Rechercher dans ce blog

dimanche 1 juillet 2018

Romains 7:1-25 (M de 1/7/2018)

LIBERES DE LA LOI, NOUS CROISSONS  
Romains 7:1-25 
Verset Clé 7:25a 
"Grâces soient rendues à Dieu par Jésus-Christ, notre Seigneur." 

La semaine dernière, nous avons appris la liberté du péché. La mort en baptême était préliminaire. De même que la vie vient du néant, de même après notre mort spirituel, nous en venons à avoir une nouvelle vie. Mais le processus de la liberté du péché doit continuer tout au long de la vie, car la vie déchue par un homme Adam continue d'avoir l'effet sur nous, tant que nous portons le corps sur la terre. D'où cette exhortation de Paul imposante : "Offrez vos membres comme armes de justice." Dans le chapitre 7, Paul parle de la liberté de la loi. Donc, il a un destinataire particulier qui est les Juifs. Cependant, l'entrave de la loi ne concerne pas que les Juifs, car comme il était dit dans le chapitre 2, tous les hommes sont en quelque sort sous l'emprise de la loi, vu que les païens ont leur loi écrite dans leur conscience. L'homme se fait la loi institutionnelle ainsi que la loi éthique. Pour nous, il est important de nous délivrer du joug de la loi pour éprouver d'une vraie liberté. Au fur et à mesure qu'il parle, Paul parle aussi de la croissance spirituelle par rapport à son expérience. C'était une lutte vis-à-vis de la régie de la loi dans son âme. Au bout de cette lutte inlassable contre la loi, enfin Paul expérimente une grande délivrance. Son intérieur en arriva à la maturité. Etudions attentivement cette parole.  

  1. Une nouvelle vie en Jésus-Christ (1-6) 

Paul parle du système de mariage pour expliquer la liaison entre l'homme et la loi. Au prime abord, la raison pour laquelle Paul parle du mariage n'est pas la libération du droit de femme ou le système matrimonial, mais en fin de compte, c'est pour souligner que la relation finale des chrétiens avec le Seigneur est comme un contrat de mariage qui a l'autorité sur la femmeSupposons qu'une femme s'est mariée avec un homme. Elle est contrainte par le contrat de mariage. Dans ce cas, le conjoint est une représentation de la loi. Ou on peut dire qu'il est l'incarnation de la loi, pouvant être appelé Mr Law (je préfère l'anglicanisme, car en celui-ci, il n'y a pas de genre grammatical). Donc Mrs Law est fortement liée avec Mr. Law. Donc, Mr. Law demande à Mme Law de faire telle ou telle chose, et si elle n'y arrive pas, il verse sur elle des accusations accompagnées par la colère verte. Elle se met à se dégoûter de luiMais dommage, Mme ne peut rien faire malgré ces accusations, car elle est liée à ce Monsieur par le contrat de mariage et c'est dans cette situation que tout homme se trouve vis-à-vis de la loi. Elle doit rester à la maison et servir ce Monsieur impitoyable tout le temps. Elle doit faire la cuisine, le nettoyage de la maison et les courses pour satisfaire à ses exigences. Elle pensait souvent à divorcer avec lui, mais comme il est un homme parfait et ne regarde même pas une photo d'une jolie fille dans les pages d'internet, si impeccable et même infaillible, il est impensable de proposer le divorce. Donc, bon gré malgré, la femme doit vivre avec Mr. Law, en faisant toujours la cuisine, le ménage, et les courses épuisantes. Elle dut vivre dans la crainte de recevoir des averses de reproches à cause de ses actes faillibles. Il lui semblait que la vie est sans solution. Mais un jour la femme est mal tournée et devint désinvolte et étant éprise par un autre homme qu'elle a rencontré dans la place de marché, se lie et même se marie en secret avec lui. Alors, qu'arrive-t-il ? La définition de l'infidélité peut varier l'un de l'autre. Par exemple, pour certains psychologues, avoir la communication ou la consultation des sites tel facebook des ex est considéré comme l'acte infidèle. Mais ici, en se liant et se mariant un autre homme, elle se trouve carrément comme adultère. Alors Mr. Law ne tardera pas faire le procès, ce qui lui amènera non le divorce comme la pratique d'aujourd'hui, mais à carrément la lapidation. Elle est morte et finie. C'est une grande tragédie. Donc, ce n'est pas une bonne solution. Il faut chercher une solution si elle veut vivre. Laquelle?  

Dieu l'a envoyé, cette solution céleste. Dieu lui a envoyé son Fils unique Jésus-Christ. Ce nouveau Monsieur appelle Grace. Paul dit que si le mari décède, la femme est libre et même si elle se marie avec un autre homme, elle n'est pas adultère, mais elle est tout à fait dans une situation légitime. Donc, Dieu remplace M. Law par M. Grace. Autrement, M. Grace tue M. Law, pour qu'il décède prématurément puis il se marie avec la femme qui est devenue veuve. Mais en fait si on voit de près, nous trouvons que Paul parle différemment. Ce n'est pas M. Law qui est remplacé ou tué, mais Jésus rompe le contrat de mariage qui lie la femme à M. Law. Et comme cela, Jésus libère la femme. Pour cela, une condition est imposée : que la femme meure. Si la femme meurt, pauvre M. Law devient veuf. Il n'a personne qui puisse lui faire la cuisine et les courses, il doit tout le temps faire sa propre cuisine tout seul, sinon mange dans le restaurant. Peu importe pour son repas, maintenant la femme est morte "spirituellement", donc elle est libérée de la loi, sans avoir aucune relation avec M. Law. Alors vient Jésus, il est ressuscité d'entre les morts, détenteur de la vie. Il donne une nouvelle vie à la femme morte pour qu'elle revive avec lui. Elle est un peu comme Juliette qui prend un peu de temps le sommeil sous l'effet de la poison, puis se réveille. Mais notre Jésus n'est pas comme Romeo, il donne la pleine vie à femme. Il se marie avec l'ex-femme de M. Law et vit heureusement pendant le temps de la vie de la femme et après la mort de celle-ci, il lui donne la vie éternelle, et elle vit avec lui éternellement dans le royaume de Dieu.   

Pour l'instant, restons à terre. Maintenant la vie de la femme est changée. Elle est heureuse à côté de M. Grace. Ce gentil monsieur ne lui dit jamais quelque chose qui la contraint. Parfois, M. Grace fait lui-même la cuisine, le ménage, et les courses. La femme est trop contente et trop heureuse. En plus, ce gentil monsieur pardonne tout son péché du passé, du présent, et même du futur. En effet, la femme avait beaucoup de sentiment de culpabilité d'avoir conçu les pensées infidèles quand elle était avec l'ex-mari M. Law. De plus la femme ne peut empêcher de concevoir parfois des pensées infidèles même avec M. Grace. Mais M. Grace est tellement gentil et tellement débonnaire, il pardonne tout. Est-ce qu'à cause de ce fait, Mrs. Grace peut concevoir encore des pensées charnelles ? C'est une bonne question. Mais Mme Grace ne put pas parce que M. Grace a tout pardonné inconditionnellement, et elle sent que ses pensées charnelles s'amoindrissent de plus en plus, ou de moins en moins fréquemment, et enfin, elle en vient à sentir qu'elle a l'impression qu'elle est délivrée de ces pensées complètement. Donc la réponse de cette question se trouve dans verset 5. "Car lorsque nous étions sous l'emprise de la chair, les passions des péchés provoquées par la loi agissaient dans nos membres et nous faisaient porter du fruit pour la mort. Mais maintenant, nous sommes dégagés de la loi, car nous sommes morts à ce qui nous tenait captifs, de sorte que nous servons sous le régime nouveau de l'Esprit et non plus sous le régime ancien de la lettre." Donc, juridiquement, notre ancien contrat de mariage est frappé par la nullité, en raison de la mort de la femme, mais un nouveau contrat de mariage est instauré pour la femme qui est revenu de la mort à la vie.  

Nous nous apercevons que Paul parle en parallèle du fruit depuis la leçon dernière sur la liberté du péché. Autrefois, dans le péché, nous portions du fruit honteux. Mais après le rachat, nous portons du fruit de la sanctification. Il en est de même ici que Paul parle du fruit résultant de la liberté de la loi. Sous la loi, nous portions du fruit pour la mort. Etant sans cesse accusée, la femme portait du fruit pour la mort. Même parfois la pensée de suicide traversait l'esprit. Mais maintenant avec M. Grace, la vie est pleine de sens. Vraiment c'est la peine de vivre. C'est trop bien et chaque jour c'est un nouveau monde plein de merveilles à découvrir. Pourtant, Paul dit à la fin du verset 5, quel est le but de ce nouveau contrat de mariage avec M. Grace. "afin que nous portions des fruits pour Dieu." La nouvelle vie est cool avec M. Grace, mais ce n'est pas pour qu'elle commette encore le péché ou devienne nonchalante couché dans le sofa devant la télé. M. Grace, pour ce contrat de mariage, quand la femme a satisfait l'unique condition qu'elle meure, s'est donné lui-même la vie pour elle. La raison pour laquelle il s'est donné la vie, c'est pour que la femme puisse ressuscitée et ait le but de la vie glorieux pour Dieu portant du fruit pour Dieu.  

L'homme a tendance d'interpréter le fruit du sens déontologique, c'est-à-dire du faire, mais le fruit a un sens ontologique, c'est-à-dire l'être. Un chrétien qui est né de nouveau en étant justifié a un changement de son propre existence. Jusqu'à maintenant sous le régime du péché, il portait bon gré malgré, des fruits de la mort, mais maintenant étant justifié et marié avec M. Grace, tout son être, sa nature, son caractère, son but est changé. Son mode de vie, son paradigme, sa philosophie tout est changé. Maintenant, il vit pour Dieu. Car Jésus est mort pour le péché du peuple, ou de son épouse, maintenant, son épouse, son peuple vit pour Dieu. Donc, il est amené à porter du fruit bon gré malgré, car il est attaché au cep Jésus. Jésus dit, "Si un grain ne tombe en terre, il est stérile, il reste seul, mais s'il meurt, il porte beaucoup de fruit." Si le fruit n'est pas existent, ou peu mur, c'est que la personne n'est pas suffisamment engagé ou attaché, ou autrement, la mort de Jésus n'était pas si puissant pour qu'il agisse dans l'être humain, jusqu'à ce celui-ci soit changé par lui. Si nous mourrons avec lui, il est normal et tout naturel que nous allions et portions du fruit, à la foi sprituellement, dont Galate 5:24 nous dit, et physiquement par le salut des âmes.  

II. La foi grandit à travers les luttes spirituelles (7-24) 

Parmi les vocabulaires que Paul utilise fréquemment en écrivant cette épître aux Romains, il y a donc ce "fruit", puis il y a aussi ce mot "loi". La loi a un rôle d'indiquer le péché, donc, tous se taisent devant lui, car personne ne satisfait sa demande. Avant qu'elle vienne, le concept du péché était ambiguë, mais quand elle vient, l'homme prit conscience du péché et donc, même si le fait n'a pas changé, l'homme sent plus l'effet du péché dans son être. D'où ce sentiment d'amplification. Mais cet effet de la loi qui fait ressortir le désir n'est pas si nuisible que ça, car par elle, l'homme en vient à connaître son péché, et comme ce péché s'est manifesté amplement, de même la grâce qu'il reçoit est aussi senti plus grande. Autrement dit, de même que la loi a fait sentir la mort, de même la grâce donne un impact plus bienfaiteur c'est-à-dire donner plus de sensibilité à la vie éternelle. Galate 3:24 dit, "Ainsi la loi a été un précepteur pour nous conduire à Christ, afin que nous soyons justifiés par la foi." Réfléchissant un peut sur cette référence, car il est judicieux, le rôle de la loi est donc en fin de compte de nous conduire à Christ. Le précepteur de Louis 16 fit l'éducation davantage légaliste, mais il ne lui éduquait pas la grâce. Le rôle du précepteur est essentiel pour que son élève soit conduit au Christ. En tant que berger nous ne devons pas conduire les brebis de façon légaliste. Cependant, il est nécessaire de lui enseigner la loi, avec un objectif clair de le conduire jusqu'au Christ, cela est le savoir-faire du berger. Un peu paradoxalement, on peut dire qu'il ne faut pas appliquer trop la loi ni non plus dispenser de la loi, pour parître gentil. Il faut appliquer plutôt sérieusement la loi, afin que par la suite, il reconnaisse qu'il est un pécheur misérable et accepter Jésus. Donc, traiter le sujet de façon compromettante qui est parfois humaniste, n'est pas selon la volonté de Dieu.   

Ici, Paul parle du 10e commandement, "tu ne convoitera pas." Pourquoi Paul laissant du côté neuf autres qui semblent plus importants, évoque-t-il seulement ce 10e commandement ? Il s'agit du motif profond de l'homme. "Tu honorera ton père et ta mère, ou tu ne commettras pas de vol, ni de meurtre," etc. est un commandement je dirai local, et visible, mais "tu ne convoiteras pas" se rapporte au désir de cœur de l'homme, donc général et invisible. Cela peut englober tout l'être humain. En effet, cmentionnement de la convoitise défendue est une bonne introduction avant que Paul parle de ses luttes intérieurs par son témoignage suivant.  

Paul évoque de nouveau le rôle de la loi. La loi est bonne, mais elle conduit à la mort, car l'homme pécheur est obligé de découvrir sa nature coupable à cause d'elle. Donc, chaque foi, il sent accusé et semble mourir du fait que Dieu se mit en colère contre lui et donne la sentence de mort. Donc, c'est un paradoxe, car si on voit la loi elle-même c'est comme un homme de belle carrure et de visage beau admirable, où il n'y a aucune défection et il est parfait et impeccable. Mais cet homme venant, sème dans le foyer l'ambiance indéniable de la mort, en sorte que la maison, la vie devienne invivable. Ici, donc Paul rectifie le concept erroné de la loi. "Ce qui est bon est-il donc devenu pour moi la mort ? Certes non ! Mais le péché, afin de se manifester en tant que péché, a produit en moi la mort par ce qui est bon, afin que, par le commandement, le péché apparaisse démesurément péché." C'est donc la conclusion (ou le résumé) de tout ce que nous avons dit à ce sujet.  

Puis, Paul raconte son expérience de la lutte intérieure. Il est énigmatique si bien que jusqu'à maintenant les théologiens ne trouvent pas la réponse claire, si cette expérience est avant sa conversion ou après sa conversion. En tout cas ici, ce qui est important, est que l'homme est par nature un être dans lequel ne cesse de se produire une lutte spirituelle. Certaines gens n'ignorent comme rien ne se passe en eux, mais il est notoire que chacun est conscient qu'il y a une lutte spirituelle en lui. Paul dit, "Non savons, en effet, que la loi est spirituelle ; mais moi, je suis charnel, vendu au péché." Voilà la constatation la plus existentielle de l'être humain.   

Donc, Paul s'engage dans la lutte contre le péché en lui. L'auteur des Hébreux dit, "Vous n'avez pas encore résisté jusqu'au sang en combattant contre le péché." Le propos de cet auteur est que Dieu envoie la discipline des cieux à ses enfants, afin qu'ils soient purifiés. Donc, la volonté de Dieu est que ses enfants ne se lassent pas emporté par le péché ele laisser gagner sur eux. Cependant la réalité est que l'homme ne prend pas si au sérieux le péché. Il accepte ou acquiesce si facilement le péché. Il ne se sent pas si blessé quand le péché passe et fait dégât. Il ferme les yeux et passe. Mais le regard et l'attitude de Paul étaient différents. Il sent que son âme est vendue au péché. Si on suppose que cette confession est après la conversion, nous pouvons nous demander comment un si grand homme constate si gravement son état de péché. Il est certain qu'il était extrêmement sensibilisé au péché en lui. Il était si veillé à un moindre mouvement de convoitise en lui, en ne pouvant pas le tolérer dans son cadre de vie. 

Continuons pour l'instant sa confession. Car ce que j'accomplis, je ne le comprends pas. Ce que je veux, je ne le pratique pas, mais ce que je hais, voi ce que j'ai fait. Paul ne veux pas qu'il viole la loi telle 10e commandement, mais malheureusement, il en vient à la violer soit intentionnellement soit inintentionnellement, et convoite une femme ou une chose matérielle, etc. Donc, la loi est en train de le contrôler et il reconnaît que ce maître est un homme parfait. Mais le problème est qu'en lui il y a quelque chose qui le rebelle. Mais cogito ergosum, il pense que sûrement ce n'est pas lui-même, car lui-même cherche à plaire à Dieu et lui obéir. Donc, en lui il y a quelqu'un étranger qui contrôle et cela s'appelle péché. Pour lui il y a deux mouvements de cœur, c'est de vouloir et d'accomplir. C'est le cœur et la tête et main. Mais son ego contrôle jusqu'au vouloir, mais action d'accomplir est livré aux mains d'un autre maître qui est en lui, c'est le péché. Celui-ci fait, même je ne lui ai pas donné le logement, il est installé quelque part dans mon corps et travaille sans cesse à mon encontre. Mon ego et mon vouloir est régi par la loi de bon Dieu, mais à partir de ma tête jusqu'aux mains il existe une autre loi régie par ce maître étrangerDonc, il y a une sorte de déconnection dans le même corps. C'est très gênant et agaçant de voir un autre moi travaille en moi. Mais que faire ? C'est la vie, n'est-ce pas ? Ce maître ne fait pas d'irruption, mais travaille subrepticement pour me faire chuter et pour me faire trouver dans l'état de rébellion contre Dieu. Voilà l'état de santé d'un serviteur Paul, et celui de tous les hommes qui mettent au sérieux son existence devant Dieu. Alors Paul ne put plus tolérer cet état de conflit et antagonisme dans son intérieur et s'écrit dans le gémissement profond : "Malheureux que je suis! Qui me délivrera de ce corps de mort ? 

Or, si nous y réfléchissons, la vie elle-même est une succession des luttes, et là il n'y a aucune exception, même pour le couple princier de Charles dont le mariage avec Diana a été visionné par 750 millions d'hommes de la planète. Beaucoup espérait que le mariage reflétait leur rêve de vivre une vie heureuse comme dans un château luxueux. Mais la réalité se dit différente. La vie est parsemée des luttes et des déceptions et des tristesses. Nous n'avons pas de droit de dire à quelqu'un "tu me déçois. Il vaut mieux que tu retournes dans ton pays. Il y a 20 ans environ, quelqu'un m'a dit: ton service m'a beaucoup déçu. Tous les hommes sont pareils. Nous devons savoir que la vie de chacun, quel que soit race et langue, comme nous vivons dans un monde déchu, est identique, pécheur et coupable et triste. C'est la raison pour laquelle nous devons nous montrer les uns les autres la bienveillance et la sollicitude et la générosité. Quant aux luttes, Paul lui-même n'était pas exceptionnel. Sa vie était parsemée des luttes et labeurs. Le problème ici est comment chacun s'y fait face. La lutte de Paul nous en dit long sur lequel est mon objet de ma lutte. Paul luttait avec soi-même. Il luttait avec son ego. Il luttait avec son propre péché, donc, il luttait avec Dieu. Jacob, sur le quai de Yabboq, luttait avec Dieu tout au long de la nuit. Nous connaissons bien l'histoire de Jacob. De retour de Paddan-Aram, après 21 ans de la vie d'un expatrié, il envoya beaucoup de cadeau à Esaü qu'il avait trompé et trahit il y a 21 ans, et avait entendu qu'il venait le rencontrer. Mais malgré ce cadeau abondant envoyé, il n'eut pas de paix. Il lutta toute sa nuit avec soi-même. Dieu était venu auprès de lui sous forme de l'ange, se mit à lutter avec lui, et finalement, il a vaincu Dieu dans cette lutte. Il a vaincu soi-même, c'est-à-dire  la peur profonde envers son frères et sortit triomphant, en sorte qu'il soit complètement délivré de cette peur, et qu'il vit la face de son frère comme la face de Dieu.  

Nous sommes élevés parmi les hommes, donc nous ne pouvons pas vivre sans les voisins ou les proches etc. Mais nous ne devons pas nous tromper quels sont nos objets de luttes. Notre objet de lutte dans la vie que Dieu nous a donnée est ailleurs. Ce n'est pas de l'extérieur, mais dans l'intérieur de nous-mêmes. Nous devons lutter avec nous-mêmes. C'est une lutte contre nos propres péchés. Cette lutte ne peut être supporté par quelqu'un d'autres, car c'est la partie à nous-mêmes inhérent, ni à mes parents, ni à mes amis, ni à mes bergers. C'est moi-même qui doit m'y engager et trouver la solution.  

Beaucoup de gens se trompent qu'ils doivent lutter avec les hommes visibles et même avec le sort qui leur est donné. Quand dans le chemin de la vie, un apparent malheur arrive, l'homme se met à lutter avec ce sort, en pensant qu'il doit le vaincre. Cependant, la lutte avec ce sort sans Dieu, est vouée à l'échec, du moins pour les chrétiens. Joni Ereckson s'est marié avec Ken Tada. La première était la tétraplégique depuis 19 ans. Ken, professeur d'histoire d'un lycée le rencontra dans une église et le proposa la main. Mais il ne savait pas que la vie qu'il attendait était si difficile. Il devait fournier tout travail de soin pour une femme immobile sur la chaise roulanteEn plus il rencontra la maladie de cancer de sa femme. A un moment donné, il fut tombé dans la depression profonde. Finalement, par la conversation profonde, ce couple trouva le lien nouvel.  

Mais ce genre d'épreuve est souvent un prélude de la rupture, et l'abandon. L'homme lutte beaucoup pour surmonter son triste sort mais finalement, sans trouver la solution, il déserte. Le roman "lève-toi et marche" de Hervé Bazin en dit long. Cette œuvre de ce célèbre écrivant français après guerre dont le nom est plus connu par son romain vipère au poing, raconte une histoire assez simple. Le prersonnage principal est une fille tétraplégique. Et elle lutte fort pour se lever et marcher, mais finalement elle abandonne et meurt. Ce roman reflète la philosphie de Sartres qui dit que l'enfer est les autres. Les gens luttent beaucoup avec les gens visibles et trouvent que cette vie entouré de tels méchant est un enfer. Il en est de même du sort. Le sort est imposé sans la propre volonté, et c'est un enfer de lutter contre ce sort auquel il n'était pour rien.   

Mais si nous luttons avec nous-mêmes, en Dieu, nous trouvons une solution. Le mendiant couché devant le temps de Jérusalem vivait dans la dépendance totale des passants de Jérusalem qui lui faisaient l'aumône. Donc, en quelque sorte, il menait une vie de lutte avec les hommes. Quand Pierre et Jean passait devant le temple, il les regardait en tendant sa main. Mais ces deux hommes le regardaient fixement, et dit, "Nous n'avons ni ardent ni or, mais ce que nous avons, nous te donnons, au nom de Jésus Christ, lève-toi et marche." Ce sont les disciples qui avaient luttaient avec Dieu et trouvaient la solution de leur problème de la vie: la repentance de leur péché pour avoir le pardon des péchés et recevoir le don du Saint-Esprit" selon le sermon de Pierre quelque jours auparavant."  

Un exemple d'un vie de lutte avec l'homme sera Jean-Jacques Rousseau. Il luttait beaucoup avec les femmes aristocrate et luttait avec Voltaire qui critiquait sa vie privé où il avait abandonné ses 5 enfants dans l'orphelinat. Pour sa défense il écrivit un long œuvre appelé confession. Mais avant de réfléchir davantage sur les luttes, il est avantageux de réfléchir sur l'homme. L'homme est double par nature. Il est pour ainsi dire spirituellement schizophrène. L'opposition philosophique de la Chine entre Meng et Sun est célèbre. Le premier insiste sur le fait de la méchanceté de l'homme en essence, alors que le second au faut que l'homme est par nature bon. Cela se rejoint à la philosphie de Rousseau en France. Il disait "L'homme est bon et heureux par nature". Dans l'Emile, il dit, "Tout est bien sortant de l'auteur des choses, tout dégénère entre les mains de l'homme." Mais selon la Bible, l'homme n'est ni bon ni mauvais.   

Du côté de Rousseau, nous trouvons Calvin, son compatriote deux siècles auparavant. Calvin luttait souvent contre les hypocrites et les impies qui firent chuter la foi des fidèles. Il combattait contre l'hérésie avec une si grande virulence, qu'il dut excommunier même un certain Servet. Mais au fond il luttait non avec les hommes, mais avec Dieu. 1 Pour Calvin, au sujet du conflit à l'intérieur de l'homme, il dit que l'homme malheureux de la nuit obscure doit en venir à la prise de conscience de son état de déchéance total pour se tourner totalement vers et rechercher Dieu. Calvin pense que pourtant l'homme n'est pas l'artisan de de cette recherche, et de lui-même par ses propres force, l'homme n'est que viduité, "mer de toute malice", alors que la puissance de salut ne peut venir que gratuitement de Dieu. C'était le témoignage de sa propre lutte avec Dieu. A la différence de Luther Calvin garde la total ou presque absence de son témoignage. Il semble qu'il dresse une sorte d'écran entre ce que pourrait être sa personne intérieur et l'impérieuse expérience de foi qu'un appel divin lui commandait de porter. Donc, selon Creuzot, il est impossible d'établir une biographie, sauf supposer l'imaginaire calvinienne. Selon cet imaginaire, Calvin était un homme qui luttait avec Dieu par excellence. Seulement il fit taire son intériorité pour faire ressortir au plus proprement possible la grandeur de la majesté divine. Puis, il se consacra totalement à la mission que Dieu l'avait appelé à mener. L'autre auteur du même titre que Rousseau : la confession est le célèbre théologien du début du moyen âge: Saint Augustin. Il était un hédoniste intellectuel, mais l'homme autrefois si vile se transforma en un saint. C'était parce qu'il luttait si sincèrement dans son for intérieur, si bien qu'il alla voir St Ambroise, et finalement reçu la parole de Rm 13:13,14. "Marchons honnêtement, comme en plein jour, sans excès de table ni de boisson, sans luxure, ni dérèglement, sans discorde, ni jalousie. Mais revêtez-vous du Seigneur Jésus-Christ, et ne vous mettez pas en souci de la chair pour en satisfaire les convoitises." Après sa conversion, Augustin ne luttait plus avec les hommes et les femmes, mais luttait seulement avec Dieu. St Augustin étudiait la Bible avec la devise : "que je puisse connaître la Grâce de Dieu et que je suis un pécheur." Dans sa lutte avec Dieu, il croissait jusqu'à devenir une figure emblématique dans le monde de pensée chrétien. Dieu l'utilisait comme le défenseur de l'église de Dieu au temps où les gens pensaient que le christianisme serait détruit avec la chute de l'empire romain.  

Martin Luther est un autre exemple. Dans son désir de trouver la paix avec Dieu, il alla grimper les escaliers de Pilate à Rome sur ses genoux, jusqu'à ce qu'e ses genoux soient blessés et ensanglantés. Pendant qu'il luttait avec Dieu, les mots de Romains 1:17 vinrent dans son esprit. "Le juste vivra par la foi." Puis Dieu l'utilisa pour réformer l'église, de la politique et du ritualisme à une église centré sur la Bible. La lutte de Paul avec Dieu aurait dû être plus influent. Paul luttait seulement avec Dieu pour connaître Christ. Il dit dans Philippiens 3:10, "Mon but est de connaître Christ."   

  1. III. Jésus-Christ, le seul Sauver.  

Paul dit dans le 25. "Grâce soit rendu à Dieu, par Jésus-Christ, son Fils. Ainsi par l'intelligence, je suis esclave de la loi de Dieu, tandis que par ma chair, je suis esclave de la loi du péché." Paul était un homme apparemment parfait. Il était Pharisien, très savant, au niveau du statut, hébreux des hébreux. Mais dans son for intérieur, il était sans appui dans un état désespéré, car il était un pécheur impardonnable. Donc, il s'écrit, "Malheureux que je suis." Mais au moment où il s'écrit ainsi, naquit un espoir, car il put voir l'image de Jésus-Chist, son Sauveur. Ses yeux s'ouvrirent pour finalement voir qu'au -delà de son état de chair misérable, il y a la splendeur de la miséricorde de Dieu qui l'accepte et ceint comme il est. Paul put croire simplement que Dieu l'avait justifié gratuitement par le sang de Jésus-Christ et fait de lui un précieux enfant de Dieu. Alors, arrivé à cette connaissance, il put devenir serviteur de Jésus-Christ. C'était le secret qui le faisait grandir vraiment en Jésus-Christ.  

En conclusion, dans ce passage nous apprenons que nous devons avoir l'assurance que nous sommes justifié gratuitement par notre Seigneur Jésus-Christ. Donc, nous devons nous engager à Jésus seulement. Nous apprenons aussi que nous ne devons jamais abandonner la lutte avec le péché. Si nous abandonnons la lutte, nous resterons comme des hommes anormaux. Le plus important, nous apprenons que nous ne devons pas lutter avec les hommes visibles, mais avec Dieu. Que Dieu vous bénisse afin que vous puissiez lutter fort avec Dieu de sorte que vous grandissiez dans la foi.   

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire