Osée 1 : 1-9 (PQ de 4/9/2017)

OSEE PREND UNE PROSTITUEE

Verset Clé 1 :2

L’époque est celle du roi Jéroboam 2 où le pays est plein de richesse et de prospérité. Cependant le pays dans l’opulence, se met à se corrompre en se ralliant avec les idoles. Leur religiosité est assez exemplaire, car ils offrent le sacrifice, mais leur intérieur est corrompu. Alors, dans cette situation, comment Dieu agit-il ?

1. Va, prends une prostituée (1-3)

Dieu ordonne à Osée d’aller et prendre une femme prostituée. Sûrement, Osée n’a pas voulu la prendre pour femme. Mais Osée obéit au commandement et s’en va pour la prendre pour femme. Dieu dit à Osée la raison : le pays se vautre dans la débauche. Il adopte l’idolâtrie malgré leur apparence croyante. Dieu ne punit pas le pays tout de suite, mais envoie le message pour avertir le pays, avec l’espoir de le voir retourner. En sachant cette volonté, Osée renonce à son propre désir pour le mariage chaste, et s’en va prendre Gomer pour femme.

2. Trois enfants nommés selon Dieu (4-9)

Le premier enfant est nommé Jizréel. Ce lieu est historique, car là le méchant roi Achab qui a tué Naboth innocent a été vengé par Jéhu. Ce roi a été appelé comme instrument par Dieu, mais il n’a pas été complètement obéissant. Il a tué le dernier roi de la dynastie Omri (auquel appartenait Achab) à cet endroit. Mais il n’a pas obéi à la direction de purifier le pays, en n’éliminant pas l’adoration de Baal. Donc, Dieu nomme l’enfant par le nom de ce lieu, pour avertir que la dynastie de Jéhu à voire Israël seront vengés s’ils ne changent pas leur comportement. 2^e enfant qui est fille est nommé Lo-Rouhama. Cela veut dire que sa compassion ne sera pas toujours. Notre Dieu est plein d’amour et il est patient. Mais le moment vient où sa patience s’épuise. Son pardon n’est pas indéfini. Dieu sauve Juda par contre. Fausse est la confiance sur les armes, Dieu est seul digne de notre confiance (7). Le 3^e nom, Lo-Ammi signifie : vous ne serez plus mon peuple.  Quelle tragédie d’être écartée de Dieu et ne plus pouvoir porter le nom de Dieu. Dieu dit à Moïse : je m’appelle « Je suis », mais maintenant, Dieu dit : je m’appelle « je ne suis rien. » Dieu est totalement indifférent du sort d’Israël, et on les livre à eux-mêmes, sans aucune faveur ou salut palpable accordé.