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lundi 16 juillet 2018

Romains 9 :1-33 (M de 15/7/2018)

LA MISSION DE DIEU POUR LE MONDE PERDU 
Romains 9 :1-33 
Verset Clé 9 :33 
“Selon qu’il est écrit: Voici je mets en Sion une pierre d’achoppement et un rocher de scandale, et celui qui croit en lui ne sera pas confus.”  

Dans un reportage récent, le directeur de la Science Po de Lyon disait tout le temps à ses élèves ; “Vous êtes l’élites de la nation, des privilégiés, et cela a vous obligés à une certaine responsabilité.” Un élève a décidé de quitter l’écoule à cause de l’ambiance qu’il trouva comme une “certitude réductrice.” Il a raconté, “J’y arrête puisque je suis entré pour changer le monde, alors que c’est moi qui j’ai senti changer.” Il s’agit de l’orientation des jeunes qui fait couler beaucoup d’encre à chaque année cette période. Bien sûr que c’est l’actualité sur l’éducation. Mais à la fois les mots de ce directeur et ceux de cet élève nous interpellent. Si l’Apôtre Paul était comme ce directeur. Combien il est vrai que chacun de nous qui sommes chrétiens est appelé à changer le monde par l’Evangile. Mais chacun est conscience qu’il faudra d’abord changer lui-même avant qu’il puisse changer le monde. Nous allons étudier ce chapitre en le divisant : 1) le cœur de berger de l’apôtre Paul pour ses compatriotes 2) la doctrine expliquée de la prédestination 3) L’ironie de sort autour de la justice.   

  1. I. Le cœur de berger de l’apôtre Paul pour ses compatriotes (1-5) 
Paul parle du sort de ses compatriotes juifs. Paul ressentit un grand chagrin pour ses compatriotes, car il avait conscience de leur sort malheureux en raison du rejet du Christ. Paul dit que c’est la vérité en Christ. Nous vivons dans une ambiance de la multiplicité des vérités. Mais ce n’est qu’en Christ que nous trouvons la vérité. Christ a dit “Je suis le chemin, la vérité et la vie. Nul ne peut venir au Père que par moi.” La parole du Christ est la vérité. Pilate bafouait la vérité, en disant : qu’est-ce que la vérité ?” Mais Jésus dit clairement qu’il est venu pour rendre témoignage à la vérité.” Alors de quelle vérité s’agit-il ? Dans la première partie de la Romains, elle est résumée en le fait que le juste vivra par la foi. Quelle foi ? La foi en Jésus-Christ, notre Sauveur. Quel Sauveur ? Le Sauveur qui ne demande pas la collaboration de l’homme, comme condition de son salut, mais le Sauveur qui s’est donné lui-même pour être rançon en faveur de l’homme coupable, afin qu’il croie en lui et soit sauvé. L’homme coupable a beau fournier de bonnes œuvres pour satisfaire la demande de Dieu, car il est un être déchu dont la nature est pourrie. Donc, Dieu envoya son Fils comme l’Agneau de Dieu qui se fait un substitut pour se sacrifier, et ainsi l’homme soit purifié et justifié. Cette vérité est quelque chose de déterminant pour le sort de l’homme, car celui qui refuse cette vérité sera jeté dehors, mais celui qui l’accepte sera sauvé lors du jugement. Celui qui écoute la parole et la met en pratique sera sauvé, tandis que celui qui ne l’écoute pas, ni la met en pratique sera condamné. Il ne s’agit pas de garder la forme extérieur de piété, dont Paul parlera qu’elle serait la légion à l’approche des derniers jours, mais de mettre vraiment en pratique ce qu’on entend. Paul tint la vérité en Christ comme gage. Mais ce n’était pas tout, il prend en gage sa conscience. Paul disait une fois que les païens, privés de la loi, ont leur propre loi qui est écrit dans leur cœur, appelé conscience. Nous est bien connue l’histoire de Luther que dans le diète de Worms où il lui a été demandé à renoncer à sa théologie protestante, il dit que ce n’est pas bon d’agir contre la conscience. Donc, le chrétien doit avoir l’examen de conscience avant d’appliquer la loi ou la religion. Par exemple, persécuter les gens qui ne font rien d’autre que de chercher la vérité dans les Saintes Ecritures n’est pas spirituellement correct. Donc, les huguenots français dans 16e siècle réclamait aux gouverneurs l’examen de conscience. Selon la conscience de Paul, rejeter le salut des païens en raison de leur traditionalisme racial bigot est contre la conscience et objet du jugement éternel de Dieu.    
Paul dit qu’il s’était apprêté à être anathème séparé du Christ, si ses compatriotes étaient seulement sauvés. Le mot anathème qui signifie littéralement suspendu est utilisé par les Grecs pour dire une offrande et aussi par les Juifs pour dire d’être voué à l’interdit. L’excommunication était aussi son sens au temps chrétien vis-à-vis des hérétiques. Mais l’adjectif suivant explique par excellence le sens de ce mot. L’anathème est celui qui est séparé du Christ, c’est-à-dire être destiné à l’enfer lors du jugement. Le fait que Paul parle de la vérité et qu’il soit anathème à la place de ses frères, signifie que la destinée des Juifs est la condamnation éternelle en raison de leur fausse conception messianique. Malgré leur religiosité austère, ils étaient privés de toute la chance d’être sauvés.  
Où est la cause de ces conséquences ? En sachant que l’erreur provint de l’ingratitude fondamentale d’Israël, Paul évoque les privilèges et les bénédictions que Dieu leur avait accordé depuis la nuit des temps. Ils étaient innombrables dont le summum est Jésus-Christ qui est né au milieu d’eux. Les pas de Jésus étaient sur leur sol. C’est un peu comme par rapport aux pays d’Asie, l’Europe est un continent où déjà pendant deux millénaires les serviteurs de Dieu foulaient son sol. En effet, Israël n’était pas un peuple élu dès le début. C’est par l’unique grâce que ce statut spirituel leur était arrivé, car ils étaient le peuple d’esclaves ou barbare. C’est seulement par la grâce de la foi d’Abraham, élu de Dieu, que toutes ces choses leur sont arrivées. Donc, ils n’avaient pas de dignité qui aurait justifié ce don. Henry Thiessen dit que l’église n’est pas la continuation de l’ancienne économie. C’est en allégorie que cela se rapporte à l’église. Cela ressemble à l’église de Dieu. Paul dit dans 1Corinthiens qu’il n’y a parmi vous ni beaucoup de sages, ni beaucoup de puissants, ni beaucoup de nobles. Mais Dieu a choisi les choses folles du monde,... les villes du monde, celle qu’on méprise, celles qui ne sont pas, pour réduire à rien celles qui sont, afin que nulle chair ne se glorifie devant Dieu.” Mais malheureusement, les Juifs en vinrent à s’enorgueillir en oubliant toute la grâce qui leur été descendu. Dans l’histoire humaine, ce dilemme ne cessait de s’enchaîner, car l’homme est tellement attaché à leur dignité et œuvres.  
Si je cite Karl Bart, toute cette énumération des qualités d’Israël représentent les faits de l’Eglise. Il met l’Eglise comme un antagonisme de l’Evangile, à tel point qu’il dit que l’Evangile est une abolition de l’Eglise, et vice versa. Combien des choses ressemblant à ces acquis d’Israël, les gens de l’Eglise veulent-ils obtenir ? L’abîme entre Dieu est l’homme est béant. Dans l’Eglise, la révélation issue de l’éternité s’est muée en temporalité, l’éclair céleste s’est mué en un feu continu terrestre, la privation en jouissance, la quiétude divine en l’inquiétude humaine. L’Eglise est le lieu où l’on n’est pas contraint de songer au trépas, mais où l’on a, d’une manière suprêmement immédiate, la foi, l’amour et l’espérance, où on est de même manière, enfant de Dieu, où on attend de la même manière, le royaume de Dieu et travaille en vue de toutes ces choses... comme si elles étaient des choses que l’on peut avoir, attendre et acquérir par son travail. L’Eglise, c’est la tentative, plus ou moins globale et énergique, visant à rendre le Divin humain, temporel, concret, mondain, à faire de lui quelque chose de pratique, et tout cela pour le bien des hommes qui sont incapables de vivre sans Dieu, mais qui ne sont pas capables non plus de vivre avec le Dieu Vivant (le “Grand Inquisiteur”!), somme toute; la tentative visant à rendre compréhensible la voie incompréhensible. Il continue de dire, “Ce faisant, l’Eglise catholique connaît, incontestablement, une réussite meilleure” alors que le protestantisme a relativement plus à souffrir du fait que ce que l’homme aimerait tellement, en tant qu’homme d’église, en définitive, ne peut réussir.” (fin de citation) C’est vrai que le protestantisme ne possède pas beaucoup de formule pour tous ces choses pratique et terrestres, mais il laisse à chacun de se mettre devant Dieu pour trouver un chemin personnel. L’homme de l’église, prédicateur protestant n’a donc pas beaucoup d’efficacité de conduire ses ouailles, habituées à se réunir sous le bel édifice de cathédrale. Mais ce chemin est un chemin plus authentique, car il tient à la foi personnelle sur la base de la parole de Dieu, l’Evangile. L’Evangile nous aide à nous trouver sans cesse pécheurs, dépourvus, et miséralbes 

2. Doctrine expliqué de la destination (6-29) 
a. L'enfant de la chair vs. L'enfant de l’Esprit 
La Romains ne cesse de répéter la véracité des choses. De même que le marchand de perles choisit les vrais des faux, en ce qui concerne la foi, il y a de la vraie et de la fausse. Jésus dit la parabole du berger qui sépare les brebis d’avec les boucs. Les méchants disaient, “Seigneur, quand ne vous-ai pas donné à mangé ?” Jésus répondit, “Retirez-vous de moi, maudits, allez dans le feu éternel préparé pour le diable et pour ses anges. Car vous n’avez pas donné à manger à l’un de ces petits qui avaient faim, voilà.” Jésus dit la parabole des poissons dans laquelle le pêcheur jette le filet dans la mer et le retire et s’asseoit et sépare les bons qu’il met dans les vases des mauvais qu’il jette. Quand nous veillons à aider les frères qui sont dans le besoin ou maladie, nous pouvons révéler que nous ne sommes pas des contrefaits, mais des authentiques comme chrétiens. Depuis que l’homme existe sur la terre, il cherche ce qui est grand puis dans le temps moderne surtout on cherche ce qui est nombreux, car tout est enregistré. Mais nous devons savoir que l’œuvre de Dieu ne se déroule jamais par ce qui frappe aux yeux ou ce qui est nombreux. Plus tard le verset 27 citant Esaïe dira, “Quand le nombre des fils d’Israël serait comme le sable de la mer, un reste seulement sera sauvé.” L’œuvre de Dieu est comme les rescapés Israélites de retour de Babylone ou 2 personnes seulement parmi tous ceux qui étaient sorti de l’Egypte dont l’âge était au-dessus de 20 ans entrèrent dans le pays de Canaan. Nous devons nous garder de la tendance de masse dans l’ère d’internet. Alors qui sont les choses véridiques et authentiques devant Dieu ? 
Il est inutile d’effacer le mot race de la constitution, ce que les législatifs font ces jours-ci, car tous sont racistes. Par exemple, les Coréens vivent dans un tout petit pays de l’extrême orient. Ce mot révèle déjà le racisme des Français. Il faut le changer, car proche orient, extrême orient, de tels mots ne signifient que le fait que la France est le centre. En tout cas, si les Chinois disent selon le nom de leur pays ChungKuk, qu‘ils sont centre du monde, on comprend, mais les Coréens sont très raciaux, si bien qu’ils ont tendance d’interpréter tout autour de leur illusion d’importance. Surtout les chrétiens coréens sont devenus très orgueilleux. On ne saura trop remarquer que leur foi est foncièrement orienté vers la richesse et la prospérité, par l’importation des tendances des Américains depuis des décennies; bien sûr qu’il y ait toujours les gens honnêtes et sincères. Depuis ma jeunesse, j’ai souvent entendu ce qu’on appelle le tour du monde de l’évangile. Sa théorie est que l’Evangile tourne dans le sens de l’aiguille du globe. Donc, de la Palestine en Europe, d’abord, puis de l’Europe au continent d’Amérique, ensuite de l’Amérique en Asie. Maintenant l’Asie dont la Corée est le top chrétien est le centre de l’Evangile, et comme on constate la Corée est le deuxième pays qui envoie les missionnaires dans le monde, l’Evangile tourne de nouveau vers l’Ouest, et quand cet Evangile arrivera à Jérusalem ce sera la fin du monde. C’est vraiment n’importe quoi. Ils ignorent que beaucoup de missionnaires coréens partent vers l‘Est, aux Etats-Unis, ou en Europe un peu comme moi dans le sens contre l’aiguille. Donc, c’est vraiment un raisonnement tout à fait humain qui voulut justifier leur utilité divine. C’est un des produits de l’orgueil humain. Beaucoup de missionnaires coréens sont devenus extrêmement orgueilleux pour faire ressortir de leur supériorité. Nous devons nous défendre de ce levain dangereux qui se trouve partout dans le monde, surtout dans le monde religieux. Nous devons nous regarder combien nous sommes pourris et nous renouveler chaque jour en lisant la Bible et en la mettant en pratique. L’eau stagnant est obligée de se pourrir. Paul dit que ce n’est pas les enfants de la chair qui sont enfants de Dieu, mais ce sont les enfants de la promesse qui sont comptés comme descendance. Dans la modernité, ces mots, “enfants de la chair” se réfère aux prétendus chrétiens qui ne sont en réalité que nominaux. La réforme est arrivée à cause de la corruption de la religion catholique. Mais si nous voyons l’actualité, les réformés ne sont pas mieux que les catholiques, mais plutôt pire qu’eux. Bg Sara témoigne que parmi les professeurs de l’institut protestant, très peu croit en Dieu. J’ai vu un professeur émérite de la faculté théologique de Toulouse disait carrément qu’il ne croit pas que Jésus est Dieu, et il compare la trinité de façon tout à fait matérialiste, en disant que Père et Fils sont un peu comme deux wagons attelés dans la rame de TGV, qui ne peut se séparer, etc. Alors, n’est-ce pas que ce wagon-ci et ce wagon-là sont la même chose, même fonction, même destination, etc, n’est-ce pas ? Vraiment n’importe quoi. Le raisonnement humain et humaniste est un poison dans nos jours qui tue la chrétienté et la foi. De nos jours, au milieu de la chrétienté, les uns se satisfont de leur devoir hebdomadaire de manger l'hostie et la messe enfin dite, et les autres se contentent de la parole centrée sur la prospérité. Ce sont tous, selon la définition de Paul, les enfants de la chair.  
b. La promesse, corollaire de la foi 
Vous aurez remarqué avec moi que cette explication de Paul “compté comme” se rapport à l’exemple (l’exemplarité) d’Abraham qu’avait déjà exposé Paul dans le 4e chapitre de la présente épitre. Quand Abraham obéit et sortit la nuit pour compter les étoiles, Dieu dit, ”telle sera ta descendance.” Abraham était vieux et sa femme stérile, ne dit pas “comment ça?” mais il crut en Dieu qui le rendrai extrêmement fécond et cette foi lui fut compté comme justice. Donc, dans ce contexte, la promesse est le même mot que la foi. La foi et la promesse sont quelques choses qui vont de pair comme pile et face d’une monnaie. Quant à la foi, les parents doivent l’apprendre et la transmet à leur progéniture, en surmontant tout obstacle. S’ils obéissent, Dieu leur donnera la bénédiction spirituelle à voire matérielle à leurs enfants. Les enfants apprennent un jour à l’autre le mode de vie de leurs ascendants et l’imitent, du moins s’en souviennent dans leur difficulté. Dans ce monde, il y a très peu qui porte la foi en eux, tous plus ou moins influencé par la tendance de la chair. Beaucoup de français suivent les conseils des médiums. Ca ne mène à nulle part. Ca ne mène qu’à la mort selon Paul. Si nous suivons les tendances de l’Esprit nous pouvons montrer notre magnanimité comme Jonathan le fit en cédant sa royauté à son ami de la campagne David. J’ai été très étonné de voir un enfant comprendre et retenir un mot du message long du pasteur. Chers enfants et ados, ne vous plaignez pas de la longueur du sermon du pasteur, mais réjouissez-vous-en plutôt. Parmi les 10 choses imbattables de la France, selon le récent reportage que j’ai vu, il y a les produits de luxe, le cosmétique et parfums, le TGV et les produits pharmaceutiques, etc pour arriver à la dixième qui est l’habitude de se plaindre, c’est une des tendances de la chair. Les Français sont deuxième champion de nombre de Grrr dans les réseaux sociaux, après la Corée du Sud. Si nous sommes chrétiens, de vrais chrétiens, nous devons croire en la promesse, pas seulement pour être des hypocrites qui abondent en balivernes, mais qui croient en la véracité incontournable de la promesse divine et produire des résultats qui y correspondent. Qu’est-ce que les balivernes ? Ce sont ceux qui disent beaucoup mais en fin de compte, ils ne vivent pas selon ce qu’ils disent. Ils sont comme la paille qui se dissipent du vent, en ne pouvons influer sur le monde. Que dirons-nous ? Nous contenterons-nous de la ritualité commode des habitants ? Certes non, car nous sommes créés pour plus que ça. Nous devons demeurer dans la grâce du Seigneur et soupirer à notre manquement et supplier son Esprit, Esprit du Dieu vivant, pour qu’il vienne nous aider à créer une histoire nouvelle pour notre génération. Jésus a promis, “En vérité en vérité, je vous le dis – c'est un des 21 fois de l’utilisation ce jargon johannique comme nous l’avons appris ce printemps - celui qui croit en moi fera, lui aussi, les œuvres que moi je fais, et il en fera de plus grandes, parce que je m‘en vais vers le Père.” Par le Saint-Esprit que Jésus nous enverra nous pouvons tout fait, ou presque. Qu’est-ce qui est plus grand que ce que Jésus a fait ? Je le laisse à votre imagination. Jésus a élevé 12 disciples, alors qu’il pourrait élever d’emblée et d’affilée 120 000 disciples, mais pourquoi ? C’est à mon avis, pour qu’il nous laisse la chance de dépasser ce nombre avec la plus grande marge de manœuvre, et devenir chacun un protagoniste de l’histoire ? Si nous élevons 12 disciples chacun, la France deviendra à la prochaine génération royaume de sacrificateur et nation sainte. N’oublions pas que le juste vivra par la foi, et la foi s’empare et embrase tout.  
Le verset 9 nous en dit long de caractère de la promesse. “A cette même époque, je viendrai et Sara aura un fils.” La réalisation de la promesse faite à Abraham était à la longue haleine. Depuis 25 ans, Abraham suivit l’appel de Dieu et espérait toujours avoir un enfant, mais en vain. En le faisant compter les étoiles, et en le faisant faire la circoncision, Dieu a affermis la promesse, mais elle n’avait pas encore le signe d’être réalisé. A 99 ans, les anges le visitèrent et dirent ces paroles, “Sara aura un fils.” Ca faisait rire tout le monde, car Abraham avait 99 ans et Sara 86 ans. Mais Abraham crut d’une manière ou d’une autre à cette propesse. Et enfin, sa promesse fut réalisée, sa foi récompensée. Nous ne devons pas renier ce que Dieu nous a dit une fois. Dieu a dit à chacun de nos missionnaires, et à chacun de nos bergers qu’il deviendrait une source de bénédiction pour cette nation. Ils y ont cru, et Dieu est en train de travailler pour réaliser cette promesse, que nous veillions et dormions. Si nous persévérons en gardant la fidélité devant lui, il est évident que ce n’est que la question du temps. 
c. La prédestination  
Mais, ici, Paul touche un sujet théologique profond. Il voulut expliquer ce qu’il avait exposé dans le chapitre précédent : la prédestination. Il utilise deux exemples pour soutenir sa thèse de façon dialectique. D’abord, il insiste que toutes les traditions et privilèges de l’Ancien Testament ne fournissent pas la justification pour Israël. Il dit que ce n’est pas parce que la parole de Dieu était devenue caduque. C’est simplement, parce qu’Israël avait mal compris la parole de Dieu. Il n’était pas de vrai peuple de Dieu, destiné à la vie éternelle dans le royaume de Dieu. La justification n’a rien à avoir avec l’origine de sang ou le statut racial. Le seul qui compte est la foi, faute de quoi, malgré le privilège énorme de Dieu, Israël en viendra à déchoir. Par contre, les païens qui étaient au début exclu de la bénédiction en viendront à l’avoir en raison de la foi. Or, du point de vue de la chair, Ismaël n’avait rien fait de mal en soi, mais reçut l’exclusion du peuple de Dieu, alors qu’Isaac qui n’avait rien fait de bon en soi, reçut le nom d’hériter d’Abraham. Israël qui pensait qu’il était digne de recevoir le privilège et le salut, est déchu en raison de leur formalisme, tandis que les païens qui étaient privés de telles choses en vinrent à en bénéficier, en raison de leur foi en Chris-Jésus. En fait, les prétendus enfants d’Isaac étaient censés être ceux d’Ismaël, et les prétendus enfants d’Ismaël étaient ceux d’Isaac, à force de leur foi.   
Paul explique encore d’avantage cette doctrine de prédestination par le cas de Rébecca et ses fils. Jacob et Esaü sont deux fils du couple Isaac et Rébecca. Selon la coutume d’Israël, l’aîné est l’héritier. Néanmoins, au lieu d’Esaü, Jacob fut choisi pour être 3e patriarche d’Israël. Ainsi, l’élection de Dieu appartient entièrement à la volonté de Dieu, sans qu’il n’y ait l’intervention de la volonté humaine. Bien sûr qu’Esaü était un homme charnel, tandis que Jacob était un homme plutôt spirituel. Par exemple, Jacob apprécia le droit d’aînesse et s’est avisé d’acheter ce droit via un bol de potage de lentille, mais Esaü en raison de sa faim, vendit le droit ainsi méprisa le droit. La prédestination est une doctrine difficilement acceptable surtout pour les humanistes. Cela n’est pas, disent-ils, trop pertinent, car à tout moment de la vie, tout peut se basculer. C’est une théorie en porte-à-faux, disent-ils, et comme le verset 14, cela semblait une grande injustice, car avant qu’il naisse, Jacob est destiné à devenir l‘héritier. Vu cette mal compréhension, ou un système d’usine à gaz, pour aider les initiés, les calvinistes modernes ont développé une théorie appelé prédestination globale, c’est-à-dire que Dieu omniscient aurait su déjà avant que chacun naisse ce qu’il aura fait pendant la vie et en tient compte pour le choix. Ce peut être probable, mais a limite pour convaincre. Personne ne sait pourquoi Dieu a choisi Jacob et n’a pas choisi Esaü. Seulement Dieu le sait. Personne ne sait pourquoi Dieu a choisi les païens, mais non les Juifs, seulement Dieu le sait.  
Avant d'aller plus loin, il est bon pour nous de rendre claire le sens de "prédestination". Romains 8: 28-30 traite de la prédestination dans le contexte de l'assurance chrétienne. 8:28 dit, "Car ceux qu'il a connu d'avance, il les a aussi prédestinés à être semblables à l'image de son Fils, afin qu'il soit le premier-né d'un grand nombre de frères." Ce verset explique par excellence le sens de la prédestination. La prédestination et l'élection sont deux mots ayant le même sens. La prédestination ou l'élection est Le choix unilatéral de Dieu. Dieu est comme un entraîneur de football qui choisit et change les membres de son équipe selon son plan. Comme sage, Dieu choisit ses serviteurs selon sa volonté et son but souverain. Il choisit ceux qui l'aiment. Ici une chose est claire : nous n'avons pas choisi Dieu mais Dieu nous a choisis pour porter du fruit. (Jn 15:16) C'est un grand privilège d'être choisi dans un grand match de football, même en tant que remplaçant sur le banc, sans parler du joueur de la défense. Combien plus est-il une bénédiction pour nous d'être choisi comme ses serviteurs dans son œuvre de salut du monde ! Nous pouvons comprendre mieux le sens de la prédestination quand nous réfléchissons sur ce que Dieu a choisi son seul et unique Fils pour le faire mourir sur la croix en vue de sauver les hommes de leurs péchés. Dieu par la grâce seule a choisi son Fils Jésus-Christ avant que la fondation du monde n'ait été posé, et l'ait nommé pour être le berger de nos âmes et notre Frère. Jean explique cette vérité de façon exquise. Jean 3:16 dit: "Car Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse pas, mais qu'il ait la vie éternelle." Alors Calvin dit, "La prédestination commence aux blessures du Christ sur la croix." 
La prédestination de Dieu dans le plan salvateur du monde est basée sur sa miséricorde et compassion. Dans les versets 14-18 nous trouvons le mot "miséricorde" 5 fois et "compassion" 2 fois. Le verset 15 dit: « Car il dit à Moïse: Je ferai miséricorde à qui je ferai miséricorde et j'aurai compassion de qui j'aurai compassion." Le verset 16 dit:« Ainsi donc, cela ne dépend ni de celui qui veut, ni de celui qui court, mais de Dieu qui fait miséricorde." Verset 18a dit, "Ainsi, il fait miséricorde à qui il veut, et il endurcit qui il veut." Par conséquent, la prédestination de Dieu dans le salut du monde n'est rien que la grâce salvatrice de Dieu pour toute l'humanité. 
Ceci étant, la prédestination de Dieu est rédemptrice. Quand nous lisons attentivement les versets 14-18 une fois de plus, nous apprenons aussi que la prédestination de Dieu dans le salut du monde est aussi rétributive. Par exemple, Dieu a envoyé Moïse en Egypte pour délivrer son peuple de l'esclavage. Le roi Pharaon endurcit son cœur et n'couta pas Moïse. (17) A cette époque, le Pharaonçà était le chef de l'empire mondial. Donc, il n’endurcit pas son cœur en tant qu'un individu privé mais en tant qu'un souverain arrogant d'un empire mondial. Pharaon endurcit son cœur, en le faisant faire fi du message de Dieu. Alors Dieu le frappa avec 10 plaies. Dans la dernière plaie, la plaie de la mort des premier-né, Pharaon fut écrasé par la mort de son fils premier-né. De cette façon, Dieu montra son pouvoir au monde à travers le Pharaon. Nous appelons donc cela durcissement arbitraire de Dieu pour le Pharaon. Ici, nous apprenons que nous ne devrions pas endurcir nos cœurs pour éviter que nous soyons endurcis par la tromperie du péché. (Hébreux 3: 8-15; 4: 7,13) 
Paul conclut le propos par le biais d’une parabole : celle du potier. En effet, Paul dit, qui es-tu pour discuter avec Dieu ? Dieu est comme le potier qui dispose de l’argile et fabrique des vases.  Il a une totale liberté de faire l’usage de l’argile selon son besoin. L’argile ne peut dire pourquoi tu as fait ceci et pourquoi tu as fait cela. Ce serait une arrogance totale. Ainsi Israël ne pourra dire quoi que ce soit à Dieu au sujet de son choix. En plus, de même que le potier peut briser sa fabrication et le jeter, de même il peut abandonner son idée, et changer pour faire un autre vase. Paul est en train de parler à la grande vexation d’Israël, que la volonté de Dieu était une prédestination à l’encontre d’Israël. Il était formé et préparé d’avance à être des vases de colère, tandis que les païens étaient des vases formés et préparés d’avance à être des vases de de miséricorde. Ce n’est pas parce qu’ils sont devenus trop étroits et légalistes, ce qui était vrai, mais au fond, ce n’est pas à cause de cette erreur humaine que Dieu décide de ne pas les choisir, mais seulement c’est parce que Dieu l’avait voulu. Israël l’aurait dû accepter cette souveraineté de Dieu.  
Ensuite, Paul voulut soutenir la doctrine par les prophètes. D’abord, Paul cite Osée. Osée était un prophète qui prit la prostituée et fit d’elle sa femme. Puis Dieu dit, “celui qui n’était pas mon peuple, je l’appelle mon peuple, … je l’appellerai fils de Dieu vivant.” Ainsi Dieu choisit les païens et fit d’eux son propre peuple. C’est la souveraine volonté de Dieu que le peuple initialement choisi est déchu faute de la foi, mais Dieu choisit le peuple païen pour faire de lui son peuple à cause de leur foi en Jésus.   
Ensuite, Paul cite Esaïe. Esaïe ne dit pas directement les païens, mais indirectement. Car il dit, “quand le nombre des fils d’Israël est nombreux, un reste seulement sera sauvé.” En fait, selon la parabole de festin des noces (Mt 20:1-14), les places du festin céleste doivent être remplies des invités. Mais Israël a refusé l’invitation et s’en alla selon leur besoin quotidien. Alors le roi envoya ses serviteurs au chemin des haies pour inviter les mendiants et autres au festin des noces afin de remplir les places vides. De même, les places vides du ciel devraient être remplies par les païens convertis. Tous ceux qui ont la foi en Jésus auront le droit d’y participer et prendre la place dans les noces.  
Paulexprès, ajoute une autre prophétie d’Esaïe. Il s’agit du germe. Le Germe est Jésus, mais le germe est le reste des croyants qui ont la foi en Jésus. L’œuvre de Dieu s’avance toujours par cette petite poignée des gens restants. Si Dieu ne le garde pas le reste, le monde sera invivable, les habitants vivant dans l’éthique de Sodome et Gomorrhe très corrompus moralement. Mais c’est la manière de l’œuvre de Dieu qui ne finit jamais.  

3. L’ironie de sort autour de la justice (30-33) 
Quoi que répétitif, l’ironie de sorte sur la justice est suivante :  Le peuple qui cherche la justice si ardemment avec leurs propres œuvres méritoires ont déchu de leur position, ne pouvant pas obtenir la justice. Mais ceux qui étaient au début exclus de la justice, car ils étaient païens, étaient adopté par Dieu et justifiés par lui, grâce à la foi simple en la promesse de Jésus qui le purifie. Cela était d’autant plus paradoxal que cela arrive instantanément. Le peuple qui croyait être sauvé, est déchu instantanément, alors que le peuple qui se croyait être exclu, est d’emblée adopté comme enfant de Dieu et profite de tous les bénéfices de Dieu, en raison de leur foi.   
Paul parle dernièrement de la pierre d'achoppement. (33) Dans cette partie, "la pierre" est un des noms de Jésus-Christ. "Les bâtisseurs" qui sont implicites se réfèrent aux Juifs qui trébuchèrent sur la pierre en rejetant le dessein de Dieu et son Fils Jésus-Christ. Ils ne réussissaient pas à gagner les âmes à Dieu. Ils ratèrent à se sauver eux-mêmes; ils ne faisaient pas partie de l'oeuvre du salut du monde de Dieu. Donc, ils ne pouvaient pas faire partie de son église, sans parler d'être des membres dans son royaume. Nous avons chacun nos propres attitudes envers Jésus-Christ. Mais nous devons avoir une attitude biblique envers Jésus. Jésus est comme le même soleil qui fond la cire et durcit l'argile. Jésus est la même pierre qui ne rend pas confus ceux qui ont confiance en lui et qui d'autre part, fait trébucher ceux qui ne croient pas en lui et les brise en morceaux. L’ironie ne sera pas vraiment l’ironie, dans le sens que tout dépend de chacun dans son attitude.  
Concluions. Comme j’ai dit le théologien Bart, cette partie sur la destinée d’Israël qui refusait d’accepter la justice de Dieu en faveur des païens qui ont la foi se réfère à l’église du Christ. L’église du Christ n’a pas de sens si elle n’accepte pas cette justification par la foi en Jésus. Mais la prédestination n’est pas seulement une thèse avancée par Paul, mais elle a un objectif divin qui est la mission du monde perdu. Donc, il faut qu’on regarde le déroulement de l’histoire pas du bas, mais du haut. Si Dieu a choisi telle ou telle catégorie de personne au lieu d’autre telle ou telle catégorie de personne, c’est pour que sa puissance soit manifestée et son nom soit publié au plus largement possible par ces personnes. Maintenant, nous voyons que les Juifs sont abandonnés à cause de leur bigotisme racial, mais à travers la justification par la foi pour les païens, l’Evangile du Christ est largement répandu dans le monde pour qu’aussi grand nombre de personne puisse goûter la grâce de pardon et de salut. Donc, Alcléluia à notre Dieu, l’unique Sage, l’unique Juste.  

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