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dimanche 19 août 2018

Néhémie 1-4 (M de 19/8/2018)

REBATISSONS LA MURAILLE 
  
Néhémie 1-4 
Verset Clé 2 :17 
“Je leur dis alors: Vous voyez le malheur où nous sommes! Jérusalem est détruite, et ses portes sont brûlées par le feu! Venez, rebâtissons la muraille de Jérusalem, et nous ne serons plus dans le déshonneur.” 

Au début, Esdras et Néhémie forme un livre, portant le nom Esdras. C’est lors de la version Septante que cette division est arrivée, vers 280 an avant Jésus. Il s’agit de la première et la plus ancienne traduction de l’Ancien Testament de l’hébreu en grec, établie par 70 Juifs que Ptolémée II fit venir de Jérusalem à Alexandrie.   

Voici le résumé de l’histoire de la fin de royauté d’Israël au reconstruction d’Israël. D’abord trois fois de déportation: la première en 609 av. J-C, sous Yehoyakin pendant laquelle Daniel et trois amis furent emmenés. L’Assyrie fut tombé par Babylon. La deuxième, 11 ans après la première, en 598 av. J-C sous Yehoyakin pendant laquelle Ezéchiel et 10 000 captifs furent emmenés, puis la troisième, 12 ans après la deuxième, en 586 av. J-C, sous Sédécias, pendant lequel le roi et le reste du peuple furent emmenés. Quant au retour, 3 fois aussi, d’abord, en 536 av. J-C sous la conduite de Zorobabel et Josué, pendant laquelle environ 150 000 captifs retournaient et il y eut la reconstruction du temple. Il arriva 70 ans après la première déportation. Ensuite, la seconde, 78 ans après la première, en 458 av. J-C, sous la conduite d’Esdras pendant laquelle il y eut la restauration de culte. Enfin la troisième, 13 ans après la seconde, en 445 av. J-C, sous la conduite de Néhémie.  

Après avoir étudié le printemps dernier le livre d’Esdras, nous reprenons cette partie historique d’Israël au moment de leur retour à la captivité en Babylone. Esdras racontait comment partant du leader Zorobabel, descendant de David, aïeul de Jésus-Christ apparut dans la généalogie de celui-ci, Israël fit de retour et construisit le temple à Jérusalem. Depuis, le temps s’écoulait, d’environ 90 ans, plus longue période que celle de la captivité d’Israël en Babylone. Nous sommes en l’an 444 (ou 445) avant Jésus-Christ. Mais depuis la construction du temple, rien n’a été changé. Plutôt, on constata que les mœurs du peuple se mit à se dégrader et se relâcher pour quitter de plus en plus le commandement de Dieu, dont un des exemples était le mariage mixte. En tout cas, au bout de ce temps de relâchement ou le silence, Dieu se décida de travailler de nouveau pour son peuple. Alors Dieu suscita un homme appelé Néhémie pour conduire le troisième retour d’Israël qui résidait encore en Perse. Néhémie était un excellent leader spirituel de ce mouvement, mais non seulement il l’était, mais il est le modèle d’un leader spirituel par excellence dans toutes les époques y compris de nos temps. En commençant ce livre, pour l’étudier en trois parties sous forme d’un vol d’oiseau, car nous hâtons le pas pour la rentrée, je vous exhorte néanmoins très vivement, à apprendre ce personnage d’un caractère fort et la foi solide pour que nous menions à nos côtés, nos combats de la nouvelle année, et nous puissions rendre au Seigneur, nos fruits de multiples victoires dans nos domaines. Si Dieu est avec nous, ne nous souvenons pas de ce cri de victoire de Paul? rien ne sera contre nous. Nous sommes plus que vainqueur par celui qui nous aime. Comme certain a remarqué, nous et notre ville n’avons pas muraille visible comme celle de Jérusalem détruite, et cela est vrai, mais spirituellement parlant, la force est de constater que nous avons la muraille de Jérusalem détruite devant nous et nous sommes tous sommés à construire cette muraille coûte que coûte pour l’honneur de l’Eternel durant la nouvelle année 18-19.   

I. Néhémie prie avec larmes (Ch1) 

Néhémie était à Suse, capital de la Perse. Il semble que le roi Artaxerxès était à la ville de province appelée Amanada renommé comme ville villégiature royale de l’hiver. Même si le roi y passa les vacances, le haut fonctionnaire gardait le capital de la Perse pendant les vacances. Il était un serviteur fidèle royal. Il était un laïc. Il gagne sa vie par le travail dans le ministère royal. Mais il avait plus que cela. Sa vie avait un sens bien plus haut que celui matériel. Il vivait devant Dieu. Il y avait un homme nommé George Cadbury. Pendant son enfance, il a construit un château de sable. Pour que cela soit résisté contre les vagues, toute la famille s’était mobilisée pour avoir le meilleur matériau de construction, tels les galets lisses et plats, l’argile le plus malléable, les coquillages entiers et de belle couleur. Son château était solide. Quand il grandit, il géra avec son frère aîné une usine de fabrication de la confiserie de bon marché, avec un mélange de cacao, et mélasse, un peu ressemblant au chocolat, mais au bout du moment, faute de demande et prix bas, ils durent être à deux doigt de la faillite. Ils partirent pour trouver la meilleure qualité des matériaux, comme c’était le cas de château fort. Leur devise était “totalement pur” totalement. Enfin, le chocolat qu’il avait trouvé était plus cher, mais la commande ne cessait d’augmenter, et il prospérait. Il devint riche, mais les gens ne tardaient pas qu’il ne devint pas si riche, et la raison était que sa valeur était ailleurs. En effet, il cherchait la meilleure qualité non des choses matérielles, mais de la vie, c’est qu’il offrit tout l’argent pour construire le centre biblique, selon sa croyance de Quakerisme. Sa vie à la recherche de la meilleure chose non seulement le fit prospérer dans l’entreprise, mais le rendit utile pour propager le royaume de Dieu dans le monde. C’est le destin d’un homme laïc. Parmi nous il y a une femme qui a le rêve de construire une école, mais je ne sais pas comment cela pourra se réaliser, alors qu’elle voulait se contenter d’un job d’ici et d’un job de là. A moins qu’un jour elle rencontre une personne de l’assise financière solide comme le roi d’Artaxèrxès de nos textes. En tout cas, pour la réalisation de ce rêve, il est notoire que le protagoniste doit avoir une solide foi, d’où elle doit apprendre dans son église avec ferme engagement. Et cela, à forte raison, si son pasteur connaît mieux que d’autres le secret de faire réussir quelconque entreprise, ce qui ne sera nulle part trouvé ailleurs.  Issac Newton a dit, “si quelqu’un veut voir loin, il faut qu’il sache se mette sur l’épaule de quelqu’un qui est un expert bien réussi dans le domaine.” Par ailleurs, il ne faut pas sans cesse se révolter ou du moins déplaire à lui, ce qui ne sera pas sage. La fonction de Néhémie en poste était l’échansonnerie. Savez-vous ce que signifie l’échansonnerie. Ce n’est pas le poste de faire enregistrer des chansons populaires. L’échanson est tout simplement celui qui verse le vin dans la coupe du roi. Ce rôle semble être secondaire à notre vue. Mais ce n’est pas le cas. Le temps où la technologie de l’examen viticole n’était pas développée, cette fonction portait une extrême importance, et ce n’est donc pas à n’importe quelle personne, si ce n’était que celui d’une grande confiance que cette fonction devrait être octroyé. Ce fidèle et loyal serviteur était en train d’exercer son travail en saison et hors saison, alors que s’était-il passé à ce serviteur un jour?  

Un jour, un nommé Hanani, qui était son ami, avec quelques hommes, revint de Juda. Néhémie les questionna au sujet des rescapés de la Babylone et de la ville sainte. “Ils étaient au comble du malheur” dirent-ils. “La muraille de Jérusalem a des brèches, et ses portes sont brûlées par le feu.” Alors quelle était la réaction de Néhémie? Néhémie était un homme qui sut agir et sa première réaction était la prière. D’abord, par son action, nous pouvons entrevoir quel était son sentiment, ce qui était révélé par la suite lors de l’entretien avec le roi. Néhémie était profondément attristé. Néhémie pendant plusieurs jours, pleurait et prenaient le deuil. Ce sentiment de tristesse est venu en raison de sa substitution au malheur de son peuple. Donc, elle est foncièrement différente de celle que l’être humain ressent en raison de son ego blessé. En terme juridique sur le droit de succession, quand un homme meurt, il y le droit de succession qui s’applique. Quand il n’y a qu’un parent, c’est lui qui bénéficie l’héritage. Mais en cas de son refus, le gouvernement désigne un substitut. Et s’il y a un substitut, on l’appelle fidéocommissaire, mais s’il y a l’absence de ce substitut, on désigne, y compris l’Etat, quelqu’un qui n’a aucun intérêt avec le défunt, et dans ce cas on l’appelle vulgaire. Quand on donne l’héritage, l’héritier assume non seulement son bien qui est l’actif, mais aussi sa dette qui est le passif. Dans le sens passif, si au cas de l’absence du hériter, l’état désigne quelqu’un pour assumer un tier pour le remboursement de la dette du défunt, ce serait selon le sens du terme, le cas le plus vulgaire. Qui aurait assumer la dette d’autre?  Mais c’est ce que Néhémie fit dans cette situation embarrassant de son peuple en ruine. (A propos juridique, je connais un pasteur, qui en voyant un enfant dont le rêve est de devenir avocate dit à sa famille d’utiliser la langue du pays dont il était hôte au moins dans l‘église, je suis d’avis vraiment que pour qu’elle soit avocate, sa famille doit utiliser cette langue non seulement dans son église, mais même dans leur maison; comme il est difficile d’assumer le futur de quelqu’un d’autre, combien serait-il difficile d’assumer le malheur des autres avec responsabilité; au sens propre terme, la responsabilité régit sur ce que nous-mêmes avons fait ou commis, mais quant à ce grand homme de Dieu, elle régit sur ce que les autres font et ont commis). 
Ici, l’importance de la prière est à souligner. De nos jours beaucoup de gens pensent que la prière est dépassée, et l’action prime avant tout. Mais dans l’ère de technologie avance de nos temps, il est toujours utile d’appeler la parole du grand homme de foi, comme celle d’Abraham Licoln: “Je me suis souvent senti poussé à me mettre à genoux avec la ferme conviction que c’était pour moi la seul solution possible. Ma propre sagesse, ainsi que celle de ceux qui m’entouraient, ne pouvait résoudre mon problème.”  

Puis, Néhémie se mit à prier. Il s’asseyait, et jeûnait. Il est à noter ici qu’il ne parlait pas. Combien cela sera dure de ne pas parler à personne. Plus tard, en arrivant à Jérusalem, Néhémie se défendait de parler aux autres du dessin de Dieu pour la ville. Il semble que la personne de Néhémie semble être taciturne. Mais un important point à retenir ici est que le silence est nécessaire pour le croyant avant qu’il adresse quelconque prière efficace. Un jeune homme invité par un serviteur que je connais qui était un grand évangéliste, censé mondial, ne cessait de parler devant lui, si bien qu’il soupirait de sa spiritualité dans laquelle toute la puissance de l’Esprit qu’il vit accumuler s’évaporait et s’asphyxiait en un instant. Nous devons économiser les mots et peser lourdement nos mots, si nous voulons proprement préparer notre état de cœur devant Dieu. Puis, Néhémie ne balbutie pas sa prière, mais sa prière était solidement fondée sur la parole des Ecritures. Alan Redpath dit, “La plupart du temps, nous nous contentons dans nos prières de demander à Dieu de bénir les malades et de nous aider dans notre vie quotidienne. Mais la prière n’est pas un simple babillage, c’est une bataille.” De même que pour la bataille, il faut une arme solide et crédible, de même nous avons besoin de la parole de Dieu qui est la promesse.  

Donc, la prière de Néhémie raconte combien le peuple était écarté de la parole de Dieu pour arriver à une désobéissance irrécupérable, mais il s’accrocha à la promesse de Dieu, selon laquelle Dieu ne jugera pas mais éprouvera continuellement l’amour et le fera revenir dans le bon chemin. Ainsi, nos prières doivent être jalonnées par la parole divine.  
Pendant 4 mois où il priait continuellement ainsi, l’assurance de salut grandissait graduellement dans le cœur de Néhémie. Certains, vue le début du premier chapitre, pensent que le roi n’était pas à Suze. Mais cette longue période absence supposés nous parait déraisonnable. Plutôt plausible est que Néhémie attendait longtemps en épiant le meilleur moment de l’entrevue du roi. Car il était un intime du roi, pouvant se présenter aussi souvent que possible auprès du roi, mais il se défendit de parler le propos si important précipitamment. Néhémie attendait le moment avec beaucoup de persévérance jusqu’à ce que Dieu lui montre le meilleur moment. La patience est une facteur indispensable pour que notre foi puisse avoir un succès de réponse, un peu comme un tireur à l’arc qui vise et tire lentement vers le but.  

II. Néhémie se leva pour rebâtir Jérusalem (Ch2) 

Néhémie prit la décision de parler au roi un jour. Il s’affirmait que le jour était venu. Il pria Dieu qui est l’origine de tout succès, avant qu’il aille auprès du roi pour sa tâche royale. Or, ce serviteur loyal en parfait connaissance du protocole royal se défendait de paraître avec le visage triste. Il est très important de contrôler la parole et peser nos mots, quand nous nous présentons devant quelqu’un de supérieur. Il peut s’agir de l’éducation civique du pays et de la famille. Mais ici, il y a plus que cela. Néhémie retient même son sentiment intérieur en même temps que son expression faciale devant le roi. Il dit, “jamais je n’avais paru triste en sa présence.” Bien que le roi soit un monarque absolu qui put donner la vie et la mort à tous ses sujets, Néhémie n’agissait pourtant pas selon la psychologie d’appréhension ou de peur, mais il agissait avec l’obéissance à Dieu qui établit cet homme comme roi. Autrement dit, il eut un profond respect envers le roi qui a été établi par le Dieu Souverain. Donc, il est évident qu’il n’agissait pas pour gagner le cœur du roi, mais agissait devant Dieu. Sans épieur l’humeur, comme si quelqu’un agit pour le compte d’autrui, le roi aurait été provoqué et s’aurait été vexé de son comportement. C’est ce que nous pensons souvent. Mais ce n’est pas ainsi que la situation se tourne. Quand nous ne craignons pas l’homme, mais craignons Dieu, nous en venons à toucher le cœur de l’homme. Le roi vit que Néhémie était triste, et il cache son sentiment, et demanda la raison. Non pour le juger et le condamner, mais avec la vraie amitié, il s’adressa à lui pour écouter sa plainte.  

A ce moment, Néhémie aurait eu un sentiment de peur, comme si quelqu’un est surpris dans son action dissimulée. Mais Néhémie, par force de sa prière cumulée, put rester calme, et à l’instant même envoya une prière de SOS à Dieu qui lui répondit. Il osa même demander l’aide au roi. C’est la puissance de la prière. Tout au long de Néhémie, nous apprendrons les situations décourageantes qui environnaient Néhémie. Mais Néhémie ne sent jamais que c’est une barrière insurmontable. Penser de quelque chose comme insurmontable est devant le Dieu des cieux, un péché flagrant. Néhémie était triste à la nouvelle de la destruction de la muraille, mais il n’a jamais cédé lui-même à la moindre pensée que c’était impossible ou c’était insurmontable. Il priait Dieu et se repentait et croyait en sa parole et sa puissance et se leva et s’en alla parler et défier et enfin décrocher la victoire.  

Quand Néhémie arriva à l’autre côté du fleuve, il transféra la lettre du roi au gouverneur de provinces. De plus, Néhémie fut accompagné par les chefs de l’armée et par des cavaliers. C’était une suite très imposante. Par rapport au voyage d’Esdras il y avait une douzaine d’année auparavant, où Esdras avait refusé l’escorte du roi, Néhémie avait accepté plutôt le soutien du roi. Si nous comparons ces deux épisodes, nous trouvons qu’il y a ces mots communs: la bonne main de Dieu est sur nous. Pour Esdras, comme il avait témoigné au roi, “la bonne main de Dieu est sur nous”, voulait éprouver sa foi, en refusant tout l’aide du roi et prouver l’authenticité de son témoignage. Par contre, Néhémie pensait autrement, c’est-à-dire qu’il considérait que la main de Dieu est sur lui et elle travaille par l’intermédiaire du roi. Nous pouvons avoir deux attitudes vis-à-vis du secours du monde éventuellement proposé. Mais tous deux ont le point commun de hausser et glorifier le nom de Dieu, selon chaque situation et selon la foi de chacun.    

Mais qu’il fut revêtu de l’autorité du roi était une chose, et qu’il dut affronter l’incrédulité du peuple était autre chose. Malgré la correction d’Esdras au sujet du mariage mixte avec les autres peuples, les mœurs du peuple restait encore dissolus. La construction de la ville qui avait été tenté par Esdras était voué à l’échec. Il y avait beaucoup de perturbation des ennemis, comme SanballatTobiya et leur compagnie. Alors Néhémie pria surement dans cette situation et demanda la sagesse de Dieu. La nuit, il se leva et sortit sur le dos d’un animal pour effecturer une ronde de la ville et il ne se fit accompagner par personne. C’était la scène terrifiante et presque fantomatique qui se développa devant ses yeux. Il faillit tombe plusieurs fois, car la bête titubait étant achoppé par des pierres jetées par terre en pêle-mêle. Par cette ronde nocturne, Esdras reconnut la gravité de la destruction de la ville. C’était des zones dangereuses où demeuraient des gangsters. Peut-être que les Juifs rescapés, malgré leur long laps de temps de séjour dans le pays, comme ils étaient tellement dorlotés par leur zone de confort, qu’ils ne s’étaient jamais avisés d’aller voir ces zones marginales. Mais Néhémie pensait que c’était le premier travail qu’il dut exécuter. En tant que leader, nous avons lieu de constater l’état de ruine du monde et de la société. Nous pouvons sentir vaguement l’état immoral, mais plus nous le constatons, plus nous sommes prêts à nous lancer positivement. Cela ne s’apprend pas par le journal ou le radio, mais quand on côtoie le peuple et les gens, nous en venons à avoir conscience de l’état grave de la société. Or, cela est une tâche préliminaire avant d’entamer la construction.  

Dès son retour, Néhémie était prêt à lancer le défi. Comme il l’avait vu l’état, sa parole devint plus convaincante. Après la description de la désolation, Néhémie se mit à rendre témoignage de la bonne main de Dieu et de la faveur du roi. Ici, nous trouvons qu’il y a bien un ordre de prêche. D’abord, il faut que nous reconnaissions l’état déplorable du monde, et nous persuadons les gens de cet état, jusqu’à ce qu’ils partagent le même sentiment en se lamenter du même fait, après quoi nous pouvons témoigner notre vie sur laquelle la bonne main était. Alors à l’exhortation pleine de conviction, le peuple en vint à dire courageusement: “Levons-nous et bâtissons!” Puis, l’auteur dit, “Et ils se fortifièrent dans cette bonne résolution.” Alors l’ennemi se moquait d’eux, et les méprisait, en disant, “Que faits-vous?” Mais Néhémie se tint ferme dans la foi en Dieu sans aucun signe d’être ébranlé.  
  
III. Les gens qui ont participé à la construction de la muraille sainte (Ch3) 

Dans le chapitre 3, nous apprenons comment l’ouvrage de la construction démarrait, et fut mené à bien par le partage des travaux. Surtout nous pouvons entrevoir quelques secrets du succès. Les gens peuvent parler de ces secrets, soit travail diligent, soit la relation interpersonnelle, soit la formation des employés etc. Mais ici Dieu énonce les principes de base du succès. Cyril Barber dit que malgré notre envie d’éviter à cause de la longue énumération des noms, ce chapitre est le plus important chapitre du livre! D’abord, les mots répétés, “à côté de lui” “à côté d’eux” en dit long la coordination des travailleurs. C’était des maillons d’hommes et de familles, tout le peuple étant mobilisé sans exception. La deuxième série de répétition est “vis-à-vis de leur maison” ou “devant leur maison.” L’avantage de cette proximité est qu’ils économisaient le temps et dans le cas d’attaque chacun se libéré de tout souci de la protection de sa famille. Pour ces deux faits, nous pouvons conclure que le travail d’équipe est important, et comme quelque a dit, “Si l’ensemble prospère, le travailleur individuel en tant que membre actif, efficace et en progrès, prospérera avec lui.” Beaucoup de stratagème concluent dans tous les domaines que ce soit l’industrie, l’église, ou maison ou école, que sans une bonne coordination, il ne peut y avoir de progression durable. C’est une célèbre histoire de Général Mongomary que lors de son commandement de 8e armée en Afrique du Nord, il communiqua son enthousiasme disant, là où nous seront défaits, là où nous nous mourrons. La seconde tâche était de coordonner les différentes activités de l’armée. Le résultat de sa stratégie est bien connu de tous. Il a changé le cours de la guerre. Le fondement sur lequel repose toute direction efficace est une coordination adéquate de l’ensemble des activités.  Remarquons quelques faits, les prêtres consacrés en général au temple venaient, les orfèvres habitués aux travaux minutieux venaient, les responsables des districts venaient pour travailler avec les ouvriers. Les filles célibataires d’un certain Challum venaient pour travailler avec les hommes. Souvent de nos jours, la qualité des bénévoles dans l’Eglise fait débat. Mais tous ces gens sans exception sauf un certain Tekoasoi-disant élite, travaillaient de leur plein gré parce qu’ils avaient le cœur à l’ouvrage.   

IV. Travailler d’une main et tenir une arme de l’autre (Ch 4) 

A partir de 3 :33 jusqu’au chapitre 4, l’auteur explique au sujet des menaces des ennemis contre l’ouvrage de Dieu et comment Néhémie contrecarra ces attaques d’ennemis. Si nous étudions cette partie, nous pouvons apprendre d’abord quelles sont les tactiques habituelles de Satan. Parmi les proverbes chinois, il y en a un qui dit, à une affaire propice sont présents de multiples diables. Quand Néhémie discernait bien ces tactiques, il put bien les repousser avec la sagesse et efficacité. Alors au prime abord, quelles sont les tactiques de Satan ?  
D’abord, une de ses tactiques est de se moquer. Regardons le verset 34. « Il se moqua des Juifs. Il dit devant ses frères et devant les soldats de Samarie : Que font ces Juifs impuissants ? Les laissera-t-on faire ? Sacrifieront-ils ? Vont-ils achever ? Redonneront-ils vie à des pierres ensevelies sous des monceaux de poussière et incendiées ? » Satan dédaigne et ridiculise en faisant fi de l’impuissance et de la faiblesse du peuple. Quand nous tentons une grande œuvre de Dieu, Satan dont l’objectif unique est d’empêcher les âmes d’accepter Jésus, intervient pour que nous ne puissions pas le faire. Il se moque de nous avec ses arguments vraisemblables nous concernant. Il se moque en disant : « qu’est-ce que tu es pour tenter une telle grande chose ? » « Tu n’est qu’un provincial ou un peuple inculte, penses-tu à pouvoir conquérir des campus parisiens ou des grandes écoles ? C’est une belle imagination. Réfléchis bien encore à ce que tu fais ! » Mais il vaut mieux de nous souvenir de ce que Jésus lui-même reçut la moquerie des gens, Satan chuchote sans cesse pour que nous puissions sentir la faiblesse avec laquelle nous ne pouvons rien faire.  
Tobiya, l’Ammonite se moquait encore plus, en disant, « Que le renard s’élance, il fera une brèche dans leur muraille de pierre. » Mais comment Néhémie agit-il ? Il ne se mêla pas de la moquerie. Mais il vint de nouveau à Dieu pour prier. Sa prière était sans ménagement contre les ennemis. Nous prions dans « Notre Père, » « Pardonne leur offense à ceux qui nous ont offensé. » Mais la prière de Néhémie était différente ; il prie de ne pas pardonner ceux qui commettaient le mal. Néhémie put supporter toute sorte d’offenses et d’outrages personnels. Mais il ne put supporter que la grande cause de Dieu qui est la reconstruction de la ville sainte soit offensée et interrompue. Cette colère pieuse nous rappelle celle de Jésus à l’égard du temple souillé. Nous pouvons pardonner ceux qui nous offensent. Mais nous ne pouvons pardonner ceux qui empêchent l’œuvre de Saint-Esprit en vue de sauver les âmes.  

Ensuite, les ennemis prirent la tactique de coalition. Le peuple prit à cœur ce travail. Mais il se souleva de multiples ennemis autour d’eux. Puis ce n’est pas tout. Ils se mirent à se lier et se liguèrent tous ensemble. Souvent les ennemis, en voyant leur tentative individuel échouer, se liguent pour empêcher l’œuvre de Dieu. A ce moment, le résultat est que ceux qui sont menacés sont fortement découragés et perdent la volonté de faire le bien. C’est parce qu’ils ont peur en voyant que le nombre d’opposants a fortement augmenté. Les voisins et les amis et professeurs tous font la coalition en vue d’empêcher l’ouvrage. En réalité, si nous sommes confrontés à de divers événements hostiles qui s’accumulaient, cela nous rend peureux. Satan use de cette tactique pour diviser et démolir l’église. C’est l’œuvre de la chair dont Galate parle et avertit sévèrement Paul. Ainsi, parmi les désirs de la chair telles qu'inconduite, impureté, débauche et orgie, l’Apôtre inséra ces vices fréquentes mais dont l’effet est désastreux tels que hostilités, discorde, jalousie, rivalité, divisions, et parti-pris. Si nous avons de telles vices en nous, nous, en sachant que c’est l’œuvre du diable, devons nous repentir en frappant notre poitrine avant de tenter une œuvre de Dieu pour ce pays.  

Enfin, les ennemis prirent la tactique de la guerre psychologique. Ils disaient : ils ne sauront et ne verront rien jusqu’à ce que nous arrivions au milieu d’eux ; nous les tuerons et nous ferons ainsi cesser l’ouvrage.” Ils envoyèrent le message continuellement pour décourager les Juifs et les faire abandonner leur ouvrage. Devant cette menace, Néhémie prit deux actions: D’abord, prendre une mesure immédiate, c’est-à-dire installer la garde nuit et jour, ensuite, se mettre à prier avec confiance. Regardons le verset 8. « Je regardai, je me levai et je dis aux grands, aux magistrats et au reste du peuple : Ne le craignez pas ! Souvenez-vous du Seigneur, grand et redoutable, et combattez pour vos frères, vos fils et vos filles, vos femmes et vos maisons ! » Nous ne devons pas craindre les hommes qui ne sont que le souffle dans leurs narines. Ils existent un moment sur la terre et puis disparaissent. Nous devons craindre Dieu qui est grand et redoutable, cette description préférée de Dieu de Néhémie. Néhémie fit travailler la moitié du peuple et l’autre moitié était dans l’état de guerre pour vaincre la menace des ennemis avec les lances, les boucliers, les arcs et les cuirasses. Pendant le jour, chacun se plaça à sa position et exécuta la tâche confiée, mais pendant la nuit, on ne sait quand et comment les ennemis feraient leurs assauts. Le peuple était si peu nombreux et les décombres étaient considérables. Que faire ? Néhémie fit le peuple avoir recours à Dieu par la prière. Il le réunissait dans un même endroit pour prier d’un commun accord. Ils savaient qu’ils sont trop petits, mais Dieu est grand. Ils se mirent à prier en croyant que Dieu ferait lui-même le combat en faveur de son peuple. Alors Dieu protégea son peuple de la menace et il anéantit leur entreprise.  

En conclusion, Néhémie était un berger responsable du peuple en difficulté. Il se substitua au peuple coupable. Il était un homme de prière persévérante, jusqu’à ce qu’il obtienne la faveur du roi. Il était un grand administrateur, homme sage non seulement réussissant à mobiliser et coordonner les gens, mais aussi repoussant tous les assauts malins des ennemis menaçants. Comme lui, nous aussi devons venir à Dieu avec une grande confiance et le prier instamment. Dieu combat pour nous et fait réussir à construire la muraille. Que Dieu bénisse nos travaux de l’année en bâtissant la muraille de la foi en nous et conduire les brebis mourantes dans le monde vers le salut 

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