PUISQU’IL LUI MANQUE LA CONNAISSANCE
Verset Clé 4 :6
Dieu se fait un procès avec son peuple. Les mots :
ignorance, dépérissement, ignominie, prostitution, se répètent beaucoup dans ce
texte, en révélant la situation actuelle du peuple. Le monde tourne 100 fois
plus vite qu’il y a un siècle. Pourtant, le peuple n’est pas si sage que les
habitants de l’époque. Où va notre monde ?
1. Il périt, faute de la connaissance (1-10)
Israël se vautre dans la prostitution, en se ralliant avec les
idoles qui ne valent rien devant Dieu, le peuple sacrifie beaucoup de sacrifice
en établissant les sacrificateurs de nom, mais en réalité dans leur intérieur
ou dans leur vie réelle, ils vont aux montagnes et collines pour sacrifier des
offrandes aux idoles. Ainsi dans la compromission, Bethel (Maison de Dieu) est
devenu Beth-Aven (Maison de rien) (15). Le pays est rempli de violence et de
méchanceté. La moralité est tellement dégradée qu’on ne peut trouver nulle part
ce qui est fidèle et loyal. Tous se trahissent et parjurent les uns aux autres.
Dieu donne la sentence que le peuple périra. Le peuple oublie la loi de Dieu.
Aussi devient-il totalement ignorant. En prétendant sage, ils sont devenus
fous. Ils ont remplacé la gloire du Dieu incorruptible par les images des
hommes et des bêtes corruptibles (Rm 1 :23). Pourtant, ils ne sont pas
satisfaits. Le jugement tombe en pêle-mêle (5,9).
2. Leur double vie éhontée (11-19)
Leur mode de vie est luxurieux et adultère et complaisant. Les
fils et les filles sont corrompus sous l’influence de leur mère. De génération
en génération, ils sont corrompus. Ils consultent les bois, parlent avec les
bâtons. Puis aux fêtes, ils vont aux sanctuaires pour offrir à Dieu des
sacrifices, et cela avec des courtisanes (14). C’est pour assouvir leur
conscience. Mais Dieu dit qu’il n’interviendra pas pour eux et leurs filles et
belles-filles vont périr. Ils auront plutôt honte de leurs sacrifices, car quoi
qu’abondants, ils ne valent rien à cause de leur double vie. Leur confession,
« Dieu est vivant » (15) n’est qu’une formule, un peu comme « bon
Dieu aime » dans la bouche de nos contemporains. L’important devant Dieu
est la vie conforme à la parole de Dieu (Rm 12 :2). Le prophète veut qu’en
sachant le dégât du péché, au moins le pays voisin de Juda soit épargné (15).
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