LE CŒUR BRULE
MALGRE LA TRAHISON
Verset Clé 11 : 8
Dieu a beau traiter Israël avec
douceur extrême, car la seconde captivité l’attend, plus dure que celle
d’Egypte (1-7). Mais à cette dernière menace succède la promesse du relèvement.
L’amour de Dieu surabondera sur l’infidélité de son peuple, car ses dons sont
irrévocables ; l’exil est imminent, il est vrai, mais Israël en reviendra
(8-11).
1. Il n’a pas reconnu (1-7)
Dieu aimait Israël. Il le considérait
comme son fils premier-né. Dès sa jeunesse, il l’aimait et prenait soin de lui.
Dès son jeune âge, Dieu prenait soin de lui. L’affection de Dieu envers Israël
était inimaginable. Il était comme un père qui porte son petit enfant, se frottant
la joue. Puis, il le nourrissait comme un père. Puis il le soignait comme
médecin, car le peuple était malade infecté de l’idolâtrie égyptienne. Mais
Israël ne reconnaissait pas cet amour, et il tourne son dos pour aller aux
idoles pour les adorer. Il a eu une politique de ralliement avec les puissants,
mais ils abusaient de lui, envahissait son territoire. La guerre se poursuivait
et engloutissait tout (6).
2. Le cœur véritable de Dieu (8-11)
La conséquence de ses péchés est
invasion et ravage du pays par l’ennemi. C’était une punition digne à cause de
sa trahison. Mais ce n’était pas ce que Dieu voulait. Ce que Dieu voulait est
que Dieu bénisse le peuple. Jamais il avait la moindre idée de le détruire.
Seulement la responsabilité revient au peuple, non à Dieu. Dieu est toujours
aimant, non punitif. Dieu d’Israël est le Dieu saint. Il est plein de
miséricorde envers le peuple, quoi qu’il soit terriblement pécheur. Si Dieu
veut juger, personne ne peut subsister sur la terre. Mais Dieu juge et punit
non comme les hommes sans pitié, mais avec amour. Israël est indestructible,
car il y a un « saint ». Cela s’applique à l’Eglise qui ne saurait
périr. Merci Seigneur, malgré nos péchés impardonnables, Dieu ne nous a pas
détruits, mais nous a gardé à cause de sa grande miséricorde. Le Seigneur rugit
comme le lion, qui ramasse ses petits. A l’écoute de sa voix, les petits
accourent vers lui comme les colombes qui fendent les airs pour revenir à leur
colombier.
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