UN NOUVEL ORDRE POST-DILUVIEN
Verset Clé 9 :
1
Le déluge fit un trait dans l’histoire humaine. L’ancien monde fut passé,
et c’était un nouveau commencement. Pour ce nouveau monde, Dieu senti besoin
d’un nouvel ordre.
1. Vous serez un sujet
de crainte (1-7)
Malgré que Dieu veuille garder
l’ordre de la création, il était obligé de modifier cet ordre, ou plutôt
l’adapter au monde postdiluvien. Dieu renouvelle le commandement de Genèse
1 :28. Il s’agit du sens d’existence de l’homme, en tant que créature et
intendant du monde, qui ne changera pas. Puis, Dieu dit que l’homme sera un
sujet de crainte et de terreur pour les autres créatures. Ainsi, la relation
paisible entre les créatures se changea en celle de la coercition et la force.
L’écosystème subit la transformation. Désormais, par l’autorisation divine,
l’homme put manger de la viande. Autrefois, l’homme tua les animaux pour la
peau, maintenant, il put tuer pour en consommer. Dieu dit pourtant qu’il ne
mangera pas avec le sang, car dans le sang se trouve la vie. Autrefois, le
crime de Caïn fut couvert par la magnanimité de Dieu, mais maintenant, Dieu
établit une loi de talion pour le meurtre. L’homme doit respecter la vie que ce
soit celle des frères et celle de soi, car c’est un don de Dieu.
2. Dieu établit avec Noé
une alliance (8-17)
Dieu voulut nouer une
alliance avec Noé. C’est une alliance qui concerne aussi les autres créatures. Dieu
vit que le cataclysme n’en vint pas changer la nature pécheresse de l’homme,
d’où son regret (8 : 21). Il ne détruira pas l’homme à cause de son péché.
Désormais, Dieu cherchera un autre moyen, pour le salut des hommes. Il choisit
un homme digne d’être ancêtre de foi et sauver l’homme par son obéissance et sa
foi en repentance. Pour l’instant, en sachant l’appréhension des hommes, Dieu
voulut donner un signe rassurant en ce qui concerne les eaux. C’était l’arc-en-ciel
que Dieu regardera pour ne pas envoyer le déluge, et l’homme n’aura pas de peur
en le voyant, lui qui était foncièrement coupable. C’est une alliance d’une
grâce unilatérale, car Dieu ne demande pas la contrepartie.
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