JE
LEUR DONNE LA VIE ETERNELLE
Jean 10 :22-42
Verset Clé 10 :28
« Je leur donne la vie éternelle ; elles ne périront
jamais, et personne ne les arrachera de ma main. »
Aujourd’hui, apprenons
quel est l’état d’âme des Pharisiens qui persécutent Jésus, mais de quelle
mission est doté Jésus quand il vient au monde ? Ce but de la venue est
excellemment révélé dans Marc 2. Jésus est venu pour pardonner les pécheurs. La
partie de la Bible d’aujourd’hui parle du fait que Jésus est venu pour donner
la vie éternelle. Réfléchissons sur ces mots très importants ce matin.
Premièrement, les âmes de Pharisiens dans
l’état de suspens. C’est à Jérusalem, le temps est la fête de la Dédicace. L’auteur
précise que c’est l’hiver. En Palestine, il n’y a que deux saisons : l’été
et l’hiver. Sur la côte méditerranéenne, la température modéré rend possible la
culture tels oranger, citronniers, grenadiers, et dattiers. La vallée du
Jourdain est, en été, une véritable fournaise, et la chaleur y monte parfois à
plus de 50°. La région montagneuse de la Galilée, de la Samarie et de la Judée,
à laquelle est incluse Jérusalem, jouit d’une température plus modérée, et elle
est éminemment propre à la culture de la vigne et de l’olivier ; mais ici
certaines localités connaissent, en hiver, des froids assez vifs, et
quelquefois les cimes de plus hauts monts se couvrent de neige pendant quelques
jours. En un mot, l’été est caractérisé par la sérénité continuelle de l’aire,
et l’hiver est l’époque des pluies. Celles-ci tombent d’abord vers la fin
d’octobre, puis viennent les froids ; et un temps sec. Vers le mois de
février, la pluie se précipite de nouveau, et la terre se revêt d’un tapis de
verdure que dessécheront bientôt les ardeurs du Soleil. Jésus fixe ce temps,
pour donner la parabole de bon berger.
La fête juive de la
Dédicace, appelé fête de lumière ou Hannoukka, était pour célébrer la dédicace
du temple qui a été réalisé vers l’an 165 av. Jésus par la famille patriotique
et noble de Maccabée – un peu comme Judas Benhur dans le film de Benhur – qui a
mené la révolte contre la dynastie grecque appelé Seleucide qui durait de 4e
au 1e siècle avant J-C. Or le temple a été profané par l’empereur
Antichus Epiphane et les macchabées ont réussi à vaincre l’empire grec et à
purifier le Saint Temple de YHVH. C’est dans l’hiver que cette purification a
commencé, car 25 Kislev, 9e mois du calendrier juif tombe en
Décembre. Cette oeuvre étant achevée, une lumière sacrée a été allumée.
Hanoukka tombe donc le 25 Kislev. Il était donc nommé fête de la dédicace ou
des lumières. On dit qu’à ce fête survint un miracle: l'huile suffisante pour
un seul jour a servi pendant 8 jours. Pendant les nuits de décembre, on peut
voir aux fenêtres des maisons juives des petites bougies scintillantes portées
par des chandeliers à huit branches proclamant un miracle de Rédemption
accompli par Dieu. Ces petites flammes montent en louanges à Dieu. La lumière
des bougies ne resplendit pas seulement à l'intérieur des maisons juives, mais
aussi vers le monde extérieur. Les lumières, les torches, les bougies, les
chandeliers, les bougeoirs de Hanoukka cherchent à chasser le brouillard (la
brume) et les ténèbres environnants.
A ce temps d’hiver, Jésus
se promène sous le portique de Salomon. Cette colonnade couverte qui longe vers
le sud se situe en face de l’entrée du lieu saint qui a au total 162 colonnes
de style Corinthe et dont la hauteur s’élève à 30 mètres. Là Jésus a guéri
sûrement l’aveugle de naissance. Et quelques années plus tard, c’est ici par la
main de Pierre et Jean, un boiteux mendiant sera guéri. Là Pierre prêchera la
parole pour la conversion de 5000 âmes. Puis, un peu plus tard, Actes
5 :12 dit que là, beaucoup de signes et de prodiges se faisaient au milieu
du peuple par les mains des apôtres. Ils se tenaient tous d’un commun accord au
portique de Salomon. C’est pourquoi quand les croyants disent le portique, on
se rappelle tout de suite la guérison. Mais pour le moment, Jésus se promène
sous le portique de Salomon.
« Jésus se
promène ». Cet acte de Jésus nous semble être très bizarre, or peu
adéquat. Paul Claudel, célèbre écrivain français de 19e siècle,
mystique catholique dit de l’Apocalypse, « il ne s’agit pas de comprendre
l’Apocalypse, mais de se promener dedans. » Je ne sais pas comment cet
homme de foi catholique a arrivé à cette conclusion, alors que pendant un mois
d’étude de l’Apocalypse tous les matins, je me suis amené à avoir un constant sentiment
d’éveil spirituel devant un redoutable jugement de Dieu. C’est beau de parler
de la Bible en littérature, mais comme son expérience de conversion nous parle
quand il a été touché par une cérémonie de Noël au milieu du chœur de la
cathédrale de Notre-Dame, et confesse que sa foi devint inébranlable à ce
moment, il n’y a rien de parole de Dieu, ni le péché, sauf un regret du passé. Il
restera un homme mystique, pas très différent de ces gens religieux en suspens.
Beaucoup de gens croient et pensent croire en Dieu. Mais en réalité, ils ne
croient rien. Jésus se promène au milieu des dévots haïsseurs. De vrai, ce n’est
pas le moment où Jésus se promène. S’il veut se promener, il faut aller dans le
jardin des plantes. C’est trop dangereux de se montrer en public, surtout dans
situation où les Pharisiens ont excommunié l’aveugle de naissance guéri par sa
main. Mais au milieu de ces loups qui en tout azimut veulent prendre et
déchirer leurs proies, Jésus est absolument calme. D’où vient ce calme ?
N’est-ce pas la vie éternelle dans le royaume de Dieu ? Tout en sachant
que ses mots porteraient atteinte à leur fierté, il a osé de donner la parabole
de bon berger. Jésus n’a pas mâché les mots. Il n’est pas comme ces multiples
loups modernes aux dents émoussés qui n’affirment plus rien de tranché, les
loups à la morsure molle de la tolérance bon teint…. Son intérêt est de sauver
les âmes opprimés en même temps de pousser les orgueilleux à se repentir et
être sauvés. Il s’enhardit jusqu’à laisser sa vie si cet objectif se réalise. Or,
ce don de vie pour lequel il disait, « je la donne moi-même » c’est-à-dire
tout volontairement, le fait goûter sans cesse de la vie éternelle dans son
âme. Voilà pourquoi il a pu se promener à ce temps difficile.
Or, le moment de calme
de Jésus ne peut durer si longtemps. Tout de suite les ennemis l’entourent et
l’accusent. Les Juifs le questionnent, « Jusque quand tiendras-tu notre
âme en suspens ? Si toi, tu es le Christ, dis-le nous ouvertement. »
D’abord, leur jugement est faux, car Jésus ne parle jamais discrètement ni
subrepticement. Avant de le crucifier, le souverain sacrificateur interrogera
Jésus sur son enseignement, mais Jésus répond, « J’ai parlé ouvertement au
monde ; j’ai toujours enseigné dans la synagogue et dans le temple, où
tous les Juifs s’assemblent, et je n’ai parlé de rien en secret ? »
Parfois, Jésus empêche les guéris de colporter la nouvelle. Mais c’est afin que
son œuvre de l’Evangile ne soit pas gênée. Un jour, Jésus dit aux disciples de
se garder du levain des Pharisiens, qui est l’hypocrisie, et dit, « il n’y
a rien de caché qui ne doive pas être révélé, ni de secret qui ne doive être
connu. C’est pourquoi tout ce que vous aurez dit dans les ténèbres sera entendu
en plein jour et ce que vous aurez dit à l’oreille dans les chambres sera
prêché sur les toits. » Le mode de vie des leaders est tellement
dissimulateur et double. Ils sont tellement imbibés de leur mode de vie
hypocrite et voient les autres comme eux. Mais Jésus est différent. Il est le
Fils de Dieu, souverain de vérité.
Le
sens du mot « suspens » ou plutôt l’expression « en
suspens » est qu’on est dans l’état de l’indécision, l’attente, dans
l’incertitude. Relatif à quelque chose ou un événement dont la sortie, la fin
n’est pas encore connue. C’est donc un état d’incertitude et d’appréhension
constant. Il est un peu le même sens que suspense dont le sens est passage de
romain ou d’un film qui tient en haleine. Il y avait un film célèbre assez vieux
mais j’ai entendu qu’il a fait remake récemment, nommé « Le Prince
étudiant ». Le prince de Prusse était trop royal et formel pour se marier
avec la princesse d’un autre pays. Donc son grand-père l’envoya à l’université
de Heidelberg pour apprendre quelque histoire romantique. Durant sa vie
d’étudiant, il aimait vraiment les étudiants ordinaires de l’université de
Heidelberg. Mais les étudiants sortis des familles aristocrates en vinrent à
connaître qu’il était le prince de la couronne. Donc, quelques leaders du groupe
d’étudiant aristocrates l’invitèrent à rejoindre leur groupe, ce qui est refusé
par le prince. Alors, un des étudiants des familles aristocrates le défia à un
duel d’escrime. Il y avait un grand suspense dont le moment est tout à fait en
suspens.
Nous
nous souvenons de quelques scènes de duel dans le cinéma soit dans le monte
Christo, soit 3 mousquetaires, ou même dans Romeo et Juliette. Si on voit
l’histoire de duels, quand l’honneur est bafoué, il y a entre les hommes, mais
parfois entre les femmes il y eut les duels. Il en est le cas de ce duel
célèbre en 1547 de Jarnac à la Châtaigneraie. Il opposait donc le baron de
Jarnac au Seigneur de la Châtaigneraie et se déroulait sous le règne d’Henri
II. La cérémonie dura près de dix heures, en présence du roi et de tout sa
cour, et – contre toute attente – la Châtaigneraie, une des meilleures lames de
son temps et favori du roi, succomba par ce qui allait devenir le
« fameux » coup de Jarnac. Ce coup n’avait rien de si fameux, ni de
déloyal. Il était seulement judicieux et rusé, car il transformait la petitesse
de Jarnac en atout. En blessant son adversaire au jarret, il le mit hors combat
et celui-ci, vexé dans son honneur, enleva ses bandages et se laissa mourir.
L’adversaire se meurt donc par son sentiment d’honneur. Henri II fut peiné
d’avoir ainsi vu mourir son favori, et s’en sentant responsable, décida de ne
pas accorder de gage de bataille, ou autrement dit de duel public, depuis.
Le
meilleur exemple du suspense dans la Bible est le duel entre le garçon David et
le champion Philistin Goliath (1S 17). Goliath Philistin défia l’armée d’Israël
à un duel. Sa taille était 3, 25 m et le bois de sa lance n’était pour lui qu’un
ensouple des tisserands (1S 17 :4-7). Sa voix était comme le rugissement
d’un lion. Sa voix retentissait de l’autre côté de la montagne et dans les
cœurs de l’armée d’Israël entière. D’autre part, le garçon David vint faire la
commission de son père, c’est-à-dire pour voir si allaient bien ses frères qui
étaient mobilisés à ce moment dans l’armée. Poussé par la colère divine, David,
répondit au défi de cet incirconcis champion Philistin Goliath. Le champion se
moqua de lui parce qu’il n’avait pas d’arme dans ses mains, ni armure sur son
corps. Qui allait gagner le duel ? C’est le suspense. La situation en
suspens. Le garçon David s’approcha de Goliath avec sa fronde et quelques
pierres polis dans sa besace. Ils étaient dans la position de combat. Les deux
armées prévoyaient la mort misérable de David. Mais le garçon David devint
vainqueur, en faisant tomber le champion. Qu’arriva-t-il à la fin de ce
suspens ? Une pierre lancée par la fronde de David pénétra le front du
champion. Il est KO, et meurt.
Nous
vivons dans une époque de suspens. Il y a beaucoup de sorte de sports et de jeux.
Spécialement c’est une sorte de suspense de voir la tour de France pour savoir
qui va traverser la ligne d’arrivée le premier. Il en est de même de voir la
course de formule 1. Peut-être que c’est nommé comme ça parce qu’il est le
numéro 1 de suspense. Il semble que cette génération a trois choses
particulièrement excitantes. C’est le sport, le sexe et la vitesse, et de nous
jours est ajouté les jeux. J’ai vu dans le reportage, la foule s’extasier
devant un grand écran de jeu dans un grand auditorium. Beaucoup s’amusent de la
vitesse. Quelques milliers de personnes se donnent la mort par l’accident de
voiture pendant les vacances. Le suspense comprend donc cette sensation
d’excitation, résultat incertain, danger et cruauté. Jean exprime ce sentiment
par excellence. Les Juifs disaient que Jésus était un démonique et fou, puis un
instant après, il se dit qu’on sait pas, qui est ce mystérieux. Ils se sentent
en suspense, car surtout leur popularité, leur pouvoir politique et autorité
sont fortement menacée par la venue de cet inconnu Jésus. Or, non seulement les
Juifs, mais tous ceux qui ne croient pas en Dieu vivent en suspens. Ils ont le
sentiment de danger incertain permanent devant eux. Beaucoup d’étudiants
s’inquiètent de s’ils réussiraient leur année ou pas ? Les gens
s’inquiètent non seulement s’ils auront les époux ou pas ? mais aussi
s’ils sont mariés, ils réussiraient leur mariage, ou pas ? etc. La vie est
une série incessante des suspenses qui sont peu agréables, et avec laquelle les
gens se résignent à vivre.
Alors
quel et le problème ? C’est que la vérité n’est pas en eux. Leur
ritualisme ne peut le sauver, car ils sont inquiets et troubles et psychopathes
au fond. Jésus dit plusieurs fois, que dès qu’ils acceptent la parole de Dieu,
ils ne viennent plus au jugement, mais ont le salut. Mais pour eux, c’est trop
facile. Donc, ils ne croient pas. Donc, leur problème fondamental chez les
leaders est l’incrédulité. Ils pensent qu’ils doivent apporter quelques choses
plus consistantes à Dieu pour être sauvés. Il faut au moins une preuve de dîme,
de jeûne, d’aumône et de pèlerinage, etc., quelque chose de plus formel, pour
agréer Dieu saint sur le trône. Jésus sait tout d’eux. Ils disent « si tu
es le Christ, dit le nous ouvertement. » Mais c’est un prétexte. Ils ont
résolument décidé de faire les oreilles sourdes et rejeter la personne de
Christ que Jésus prétend être. Mais cette parole a une connotation
sous-jacente : ils ont besoin du Christ, d’une manière ou d’une autre. Le
seul moyen de fuir cet état de crise en suspens, c’est d’avoir le Christ. Mais
eux ne possèdent pas le Christ, malgré l’apparente croyance en Dieu.
Jésus est très
soucieux du salut des âmes. Quoi que les leaders religieux soient insolents et
têtus, Jésus veut qu’ils se repentent de leur péché et leur entêtement et
viennent vers lui et être sauvés. Ainsi, en se lamentant de ce qu’ils ne
croient pas, il veut d’une manière ou d’une autre introduire lui-même comme
Christ. Il veut qu’ils regardent les œuvres de Dieu et soient amenés à croire
en Christ. L’œuvre de Christ est évidente jusqu’à maintenant. Il a changé de
l’eau en vin, il a guérit le malade de 38 ans de la piscine de Bethesda, et il
a guérit récemment l’aveugle de naissance. En plus, la nouvelle de la
multiplication des 5 pains et 2 poissons se répandait rapidement dans la
région. La raison pour laquelle Jésus parle des œuvres, c’est parce qu’il prend
pitié de la faiblesse des hommes. Les hommes sont souvent enclins de ne pas
croire avant qu’ils voient quelque chose. Les frères de David mentionnés plus
haut étaient des gars vraiment robustes et bien carrés. Quand Samuel est venu
oindre le futur roi, le père de la famille de David a fait une cérémonie de
défilé un peu comme fashion week de Paris, en sorte qu’à chaque mannequin, à
cause de la carrure de chacun, Samuel ne sait pas fermer sa bouche. Mais Dieu
dit, « désolé, c’est pas eux » chaque fois. Le père de David fait
passer tous les six aînés, mais Dieu dit, « non, ils ne le sont
pas. » Le prophète Samuel dit, « n’y a-t-il pas un
autre ? » Isaï, c’est ainsi s’appelait son père, dit, en grattant sa
tête, « oui, il y en a, mais il est un berger des brebis. » Quand le
père le fait venir, Samuel oint l’huile sur sa tête, la tête de ce garçon. Alors
les yeux de l’homme se laissent frapper pars ce qui est visible. Mais Dieu
regarde le centre de cœur. Mais Dieu comprend cette faiblesse et opère les
œuvres afin que les gens les regardent et croient. Jésus dit plus tard, dans le
verset 38, « Mais si je les fis, quand même vous ne me croiriez pas,
croyez à ces œuvres, afin de savoir et de reconnaître que le Père est en moi,
et moi dans le Père. » Ainsi, les œuvres sont le tremplin pour l’homme de
croire en Dieu. Si les hommes refusent de croire malgré les œuvres, ce ne
serait que son arrogance qui y joue, car c’est le dernier recours que Jésus
nous a permis. Sans aucunement envie de me vanter, j’aimerai vous dire que
quand j’ai dit par erreur, Seigneur libère 3 au lieu de 4 place, Dieu a mis un
de nos frères, dans la première place de liste d’attente, et quand j’ai mis son
histoire de machin école d’X, en disant que la tortue devance la lièvre, Dieu a
encore libéré une place. C’est un de nos petites œuvres de Dieu. Donc, nous
n’avons pas besoin de rester en suspens, mais croire, car Dieu nous fera plus
que vainqueur dans tous les domaines, si nous croyons en lui. Amen.
Mais les Juifs
refusent de croire en Jésus malgré la multiplicité des œuvres de Jésus. Jésus
prend conscience de la raison fondamentale de leur refus de croire. Il dit,
« Mais vous ne croyez pas, parce que vous n’êtes pas de mes brebis. »
Ici, nous constatons une sorte de résignation de Jésus. Jésus n’est point
fataliste. Mais Jésus se doit se résigner en face de la non acceptation des
Juifs à son égard. Bien sûr que Dieu veut sauver tout le monde. Mais Dieu ne
peut rien faire si l’homme choisit de ne pas croire. Beaucoup de gens réfutent
le dogme de la prédestination, car pour quiconque, être déterminé dès le début
même avant sa naissance, au jugement éternel, est trop cruel, mais Dieu est à
la fois omnipuissant et omniscient. Dieu sait comment chaque homme agirait en
face d’une révélation divine. Dieu a fait inclure ce fait de l’emploi du libre
arbitre de chaque homme pour le mauvais choix postnatal, pour décider sa finale
destination dans la phase pré-natale. Cela appartient au domaine de Dieu, et
donc cela est très mystérieux. Mais nous pouvons conjecturer que la décision
humaine est déterminant et pendant qu’elle s’exerce, Dieu met en sourdine son
exercice du jugement, mais le souverain Dieu a fait venir son jugement selon
l’acte de chacun, soit en bien soit en mal dans son corps au moment venu.
Donc, Jésus voit que
telle ou telle personne n’accepte pas sa seigneurie jusqu’à la fin de sa vie.
Puis, il se résigne devant Dieu. Selon notre ambition, que serait-ce bien si
tous les hommes de toutes les races et de tous les peuples et tous nos
connaissances et tous nos amis et étudiants que nous rencontrons acceptent
Jésus comme leur Sauveur. Mais il y un grand décalage entre cet idéalisme et la
réalité. Mais l’homme doit avoir sagesse d’accepter cet écart. Beaucoup de gens
viennent puis après ils partent de l’Eglise. Mais le problème le profond, c’est
d’écouter la parole de Jésus, le bon berger. Les gens quittant l’église peuvent
aller dans d’autres églises, et gardent la contacte avec Dieu. Parfois dans le
passé, selon mon expérience en tant que pasteur, à cause de mes erreurs humaine
– cela arrive, car je ne suis pas parfait et je ne suis qu’un humain –, les
gens sont amenés à quitter l’église. Mais fondamentalement, le fait est le
fait. C’est que selon la volonté de Dieu, Dieu ne veut pas qu’il soit mes
brebis. Si Jésus a constaté ce fait, à plus forte raison pour moi. Nous devons
avoir assez d’humilité pour comprendre ce fait et l’accepter. Sinon nous seront
avérés trop ambitieux. Jésus voit que l’ancien aveugle guéri est sa brebis.
Jésus voit que les Pharisiens si têtus ne sont pas ses brebis. Jésus voit que
l’infirme de Bethesda n’est pas sa brebis, sinon il aurait resté, mais il
trahit et pars. Entretemps, néanmoins, Jésus exprime sa conviction à ce sujet
et dit, « Mon Père, qui me les a données, est plus grand que tous ;
et personne ne peut les arrachera de la main du Père. » Voici, par rapport
à la parole précédente apparemment fataliste, il y a une positivité immanente
en Jésus. Jésus ne doute pas que Dieu sauvera toutes les personnes sur qui il a
mis sa volonté de salut.
Deuxièmement, Jésus donateur de la vie
éternelle. Jésus dit à quiconque vient vers lui et l’écoute, qu’il sera sauvé
par Dieu. Et il dit qu’il lui donne la vie éternelle. Jésus est le donateur de
la vie éternelle. Pourquoi ? Parce que Jésus a donné sa vie pour ses
brebis. Donc, la vie coule de lui. Jean a dit au début, « en elle était la
vie et la vie était la lumière des hommes. » Cette vie est différente de
celle que nous vivons sur la terre. Jésus donne la vie éternelle dans le
royaume de Dieu. Il est un très important point pour l’homme de reconnaître que
Jésus est la source de la vie éternelle. Il donne son salut à qui il veut.
Beaucoup de gens pensent qu’ils obtiennent la vie par d’autres sources de vie.
Les gens cherchent le confort matériel comme s’il leur donne la vie éternelle.
Les gens cherchent la gloire ou la position ou même les hommes pour en creuser
la source de vie. Dans le mammonisme, et le matérialisme, les gens
s’illusionnent comme si l’argent soit leur Messie. Beaucoup de fois, Israël
s’adonnait aux pays puissants de leur alentour ou aux idoles de fertilité de
Canaan, comme s’il pouvaient les sauver de leur angoisse, mais finalement, ils
étaient emportés par la captivité en Babylone, car Dieu voulait qu’il
reconnaisse que Dieu est leur source de vie. Certains gens pensent qu’il n’y a
pas de telle chose comme vie éternelle et s’adonnent au plaisir de la chair.
Ainsi leur mode est « mangeons, buvons, car demain nous mourrons. »
Mais ils se trompent grandement, car aucun de ces choses ne peut les sauver de
leur vie maudite. Seul Jésus peut le faire, car tout simplement, il a donné sa
vie pour ses brebis. Là où il n’y a pas de bon berger, il n’y a pas de vie
éternelle. Le Christ est réclamé à tout à l’heure par les Juifs, qui disait
« dis-nous, » mais le Christ est là leur pouvant donner la vie
éternelle. Jusqu’à maintenant, dans l’histoire personne n’était comme lui, car
il a donné sa vie entière sans n’aucunement épargner sa vie. Donc, Jésus a reçu
ce pouvoir d’attribuer la vie éternelle à quiconque vient à lui. Dès le moment
où nous acceptons ainsi Jésus comme notre Christ, notre vie change à 180°.
Notre vie qui était si morne et triste, fataliste se change en une vie pleine
de joie et de bonheur.
Or, précédemment Jésus
a dit – c’est la semaine dernière –, « J’ai le pouvoir de la donner et
j’ai le pouvoir de la reprendre. » A mon avis, à mesure que nous étudions
l’évangile selon Jean, nous cherchons la vérité comme le thème principal. Puis
nous en trouvons plusieurs. Mais j’apprends que parmi ces vérités, il y en a
qui appartient purement et simplement à Dieu, mais il y en a aussi qui peut
être appliqué aux hommes. Entre autres, par exemple, comme nous avons appris la
semaine dernière, il y a au total douze expressions johannique « en
vérité, en vérité » de Jésus jusqu’au chapitre 10. Mais dans le chapitre
10, le verset 7, « en vérité, en vérité, je vous le dis, moi je suis la
porte des brebis » ne s’applique qu’à Jésus. Mais le verset 1, « En
vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui n’entre point par la porte dans la
bergerie, mais qui y montre par un autre côté, celui-là est un voleur et un
brigand » s’applique aux hommes.
Bien sûr que Jésus
seul peut donner la vie éternelle, car il est le Messie du monde, et il a
sacrifié sa vie pour les hommes. Mais j’observe que Jésus peut le dire, en
raison du fait qu’il est bon berger qui donne sa vie pour les brebis, mais nous
nous pouvons nous empêcher de dire que cette vérité peut s’appliquer aux hommes
aussi. Si un homme est prêt à abandonner sa vie pour un de ses pareils, il est
capable aussi de donner la vie éternelle, ou plus exactement, il peut devenir
l’intermédiaire pour que l’autrui puisse avoir la vie éternelle.
Alors qu’est-ce qui
est le plus important pour l’homme ? Est-ce que vraiment pour l’homme la
vie éternelle est quelque chose d’absolument nécessaire ? La première
question : Bien entendu que c’est sa précieuse vie qui est le plus
importante. Mais comment traiter cette vie précieuse est sine quo non de la
condition de la vie future. Jésus dit aux disciples dans Marc 8 :35-38
disent, « Quiconque en effet voudra sauver sa vie la perdre, mais
quiconque perdra sa vie à cause de moi et de l’Evangile la sauvera. Et que
sert-il à un homme de gagner le monde entier, s’il perd son âme ? Que
donnerait un homme en échange de son âme ? En effet, quiconque aura honte
de moi et de mes paroles au milieu de cette génération adultère et pécheresse,
le Fils de l’homme aussi aura honte de lui, quand il viendra dans la gloire de
son Père avec les saints anges. » Pour un homme, la vie éternelle est la
réalité flagrante et c’est la vie perpétuelle. Il faut qu’il la cherche. Pour
un homme, la vie physique est un contenant ou un sac de boue qui réclame trois
repas et sept heures de sommeil par jour incessamment. Pour ceux qui n’ont pas
la vie éternelle, le meilleur mode de vie est de manger beaucoup et boire
beaucoup et s’affoler pour jouir de plaisirs éphémères du péché afin d’oublier
leur destin futur. Ces sortes de gens deviennent tous pervers et immoraux.
Finalement ils ne deviennent que chair comme contemporains de Noé. Ceux qui
n’ont pas la vie éternelle ruine leur famille, leur nation et le monde à
travers leur perversion et immoralité. Du point de vue de l’histoire, tous les
grands empires tels la Mésopotamie, Babylone, la Grèce, Rome étaient ruinés par
les festivités, la perversion et l’immoralité. L’immoralité semble être
plaisante. Mais c’est le poison pour la vie d’une personne.
La vie éternelle donne
aux hommes un espoir vivifiant dans le royaume de Dieu. Ceux qui ont la vie
éternelle vivent dans le monde comme les saints pèlerins. Ils ne travaillent
pas pour le gain égoïste ; Les gens prétendent philanthropiques, mais au
fond égoïste. Un homme d’affaire et mécène français qui vient de décédé avec
beaucoup de polémique pendant ses années de 82 ans, a dit quelle différence de
louer vos bras pour l’usine, et votre ventre pour une famille. Quelle parole
égoïste. Il s’agit de PMA pour les homosexuels. Dans l’interview, il dit,
« Ah, la mort, je m’en moque, j’attend rien de là-haut. » Ce pauvre
homme appelé justement Bergé n’est qu’un représentant des gens qui n’ont pas de
vie éternelle. La mort n’est qu’un retour à néant. Mais à vrai dire, leur sort
est en suspens, car ils ne sont pas aussi sûrs qu’ils le disent et l’avenir de
l’homme n’est pas aussi sûr qu’ils le pensent. En tout cas, le peuple du Christ
travaille pour la gloire de Dieu, sacrifiant beaucoup de choses, car leur
avenir est aussi certain que le cristal. Ils croient que quand ils se
sacrifient, Dieu les bénirait eux et leurs enfants abondamment. Ceux qui ont la
vie éternelle réalisent l’amour de Dieu et aiment leurs femmes et les autres,
non parce qu’ils sont généreux, mais parce qu’ils ont la vie éternelle, qui est
la fontaine de joie, vie, paix, espoir et éternité.
Ce n’est pas notre
ministère, mais dans une autre église évangélique, il y avait une femme très
fidèle. Elle était au début très fataliste parce qu’elle était la cadette dans
sa famille et sa grande sœur était toujours plus forte, alors qu’elle était
plutôt douce. Mais en croyant en Jésus, elle a reçu la vie éternelle.
Depuis lors, elle est devenue une femme de beaucoup de sourires. Autrefois elle
n'en avait qu'une, mais après conversion, elle a environs sept sortes de styles
souriants. Elle surmonta sa mentalité fataliste cadette et elle réalisa l'amour
de Dieu dans son cœur. Elle traita son mari comme un prince de la couronne.
Elle était la plus heureuse toutes les fois qu'elle voyait son mari. En plus,
elle prenait soin des brebis du troupeau de Dieu, sacrifiant tant de choses.
C'était vraiment incroyable qu'une telle fille à esprit cadet eut changé si
différemment. Mais c’est la vie éternelle que Jésus donne qui la rendait si
gracieuse et si humble et si fructueuse.
Comment
Jésus donne-t-il la vie éternelle aux hommes ? D'abord, Jésus nous donne sa vie
par son soin sacrificiel pour ses brebis. Quand nous étudions la vie de Jésus,
nous voyons qu'il n'avait pas de maison pour y vivre (Lc 9 :58). Il n'avait
aucune source financière pour supporter ses disciples. Selon Luc 8 :2, les
ressources financières de la compagnie de Jésus étaient quelques femmes
sacrificielles changées qui priaient pieusement. En réalité, Jésus n'avait
aucun argent ni d'autres choses matérielles pour prendre soin des brebis de
Dieu. Mais il prenait soin du troupeau de Dieu personnellement et
collectivement. Finalement, il les servait avec sa vie. Quand nous lisons sur la
semaine de passion de Jésus, nous ne pouvons nous empêcher de pleurer. Jésus
eut le dernier repas dans lequel il partagea son corps et son sang avec ses
disciples (Lc 22 :7-23). Jésus souffrait beaucoup à travers le jugement devant
les Juifs et devant le gouverneur romain (Lc 22 :47-23 :25). Finalement il fut
crucifié sur la croix et il répandit son sang pour laver nos transgressions (Jn
19 :34). « Le bon berger donne sa vie pour ses brebis » semble facile, mais
cela résume d'une manière concise toute la vie de Jésus. Pour qu'on puisse
comprendre Jésus le bon berger qui donna sa vie pour ses brebis, nous devons
étudier Esaïe 53. Esaïe 53 :3-6 dit, « Méprisé et abandonné des hommes, homme
de douleur, et habitué à la souffrance, semblable à celui devant qui l'on se
voile la face, il était méprisé, nous ne l'avons pas considéré. Certes, ce sont
nos souffrances qu'il a portées, c'est de nos douleurs qu'il s'est chargé ; Et
nous, nous l'avons considéré comme atteint d'une plaie ; Comme frappé par Dieu
et humilié. Mais il était transpercé à cause de nos crimes, Ecrasé à cause de
nos fautes ; Le châtiment qui nous donne la paix est tombé sur lui, et c'est
par ses meurtrissures que nous sommes guéris. Nous étions tous errants comme
des brebis, chacun suivait sa propre voie ; Et l'Eternel a fait retomber sur
lui la faute de nous tous. »
Troisièmement, les évidences factuelles
(31-42). Après avoir entendu que Jésus leur donne la vie éternelle, les Juifs
prirent les pierres pour le lapider. Mais Jésus reprit et leur dit, « Je vous
ai fait voir beaucoup d'œuvres bonnes venant du Père. Pour laquelle de ces
œuvres me lapidez-vous ? » (31-32) Jésus ne dit pas cela par son antagonisme.
Jésus dit cela par son grand cœur de berger et sa compassion pour les Juifs.
Puis ils lui dirent, « Ce n'est pas pour une œuvre bonne que nous te lapidons,
mais pour un blasphème, parce que toi, qui es un homme, tu te fais Dieu. »
Jésus leur répondit, « N'est-il pas écrit dans votre loi : J'ai dit : Vous êtes
des dieux ? » C'était la citation de Psaume 82 :6. A ce temps, les Juifs
n'utilisent pas le mot « Dieu ». Afin de dire « Dieu » ils utilisaient un signe
symbolique ou appelait Dieu « Adonai », ou « El Shaddai » qui signifie «
Tout-puissant ». Le mot « Dieu » était rarement employé. Mais Jésus utilisait
le mot « Dieu » tellement souvent qu'ils marquaient Jésus comme un
blasphémateur et ils levèrent les pierres pour le lapider. Donc Jésus cita
l'Ancien Testament et expliqua que le mot « Dieu » est déjà employé dans
l'Ancien Testament. Jésus dit aussi, « A celui que le Père a sanctifié et
envoyé dans le monde, vous dites : Tu blasphème ! parce que j'ai dit : Je suis
le Fils de Dieu » (36). Jésus les encouragea aussi, en disant, « Si je ne fais
pas les œuvres de mon Père, ne me croyez pas ! Mais si je les fais, quand même
vous ne me croiriez pas, croyez à ces œuvres, afin de savoir et de reconnaître
que le Père est en moi, et moi dans le Père » (37-38). Les Juifs auraient dû
croire en lui. Mais ils cherchèrent encore à l'arrête ; mais il s'échappa de
leurs mains (39).
Jésus s'en alla de
nouveau au-delà du Jourdain, à l'endroit où Jean avait d'abord baptisé. Jésus y
demeura et beaucoup de gens vinrent à lui. Et ils disaient, « Jean n'a fait
aucun miracle ; mais tout ce que Jean a dit de cet homme était vrai » (40-41).
Et à cet endroit, beaucoup crurent en lui. La majorité des Juifs ne croyaient
pas en Jésus bien qu'il leur montrât beaucoup d'évidences qu'il est le Fils de
Dieu et le Sauveur. Mais Jésus était grandement réconforté par ceux qui recevaient
le baptême de Jean-Baptiste. Ils reconnaissaient que Jean était un homme de
puissance et d'esprit et qu'il prêchait le baptême de repentance même s'il
n'avait fait aucun miracle, et que Jésus est le Fils de Dieu comme Jean l'avait
présenté. Grâce soit rendue à Dieu de ce qu'il y a toujours le reste des gens.
C'est la caractéristique de la religion chrétienne. De nos jours, toutes les
personnes semblent être un chrétien en même temps qu'il ne semble y avoir
personne qui soit un chrétien. Mais seule la minorité des gens qui croient en
Jésus qui donne la vie éternelle sont les vrais chrétiens.
Aujourd'hui nous avons
appris que Jésus faisaient beaucoup d'œuvres et montrait des évidences qu'il
est le Fils de Dieu et le bon berger. Mais les Juifs voulaient le tuer en le
lapidant. Malgré la persécution des Juifs, Jésus avait une grande compassion
sur eux et leur enseignait que beaucoup d'œuvres venant de Dieu étaient les
évidences qu'il est le Fils de Dieu qui fut envoyé à ce monde pour donner aux
hommes la vie éternelle. Dans ce passage nous apprenons que nous ne devons pas
vivre en suspens. Nous ne devons pas avoir la mentalité de la génération
excitante. Nous devons nous recueillir attentivement et prier pour savoir
combien il est important d'avoir la vie éternelle. Nous devons croire en Jésus
de sorte que nous ayons la vie éternelle et ne périssions pas.
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