JE VEUX LA LOYAUTE
NON LE SACRIFICE
Verset Clé 6 :6
Le verdict de Dieu est clair. Il ne
guérit pas, car l’homme cherche autrement que Dieu le veut. L’homme a beaucoup
de fausses espérances dans leur illusion. Connaître le seul vrai Dieu est très
important (Jn 17 :3).
1. Leurs espérances illusoires (1-3)
On envisage ordinairement les paroles
mises v. 1-3 dans la bouche d’Israël comme réalisant l’avenir de repentance
qu’annonçait 5 :15. Mais la réponse de Dieu de vv 4-10 (dans la 2e
partie) ne s’accorde pas avec ce sens ; car Dieu repousse le mouvement de
foi que semble exprimer le langage du peuple. Malgré les apparences pieuses de
ce langage, il faut remarquer, en effet, que dans ces trois versets manque
toute expression de reconnaissance humble du péché ; le peuple s’encourage
lui-même en se berçant de l’espoir du relèvement politique que ne peut lui
refuser son Dieu. C’est pourquoi Dieu n’accepte pas ce retour extérieur qui ne
repose pas sur une sincère humiliation. Combien nous sommes enclin de vénérer
Dieu de cette façon si banalisée des hommes en espérant amender le mal actuel
de notre vie. Dans vv 1-3, les Israélites s’encouragent mutuellement à revenir
à l’Eternel, qui est bon et puissant et qui guérira aussi certainement que
c’est lui qui a frappé. Mais cette confiance est étrangère au sentiment sérieux
de la sainteté de Dieu. La délivrance pour eux, c’est celle du châtiment, mais
non du péché.
2. La réponse de l’Eternel (4-11)
En résumé, la réponse de Dieu à cet
apparent réveil est qu’il ne s’y fie pas trop. C’est parce qu’Israël ne parle
que de souffrance et non point encore de péché. Tout ce que le peuple vient de
dire n’est l’effet que d’une émotion superficielle et passagère. Dieu utilise
la langage du peuple, « on aura l’aurore après quoi la pluie » pour
dire que leur amour n’est qu’un brume matinal qui disparaît. La confiance n’a
de valeur que quand elle a été précédée par l’humiliation. Il faudra qu’Israël
passe tout de bon par la punition. La loyauté est produite quand on connaît
l’amour de Dieu sacrificiel, et elle produit en nous l’amour (Rm 12 :2).
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