2 poissons se répandait rapidement dans la région. La raison pour laquelle Jésus parle des œuvres, c’est parce qu’il prend pitié de la faiblesse des hommes. Les hommes sont souvent enclins de ne pas croire avant qu’ils voient quelque chose. Les frères de David mentionnés plus haut étaient des gars vraiment robustes et bien carrés. Quand Samuel est venu oindre le futur roi, le père de la famille de David a fait une cérémonie de défilé un peu comme fashion week de Paris, en sorte qu’à chaque mannequin, à cause de la carrure de chacun, Samuel ne sait pas fermer sa bouche. Mais Dieu dit, « désolé, c’est pas eux » chaque fois. Le père de David fait passer tous les six aînés, mais Dieu dit, « non, ils ne le sont pas. » Le prophète Samuel dit, « n’y a-t-il pas un autre ? » Isaï, c’est ainsi s’appelait son père, dit, en grattant sa tête, « oui, il y en a, mais il est un berger des brebis. » Quand le père le fait venir, Samuel oint l’huile sur sa tête, la tête de ce garçon. Alors les yeux de l’homme se laissent frapper pars ce qui est visible. Mais Dieu regarde le centre de cœur. Mais Dieu comprend cette faiblesse et opère les œuvres afin que les gens les regardent et croient. Jésus dit plus tard, dans le verset 38, « Mais si je les fis, quand même vous ne me croiriez pas, croyez à ces œuvres, afin de savoir et de reconnaître que le Père est en moi, et moi dans le Père. » Ainsi, les œuvres sont le tremplin pour l’homme de croire en Dieu. Si les hommes refusent de croire malgré les œuvres, ce ne serait que son arrogance qui y joue, car c’est le dernier recours que Jésus nous a permis. Sans aucunement envie de me vanter, j’aimerai vous dire que quand j’ai dit par erreur, Seigneur libère 3 au lieu de 4 place, Dieu a mis un de nos frères, dans la première place de liste d’attente, et quand j’ai mis son histoire de machin école d’X, en disant que la tortue devance la lièvre, Dieu a encore libéré une place. C’est un de nos petites œuvres de Dieu. Donc, nous n’avons pas besoin de rester en suspens, mais croire, car Dieu nous fera plus que vainqueur dans tous les domaines, si nous croyons en lui. Amen.
Mais les Juifs refusent de croire en Jésus malgré la multiplicité des œuvres de Jésus. Jésus prend conscience de la raison fondamentale de leur refus de croire. Il dit, « Mais vous ne croyez pas, parce que vous n’êtes pas de mes brebis. » Ici, nous constatons une sorte de résignation de Jésus. Jésus n’est point fataliste. Mais Jésus se doit se résigner en face de la non acceptation des Juifs à son égard. Bien sûr que Dieu veut sauver tout le monde. Mais Dieu ne peut rien faire si l’homme choisit de ne pas croire. Beaucoup de gens réfutent le dogme de la prédestination, car pour quiconque, être déterminé dès le début même avant sa naissance, au jugement éternel, est trop cruel, mais Dieu est à la fois omnipuissant et omniscient. Dieu sait comment chaque homme agirait en face d’une révélation divine. Dieu a fait inclure ce fait de l’emploi du libre arbitre de chaque homme pour le mauvais choix postnatal, pour décider sa finale destination dans la phase pré-natale. Cela appartient au domaine de Dieu, et donc cela est très mystérieux. Mais nous pouvons conjecturer que la décision humaine est déterminant et pendant qu’elle s’exerce, Dieu met en sourdine son exercice du jugement, mais le souverain Dieu a fait venir son jugement selon l’acte de chacun, soit en bien soit en mal dans son corps au moment venu.  
Donc, Jésus voit que telle ou telle personne n’accepte pas sa seigneurie jusqu’à la fin de sa vie. Puis, il se résigne devant Dieu. Selon notre ambition, que serait-ce bien si tous les hommes de toutes les races et de tous les peuples et tous nos connaissances et tous nos amis et étudiants que nous rencontrons acceptent Jésus comme leur Sauveur. Mais il y un grand décalage entre cet idéalisme et la réalité. Mais l’homme doit avoir sagesse d’accepter cet écart. Beaucoup de gens viennent puis après ils partent de l’Eglise. Mais le problème le profond, c’est d’écouter la parole de Jésus, le bon berger. Les gens quittant l’église peuvent aller dans d’autres églises, et gardent la contacte avec Dieu. Parfois dans le passé, selon mon expérience en tant que pasteur, à cause de mes erreurs humaine – cela arrive, car je ne suis pas parfait et je ne suis qu’un humain –, les gens sont amenés à quitter l’église. Mais fondamentalement, le fait est le fait. C’est que selon la volonté de Dieu, Dieu ne veut pas qu’il soit mes brebis. Si Jésus a constaté ce fait, à plus forte raison pour moi. Nous devons avoir assez d’humilité pour comprendre ce fait et l’accepter. Sinon nous seront avérés trop ambitieux. Jésus voit que l’ancien aveugle guéri est sa brebis. Jésus voit que les Pharisiens si têtus ne sont pas ses brebis. Jésus voit que l’infirme de Bethesda n’est pas sa brebis, sinon il aurait resté, mais il trahit et pars. Entretemps, néanmoins, Jésus exprime sa conviction à ce sujet et dit, « Mon Père, qui me les a données, est plus grand que tous ; et personne ne peut les arrachera de la main du Père. » Voici, par rapport à la parole précédente apparemment fataliste, il y a une positivité immanente en Jésus. Jésus ne doute pas que Dieu sauvera toutes les personnes sur qui il a mis sa volonté de salut.  
Deuxièmement, Jésus donateur de la vie éternelle. Jésus dit à quiconque vient vers lui et l’écoute, qu’il sera sauvé par Dieu. Et il dit qu’il lui donne la vie éternelle. Jésus est le donateur de la vie éternelle. Pourquoi ? Parce que Jésus a donné sa vie pour ses brebis. Donc, la vie coule de lui. Jean a dit au début, « en elle était la vie et la vie était la lumière des hommes. » Cette vie est différente de celle que nous vivons sur la terre. Jésus donne la vie éternelle dans le royaume de Dieu. Il est un très important point pour l’homme de reconnaître que Jésus est la source de la vie éternelle. Il donne son salut à qui il veut. Beaucoup de gens pensent qu’ils obtiennent la vie par d’autres sources de vie. Les gens cherchent le confort matériel comme s’il leur donne la vie éternelle. Les gens cherchent la gloire ou la position ou même les hommes pour en creuser la source de vie. Dans le mammonisme, et le matérialisme, les gens s’illusionnent comme si l’argent soit leur Messie. Beaucoup de fois, Israël s’adonnait aux pays puissants de leur alentour ou aux idoles de fertilité de Canaan, comme s’il pouvaient les sauver de leur angoisse, mais finalement, ils étaient emportés par la captivité en Babylone, car Dieu voulait qu’il reconnaisse que Dieu est leur source de vie. Certains gens pensent qu’il n’y a pas de telle chose comme vie éternelle et s’adonnent au plaisir de la chair. Ainsi leur mode est « mangeons, buvons, car demain nous mourrons. » Mais ils se trompent grandement, car aucun de ces choses ne peut les sauver de leur vie maudite. Seul Jésus peut le faire, car tout simplement, il a donné sa vie pour ses brebis. Là où il n’y a pas de bon berger, il n’y a pas de vie éternelle. Le Christ est réclamé à tout à l’heure par les Juifs, qui disait « dis-nous, » mais le Christ est là leur pouvant donner la vie éternelle. Jusqu’à maintenant, dans l’histoire personne n’était comme lui, car il a donné sa vie entière sans n’aucunement épargner sa vie. Donc, Jésus a reçu ce pouvoir d’attribuer la vie éternelle à quiconque vient à lui. Dès le moment où nous acceptons ainsi Jésus comme notre Christ, notre vie change à 180°. Notre vie qui était si morne et triste, fataliste se change en une vie pleine de joie et de bonheur.
Or, précédemment Jésus a dit – c’est la semaine dernière –, « J’ai le pouvoir de la donner et j’ai le pouvoir de la reprendre. » A mon avis, à mesure que nous étudions l’évangile selon Jean, nous cherchons la vérité comme le thème principal. Puis nous en trouvons plusieurs. Mais j’apprends que parmi ces vérités, il y en a qui appartient purement et simplement à Dieu, mais il y en a aussi qui peut être appliqué aux hommes. Entre autres, par exemple, comme nous avons appris la semaine dernière, il y a au total douze expressions johannique « en vérité, en vérité » de Jésus jusqu’au chapitre 10. Mais dans le chapitre 10, le verset 7, « en vérité, en vérité, je vous le dis, moi je suis la porte des brebis » ne s’applique qu’à Jésus. Mais le verset 1, « En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui n’entre point par la porte dans la bergerie, mais qui y montre par un autre côté, celui-là est un voleur et un brigand » s’applique aux hommes.
Bien sûr que Jésus seul peut donner la vie éternelle, car il est le Messie du monde, et il a sacrifié sa vie pour les hommes. Mais j’observe que Jésus peut le dire, en raison du fait qu’il est bon berger qui donne sa vie pour les brebis, mais nous nous pouvons nous empêcher de dire que cette vérité peut s’appliquer aux hommes aussi. Si un homme est prêt à abandonner sa vie pour un de ses pareils, il est capable aussi de donner la vie éternelle, ou plus exactement, il peut devenir l’intermédiaire pour que l’autrui puisse avoir la vie éternelle.
Alors qu’est-ce qui est le plus important pour l’homme ? Est-ce que vraiment pour l’homme la vie éternelle est quelque chose d’absolument nécessaire ? La première question : Bien entendu que c’est sa précieuse vie qui est le plus importante. Mais comment traiter cette vie précieuse est sine quo non de la condition de la vie future. Jésus dit aux disciples dans Marc 8 :35-38 disent, « Quiconque en effet voudra sauver sa vie la perdre, mais quiconque perdra sa vie à cause de moi et de l’Evangile la sauvera. Et que sert-il à un homme de gagner le monde entier, s’il perd son âme ? Que donnerait un homme en échange de son âme ? En effet, quiconque aura honte de moi et de mes paroles au milieu de cette génération adultère et pécheresse, le Fils de l’homme aussi aura honte de lui, quand il viendra dans la gloire de son Père avec les saints anges. » Pour un homme, la vie éternelle est la réalité flagrante et c’est la vie perpétuelle. Il faut qu’il la cherche. Pour un homme, la vie physique est un contenant ou un sac de boue qui réclame trois repas et sept heures de sommeil par jour incessamment. Pour ceux qui n’ont pas la vie éternelle, le meilleur mode de vie est de manger beaucoup et boire beaucoup et s’affoler pour jouir de plaisirs éphémères du péché afin d’oublier leur destin futur. Ces sortes de gens deviennent tous pervers et immoraux. Finalement ils ne deviennent que chair comme contemporains de Noé. Ceux qui n’ont pas la vie éternelle ruine leur famille, leur nation et le monde à travers leur perversion et immoralité. Du point de vue de l’histoire, tous les grands empires tels la Mésopotamie, Babylone, la Grèce, Rome étaient ruinés par les festivités, la perversion et l’immoralité. L’immoralité semble être plaisante. Mais c’est le poison pour la vie d’une personne.  
La vie éternelle donne aux hommes un espoir vivifiant dans le royaume de Dieu. Ceux qui ont la vie éternelle vivent dans le monde comme les saints pèlerins. Ils ne travaillent pas pour le gain égoïste ; Les gens prétendent philanthropiques, mais au fond égoïste. Un homme d’affaire et mécène français qui vient de décédé avec beaucoup de polémique pendant ses années de 82 ans, a dit quelle différence de louer vos bras pour l’usine, et votre ventre pour une famille. Quelle parole égoïste. Il s’agit de PMA pour les homosexuels. Dans l’interview, il dit, « Ah, la mort, je m’en moque, j’attend rien de là-haut. » Ce pauvre homme appelé justement Bergé n’est qu’un représentant des gens qui n’ont pas de vie éternelle. La mort n’est qu’un retour à néant. Mais à vrai dire, leur sort est en suspens, car ils ne sont pas aussi sûrs qu’ils le disent et l’avenir de l’homme n’est pas aussi sûr qu’ils le pensent. En tout cas, le peuple du Christ travaille pour la gloire de Dieu, sacrifiant beaucoup de choses, car leur avenir est aussi certain que le cristal. Ils croient que quand ils se sacrifient, Dieu les bénirait eux et leurs enfants abondamment. Ceux qui ont la vie éternelle réalisent l’amour de Dieu et aiment leurs femmes et les autres, non parce qu’ils sont généreux, mais parce qu’ils ont la vie éternelle, qui est la fontaine de joie, vie, paix, espoir et éternité.
Ce n’est pas notre ministère, mais dans une autre église évangélique, il y avait une femme très fidèle. Elle était au début très fataliste parce qu’elle était la cadette dans sa famille et sa grande sœur était toujours plus forte, alors qu’elle était plutôt douce. Mais en croyant en Jésus, elle a reçu la vie éternelle. Depuis lors, elle est devenue une femme de beaucoup de sourires. Autrefois elle n'en avait qu'une, mais après conversion, elle a environs sept sortes de styles souriants. Elle surmonta sa mentalité fataliste cadette et elle réalisa l'amour de Dieu dans son cœur. Elle traita son mari comme un prince de la couronne. Elle était la plus heureuse toutes les fois qu'elle voyait son mari. En plus, elle prenait soin des brebis du troupeau de Dieu, sacrifiant tant de choses. C'était vraiment incroyable qu'une telle fille à esprit cadet eut changé si différemment. Mais c’est la vie éternelle que Jésus donne qui la rendait si gracieuse et si humble et si fructueuse.   
Comment Jésus donne-t-il la vie éternelle aux hommes ? D'abord, Jésus nous donne sa vie par son soin sacrificiel pour ses brebis. Quand nous étudions la vie de Jésus, nous voyons qu'il n'avait pas de maison pour y vivre (Lc 9 :58). Il n'avait aucune source financière pour supporter ses disciples. Selon Luc 8 :2, les ressources financières de la compagnie de Jésus étaient quelques femmes sacrificielles changées qui priaient pieusement. En réalité, Jésus n'avait aucun argent ni d'autres choses matérielles pour prendre soin des brebis de Dieu. Mais il prenait soin du troupeau de Dieu personnellement et collectivement. Finalement, il les servait avec sa vie. Quand nous lisons sur la semaine de passion de Jésus, nous ne pouvons nous empêcher de pleurer. Jésus eut le dernier repas dans lequel il partagea son corps et son sang avec ses disciples (Lc 22 :7-23). Jésus souffrait beaucoup à travers le jugement devant les Juifs et devant le gouverneur romain (Lc 22 :47-23 :25). Finalement il fut crucifié sur la croix et il répandit son sang pour laver nos transgressions (Jn 19 :34). « Le bon berger donne sa vie pour ses brebis » semble facile, mais cela résume d'une manière concise toute la vie de Jésus. Pour qu'on puisse comprendre Jésus le bon berger qui donna sa vie pour ses brebis, nous devons étudier Esaïe 53. Esaïe 53 :3-6 dit, « Méprisé et abandonné des hommes, homme de douleur, et habitué à la souffrance, semblable à celui devant qui l'on se voile la face, il était méprisé, nous ne l'avons pas considéré. Certes, ce sont nos souffrances qu'il a portées, c'est de nos douleurs qu'il s'est chargé ; Et nous, nous l'avons considéré comme atteint d'une plaie ; Comme frappé par Dieu et humilié. Mais il était transpercé à cause de nos crimes, Ecrasé à cause de nos fautes ; Le châtiment qui nous donne la paix est tombé sur lui, et c'est par ses meurtrissures que nous sommes guéris. Nous étions tous errants comme des brebis, chacun suivait sa propre voie ; Et l'Eternel a fait retomber sur lui la faute de nous tous. »
Troisièmement, les évidences factuelles (31-42). Après avoir entendu que Jésus leur donne la vie éternelle, les Juifs prirent les pierres pour le lapider. Mais Jésus reprit et leur dit, « Je vous ai fait voir beaucoup d'œuvres bonnes venant du Père. Pour laquelle de ces œuvres me lapidez-vous ? » (31-32) Jésus ne dit pas cela par son antagonisme. Jésus dit cela par son grand cœur de berger et sa compassion pour les Juifs. Puis ils lui dirent, « Ce n'est pas pour une œuvre bonne que nous te lapidons, mais pour un blasphème, parce que toi, qui es un homme, tu te fais Dieu. » Jésus leur répondit, « N'est-il pas écrit dans votre loi : J'ai dit : Vous êtes des dieux ? » C'était la citation de Psaume 82 :6. A ce temps, les Juifs n'utilisent pas le mot « Dieu ». Afin de dire « Dieu » ils utilisaient un signe symbolique ou appelait Dieu « Adonai », ou « El Shaddai » qui signifie « Tout-puissant ». Le mot « Dieu » était rarement employé. Mais Jésus utilisait le mot « Dieu » tellement souvent qu'ils marquaient Jésus comme un blasphémateur et ils levèrent les pierres pour le lapider. Donc Jésus cita l'Ancien Testament et expliqua que le mot « Dieu » est déjà employé dans l'Ancien Testament. Jésus dit aussi, « A celui que le Père a sanctifié et envoyé dans le monde, vous dites : Tu blasphème ! parce que j'ai dit : Je suis le Fils de Dieu » (36). Jésus les encouragea aussi, en disant, « Si je ne fais pas les œuvres de mon Père, ne me croyez pas ! Mais si je les fais, quand même vous ne me croiriez pas, croyez à ces œuvres, afin de savoir et de reconnaître que le Père est en moi, et moi dans le Père » (37-38). Les Juifs auraient dû croire en lui. Mais ils cherchèrent encore à l'arrête ; mais il s'échappa de leurs mains (39).
Jésus s'en alla de nouveau au-delà du Jourdain, à l'endroit où Jean avait d'abord baptisé. Jésus y demeura et beaucoup de gens vinrent à lui. Et ils disaient, « Jean n'a fait aucun miracle ; mais tout ce que Jean a dit de cet homme était vrai » (40-41). Et à cet endroit, beaucoup crurent en lui. La majorité des Juifs ne croyaient pas en Jésus bien qu'il leur montrât beaucoup d'évidences qu'il est le Fils de Dieu et le Sauveur. Mais Jésus était grandement réconforté par ceux qui recevaient le baptême de Jean-Baptiste. Ils reconnaissaient que Jean était un homme de puissance et d'esprit et qu'il prêchait le baptême de repentance même s'il n'avait fait aucun miracle, et que Jésus est le Fils de Dieu comme Jean l'avait présenté. Grâce soit rendue à Dieu de ce qu'il y a toujours le reste des gens. C'est la caractéristique de la religion chrétienne. De nos jours, toutes les personnes semblent être un chrétien en même temps qu'il ne semble y avoir personne qui soit un chrétien. Mais seule la minorité des gens qui croient en Jésus qui donne la vie éternelle sont les vrais chrétiens.

Aujourd'hui nous avons appris que Jésus faisaient beaucoup d'œuvres et montrait des évidences qu'il est le Fils de Dieu et le bon berger. Mais les Juifs voulaient le tuer en le lapidant. Malgré la persécution des Juifs, Jésus avait une grande compassion sur eux et leur enseignait que beaucoup d'œuvres venant de Dieu étaient les évidences qu'il est le Fils de Dieu qui fut envoyé à ce monde pour donner aux hommes la vie éternelle. Dans ce passage nous apprenons que nous ne devons pas vivre en suspens. Nous ne devons pas avoir la mentalité de la génération excitante. Nous devons nous recueillir attentivement et prier pour savoir combien il est important d'avoir la vie éternelle. Nous devons croire en Jésus de sorte que nous ayons la vie éternelle et ne périssions pas.

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