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dimanche 8 juillet 2018

Romains 8:1-39 (M de 8/7/2018)

LA FOI GLORIEUSE 
Romains 8:1-39  
Verset Clé 8:1 
“Il n’y a donc maintenant aucune condamnation en Christ-Jésus, qui marche non selon la chair, mais selon l’Esprit.”  

A la dernière leçon de la première partie de théologie dans l’épître, il est judicieux de résumer les leçons jusqu’à maintenant de chapitre 6 à 7. D’abord dans le chapitre 6, l’Evangile soulève le problème éthique. Si nous sommes libérés par la foi en Jésus, vers quoi doit se diriger notre vie? Les gens se disaient d’amplifier le péché pour amplifier la grâce. Cela amènera soir à la licence soit à l’anarchie. Mais la réponse était claire, Les écrivains de l’Evangile sont communs dans ce point que nous sommes justifiés “par la foi qui est agissante par l’amour” (Ga 5:6). Le chrétien, devenant chrétien, partage la même expérience que Jésus. Il est mort une fois pour toute dans le péché, et il est ressuscité pour vivre pour Dieu et porter le fruit de sanctification. Ce chemin de sanctification est le but même de la justification. Donc, non seulement Dieu nous rend justes, mais il nous conserve juste devant lui. Paul conclue triomphalement, “Le péché ne dominera pas sur vous, car vous n'êtes pas sous la loi, mais sous la grâce.” Mais Paul continue comme s’il dit: “le fait que le croyant n’est pas sous la loi ne signifie pas qu’il est sans loi. Il doit allégeance à Dieu. Donc, le chemin de sanctification est une conséquence naturelle de la justification elle-même.  

Mais en entrant dans le chapitre 7, Paul parle par l’allégorie d’une femme mariée. Ici, La femme est liée par la loi au mariage. Elle n’est pas libre jusqu’à ce que son mari meure. Ici, Paul substitue la loi au péché. Autrement dit, la femme est liée à la loi du mariage, qu’elle commette le péché d’adultère ou pas. Alors, la loi ne concerne que les vivants. Donc, même si Paul dit que le mari doit mourir, en effet, la femme meure - c’est le même effet – , alors la loi perd l’efficacité. Paul insiste donc sur la libération qui découle de la mort. C’est-à-dire de mourir au pouvoir de la chair. Après avoir substitué la loi au péché, maintenant Paul s’attaque à la loi elle-même. Que fit la loi. La loi révèle (ou dénonce) le péché. Le péché flou ou inconscient fait surface quand le commandement de Dieu en parle. Nous avons vu la convoitise comme 10e commandement. Ensuite la loi stimule (ou provoque) le péché. Quand le commandement est venu, le péché a pris vie, et dit Paul, moi je mourus. Puis par le témoignage propre, troisièmement, Paul parle du fait que la loi entre en conflit avec le péché. 

En digression, selon le vocable psychologique, ce conflit est entre le Moi organisé et le Moi désorganisé. Le vrai Moi prend pour centre un idéal ; dans le cas de Paul, Christ ou la loi sainte et bonne. Le péché personnifié dans ce portrait est le moi désorganisé, qui n’est décidément pas ce que Paul désire être. Mais cette lutte est quelque chose qui présente comme typique. Autrement, tout homme a cette tendance de divisons des moi, parce qu’il a toujours affaire au péché. Mais Paul crie désespérément pour sa délivrance. Et finalement, il trouva la solution : Jésus-Christ notre Seigneur qui est mort pour nos péchés et ressuscité d’entre le morts. Reconnaître ce Jésus n’est autre que l’action du Saint-Esprit.  Un certain théologien James Denney dit, “Pour être arraché au péché, l’homme doit l’avouer et le désavouer tout à la fois. C’est le paradoxe pratique d’un homme.”  Si quelqu’un avoue son péché, s’il ne le désavoue pas, il restera toujours dans le même conflit risquant parfois de s’aggraver.     

  1. I. La faillite de la loi (1-4) 

Dans la première partie du chapitre, Paul souligne le fait que la loi fait tout simplement bel et bien faillite. D’abord Paul dit “Il n’y a donc maintenant aucune condamnation pour ceux qui sont en Christ-Jésus.” Pour le racheté de Jésus, la loi ne domine plus, pour l’accuser, mais la grâce domine. Comme nous avons dit, la loi est une bonne chose. Mais le problème est que cette loi est rendue sans force à cause de la chair. Vous pouvez bien comprendre par par exemple une mère qui impose la règle de bon comportement pour sa fille rebelle. Comme cette fille est rebelle, la mère, quoi qu’elle ait une bonne volonté de bien éduquer son enfante, devient sans appui, ni force. La loi peut devenir amie de l’homme, si elle se laisse libre d’agir par ce dernier. Mais ce n’est pas ainsi car la fille se révolte sans cesse. Mais maintenant, la situation est changée, le Christ est entré dans la fille qui devient docile et obéissante. De même, Christ condamne le péché dans la chair, et il demeure au-dedans de nous, et par cette union, nous accomplissons la loi (1,4). L’obéissance du Christ est notre obéissance. C’est ainsi que nous satisfaisons aux exigences de la loi et la rendons sans force. La mère dont on a parlé plus haut, était sans force à cause de la fille rebelle, mais maintenant la fille devenant docile à cause de Jésus qui est entré en elle, la loi est devenue sans force, ou autrement dit, la loi n’a pas à faire. Car sans elle, tout va aller de soi. Ainsi la loi est obligée de fermer la boutique, car elle a fait faillite, il faut faire un dépôt de bilan et la liquidation. Il y a de moins en moins de clients, car on ne cherche pas trop son recours, comme beaucoup de magasins de bijouterie dans la rue de temple. En tout cas, on n’a plus besoin de la loi, car le Christ en nous résout nos problèmes de péchés, via la  Grâce. La grâce divine ouvre à l’homme renouvelé en Christ, l’accès à la force nécessaire pour traduire en actions la justice requise par la loi.  

  1. II. Le triomphe de la grâce (5-11) 

Or, les versets 5-11 nous expliquent plus précisément comment le croyant vainc la loi et triomphe par grâce. L’apôtre décrit la vie selon la grâce comme étant une vie de l’Esprit, en opposition avec celle de la chair, qui est sous la loi. L’ancienne vie porte ses intérêts et ses préoccupations vers les choses de la chair, mais la nouvelle les tourne vers les choses spirituelle. Si notre vie est en “résonance” (même tonalité) avec la chair, cet élément charnel influencera toute notre perspective mentale. Si les éléments spirituels prédominent, un résultat analogique se produira dans notre comportement spirituel. De nos jours, nous ne pouvons pas nous empêcher d’avoir l’impression que le monde devient de plus en plus concentré dans la sexualité. Au niveau d’individu aussi, l’intérêt et occupations orbite autour de la relation sexuelle, jusqu’à ce que cela devienne une maladie. Mais il y a la solution et guérison, cela étant loin de la fatalité. Car Jésus-Christ est mort pour nous, en nous rendant son épouse. Nous pouvons renoncer complètement à nos désirs de chair pour devenir pure vierge du Seigneur tout au long de notre vie. Vraiment à nos temps, les intérêts principaux et préoccupations principales se dirigent vers l’autre ou le même sexe, etc. C’est un signe d’idolâtrie. Vraiment l’adoration de sexe tourne vite en pure idolâtrie. Il y eut beaucoup de prostituées dans le temple de déesses par exemple dans Corinthe. Les idolâtres sont avec les débauchés et magiciens, objet du jugement de Dieu. C’est ce que Dieu haït le plus, car il est le Dieu jaloux. La vie charnelle est l’ennemi de Dieu. Vivant dans le monde où le Moi règne en souverain, elle ne peut plaire à Dieu. Le verset 9 dit “Pour vous, vous n’êtes plus sous l’emprise de la chair, mais sous celle de l’Esprit, si du moins l’Esprit de Dieu habite en vous, Si quelqu’un n’a pas l’Esprit de Dieu, il ne lui appartient pas.” L’homme charnel en vient à être exclu de la famille de Dieu.  

Mais ceux qui ont l’intérêt et la préoccupation spirituel sont conduits à la vie et à la paix. Le corps est mort à cause du péché, mais son esprit vit. La mort reste toujours un subconscient qui conditionne la vie de l’homme. Mais quand Jésus entre dans sa vie, ce système de pensée mortuaire changeIl pourra avoir l’effet sur le corpsCar le corps est sous l’influence de l’esprit en l’homme. C’est la raison pour laquelle par l’Esprit de Création, nous pouvons expérimenter le miracle de guérison. L’Esprit est celui qui a vaincu la mort et fait ressusciter Jésus d’entre les morts. Donc, c’est une puissance de Dieu.    

En Israël, il y avait un homme qui fut conduit non par la chair, mais par l’Esprit. Jonathan était le prince héritier d'Israël. Si son esprit était fixé sur la chair, il aurait tout fait pour établir sa propre royauté. Mais il était un homme de l'Esprit. Son esprit était fixé sur ce que l'Esprit désirait. Il a reconnu l'oeuvre de Dieu en David. Il comprit la volonté de Dieu d'élever David comme le prochain roi. Il abandonna donc son opportunité d'être roi pour accomplir la volonté de Dieu. Non seulement il plut à Dieu, mais il était un véritable ami de David. 

Lorsque nous voulons vivre selon l'Esprit, nous devons discerner ce que l'Esprit désire. Nous pouvons le faire par l'aide de l'Esprit à travers l'étude de la Bible et la prière. Un jeune homme se livrait à des pensées charnelles, surtout à propos des femmes. Il est devenu malade dans son âme. Il est devenu hostile aux jolies filles sans raison. Le pouvoir du péché grandissait en lui. Puis, sur les conseils d'un mentor de son église, il a commencé à mémoriser des passages bibliques. Au début, il a fallu plusieurs heures pour mémoriser un verset. Petit à petit, l'Esprit a commencé à contrôler son monde de pensée et ses actions. Il a commencé à avoir des pensées pures et un cœur de berger pour les autres. Après un certain temps, il grandit spirituellement en tant qu'homme dirigé par l'Esprit. Lisons le verset 6. "Avoir les tendances de la chair, c'est la mort ; avoir celles de l'Esprit, c'est la vie et la paix." 

  1. III. La gloire qui sera révélé (12-27) 

Il est certain que la gloire à venir contrebalancera les souffrances présentes. Cette gloire future ne sera pas seulement une vision objective, mais aussi une transformation subjective de la personnalité du croyant. Ainsi, 2Co 3:18 disait, “Nous tous, qui le visage dévoilé, reflétons comme un miroir la gloire du Seigneur, nous sommes transformés en la même image, de gloire en gloire, comme par le Seigneur, l’Esprit.” Dans ce monde chacun a un visage. Ici, il ne s’agit pas de la face, mais le visage intérieur. Nous voilons ce visage pour paraître devant les autres. Mais à ce jour, notre visage sera dévoilé, non pour être accusés, mais pour rencontrer Jésus. Nous ne pouvons pas cacher quo que ce soit en nous, avant de le rencontrer. La suite de l‘entretien est sûre, car notre Seigneur savait déjà ce que nous sommes, mais aussi, il a tout racheté, donc il n’y a rien à reprocher, seulement, il veut que nous soyons francs. Alors sur ce visage pur et affranchi, le Seigneur Jésus fera refléter sa gloire.  

D’autre part, il n’y a pas de commune mesure, dit Paul. Donc, toutes nos souffrances d’ici-bas n’a rien de comparable avec ce qui nous arrivera dans le ciel. Pour ceux qui combattent ici contre le diable, déjà l’absence de cet être malin n’a rien de comparable, car totale délivrance nous attend et la paix totale et la joie indicible seules nous dominent. K-Pasteur chantait, “Oui, tu viendras me prendre m’accueillir dans la félicité au moment de compte à rendre louée sera la fidélité. Dans la maison solide du divin architecte Tous les saints résident nous sourient et nous respectent. Il n’y a rien d’attristant seulement la joie domine Nous dansons et chantons en allant en ressuscité l’âme divine.”  

Paul disait déjà “ceux qui marchent non selon la chair mais selon l’Esprit.” Il ne s’agit pas ceux qui luttent inlassablement pour atteindre la mention de très bien, mais ontologiquement tous les chrétiens rachetés par le sang de Jésus marchent non selon la chair, mais selon l’Esprit. Un théologien a dit avec raison que le chrétien ne doit pas prier Dieu, “Oh Seigneur donne-moi l’Esprit. J’en ai vraiment besoin,” car au moment de sa conversion, Dieu lui en avait déjà donné. Seulement il faut qu’il prie qu’il ne l’attriste pas mais en augmenter la présence.” Donc, tous les chrétiens seront sans exception, les bénéficiaires de la gloire à venir. Et chacun reflétera la gloire du Seigneur sur son visage dévoilé. Le propos de Paul est que les souffrances actuelles sur la terre ne sont que de la taille de graine de moutarde par rapport à la gloire célestes dont l’immensité est cachée pour l’instant à nos yeux. Donc, nous n’avons pas besoin de nous mesurer les uns les autres ici-basSeulement ce qui compte pour le Seigneur, c’est la fidélité. Si nous persévérons dans la foi en Jésus, qui nous a sauvés, il est certain que chacun sera accueilli dans son royaume et jouira de la félicité incomparable à n’importe quelle joie d’ici-bas.  

En effet, ce qui concerne l’Esprit n’a aucune commune mesure avec ce qui concerne la chair. Faisons-nous une parabole. Une enfante se demandait que le mur n‘a aucune commune mesure avec sa capacité, car, dit-elle, je suis trop petite, mais ce mur est trop haut. Alors, il lui apparut un monsieur très gentil, qui s’appelle Mr. Grace. C’est notre Seigneur Jésus. Quand il est apparu, Mr Law a eu peur, et s’est enfui. Il est comme Brutus qui s’enfui devant Popey qui était faible au début du film toujours, mais après avoir mangé l’épinard devint fort et avec puissance protège la fille tremblante. Bien entendu que par effort personnel de l’enfant, le mur est insurmontable. Mais la solution simple, c’est que Popey la prend et vole et surmonte le mur, c’est fastoche. De même, nous ne devons pas nous efforcer de franchir le mur par nous-mêmes, car c’est de courir directe vers l’échec. Mais si nous nous appuyons sur le bras de Popey ayant l’œuf, nous pouvons le franchir largement. Donc, nous devons nous nous entraîner dans nos vies souvent raboteuses et difficiles, d’avoir le recours à l’Esprit-Saint constammentSi nous peinons avec quelque chose, nous avons la tendance de la considérer comme une gigantesque montagne immobile. Mais ce n’est pas le cas. Si nous nous réfugions sous l’aile de la foi dans l’Esprit, nous pouvons voir que c’est peu de chose, et la récompense de l’Esprit est énorme. Donc, sachons, surtout les enfants, que notre vision n’est pas vraiment la réalité. Ce que nous fournit le Saint-Esprit est énorme, sans commune mesure avec ce que la chair peut nous donner. Donc, il ne faut pas dire, “je ne sais pas, je ne sais pas” sans cesse. Il faut croire en Esprit et voir grand la vie jusqu’à avoir la vision du royaume glorieux de Dieu. “Boys Be Ambitious” dit le missionnaire américain après la guerre à Hokkaido, Japon.      

Or, plus fondamentalement parlant, pour qu’un chrétien arrive à voir la gloire au ciel par l’Esprit, il est nécessaire qu’il appelle Dieu “Père.” Nous ne devons pas avoir le sentiment éloigné de Dieu, nous ne devons pas l’appeler “tonton.” Il est notre “Père.” Le père en qui l’enfant se confie est plein d’amour et de sollicitude. C’est pourquoi une sœur qui n’a pas de père veut avoir un père. Mais le père de sang est plein de faute et d’erreur et parfois, il est impotent ou indifférent, mais le Père céleste est différent, car il a sacrifié son Fils quand nous étions pleins de faute et pécheurs. Donc, nous devons renoncer à notre sens commun de Dieu, et venir à lui pour confesser notre amour et appeler Père en remerciant. Alors le mur entre lui et nous sera démoli, et le mur de la vie haut est démoli pour voir la possibilité, et le mur de dernière rivière entre ici-bas et la vie d’au-delà sera démoli pour que nous voyions la félicité du Paradis céleste.  

J’ai demandé à nos collaboratrices de prononcer “Papa.” Chacune a prononcé à sa façon, d’une voix rossignole, ou d’une voix d’aigle à la voix roque, peu importe, nous devons nous habituer de prononcer “Papa” sans peur, sans mur sans aucun empêchement. Alors si nous sommes familiarisés de cet appel, notre vie change. Nous pouvons devenir les pèlerins joyeux sur la terre, parcourant vers le royaume de Dieu et la gloire éternelle qui n’a pas de commune mesure avec nos peines terrestres présentes.   

Or, selon Paul, cette appellation de “Père” est une prémices de l’Esprit, c’est-à-dire l’avant-goût de la gloire céleste. Selon Paul, le monde actuel visible est souffrant, non à cause de la survivance des mieux adaptés, mais à cause de la chute de l’homme. Dieu lui dit, “Comme tu es sorti de la poussière du sol, tu retourneras à la poussière. Adam désobéit à Dieu de par sa propre volonté, mais la nature en vint à se corrompre et se soumettre à la vanité, contre son gré, à cause de l’homme. Mais le tableau n’est pas si sombre, car Dieu prépare l’espérance de la délivrance finale. Alors la prophétie “le désert fleurira comme la rose” sera réalisé.  
Mais l’attente est quelque chose qu’on supporte mal. Quand elle s’allonge, notre cœur s’impatiente. Paul dit, “Ayez l’espérance.” Le chrétien racheté est conscient de cette espérance qui nait en lui. Quand vieille nature meurt, une nouvelle nature naît. Notre vielle espérance concernant le monde s’évapore et un nouvel élan vers le nouveau monde surgit. C’est le second témoignage chez le chrétien qui certifie la gloire à venir. C’est en fait cette espérance qui rend le chrétien fidèle. Cette partie nous donne l’impression que Paul change l’expression: l’homme est sauvé par la foi en celle “l’homme est sauvé par l’espérance.” En fait, la foi et l’espérance sont dans la relation pareille à celle de pile et face d’une monnaie. L’espérance nait quand le chrétien a la foi en la résurrection. Ainsi Paul dit dans 1Co 15: 19, chapitre de la résurrection. “Si c’est dans cette vie seulement que nous espérons en Christ, nous sommes les plus malheureux de tous les hommes.” Sans l’espérance, nous ne pouvons avoir la foi. Si nous avons la foi, nous avons l’espérance. Qu’est-ce que l’espérance. Paul la définie de façon allégorique. L’espérance qu’on ne voit ne peut être espérance. Pourra-t-on espérer ce qu’on voit ? Nous espérons ce que nous ne voyons pas. D’où la persévérance.   

En effet, l’homme naturel a l’espérance de ce qu’il voit. Thomas doutait car il ne voit pas le trou de cloue sur Jésus. Jésus dit: heureux ceux qui croient sans avoir vu. Jésus était Dieu d’espérance. En venant sur la terre, il enseignait l’espérance dans le royaume de Dieu. Il dit, “Le temps est accompli, le royaume de Dieu est proche, repentez-vous et croyez à la bonne nouvelle.” Puis il enseignait sous parabole, le caractère de l’espérance, comme une des matières de la foi. Par exemple, le royaume de Dieu est semblable à un grain de moutard qui même s’il est le plus petit parmi les semences, croit jusqu’à devenir l’arbre le plus grand des arbres sur la terre. Luther dit que même si demain le monde s’écroule, je planterai un arbre. Si nous ne perdons pas l’espérance, nous pouvons courir jusqu’au bout en attendant avec persévérance. Il est difficile d’avoir l’espérance, si on ne voit pas le signe du changement. Mais il en était ainsi les disciples. Ils étaient les gens qui avaient l’espérance de ce qu’on voit. Ainsi, ils posèrent la question à Jésus ressuscité, “est-ce à ce temps-là que le royaume d’Israël sera rétabli.” Les disciples d’Emmaüs étaient de même. Jésus ressuscité est apparu, mais ils ne le reconnurent pas. Puis, ils confessèrent que c’est en Jésus de Nazareth que nous avons espéré, car il était puissant en œuvre et en parole devant Dieu, mais voici les trois jours déjà que sa mort fut arrivée, quelque poignet de femmes et d’hommes disaient qu’ils ont vu Jésus ressuscité, mais c’est à vérifier, disaient-ils. Alors Jésus leur reprocha, “Hommes sans intelligence et dont le cœur est lent à croire.” Et Jésus, en commençant par Moïse et tous les prophètes, leur expliqua dans toutes les Ecritures ce qui le concernait : Jésus en passion pour ressusciter en gloire. Si nous sommes le peuple du Christ, nous devons avoir l’espérance en le royaume de Dieu et persévérer à enseigner comme Jésus le fit, le royaume de Dieu. Les gens n’accepteront pas facilement ce qui leur est invisible, et nous n'expérimentons pas forcément toujours le succès. Mais si nous persévérons dans l’espérance, nous aurons le royaume de Dieu comme récompense. Et nous aurons sûrement à la fin de course, quelques hommes et femmes de la terre pour être cohéritier du royaume de Dieu avec nous. 

Après Paul parle de la prière soutenue par l’Esprit. Comment pouvons-nous prier ? La prière est un mystère de l’Esprit. La prière que le Pharisien apporte à Dieu et dont il s’enorgueillie ne sert à rien. Il est plutôt nuisible à l’âme. Mais la prière humble est très utile et bienfaiteur. D’abord, dans la prière, nous devons savoir comment soupirer. Celui qui n’a pas de sens de problème ne peut soupirer. Celui qui est indifférent non plus, et celui qui a l’habitude d’accuser, non plus. Nous devons savoir comment soupirer à nos divers problèmes. Mais faites attention, ici le soupir est différent du mécontentement ou de la plainte. Nous devons nous éviter ce genre d’esprit en tout état de cause, car il interrompe la relation avec Dieu. Mais nous devons soupirer à nos péchés, nous devons soupirer à nos faiblesses, nos incapacités, à nos impasses, et à nos relations brisées, à nos mauvais esprits, etc. Bien que Paul dise que c’est l’Esprit Saint qui soupire, c’est en fait nous-mêmes, qui, ayant conscience de ces faiblesses et péchés, devons soupirer. L’Esprit-Saint a ce rôle de nous faire connaître ces sujets avec soupire. Alors, l’Esprit Saint non seulement nous fait connaître ces problèmes désolants, mais il est aussi agent principal qui apporte la solution à nous de par Dieu. En fait, il transmet nos problèmes et les déploie devant Dieu, et il reçoit la réponse et la solution de par Dieu et nous la transmet. Autrefois, j’ai participé à des assemblées qui voulaient tordre la glande lacrymogène pour verser des larmes via les cris des pasteurs ou des musiques émotionnelles. Mais ce n’est pas une bonne façon de prière. Nous devons profondément nous recueillir avant d’arriver par l’aide du Saint-Esprit à la connaissance profonde de nos problèmes désolants. Bien sûr que nous ne pouvons pas procéder tout le temps de cette façon, par exemple, dans la prière en public, nous devons hausser nos voix pour prier pour l’Evangile est le salut dans le pays. Ma recommandation est que chacun se fasse une prière personnelle dans sa chambre, jusqu’à ce que le soupir de Dieu pour le pays vienne, puis il apporte cette émotion à l’assemblée, afin que par le cumul de ces cœurs des ouailles forme une véritable prière pour le salut de ce pays.   

Dans cette partie nous pouvons ressentir la présence de la trinité. Car qui pourra venir intercéder en faveur des croyants en reconnaissant leur faiblesse. Jésus-Christ incarnée connait mieux que personne la faiblesse des hommes. Hébreux 4:15 dit, “car nous n’avons pas un souverain sacrificateur incapable de compatir à nos faiblesse; il a été comme nous à tous égards sans commettre le péché. Il est ressuscité et monté et assis à la droite de Dieu, et là il intercède pour les élus. Donc, ici, le Saint-Esprit collabore avec Jésus pour suppléer le manquement des fidèles et ainsi les utiliser pour son œuvre dans l’état où ils se trouvent.  
   
  1. IV. Un hymne de louange (28-39)  

Le verset 28 révèle la souveraineté de Dieu pour l’homme. Derrière les hommes rachetés par le sang de Jésus, il y a la souveraine volonté de Dieu. Le verset 28 peuvent souvent être cité par les croyants pour se consoler quand ils sont dans le mauvais sort. Mais certains théologiens disent que le sujet du verbe “coopérer” sera difficilement “toutes choses.” La version TOB le traduit, “Dieu collabore en tout pour le bien avec ceux qui l’aiment.” Selon cette traduction, ceux qui sont appelés et qui aiment Dieu ont une mission sainte d’être des collaborateurs de Dieu pour accomplir la volonté divine par laquelle ils ont été appelés. Dans le malheur apparente parfois, le chrétien doit savoir que c’est la volonté de Dieu qui le mit dans cet état, afin qu’il soit formé convenablement non seulement pour le bien-être personnel, mais pour le bien des autres hommes. Ce plan et ce dessin éternel sont de rendre les croyants semblables à l’image de son Fils qui est lui-même la parfaite image du Père, de telle sorte qu’il soit le premier-né d’une armée de frères. Dieu de trinité qui collabore en trois personnes invite les croyants à collaborer avec lui pour accomplir sa volonté ; c’est un grand privilège et une condition pour éprouver la félicité céleste.  

Ensuite, nous pouvons remarquer qu’en parlant les desseins divins qui devraient s’accomplir, Paul utilise le temps de passé parfait. Le temps passé employé pour un événement futur est remarquable. Tout ce qui va arriver pour les croyants sauvés et appelés se passe comme si c’est un fait déjà acquis. Il passe dans l’esprit de croyant comme un panorama du passé. Ainsi, le croyant qui est prédestiné, appelé et justifié par Jésus est également glorifié déjà par Dieu, ayant l’image de Jésus en lui.   

La dernière partie du texte peut s’intituler hymne de victoire du chrétien. La puissance maligne fait toujours douter l’amour de Dieu. Mais nous avons la preuve évidente de l’amour de Dieu. Le fait du verset 32 que Dieu n’a pas épargné son propre Fils nous rappelle l’événement sur le Morya où Abraham a sacrifié son fils Isaac dans l’obéissance à l’ordre de Dieu. Pour les Juifs, cet événement appartenait à une histoire presque légendaire. Surtout le fait que le fils Isaac se fait ligoter par la main de son père pour devenir victime de sacrifice sur le mont en dit long de la validité du sacrifice. En fait, Abraham et son fils Isaac coopérait pour accomplir la volonté de Dieu. De même Dieu voulut sacrifier son Fils unique, et Jésus Fils se portait tout à fait volontaire pour devenir une victime expiatoire pour l’humanité. C’est pourquoi Paul dit que le Christ-Jésus est mort et ressuscité et il est à la droit de Dieu et intercède pour nous! Il en est digne, car il se portait tout sa volonté pour devenir victime pour l’homme. Donc, c’est une preuve irréfutable de l’amour divin. Puis, après le Père et le Fils, il y a le Saint-Esprit qui intervient pour accomplir cette œuvre. Car les deux derniers versets 38 et 39 supposent qu’il y a un esprit malin derrière toutes choses de l’homme, mais le Saint-Esprit venant auprès de lui, il intercède pour qu’il puisse remporter la victoire. Déjà dans le soupir inexprimable, il intercède en faveur du peuple de Dieu. Mais quand le croyant traverse les épreuves et les tentations, il vient le secourir et sauver. Grâce à lui, le croyant remporte la victoire.  


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